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Vue hybride

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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Alfredo di Stefano, légende du Real Madrid, est mort






    Le légendaire footballeur espagnol Alfredo Di Stefano est mort lundi 7 juillet. Il avait été admis d'urgence à l'hôpital, samedi 5 juillet, à Madrid, au lendemain de son 88e anniversaire, à la suite d'une crise cardiaque.

    Le président d'honneur du Real Madrid déjeunait avec sa famille près du stade Santiago-Bernabeu dans le centre de Madrid lorsqu'il s'est senti mal et a dû s'installer dans son fauteuil roulant, a rapporté la presse espagnole.
    Il a rapidement été pris en charge et emmené au
    centre hospitalier Gregorio Marañon. « Il a été victime d'un arrêt cardio-respiratoire. Les services d'urgence lui ont prodigué des massages et après dix-huit minutes son cœur est reparti et il a été transporté dans un état grave à l'hôpital Gregorio-Maranon », a indiqué une source médicale aux services d'urgence de Madrid.



    Alfredo Di Stefano fut l'un des joueurs majeurs de l'histoire du football. Son nom est à placer aux côtés de ses plus glorieux successeurs, les Pelé et autres Maradona. Ce dernier eut un jour cette parole, compliment d'un côté, pied de nez de l'autre, sur une télévision italienne : « Je ne sais pas si j'ai été un meilleur joueur que Pelé, mais sans aucun doute Di Stefano était meilleur que lui. »


    Vouloir établir un classement des génies du ballon rond est bien sûr vanité. Mais, sans conteste, Alfredo Di Stefano était l'un d'eux.
    Un avant-centre pour qui
    marquer était chose naturelle, mais également, à l'occasion, un meneur de jeu. Un joueur complet, sans faille, qui ne rechignait pas, en précurseur du football moderne, à faire sa part de tâches défensives. Un droitier, qui, à force de travail, devint aussi habile du pied gauche, embarquant les défenseurs de ses dribbles légers.




    La « Flèche blonde » fut l'emblème d'une époque charnière, celle où le football commençait à se structurer pour devenir une grande entreprise de spectacle, posant ses stars sur des piédestaux de plus en plus élevés. Il fut encore, et surtout, l'incarnation d'un club, le Real Madrid, qui régnait alors sans partage sur le football européen.

    C'est sous les couleurs du Real, dont il était toujours, au moment de mourir, le président d'honneur, que ce globe-trotter a écrit les lignes cousues d'or de son impressionnant palmarès. Alfredo Di Stefano a gagné avec les « Merengue » huit titres de champion d'Espagne et s'est vu décerner à deux reprises le titre de meilleur joueur européen par le magazine France Football, en 1957 et 1959.
    La scène européenne, surtout, lui a permis de construire sa légende, en tant qu'architecte des cinq Coupes d'Europe remportées consécutivement par le Real de 1956 à 1960.
    Dans chacune de ces finales continentales, il a marqué. En 1960, à Hampden Park, à Glasgow (Ecosse), il s'est même offert un triplé face aux Allemands de l'Eintracht Francfort, pour une victoire 7 buts à 3 dans une rencontre considérée comme l'une des plus spectaculaires jamais disputées.

    Longtemps meilleur marqueur de la plus prestigieuse des compétitions européennes interclubs, avec 49 réalisations, il n'a été battu que récemment par l'Espagnol Raul, son lointain successeur à l'avant-garde du Real.





    EXIL COLOMBIEN
    Avant de briller en Europe, Alfredo Di Stefano avait déjà séduit l'Argentine, où il était né, le 4 juillet 1926, à Buenos Aires, de parents italiens, et où, à 19 ans, en 1945, il joua son premier match de première division, sous les couleurs de River Plate.
    En 1947, il remporta avec le club le
    titre de champion national et fut sacré meilleur buteur avec 27 réalisations. Il s'ouvrit ainsi les portes de la sélection d'Argentine avec laquelle il gagna la Copa America, marquant six buts en autant de matchs.
    En 1949, Di Stefano quitta son pays natal pour s'
    exiler en Colombie, poussé par une grève des joueurs professionnels argentins. Avec son club des Millionarios de Bogota, il gagna trois championnats en quatre ans, éveillant l'intérêt des recruteurs espagnols.



