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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    FRANCE
    Liste des 23 sans surprise et sans Nasri





    Le sélectionneur Didier Deschamps a dévoilé mardi 13 mai les noms de 30 joueurs pour le Mondial-2014, distinguant une liste des 23 sans surprise et sans Samir Nasri ni Eric Abidal.

    Le coach, qui s'exprimait en direct au journal de 20h de TF1, a également donné une liste de sept réservistes, avec des noms inattendus comme Morgan Schneiderlin (Southampton), Loïc Perrin (Saint-Etienne) et un revenant, Benoît Tremoulinas (Saint-Etienne).

    "J'étais toujours été convaincu depuis des semaines, des mois, qu'il faudrait donner une liste de 23 dès le départ, afin d'insuffler le bon état d'esprit, ne pas créer d'insécurité dans le groupe", a expliqué Deschamps.

    "Je donne une liste de 23 plus une liste de 7 réservistes", a-t-il donc précisé, optant pour une logique humaine plutôt que sportive contrairement à ses précédesseurs à la tête des Bleus, Aimé Jacquet en 1998, Raymond Domenech au Mondial 2006 et 2010 et même Laurent Blanc avant l'Euro-2012.

    Néanmoins, le sélectionneur a choisi d'inclure ses sept joueurs dans une partie de la préparation au Mondial qui débutera lundi. "J'ai pris la décision de les incorporer lors de la première partie de la préparation et ce jusqu'au 28 mai", le lendemain du premier match amical contre la Norvège.

    Les 23 joueurs

    Gardiens : Hugo Lloris (Tottenham/ENG), Steve Mandanda (Marseille), Mickaël Landreau (Bastia)

    Défenseurs : Mathieu Debuchy (Newcastle/ENG), Lucas Digne (Paris SG), Patrice Evra (Manchester United/ENG), Laurent Koscielny (Arsenal/ENG), Eliaquim Mangala (FC Porto/POR), Bacary Sagna (Arsenal/ENG), Mamadou Sakho (Liverpool/ENG), Raphaël Varane (Real Madrid/ESP)

    Milieux de terrain : Yohan Cabaye (Paris SG), Clément Grenier (Lyon), Blaise Matuidi (Paris SG), Paul Pogba (Juventus Turin/ITA), Rio Mavuba (Lille), Moussa Sissoko (Newcastle/ENG), Mathieu Valbuena (Marseille)

    Attaquants : Karim Benzema (Real Madrid/ESP), Olivier Giroud (Arsenal/ENG), Antoine Griezmann (Real Sociedad/ESP), Franck Ribéry (Bayern Munich/GER), Loïc Rémy (Newcastle/ENG)

    Les 7 réservistes
    Stéphane Ruffier (Saint-Etienne), Maxime Gonalons (Lyon) Morgan Schneiderlin (Southampton/ENG), Rémy Cabella (Montpellier), Alexandre Lacazette (Lyon), Loïc Perrin (Saint-Etienne), Benoït Trémoulinas (Saint-Etienne)
    Dernière modification par edenmartine ; 13/05/2014 à 19h07.


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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    29 jours, 29 buts pour un défenseur





    À J-29, nous nous intéressons à l'un des défenseurs les plus prolifiques de l'histoire.

    Défenseur avant tout, Fernando Hierro a marqué 29 buts avec l'Espagne. Au moment de prendre sa retraite internationale, il était tout simplement le meilleur buteur de l'histoire de la Roja.
    Hierro a battu un record qui appartenait jusque-là à Emilio Butragueño, avant d'être lui-même dépassé par Raul et plus tard par David Villa. Sa moyenne n'en reste pas moins impressionnante. Avec 89 sélections, Hierro a quasiment marqué un but tous les trois matches sous le maillot de l'Espagne.
    Certes, le joueur légendaire du Real Madrid jouait parfois milieu de terrain, en club comme en sélection.
    Il a fait partie du onze-type de la Coupe du Monde de la FIFA, Corée/Japon 2002™ et avec 102 buts marqués pour le compte des Merengues, il est également l'un des réalisateurs les plus prolifiques de l'histoire de la Liga.











