ANGLETERRE (Premier League & FA Cup & Capital One Cup)206/2017

[Lako]

Premier League - Manchester City s'offre Manchester United dans un derby fou

Au terme d'un match à l'intensité rare, les Citizens sont venus à bout de leurs rivaux à Old Trafford sur le score de 2 à 1. Manchester City est en tête de Premier League.

C’est un match de football comme on aimerait en voir tous les week-ends. Le derby de Manchester a réservé un spectacle incroyable aux (télé)spectateurs. Il faut dire que la rencontre était attendue. D’un côté, Mourinho, de l’autre Pep Guardiola, qui se sont souvent affrontés en Espagne, lors de Clasicos endiablés. Les retrouvailles entre les deux entraîneurs seront chaleureuses, avec une accolade qui restera longtemps dans les mémoires. La suite restera également dans les mémoires tant le rythme fut infernal.
Et ce sont les visiteurs qui allaient imprimer un tempo impressionnant dès les premières minutes de la rencontre. Grâce à un pressing haut et à une qualité technique impressionnante, les hommes de Pep Guardiola ne laissaient que les miettes aux adversaires, obligés de se contenter de rares contres, jamais aboutis. Pourtant, c’est bien Paul Pogba qui se procurera la première véritable occasion avec une frappe enroulée de loin dès la 7e minute.

Mais, dans ce 172e derby de Manchester, City était bien trop fort, notamment grâce à un Kevin de Bruyne en état de grâce. À la 15e minute, le Belge se joue de la défense mancunienne et d’un Daley Blind bien trop attentiste pour tromper David de Gea de sang-froid d’une frappe décroisée. Le déroulé de l’action ? Précision et rapidité : dans son camp, Kolarov envoie une longue transversale sur Iheanacho qui dévie de la tête devant Bailly pour de Bruyne. Tout le monde connaît la suite.
La démonstration de City

Passeur, le Nigérian Iheanacho se transformait en buteur à la 36e buteur, suite à une belle action de… Kevin De Bruyne, encore lui. Après avoir crocheté deux Red Devils dans la surface, l’ancien de Wolfsburg allait trouver le poteau. Iheanacho n’avait plus que pousser le ballon dans le but, de près. La domination Citizen était alors sans conteste. C’était sans compter sur Claudio Bravo, le gardien de City, qui faisait ses débuts en Premier League.

L’ancien portier du Barça n’a pas su capter un simple ballon sur coup-franc. Gêné par Stones, Bravo relâchait la balle sur Ibrahimovic, qui n’en demandait pas tant pour reprendre de volée et marquer. Après 40 minutes majestueuses, City encaisse un but au pire des moments.

Mécontent de la prestation des siens, José Mourinho ne pouvait pas rester sans rien faire. À la mi-temps, le technicien portugais effectuait deux changements : Ander Herrera et Marcus Rashford remplaçaient les fantomatiques Henrikh Mkhitaryan et Jesse Lingard. Des changements auxquels Pep Guardiola allait répondre avec l’entrée de Fernando à la place d’Iheanacho. Et Manchester United repartait en seconde période comme ils avaient terminé la première : à fond. Sans toutefois parvenir à revenir au score.
Après quelques minutes de calme dans la tempête du derby, la folie reprenait ses droits. À la 70e minute, l’arbitre refusait un but pour Manchester United. À juste titre, Zlatan Ibrahimovic était hors-jeu au moment où il a détourné la frappe de Rashford. Une énorme occasion à laquelle City répondait par une frappe sur le poteau de De Bruyne, bien servi par Leroy Sané, qui débutait lui aussi en Angleterre.

[chenoui70]

Zlatan: "La seule chose qui me manque du PSG? Mon salaire!"_ 11/09/16

Zlatan Ibrahimovic a encore frappé fort. Alors qu'on lui demandait, dans une interview octroyée à SFR Sport, quelle était la chose qui lui manquait le plus de Paris, l'attaquant de Manchester United a répondu "mon dernier salaire".
L'attaquant suédois, qui est déjà auteur de trois buts depuis ses débuts en Premier League, ferait référence à son dernier mois de salaire qui n'aurait toujours pas été payé par le club parisien.
C'est le journal suédois Sport Expressen qui a révélé qu'Ibra attendrait toujours son dernier salaire de la part du PSG. Toujours selon le média suédois, les avocats de Zlatan négocieraient avec le club de la capitale pour arranger l'affaire rapidement.