    C'est en 1953, à l'âge de 27 ans, que l'attaquant revêtit le maillot du Real Madrid, pour ses années de célébrité. L'affaire ne fut pas simple. Alors qu'il était convoité également par le FC Barcelone, historique rival catalan du club de la capitale, son transfert devint une affaire d'Etat, où Franco pesa de son poids pour favoriser l'arrivée de l'Argentin au Real, qu'il supportait. Enfin, en 1964, plus de dix ans après son arrivée dans la capitale espagnole, Di Stefano changea une dernière fois de club, pour terminer sa carrière sous les couleurs de l'Espanyol Barcelone, où il joua trois saisons, jusqu'à l'âge de 41 ans. Sa carrière d'international, elle, ne fut pas cette même ligne ininterrompue de succès.
    Alfredo Di Stefano, en mercenaire, porta, après les couleurs argentines, celles de la Colombie (4 sélections, faut-il ajouter qu'elles n'ont pas été homologuées par la FIFA ?) puis de l'Espagne, pays dont il acquit la nationalité en 1956. Avec la sélection ibérique, il disputa 31 rencontres, marquant 23 buts ; mais il ne put, pas plus qu'avec l'Argentine précédemment, participer à une phase finale de Coupe du monde.





    FOOTBALLEUR-ACTEUR
    Alfredo Di Stefano est apparu plusieurs fois au cinéma durant sa carrière. D'abord dans Con los mismos colores, film argentin de 1949, puis en Espagne dans de nombreux films documentaires consacrés au Real Madrid, mais aussi dans un film, Saeta Rubia, tourné en 1956 et dans lequel il joue son propre rôle.
    En tant qu'entraîneur, il ne parvint pas à faire de l'ombre au joueur qu'il fut. Il obtint tout de même, depuis le banc de touche, des résultats honorables, avec deux titres de champion national : avec Boca Juniors (Buenos Aires), en 1970, en Argentine, et avec Valence, en Espagne, un an plus tard.

    Avec le club méditerranéen, il remporta même une Coupe d'Europe des vainqueurs de Coupes, en 1980. A la manœuvre du Real Madrid, Alfredo Di Stefano dut se
    contenter de deux places de deuxième, en 1983 et 1984. Après de nouveaux passages sur les bancs de Boca Junior, puis à Valence, il revint au Real Madrid lors de la saison 1990-1991, pour ses derniers matchs en tant qu'entraîneur.



    Plus en retrait par la suite, il ne cessa néanmoins d'enrichir son histoire commune avec la « Maison blanche », dont il devint président d'honneur, en 2000. C'est lui, notamment, qui remettait leurs maillots aux nouvelles recrues du Real. Alfredo Di Stefano jouissait auprès des dirigeants d'un statut d'observateur avisé qu'il était toujours bon d'écouter.



    Les dernières années de sa vie, l'ancien joueur hispano-argentin dut jongler entre les distinctions honorifiques et les problèmes de santé. En décembre 2005, il fut hospitalisé à Valence, subit un pontage coronarien et se fit implanter un régulateur cardiaque. En juillet 2010, une complication cardio-respiratoire lui valut un autre séjour à l'hôpital.



    Depuis la saison 2007-2008, le trophée récompensant le meilleur joueur du championnat espagnol portait son nom. Au-delà de la reconnaissance des instances espagnoles, les supporteurs madrilènes vouaient encore un culte à « la Flèche blonde ». En 2008, il fut élu, lors d'un sondage en ligne organisé par le Real Madrid, meilleur joueur de l'histoire du club, devant Zidane et Raul. Une preuve ultime de l'empreinte qu'il a laissée, alors même qu'il joua à une époque où tous les matchs n'étaient pas encore télévisés.




    Dernière modification par edenmartine ; 08/07/2014 à 14h50.


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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Allemagne-Brésil (7-1)





    La très large victoire allemande sur les Brésiliens, mardi, est tout simplement historique à plusieurs égards.


    Incroyable, hallucinant, gênant... La très large victoire de l'Allemagne contre le Brésil (7-1), mardi 8 juillet en demi-finale de la Coupe du monde de football, est également historique à plusieurs égards.


