Espagne Liga |
32 journée Saison 2015/16
Cinq raisons qui expliquent le coup de mou du Barça
Publié le : 11/04/2016 - 13 h 00
Dernière modification 11/04/2016 16 h 34
Max Franco Sanchez
Le Barça est dans le dur. Avec un seul point pris sur les trois dernières rencontres
de Liga et une victoire in-extremis face à l'Atlético
en Ligue des Champions, force est de constater
La MSN a calé
Souvent, quand l’équipe était en difficulté, un éclair de génie d’un des membres
du trio sud-américain venait délivrer les Blaugranas. On l’a déjà vu à plusieurs reprises
cette saison. Mais dernièrement, si on met de côté un Luis Suarez moins brillant dans
le jeu bien que tout aussi efficace devant les cages, le trio ne fonctionne plus aussi bien.
La méforme physique - la trêve internationale n’ayant pas aidé - peut expliquer ce coup
de mou de Neymar et de Lionel Messi, mais pas que... L’Argentin est muet depuis 362 minutes.
Il faut remonter à 2011 pour trouver trace d’une aussi longue période de sécheresse
du nº 10 catalan. Le Brésilien lui a du mal à être décisif et éprouve plus de difficultés à éliminer
ses adversaires, à combiner avec ses coéquipiers et affiche beaucoup de déchet technique.Forcément,
quand les individualités ne sont pas au rendez-vous, le potentiel offensif del’équipe diminue de façon drastique...
Une condition physique défaillante
Ce Barça semble manquer de fraîcheur. Le club catalan donne l’impression d’avoir du mal à tenir sur la durée
entière d’une rencontre. La preuve, face à Villarreal, le club s’est fait remonter un 2-0. Lors du Clasico,
les Blaugranas ont également pris l’avantage avant de voir le Real Madrid leur repasser devant.
Le match de Ligue des Champions a eu un effet trompeur, supériorité numérique oblige, mais les Colchoneros
semblaient en bien meilleure condition physique que les Catalans avant l’expulsion de Fernando Torres.
La trêve internationale avant le Clasico a laissé des traces sur les organismes, notamment chez les joueurs
sud-américains, et les rares rotations de Luis Enrique dans le secteur offensif notamment épuisent ses protégés.
Résultat, le pressing barcelonais est moins efficace, les attaquants n’ont plus ce coup de reins qui faisait
la différence et les adversaires ont plus de facilité pour gagner leurs duels, tant sur les séquences offensives
que défensives. Et le calendrier du Barça est encore très chargé pour les semaines à venir. Aux préparateurs
physiques du club de faire le boulot pour que les joueurs retrouvent leur forme optimale.
Les remplaçants ne sont pas au niveau
Force est de constater que pour l’instant, Arda Turan n’a pas encore trouvé sa place au FC Barcelone.
Depuis ses débuts en janvier, le Turc n’a pas convaincu, et samedi soir, alors qu’il avait une belle opportunité
pour montrer l’étendue de son talent chez la Real Sociedad, il a encore déçu. Toujours dans l’entrejeu, Rafinha
revient d’une longue blessure et n’est logiquement pas totalement opérationnel, pendant que devant,
le Barça ne possède aucun remplaçant de garanties à la MSN, Munir étant bien trop irrégulier dans ses performances.
Même refrain pour les positions défensives. Mathieu n’était pas au niveau lors de ses dernières apparitions,
et est de toute manière blessé, pendant que Bartra n’entre pas dans les plans de Luis Enrique et Vermaelen n’a jamais
brillé. Au final, le seul remplaçant de garanties que possède l’entraîneur asturien est Sergi Roberto, capable
de dépanner tant au milieu que sur les latéraux. Tout le contraire de l’Atlético, où même le 4e défenseur,
Lucas Hernandez, affiche un niveau excellent et où les solutions en sortie de banc sont nombreuses.
Au Real Madrid, Zidane peut lui aussi compter sur des remplaçants qui font la différence quand ils jouent,
on l’a vu avec des joueurs comme Lucas Vazquez ce week-end.
Le milieu de terrain tourne mal
Lorsqu’Iniesta et Rakitic ne sont pas là, le milieu de terrain tourne logiquement moins bien. De même quand Busquets
est bien couvert par ses vis-à-vis ou lève un peu le pied, on l’a par exemple vu lors du Clasico. Quoi qu’il en soit,
on retrouve, par moments, un Barça qui ressemble à celui de Tata Martino, avec un milieu trop statique et pas assez
tranchant. Depuis l’arrivée de Luis Enrique, les joueurs occupant l’entre-jeu barcelonais ont pour rôle principal
de rapidement se projeter vers l’avant pour servir la MSN. Mais dernièrement, quels que soient les joueurs alignés,
le milieu est trop statique et peine à faire parvenir de bons ballons devant. Un manque de spontanéité et de créativité
qui handicape logiquement l’équipe et oblige trop souvent Lionel Messi ou Neymar à décrocher, ce qui a
pour conséquence de déséquilibrer l’équipe.
L’apport des latéraux est de plus en plus limité
Autre point fort habituel du Barça moins efficace en ce moment : le jeu sur les ailes. Tant Jordi Alba que Dani Alves
ont l’habitude de venir proposer des solutions devant, combinant avec les attaquants, centrant dans la surface ou
en étant même parfois à la finition. Ces dernières semaines, à l’exception du match face à l’Atlético où
la supériorité numérique des Barcelonais a penché en leur faveur, on ne les a que trop peu vus dans les derniers mètres.