    ARGENTINE


    L'Albiceleste se passe de Tevez





    L'attaquant de la Juventus Turin, Carlos Tevez, est le grand absent de la liste de 30 noms pour le Mondial annoncée mardi par le sélectionneur argentin qui s'appuiera en attaque sur son quatuor Messi-Aguero-Higuain-Di Maria.
    Le Parisien Ezequiel Lavezzi et le gardien Sergio Romero sont les seuls joueurs évoluant en France à être pré-sélectionnés.
    La liste de 30 joueurs est sans surprise, pas même la non sélection de Tevez (30 ans, 64 sélections), car il n'a jamais été retenu par Alejandro Sabella, le premier sélectionneur à obtenir de Lionel Messi un rendement comparable à celui qu'il a au Barça.
    Surnommé "l'Apache" ou "le joueur du peuple", le buteur Tevez, 19 buts cette saison en Série A, n'a plus été sélectionné depuis 2011 et le quart de finale de la Copa América perdu contre l'Uruguay, futur vainqueur. L'ancien attaquant de Manchester, United puis City, a disputé les Mondiaux de 2006 et 2010.
    Au poste de gardien, Sabella a maintenu sa confiance à Sergio Romero, titulaire lors du dernier match amical en Roumanie, qui n'est pas titulaire à Monaco.
    L'Argentine est dans le groupe F du Mondial avec le Nigeria, la Bosnie et l'Iran.

    Les 30 joueurs
    Gardiens : Mariano Andujar (Catane, ITA), Sergio Romero (Monaco, FRA), Agustin Orion (Boca Juniors)

    Défenseurs : Lisandro Lopez (Getafe, ESP), Hugo Campagnaro (Inter Milan, ITA), Federico Fernandez (Naples, ITA), Pablo Zabaleta (Manchester City, ENG), Ezequiel Garay (Benfica, POR), Marcos Rojo (Sporting Lisbonne, POR), José Basanta (Monterrey, MEX), Nicolas Otamendi (Atletico Mineiro, BRA), Martin Demichelis (Manchester City, ENG), Gabriel Mercado (River Plate)

    Milieux de terrain : Javier Mascherano (FC Barcelone, ESP), José Sosa (Atletico Madrid, ESP), Augusto Fernandez (Celta Vigo, ESP), Ricky Alvarez (Inter Milan, ITA), Lucas Biglia (Lazio Rome, ITA), Ever Banega (Newell's Old Boys), Fernando Gago (Boca Juniors), Maxi Rodriguez (Newell's Old Boys), Enzo Perez (Benfica Lisbonne, POR), Fabian Rinaudo (Catane, ITA)

    Attaquants : Lionel Messi (FC Barcelone, ESP), Angel Di Maria (Real Madrid, ESP), Rodrigo Palacio (Inter Milan, ITA), Gonzalo Higuaín (Naples, ITA), Sergio Agüero (Manchester City, ENG), Ezequiel Lavezzi (Paris SG, FRA), Franco Di Santo (Werder Brême, GER)



    Remarque : Les listes de joueurs retenus par les sélectionneurs ne seront officielles que lorsqu'elles auront été communiquées à et annoncées par la FIFA, le 16 mai 2014 à 12h00 CET.




    Des pièces de monnaie pour la Coupe du monde 2014






    MONDIAL 2014
    La Banque centrale du Brésil a annoncé vendredi qu'elle lancerait le 24 janvier une série de pièces commémoratives pour la Coupe du monde de football 2014, en or, en argent et en cupronickel.
    La série de neuf pièces de monnaie comprendra une pièce en or, deux en argent et six en cupronickel (un alliage de cuivre et de nickel).

    La pièce en or (de 4,4 grammes) aura une valeur nominale de 10 reais (3,1 euro) mais sera commercialisée à 1.180 reais (368 euros). Elle représentera le trophée de Coupe du monde de la Fifa et un joueur marquant un but.

    Quelque 5.000 de ces pièces vont être frappées, selon la Banque centrale.
    Les deux pièces en argent auront une valeur de 5 reais (1,5 euro) et pèseront 27 grammes. L'une représentera Fuleco, la mascotte du Mondial-2014, et l'autre les 12 villes hôtes. Elles seront vendues à 190 reais (59 euros). 20.000 pièces de chaque série seront commercialisées.

    Les six pièces en cupronickel de 2 reais (60 centimes d'euros) pèseront 10,17 grammes et coûteront 30 reais (9 euros). Elles représentent des figures de jeu: dribble, tête, tir au but, etc. Chacune de ces pièces sera tirée à 20.000 exemplaires.



    Dernière modification par edenmartine ; 14/05/2014 à 08h08.