    • Jamais une équipe n'avait marqué 7 buts en demi-finale de Mondial

    A ce niveau de la compétition (lors des matchs à élimination directe), le précédent record, de 6 buts, était détenu par l'Argentine, vainqueur 6-1 des Etats-Unis en 1930, et par... l'Allemagne, qui avait étrillé l'Autriche sur le même score en 1954.
    Quand la Coupe du monde était organisée en deux tours de groupes – s'il on considère que cette phase équivalait à nos actuels matchs à élimination directe –, le Brésil avait toutefois infligé en 1950 un 7-1 à la Suède et un 6-1 à l'Espagne.


    • Le Brésil n'avait jamais encaissé autant de buts

    Cette défaite restera longtemps gravée dans les esprits brésiliens. Il s'agit de la plus lourde défaite de la Seleçao depuis la création de la Coupe du monde, en 1930. En 1938, lors du tournoi organisé en France, le Brésil avait encaissé 5 buts contre la Pologne en huitième de finale, mais finalement gagné le match 6-5.
    Mais c'est également la première fois de son histoire que la Seleçao encaisse 7 buts. Ses plus larges défaites remontaient jusqu'alors à 1920 (et une défaite 6-0 contre l'Uruguay lors du championnat sud-américain) et 1940 (défaite 6-1 contre l'Argentine en match amical).


    • La dernière équipe à avoir marqué 7 buts en Mondial était le Portugal en 2010

    Le score fleuve de la rencontre n'est en revanche pas historique. Lors du premier tour de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, les Portugais avaient largement battu la Corée du Nord (7-0).

    • Le record du nombre de buts marqués en un match de Mondial est détenu par la Hongrie

    En 1982, lors du Mondial en Espagne, les Hongrois avaient surclassé le Salvador10 à 1 lors du premier tour de la compétition. Un écart de neuf buts avait déjà été constaté après Hongrie-Corée du Sud en 1954 (9-0) et Yougoslavie-Zaïre en 1974 (9-0 également).


    • L'Allemagne accède à sa huitième finale de Mondial, un record

    En battant le Brésil mardi à Belo Horizonte, la Nationalmannschaft s'est qualifiée pour la huitième finale de Coupe du monde de son histoire. Elle a ainsi établi un nouveau record, dépassant le... Brésil et ses sept finales.


    • Miroslav Klose, meilleur buteur de la Coupe du monde













    • L'Allemand Miroslav Klose est devenu le meilleur buteur de l'histoire du Mondial en inscrivant son seizième but lors de la demi-finale contre le Brésil, mardi à Belo Horizonte.




    • Klöse avait égalé le Brésilien Ronaldo avec un quinzième but le 21 juin lors d'un match de poules contre le Ghana (2-2).





    • Contre le Brésil, le joueur de la Lazio Rome a marqué à la 23e minute, permettant à l'Allemagne de mener 2 à 0. Il s'agit de son deuxième match en tant que titulaire après le quart disputé face à la France.






    L'attaquant allemande Miroslav Klose a profité de cette largement victoire pourinscrire un but, le seizième de sa carrière en Coupe du monde. Après l'avoir égalé le 21 juin contre le Ghana, il a ainsi dépassé le record établi par le Brésilien Ronaldo (15 buts).





    « La plus grande honte de l'histoire » pour la presse brésilienne






    « Massacre »
    , « humiliation historique » : la presse en ligne brésilienne a tiré à boulets rouges sur la Seleçao humiliée par l'
    Allemagne (7-1) en demi-finale du Mondial mardi 8 juillet à Belo Horizonte, quelques secondes à peine après la fin du match.

    « Le plus grande honte de l'histoire »,
    titrait implacablement l'édition en ligne du quotidien sportif Lance à propos de la plus lourde défaite subie en Coupe du monde par la Seleçao. « La charismatique Allemagne a démontré tout son sang froid face à une statique Seleçao brésilienne qu'elle a battue 7-1 dans un (stade) Mineirao qui s'est rendu aux Européens avec des applaudissements et des cris Olé », poursuit Lance.



    « LE MARACANAZO DEVIENT UNE TOUTE PETITE CHOSE »
    Avec cette déroute historique, « le Maracanazo devient une toute petite chose, littéralement une chose du passé », ajoute Lance en référence au drame historique vécu par les Brésiliens en 1950 lors de leur première Coupe du monde à domicile, avec la victoire de l'Uruguay face à Brésil au stade Maracana de Rio.
    Sous le titre « La plus lourde défaite », le site d'information G1 du quotidienO'Globo de Rio écrit que « lors d'un match en-deça de toute possible critique, la Seleçao assiste au bal d'une très forte équipe allemande, au cours d'un après-midi inoubliable ».