[chenoui70]

Championnat Angleterre_2016/2017

Journée 4
Sunderland 0 : 3 Everton
Swansea 2 : 2 Chelsea
Liverpool 4 : 1 Leicester
Arsenal 2 : 1 Southampton
Bournemouth 1 : 0 West Brom
Burnley 1 : 1 Hull
Middlesbrough1 : 2 Crystal Palace
Stoke 0 : 4 Tottenham
West Ham 2 : 4 Watford
Manchester Utd 1 : 2 Manchester City

	Pts	J.	G.	N.	P.	B.p.	B.c.	Diff.
1	MANCHESTER-C	12	4	4	0	0	11	4	7
2	CHELSEA	10	4	3	1	0	9	4	5
3	EVERTON	10	4	3	1	0	7	2	5
4	MANCHESTER-U	9	4	3	0	1	7	3	4
5	TOTTENHAM	8	4	2	2	0	7	2	5
6	LIVERPOOL	7	4	2	1	1	9	7	2
7	ARSENAL	7	4	2	1	1	8	6	2
8		7	4	2	1	1	5	3	2
9		5	4	1	2	1	4	4	0
10	WATFORD	4	4	1	1	2	7	8	-1
11	CRYSTAL-PALACE	4	4	1	1	2	3	4	-1
12	WBA	4	4	1	1	2	2	3	-1
13	SWANSEA	4	4	1	1	2	4	6	-2
14	BOURNEMOUTH	4	4	1	1	2	3	5	-2
14		4	4	1	1	2	3	5	-2
16	LEICESTER	4	4	1	1	2	4	7	-3
17	WEST-HAM	3	4	1	0	3	5	9	-4
18	SOUTHTAMPTON	2	4	0	2	2	3	6	-3
19	SUNDERLAND	1	4	0	1	3	3	8	-5
20	STOCKE-CITY	1	4	0	1	3	2	10	-8

[Lako]

Islam Slimani s’offre son premier doublé

L’attaquant international algérien, Islam Slimani, a inscrit ce samedi un doublé face à Burnley à l’occasion de sa première apparition en Premier League (5e journée) avec sa nouvelle formation de Leicester City.Aligné d’entrée de jeu à la pointe de l’attaque des Foxes, en compagnie de Jeremy Vardy, Slimani a marqué de la tête ses deux premiers buts sous les couleurs du champion d’Angleterre.L’ancien fer de lance du Sporting Lisbonne (Portugal) a ouvert son compteur but à la 45e minute permettant à son équipe de rejoindre les vestiaires avec une avance de 1 but à 0.Dès l’entame de la seconde période, Slimani a de nouveau fait parler de lui en signant un second à la 48e minute. Le troisième but de cette victoire de Leicester (3-0) a été marqué, contre son camp, par l’infortuné Ben Mee.Grace à cette 2e victoire de la saison, la bande à Ranieri remonte à la 9e place avec un total de 7 points. La prochaine sortie (6e journée) des coéquipiers de Mahrez aura lieu le 24 septembre prochain (12h30), à Old Trafford, face à Manchester United.

[chenoui70]

Championnat Angleterre_2016/2017


Everton sur les talons de Manchester City

Arsenal ne sera pas resté bien longtemps dans le costume de dauphin de Manchester City. Everton a chipé cette place aux Gunners en disposant de Middlesbrough (3-1) ce samedi lors de la 5^e journée de Premier League. Menés sur un but contre son camp de Stekelenburg (21^e), les Toffees ont réagi avec des réalisations de Barry (24^e), Coleman (42^e) et Lukaku (45^e+1). Everton pointe à deux longueurs de City au classement.
Résultats de la 5e journée :
Vendredi
Chelsea-Liverpool 1-2
Samedi
Manchester City-Bournemouth 4-0
Hull City-Arsenal 1-4
West Bromwich Albion-West Ham 4-2
Leicester-Burnley 3-0
Everton-Middlesbrough 3-1
Dimanche
Watford-Manchester United
Crystal Palace-Stoke City
Southampton-Swansea
Tottenham-Sunderland

[chenoui70]

Championnat Angleterre_2016/2017


Courte victoire de Tottenham

Quatre jours après sa défaite à Wembley contre Monaco (1-2), Tottenham a bien réagi en Premier League. Les Spurs ont dominé d’une courte tête Sunderland à White Hart Lane (1-0) lors de la 5^e journée. Kane a inscrit l’unique but de la rencontre (59^e). Tottenham occupe la 3^e place, à quatre points du leader Manchester City.