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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    BRÉSIL 2014
    28 jours, 28 cartons rouges en 2006









    À J-28, nous nous intéressons à l'édition de la Coupe du Monde de la FIFA™ la plus riche en cartons rouges.
    Pas moins de 28 cartons rouges ont été distribués lors des 64 matches d'Allemagne 2006. C'est tout simplement un record en Coupe du Monde de la FIFA™.
    Le bilan disciplinaire de l'édition allemande de l'épreuve reine est de 28 rouges et 345 jaunes, soit une moyenne de 5,39 avertissements par match. Le précédent record en la matière datait de France 1998.
    La bonne nouvelle, c'est que la dernière édition en date, Afrique du Sud 2010, a été beaucoup plus "correcte", avec 104 avertissements et 11 exclusions de moins que la précédente édition.










    Les Arbitres :

    Zone Afrique



    Zone Asie



    Zone Europe



    Zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes



    Zone Océanie



    Zone Amérique du Sud





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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Mondial 2014: Un risque d'épidémie de dengue dans le nord-est du Brésil


    Vers un vaccin anti-dengue

    BRESIL - Le Brésil est le pays le plus touché par la maladie depuis le début du siècle avec plus de 7 millions de cas répertoriés entre 2000 et 2013...

    Trois des villes hôtes brésiliennes (Natal, Fortaleza et Recife) risquent de connaître une épidémie de dengue pendant la période Coupe du monde de football, selon une projection réalisée par des chercheurs.

    Publiée dans la revue médicale britannique The Lancet Infectious Diseases, la projection s'appuie notamment sur l'étude des températures, des précipitations et des cas de dengue observés dans le passé.
    Elle montre que le risque de dengue est nettement plus important dans les trois villes situées dans le nord-est du pays, par rapport aux neuf autres villes hôtes, même si en termes absolus le risque «est probablement faible», selon les chercheurs.

    Risques «excédant la moyenne» dans quatre villes hôtes

    Des risques «excédant la moyenne» existent par ailleurs dans quatre villes hôtes, à savoir à Rio de Janeiro, Belo Horizonte, Salvador et Manaus, alors que les risques sont considérés comme plus faibles dans les six autres villes retenues pour accueillir la coupe (Brasilia, Cuiaba, Curitiba, PortO Alegre et Sao Paulo) situées dans le sud et le centre du pays.

    La dengue est une maladie virale propagée par un moustique qui a touché quelque 2 millions de personnes en 2012, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il n'existe aujourd'hui ni vaccin ni traitement spécifique contre la maladie, endémique dans plus de cent pays. Le Brésil est le pays le plus touché depuis le début du siècle avec plus de 7 millions de cas répertoriés entre 2000 et 2013, selon une étude brésilienne.


















    Des centaines de membres du Mouvement des travailleurs sans toit (MTST) ont brûlé des pneus et bloqué les abords du stade Itaquerao, où doit avoir lieu le match d'ouverture du Mondial 2014 qui opposera le Brésil et la Croatie le 12 juin.
    Le stade n'est pas encore terminé alors qu'il aurait dû être livré le 15 janvier. Les manifestants reprochent au gouvernement d'avoir dépensé des milliards pour l'organisation du Mondial au détriment du logement social.
    Dernière modification par edenmartine ; 17/05/2014 à 06h33.


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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    27 jours, 27 buts hongrois en cinq matches




    À J-27, nous nous intéressons à l'équipe de Hongrie qui a battu des records à Suisse 1954.


    La Hongrie a marqué 27 buts au total en cinq matches à la Coupe du Monde de la FIFA, Hongrie 1954™, soit une moyenne de 5,4 réalisations par rencontre.
    Les Hongrois détiennent ainsi le double record de la meilleure moyenne de buts par match et du plus grand nombre de réalisations au cours d'une même édition de l'épreuve reine.
    Mais en dépit de ces chiffres, la Hongrie n'a pas remporté cette Coupe du Monde, s'inclinant 3:2 en finale, contre une Allemagne qu'elle avait pourtant battue 8:3 en phase de groupes.












    On remonte le temps : L'Homme qui a inventé le football moderne





    Lorsqu'il s'agit d'évoquer la victoire historique de la Hongrie à Wembley en novembre 1953, on parle parfois de "Match du siècle". D'aucuns voient même dans cette défaite de l'Angleterre la naissance du football moderne. Derrière cette rencontre d'anthologie, on trouve Gusztav Sebes, le sélectionneur national hongrois. Certes, ce match restera pour toujours marqué de son empreinte, mais Sebes n'en est pas moins un personnage très controversé.