    « Humiliation historique », titre pour sa part l'édition en ligne du quotidien O Estado de Sao Paulo, en soulignant qu'en perdant 7-1 contre l'Allemagne, « le Brésil subit sa plus lourde défaite » en Coupe du monde.


    « MASSACRES ! » :
    ce
    titre en majuscules barre la page d'accueil de l'édition en ligne du prestigieux quotidien Folha de Sao Paulo. Sous une photo de Fernandinho dans les filets du but brésilien du stade Mineirao apparait en lettres jaunes le titre« Mineirazo », en référence au Maracanazo.





    Scolari et David Luiz « demandent pardon » au peuple brésilien



    David Luiz en pleurs après la déroute du Brésil face à l'Allemagne, le 8 juillet à Belo Horizonte.


    Le capitaine du
    Brésil, David Luiz, a demandé « pardon à tout le monde, à tout le peuple brésilien », après la déroute de la Seleçao face à l'Allemagne (7-1) en demi-finale du Mondial 2014, mardi 8 juillet à Belo Horizonte.

    « Je voulais voir le peuple du Brésil sourire. Tout le monde sait que c'est important pour moi de voir le Brésil heureux grâce au foot, a déclaré David Luiz, les yeux rougis. Ils méritent leur victoire, ils étaient meilleurs que nous. Ils se sont mieux préparés que nous. C'est un jour de très grande tristesse. »

    • Luiz Felipe Scolari : « La pire journée de ma vie »

    Mêmes mots du côté du sélectionneur brésilien, Luiz Felipe Scolari, qui a lui aussi« [demandé] pardon pour ce résultat négatif, pardon pour ne pas avoir atteint la finale mais on va continuer à travailler et on va jouer la troisième place à Brasilia ».

    Interrogé sur la responsabilité de cette cuisante défaite, il a répondu :
    « Qui est entraîneur ? Qui est responsable des choix ? C'est moi. Le résultat, catastrophique, peut être partagé entre tous parce que les joueurs ont demandé à partager la responsabilité. Mais toute la partie tactique, c'est moi.
    C'est probablement ma pire défaite. J'ai perdu d'autres matches comme joueur et entraîneur (...) mais je crois que c'est la pire journée de ma vie. J'ai fait ce que pensais être le mieux pour mon équipe. On a travaillé et on a subi une défaite ici. C'est la troisième depuis que j'ai pris le poste il y a un an et demi, mais cette défaite est horrible... 7-1. »

    • La présidente brésilienne « très, très triste »

    De son côté, la présidente brésilienne Dilma Rousseff s'est déclarée « très, très triste de la défaite » de la Seleçao. « Comme tous les Brésiliens, je suis très, très triste de la défaite. Je suis immensément désolée pour nous tous, pour les supporteurs, pour les joueurs », a écrit Dilma Rousseff dans des messages sur son compte Twitter.



    • Le sélectionneur allemand : « La joie n'était pas excessive »

    S'il a reconnu une « grande joie dans le vestiaire » après la qualification pour la finale, le sélectionneur allemand, Joachim Löw, a assuré qu'elle n'était pas « démesurée ».
    « Les trois buts en quatre minutes, pour le pays hôte, c'était évidemment un choc. A 2-0, ils étaient sens dessus dessous, ils ont perdu leur organisation, et on s'en est froidement servi. On s'est servi de l'immense pression qui pesait sur l'équipe hôte. (...) Nous avons connu cela en 2006 à domicile, nous avions perdu en demi-finale contre l'Italie sous le coup de la pression. C'est sans doute très dur pour la nation et l'âme brésiliennes. »

    • Toni Kroos, auteur d'un doublé et élu homme du match : « Du mal à ycroire »

    Le milieu allemand, élu homme du match après avoir réalisé un doublé, a déclaré que l'équipe était « consciente de [sa] super performance ».
    « C'est très impressionnant... Dès la première minute, on avait le sentiment que ça allait. On a eu quelques occasions avant le 1-0, on s'est rendu compte que les Brésiliens n'étaient pas sûrs d'eux, imprécis dans leurs actions, et on s'en est servi. 5-0 à la mi-temps, on avait du mal à y croire. Le match était pour nous. »



    Dernière modification par edenmartine ; 09/07/2014 à 00h42.


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