Fatigue ? Possible, d’autant plus que les deux ont été titulaires avec leur sélection pendant la trêve, et préfèrent donc
s’économiser en favorisant les labeurs défensives pour ne pas mettre en danger l’équipe. Un apport très léger qui
dessert également les joueurs de la MSN, particulièrement Neymar et Messi, eux qui ont l’habitude de combiner avec
l’Espagnol pour le Brésilien, et avec le Brésilien pour l’Argentin. Le manque de remplaçants de niveau pèse aussi,
et si Sergi Roberto fait le boulot, il n’a logiquement pas les caractéristiques typiques et la facilité à évoluer dans
les derniers mètres d’un latéral offensif que peut être Alves.
Le Real Madrid s’offre une promenade de santé face à Eibar
Publié le : 09/04/2016 17 h 54
Dernière modification 09/04/2016 19 h 40
Max Franco Sanchez
Le Real Madrid n'a eu aucun problème pour se défaire d'Eibar (4-0) devant son public.
Cristiano Ronaldo, auteur d'un but et de deux passes décisives,
a été l'homme le plus en vue de la rencontre.
Des joueurs comme Lucas Vazquez ou Jesé ont profité de cette opportunité pour briller !
Des joueurs comme Lucas Vazquez ou Jesé ont profité de cette opportunité pour briller !
Zinedine Zidane sait que le reste de la saison de son équipe dépendra des résultats obtenus
en Ligue des Champions, et c’est pour cette raison qu’il a aligné une formation totalement remaniée.
Ce qui n’a pas gêné les Merengues, au contraire, puisque dès la 4e minute, James Rodriguez
donnait l’avantage aux siens avec un joli coup-franc (1-0). Un but vital pour le Colombien, dans
la tourmente dernièrement. Côté Eibar, Jota provoquait côté gauche et créait quelques soucis
à Dani Carvajal, pendant que Cristiano Ronaldo était incapable de cadrer sa tête après un joli centre
venu du côté droit de la défense (9e). Très remuant devant, le Portugais était à la passe décisive
pour Lucas Vazquez pour le deuxième but madrilène ; le canterano n’a eu qu’à pousser le ballon
au fond des filets pour doubler la mise (18e, 2-0).Le Lusitanien n’a pas dû attendre longtemps avant
de s’offrir son but, puisque bien servi par Jesé, il a crucifié Asier Riesgo (20e, 3-0). Autant dire qu’après
20 minutes de jeu, la rencontre était déjà pliée. Logiquement, compte tenu du gros rendez-vous européen
de mardi, les Merengues, plutôt que d’aller chercher le quatrième, ont commencé à lever le pied, faisant
tranquillement circuler le ballon au milieu, sans réellement prendre de risques. Les Basques avaient eux
du mal à réagir, pas encore remis du début de match exceptionnel de leur adversaire du jour. Jesé,
passeur sur le 3e but, a interverti les rôles avec Cristiano Ronaldo, et c’est le jeune Espagnol qui a
donc marqué le quatrième, sur un excellent ballon du Portugais.Au retour des vestiaires, Casilla était encore
décisif sur une frappe d’Enrich, et peu après, le n°7 de la Maison Blanche était à deux doigts de signer
son doublé, avec une tête puissante bien déviée par Asier Riesgo (48e). Paradoxalement, le rythme
commençait à augmenter des deux côtés, surtout du côté d’Eibar, avec des Armeros qui donnaient l’impression
de vouloir marquer le but de l’honneur, sans succès finalement, et ce malgré une barre de Borja Baston.
Le Real Madrid reprend provisoirement la deuxième position et revient à 4 points du Barça, dans l’attente
des résultats des matches du club catalan et de l’Atlético. Eibar ne relève pas la tête, reste sur une série
de 8 rencontres sans victoire, et descend à la 10e position
Résultats_Espagne du 8 au 11 Avril 2016
Classement_LIGA 32J
cl. |
club
|
J |
V |
N |
D |
BP |
BC |
GA |
points |
1 |
|
32 |
24 |
4 |
4 |
87 |
27 |
60 |
76 |
2 |
|
32 |
23 |
4 |
5 |
54 |
16 |
38 |
73 |
3 |
|
32 |
22 |
6 |
4 |
93 |
29 |
64 |
72 |
4 |
|
32 |
17 |
9 |
6 |
41 |
26 |
15 |
60 |
5 |
|
32 |
15 |
7 |
10 |
45 |
52 |
-7 |
52 |
6 |
|
32 |
14 |
7 |
11 |
50 |
40 |
10 |
49 |
7 |
|
32 |
13 |
9 |
10 |
45 |
39 |
6 |
48 |
8 |
|
32 |
10 |
11 |
11 |
30 |
29 |
1 |
41 |
9 |
|
32 |
11 |
8 |
13 |
40 |
42 |
-2 |
41 |
10 |
|
32 |
10 |
8 |
14 |
43 |
48 |
-5 |
38 |
11 |
|
32 |
9 |
10 |
13 |
36 |
39 |
-3 |
37 |
12 |
|
31 |
7 |
16 |
8 |
40 |
44 |
-4 |
37 |
13 |
|
32 |
9 |
10 |
13 |
29 |
45 |
-16 |
37 |
14 |
|
31 |
10 |
6 |
15 |
34 |
43 |
-9 |
36 |
15 |
|
32 |
10 |
6 |
16 |
33 |
60 |
-27 |
36 |
16 |
|
32 |
7 |
10 |
15 |
43 |
64 |
-21 |
31 |
17 |
|
32 |
7 |
9 |
16 |
33 |
57 |
-24 |
30
|
18 |
|
32 |
7 |
7 |
18 |
32 |
53 |
-21 |
28 |
19 |
|
32 |
7 |
7 |
18 |
28 |
56 |
-28 |
28
|
20 |
|
32 |
6 |
7 |
19 |
28 |
55 |
-27 |
25 |