    Si les Magiques Magyars ont marqué les esprits par la fluidité de leur football et l'élégance de leur attitude sur le terrain, l' Aranycsapat (l'équipe en or) a également profondément influé sur l'évolution tactique du jeu, l'importance d'une dynamique de groupe ainsi que sur la circulation du ballon. Pour beaucoup, la formation mise en place par Sebes est l'ancêtre des équipes les plus talentueuses et les plus intelligentes de l'histoire du football. Comme le disait si bien Ferenc Puskas : "Lorsque nous attaquions, tout le monde attaquait. En défense, c'était pareil. Nous étions les précurseurs du Football Total."

    Le football communiste

    Compte tenu des origines modestes de Sebes et de la nature même du concept de Football Total, il n'y a rien d'étonnant à ce que le technicien hongrois se soit lancé dans cette aventure. Cette idée d'une équipe composée de joueurs travaillant en harmonie et capables d'occuper n'importe quel poste sur le terrain ne pouvait que convenir à un homme comme Sebes, très épris du communisme. Pour lui, il ne s'agissait pas de Football Total mais de "football communiste".

    Sebes ayant longtemps travaillé comme contremaître à Paris et à Budapest, il a eu tout le temps de développer ses qualités de chef. C'est cette capacité à motiver ses troupes qui a fait en partie le succès de son équipe. "Si nous parvenons à vaincre les Anglais à Wembley, nous entrerons dans l'histoire", disait 'Oncle Guszhi', comme ses joueurs l'avaient surnommé, avant le match. Ses extraordinaires talents d'orateur le faisaient fréquemment déborder du cadre purement sportif pour verser dans la politique, comme ce fut notamment le cas avant cette fameuse rencontre de novembre 1953. Pour Sebes, la Hongrie allait disputer une rencontre face aux créateurs décadents du football, et ce au cœur de leur empire.

    Gyula Grosics, à l'époque gardien de but de la sélection nationale, s'en souvient encore : "Sebes était un communiste convaincu et cela se sentait dans chacune de ses paroles. Chaque rencontre importante, chaque compétition, était pour lui un enjeu politique. Il nous a souvent expliqué que la lutte entre le capitalisme et le communisme se retrouvait sur le terrain, comme partout ailleurs."

    Le gouvernement communiste de Hongrie récompense Sebes en lui attribuant le titre de ministre adjoint aux Sports et lui laisse le contrôle total de son équipe. S'inspirant des succès de l'Italie en Coupe du Monde de la FIFA avant la guerre, il décide de faire principalement appel aux joueurs de deux clubs, Honved et le Drapeau Rouge (ex MTK). En jouant sur les points forts de ses meilleurs techniciens, il met sur pied un système qui tire le meilleur parti possible du formidable potentiel offensif à sa disposition : avec Puskas sur la gauche, Sandor Kocsis au centre et Nandor Hidegkuti en pointe, Sebes ne manque pas de joueurs de qualité.

    La Révolution de 1953

    Pour reprendre le discours politique de Sebes, on peut comparer la victoire de 1953 à une révolution par une froide journée d'hiver. Les Anglais, jusque-là invincibles à Wembley, subissent une retentissante correction et le score final (3-6) ne rend pas justice à la domination sans partage des Hongrois. La rigueur et la technique des Magyars laissent les Anglais sans réaction, aussi bien sur le terrain que dans les tribunes.

    Un des plus grands joueurs de l'histoire du football anglais, Sir Tom Finney, résumera parfaitement les choses en disant : "C'était comme des chevaux de course contre des chevaux de labour... C'était sans doute la meilleure équipe que j'aie jamais vu jouer. Des joueurs exceptionnels et un schéma de jeu totalement inédit à l'époque." Une autre légende anglaise, Sir Stanley Matthews, ne dit pas autre chose : "C'est la meilleure équipe contre laquelle j'ai jamais joué. Ces joueurs-là étaient vraiment les meilleurs."

    Comme s'ils ne voulaient laisser aucune place au doute, les Hongrois infligent une nouvelle punition (7-1) aux Anglais quelques mois plus tard, au Nepstadion de Budapest. Avec ce nouveau succès, Sebes, Puskas et les autres sont désormais les grands favoris de la Coupe du Monde de la FIFA 1954.