Résultats de la 5e journée :
Chelsea-Liverpool 1-2
Manchester City-Bournemouth 4-0
Hull City-Arsenal 1-4
West Bromwich Albion-West Ham 4-2
Leicester-Burnley 3-0
Everton-Middlesbrough 3-1
Watford-Manchester United 3-1
Crystal Palace-Stoke City 4-1
Southampton-Swansea 1-0
Tottenham-Sunderland 1-0

[chenoui70]

Championnat Angleterre_2016/2017


1170 € d'amende pour Gascoigne_19/09/2016 à 14h58

L'ancienne star du football anglais Paul Gascoigne a écopé d'une amende de 1000 livres ce lundi pour avoir proféré des propos racistes lors d'une apparition publique en novembre 2015. Devenu un abonné de la rubrique des faits divers, «Gazza» a admis les faits dès l'ouverture de son procès ce lundi devant le tribunal de Dudley, au centre de l'Angleterre. L'ancien footballeur de 49 ans était accusé d'avoir tenu des propos racistes sur la scène de l'un de ses spectacles, «Une soirée avec Gazza», le 30 novembre 2015 à Wolverhampton. Ce soir-là, alors qu'il enchaînait les anecdotes et les blagues sur sa carrière de joueur, il a lancé à un agent de sécurité noir, qui se tenait dans l'ombre: «Est-ce que vous pouvez sourire car je ne vous vois pas?».
Plusieurs personnes avaient aussitôt quitté la salle, mais la plupart était restées pour continuer à écouter «Gazza», rapportaient les médias à l'époque.Le juge Graham Wilkinson a estimé lundi que Gascoigne avait «clairement humilié» la victime «devant plus d'un millier de personnes à cause de la couleur de sa peau. Nous vivons au XXIe siècle, grandissez un peu ou alors taisez-vous», a ajouté le juge en condamnant l'ancien génial meneur de Tottenham et de la Lazio Rome à 1000 livres (1170 euros) d'amende et 1000 livres de dommages et intérêts.Gascoigne, 57 sélections avec l'équipe d'Angleterre, a cumulé les séjours en cure de désintoxication et multiplié les écarts de conduite depuis son dernier match professionnel en 2004 sous les couleurs de Boston United.

[Lako]

3e tour de League Cup : Chelsea miraculé, Arsenal facile

Perdant 0-2 à Leicester, Chelsea s'est imposé 4-2 dans la prolongation. Arsenal, Liverpool ou encore Newcastle se sont aussi qualifiés au contraire d'Everton

.Mis sous pression par Roman Abramovich suite à la défaite en Premier League contre Liverpool (1-2), Antonio Conte a eu très chaud ce mardi soir. Après 34 minutes, son équipe était menée 0-2 sur le terrain de Leicester, Okazaki ayant profité à deux reprises d’incroyables erreurs défensives de Chelsea. David Luiz a notamment été peu inspiré. Mais Cahill a redonné l’espoir aux Londoniens juste avant la pause. Et, tout de suite au retour des vestiaires, Azpilicueta a égalisé d’une volée superbe à l'entrée de la surface. Les entrées de Diego Costa ou encore Hazard et surtout l’expulsion de Wasilewski ont fait basculer le match. Le Belge a servi Fabregas à la 92e pour faire passer Chelsea devant. Le milieu espagnol, déjà à l’origine du but de Cahill grâce à un corner, a encore marqué à la 94e.


Arsenal et Liverpool tranquilles


A Nottingham Forest, Arsenal s’est facilement imposé 4-0 avec une équipe bis. Xhaka a ouvert le score d’une magnifique frappe de 30 mètres qui a surpris Vladimir Stojkovic. L’ancien gardien de Nantes n’a pas pu non plus arrêter le penalty de Lucas Pérez, obtenu par Akpom. L’attaquant espagnol arrivé cet été a inscrit un doublé. Oxlade-Chamberlain a marqué le dernier but des Gunners, servi par... Lucas Pérez. Le concurrent de Giroud a marqué des points ce mardi soir.

Sur le terrain de Derby County, Liverpool a gagné 3-0. Coutinho a été impliqué sur les trois buts, puisqu’il a trouvé Klavan et Origi mais a aussi marqué après une combinaison avec Firmino. Grâce notamment à un nouveau superbe but de Gouffran, Newcastle a éliminé Wolverhampton (2-0).


Everton a été piégé

Impressionnant en Premier League, Everton avait quasiment aligné son équipe type à domicile contre Norwich. Mais les visiteurs ont gagné à la surprise générale, grâce à l’ancien Toffee Naismith et à Josh Murphy. Prêté par Palerme à Preston North End, le Danois Makienok a inscrit un triplé qui a éliminé Bournemouth (3-2).

[chenoui70]

Un sosie d'Ibrahimovic entre sur la pelouse pour saluer la star_25_09_2016

Que ce soit à Paris, Barcelone et désormais à Manchester, Zlatan Ibrahimovic a ses fans. Et certains n'hésitent pas à franchir le pas pour tenter de rencontrer leur idole. Samedi, pendant que le nouvel attaquant des Red Devils jouait contre Leicester sur la pelouse d'Old Trafford, un supporter, quasiment sosie du Suédois, est entré sur le terrain, se jouant du service de sécurité. Le tout donnant droit à une séquence assez cocasse, le principal intéressé étant surpris par une telle intrusion. Savoureux.

[chenoui70]