    La meilleure équipe du monde

    Car les victoires de l'équipe hongroise ne se limitent pas à la double confrontation face à l'Angleterre dans les années 50. La Hongrie remporte la médaille d'or des Jeux Olympiques d'Helsinki en 1952, inscrivant au passage 18 buts pour un seul encaissé. En finale, elle dispose 2-0 d'une équipe yougoslave pourtant au sommet de son art.

    Les Magiques Magyars ont également longtemps détenu le record d'invincibilité au niveau international avec quatre ans et 31 matches (dont 27 victoires) sans défaite. Le parcours des Hongrois en Coupe du Monde de la FIFA 1954 se passe également de commentaires : victoires 9-0 contre la Corée du sud et 8-3 contre la R.F.A. au premier tour avant d'atteindre la finale grâce à deux victoires 4-2 sur le Brésil et l'Uruguay en quart et en demi.

    Mais les meilleures choses ont une fin et, parfois, les plus grandes équipes connaissent un destin tragique. Confronté à une équipe de R.F.A. totalement remaniée par rapport à celle qu'ils avaient largement battue au premier tour, Sebes et les Hongrois vont tomber dans le piège. Ils prennent rapidement l'avantage et mènent déjà 2-0 après huit minutes de jeu, mais les Allemands refusent de s'en laisser conter. En dix minutes seulement, ils reviennent à égalité et inscrivent le but de la victoire à six minutes du coup de sifflet final.

    Descente aux enfers

    Cette défaite s'avère particulièrement difficile à accepter pour le sélectionneur, l'équipe et tout le pays. Sebes invoque la malchance. Il est vrai que la pluie battante qui a rapidement détrempé la pelouse, les nombreuses blessures survenues au cours des matches précédents et le but égalisateur refusé à Puskas dans les dernières minutes de jeu n'ont certainement pas servi les Hongrois. Pourtant, cette excuse ne l'empêchera pas de recevoir de nombreuses menaces de mort.

    Avant la rencontre, Sebes avait pourtant parfaitement identifié la nature du défi que ses joueurs auraient à relever en finale de la Coupe du Monde de la FIFA : "Notre plus dangereux ennemi n'est pas tant la fatigue que la nervosité. Je n'aurais jamais cru que la Coupe du Monde de la FIFA puisse être une compétition aussi éprouvante."

    Cette défaite 3-2 au stade Wankdorf marque le début de la fin de la grande équipe hongroise, même si l'équipe de Sebes connaît encore une belle série de 18 matches sans défaite jusqu'au début de l'année 1956 et un faux-pas devant la Turquie. Elle enchaîne sur un match nul puis deux défaites. Il n'en fallait pas davantage pour sceller le destin de Sebes. Quelques mois plus tard, les tanks de l'armée rouge pénètrent dans la capitale hongroise, Puskas et quelques autres passent à l'ouest, et la Guerre Froide finit de brouiller le sort de la majorité des membres de l' Aranycsapat.

    Pendant quelque temps, Sebes continue à travailler dans le football, comme entraîneur puis comme dirigeant, mais ses désaccords avec la fédération hongroise ne cessent de s'aggraver. Le lent déclin de l'équipe nationale semble lui donner raison. L'équipe olympique n'est pas autorisée à défendre son titre aux Jeux de 1956 et l'équipe qui se qualifie pour la Coupe du Monde de la FIFA, Suède 1958 est nerveuse et sans grand talent. Cette équipe n'a plus rien à voir avec celle qui faisait rêver le monde entier quelques années auparavant. Mais, grâce en partie à Sebes, la Hongrie n'oubliera jamais l'année 1953.