Championnat Angleterre_2016/2017


«Arsène who ?» célèbre vingt ans de règne à Arsenal_01_10_2016

Le manager français fête ce samedi deux décennies passées à la tête du club londonien. Une « story » rare dans le sport moderne.
Vingt ans. Une éternité dans le football moderne, impitoyable théâtre d’enjeux colossaux qui ne tolère pas la défaite. « Je suis comme un dinosaure, j’essaie d’être compétent, loyal et de faire progresser le club », a, dans un entretien à beIN Sports, résumé Arsène Wenger. Le 1^er octobre 1996 (contrat de 3 ans, transfert de 2 millions de livres), le technicien français s’inscrit comme le dix-neuvième manager d’Arsenal depuis 1894. En provenance de Nagoya (après avoir brillé à Monaco), le distingué Alsacien ne s’avance pas sur un tapis rouge. Il voit déferler une vague de méfiance, de défiance, « Arsène who ? » (Arsène qui ?), qui s’accroche sur les manchettes des journaux ou se faufile dans les remarques perfides de ses adversaires, telles celles d’Alex Ferguson (« Que connaît-il du football anglais en venant du Japon ? »).
À l’époque, les managers étrangers incarnent l’exception dans le championnat anglais. Arsène Wenger s’inscrit dans le sillage du pionnier tchécoslovaque Jozef Venglos (à Aston Villa en 1990). Suivront José Mourinho, Slaven Bilic, Mauricio Pochettino, Jürgen Klopp ou Josep Guardiola. La Premier League ne compte plus aujourd’hui que quatre managers anglais, parmi deux Gallois, un Ecossais, un Néerlandais, un Allemand, un Argentin, un Croate, un Portugais, deux Français, deux Espagnols et quatre Italiens…
Sur des photos juxtaposées, prises à vingt ans d’écart, le manager d’Arsenal prend la même pose. Assis les bras en croix dans les sièges rouges du stade. De son regard jaillit la même détermination, s’évade la même passion. Sur son visage fin épargné par les outrages du temps se fige un sourire crispé. Le club a changé. Pas Arsène Wenger. Le Guardian, à l’heure de célébrer la date anniversaire du Français, s’est interrogé sur le phénomène. Est-il obstiné, loyal, romantique, révolutionnaire ? Une relique ou un rescapé ? Un peu tout cela à la fois. Dès ses débuts à Arsenal, le Français s’est appliqué à métamorphoser de fond en comble le quotidien du club londonien en s’occupant de la diététique (inspiré par le mode de vie japonais), autant que du stretching, de la logistique, de la tactique et du jeu.
Si le manager des Gunners a, ces derniers mois, vu le slogan « Time for change » (le temps du changement) fleurir et être entonné par certains supporteurs, entre-temps le Français (66 ans) s’est tellement fondu dans le paysage qu’il est devenu « Arsènal », indissociable du club du nord de Londres où il a vécu un règne coupé en deux tranches distinctes, de dix ans chacune (voir l'infographie ci-dessous). L’une faste, la première, couronnée par onze titres (dont celui de champion 2004, qui reste le dernier titre en Premier League, à l’issue d’une saison sans défaite, la première en Angleterre depuis 1889), la seconde seulement coiffée par quatre trophées.
Changement d’ère
Au cours de ses deux décennies à Arsenal, il a imprimé un style, tracé avec patience une ligne, laissé infuser une philosophie qui, telle une digue, a résisté aux vagues de la mode d’une société de consommation rapide ayant fait des bâtisseurs d’hier des intérimaires. Johan Cruyff avait, en 2012, comparé le rôle du manager d’Arsenal à celui qu’a tenu Alex Ferguson à Manchester United (durant vingt-six ans et sept mois).
«  Le Professeur » est sous contrat jusqu’à la fin de la saison. Avec lui, entre 1996 et 2016, Arsenal s’est fait apôtre de la régularité, n’a jamais terminé au-delà de la 4^e place de la Premier League. Mais a, en revanche, affiché des limites récurrentes en Ligue des champions (une élimination en demi-finales et une finale malheureuse en 2006 peinent à surnager au milieu, notamment, de dix éliminations en 8^es de finale) et court après un titre marquant depuis de longues années.
L’histoire n’a pas livré son épilogue, mais Arsène Wenger restera comme le premier entraîneur non britannique sacré champion d’Angleterre (1998) et le premier, en 2005, à avoir aligné en Premier League une équipe (joueurs titulaires et remplaçants) sans le moindre joueur anglais. Et surtout l’homme qui, à Arsenal, a assuré le changement d’ère. Le 7 mai 2006, il a, après quatre-vingt-treize ans d’existence, fermé Highbury (38 000 places), le « temple », le mythique stade, avant, quelques semaines plus tard, de lancer le défi économico-sportif de l’Emirates Stadium (60 000 places), bâti avec des fonds propres. Réputé pour la qualité de sa gestion financière, l’Alsacien a, au fil des ans, contribué à faire d’Arsenal un des rares clubs européens dégageant régulièrement des bénéfices. Récompense de la confiance du board et des actionnaires du club, le Français est l’un des managers les plus rémunérés de la Premier League.
Chef d’orchestre, bâtisseur, Arsène Wenger jongle depuis vingt ans avec les rôles, passe du survêtement au costume-cravate, occupe la scène médiatique, toujours tiré à quatre épingles. Courtisé par la fédération anglaise pour un rôle de sélectionneur ou par le Paris SG, il est resté accroché à son projet à Arsenal, n’a jamais laissé s’échapper le fil du (beau) jeu. Il y a quelques années, celui qui a vu d’anciens élèves se lancer dans la carrière d’entraîneur (Jürgen Klinsmann, Claude Puel ou Rémy Garde) résumait dans Le Figaro : « Pour moi, le football doit être un art. Une ambition à la fois belle et noble. »Dans la liste des joueurs marquants ayant accompagné son épopée et son goût du spectacle dans les jardins anglais figurent Thierry Henry, Dennis Bergkamp, Patrick Vieira, Tony Adams, Robert Pirès, Cesc Fabregas, David Seaman ou Emmanuel Petit. Dimanche face à Burnley, Arsenal, troisième de Premier League à cinq points de Manchester City, continuera à écrire l’histoire singulière de « gentleman Arsène » qui a su survivre aux déceptions pour garder la ligne. Et scruter, port altier, l’horizon avec ambition. Une gageure dans le monde extrêmement concurrentiel du sport de haut niveau actuel.
Bio express
1949
Naissance à Duttenheim.
1973
Joueur à Mulhouse (1973-1975), puis Strasbourg (1978-1981).
1984
Débute en tant qu’entraîneur à Nancy, suivront Monaco (1987-1995) et Nagoya (1995-1996).
1996
Signe à Arsenal. Sacré champion en 1998 (doublé avec la Coupe d’Angleterre), 2002 et 2004.
2006
Finaliste de la Ligue des champions contre Barcelone (1-2)