    TACTIQUE
    Dans la Hongrie des années 40 et 50, le débat tactique fait rage. Compte tenu des récentes évolution du football, aussi bien en termes techniques qu'en terme de règles, la question est de savoir comment disposer au mieux ses joueurs sur le terrain pour tirer le meilleur parti de ces changements. On attribue généralement à Marton Bukovi l'idée d'inverser le traditionnel 3-2-5 (aussi connu sous le nom de W-M) en replaçant l'avant-centre au milieu du terrain et en faisant monter les deux milieux les plus offensifs. Conscient que ces changements laissaient la défense très vulnérable en cas de contre-attaque, il demanda alors à un de ses milieux de terrain de se concentrer plus spécifiquement sur le jeu défensif. C'est sans doute ainsi qu'est né le 4-2-4.C'est de ce système que s'est inspiré Sebes pour son équipe de Hongrie. Nandor Hidegkuti jouait le rôle d'attaquant de soutien, tandis que Sandor Kocsis et Ferenc Puskas tenaient le rôle d'avants-centres. Il encourageait également ses défenseurs à participer au jeu offensif et son gardien, Gyula Grosics, à jouer pratiquement en position de libéro. On a même parfois utilisé le terme de 'quatrième arrière' pour décrire son poste. Curieusement, c'est un autre Hongrois, Bela Guttman, qui a converti les Brésiliens aux vertus d'un 4-2-4 plus orthodoxe, lors d'un voyage en Amérique du sud. Ce schéma allait devenir la base sur laquelle leur équipe de 1958 allait conquérir le monde.











    26 jours, 26 buts pour Robson




    À J-26, nous nous intéressons à un capitaine anglais légendaire.


    Bryan Robson a marqué 26 buts pour son pays, y compris le plus rapide de l'histoire du football anglais en Coupe du Monde de la FIFA™.
    La légende de Manchester United avait en effet trouvé l'ouverture 27 secondes après le coup d'envoi de la confrontation du Groupe 4 avec la France à Espagne 1982, dans un match remporté 3:1 par les Britanniques.
    Le but le plus rapide de l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA™ a été inscrit par le Turc Hakan Sukur, 11 secondes après l'entame du match pour la troisième place en 2002, contre la de République de Corée.
    La Turquie s'était finalement imposée
    3:2.
    Dernière modification par edenmartine ; 17/05/2014 à 19h16.


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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Mondial: la statue de Pelé ne veillera pas sur le Maracana
    La statue de Pelé ne veiller pas sur le Maracana.jpg
    La statue de Pelé, commandée au sculpteur et caricaturiste brésilien Ique à partir de photos de la célébration d'un but au Mondial-1970, ne veillera finalement pas sur le Maracana pendant la Coupe du monde.
    "Prévue en décembre 2013, l'inauguration a été repoussée à mars 2014 car Pelé venait de se faire opérer de la hanche. En mars, la secrétaire des Sports qui avait commandé le projet (Marcia Lins) a quitté son poste. Depuis, silence radio", a déclaré jeudi à l'AFP l'artiste, Victor Henrique Woitschach de son vrai nom.
    "Le projet a été politiquement abandonné, c'est un manque de respect pour moi et pour Pelé", a déploré Ique, qui a préféré ne pas dire s'il avait été payé ou non pour son travail: "Je préfère que vous posiez la question au gouverneur".
    Selon Ique, caricaturiste politique du quotidien de Rio Jornal do brasil pendant 30 ans, "maintenant il est trop tard pour installer la statue d'ici au Mondial", qui débutera le 12 juin.
    La statue en bronze pèse 300 kilos et fait 1,84 mètre de haut "car Pelé, qui mesure officiellement 1,70 m, est sur la pointe des pieds" pour célébrer son but contre la Tchécoslovaquie, au Mondial mexicain de 1970, précise le sculpteur. Elle avait été commandée par le gouvernement de l'Etat de Rio et devait trôner à l'intérieur du Maracana rénové à grands frais.
    Rio avait décidé fin 2012 de rendre hommage au Roi Pelé en présentant publiquement la maquette. C'est dans l'ancien Maracana que Pelé avait marqué son 1000e but, le 19 novembre 1969.
    Contacté par l'AFP, le service de presse du secrétariat d'Etat aux sports et loisirs de Rio n'a pas répondu. Mais il a dit au quotidien O Globo jeudi que, pour que la statue soit installée, il fallait signer un accord avec l'artiste: "Il est encore en cours, il n'a pas été signé".
    Considéré comme l'un des plus grands joueurs de football de tous les temps, Pelé a remporté trois Coupes du monde avec le Brésil en 1958, 1962 et 1970 et a inscrit 1.281 buts dans toute sa carrière. Il est né le 23 octobre 1940 dans une famille pauvre.
    Il y a déjà à l'intérieur du Maracana une statue de Zico, autre légendaire N°10 de la Seleçao, et à l'extérieur une de Bellini, capitaine du Brésil lors de son premier sacre mondial en 1958, décédé en mars.



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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    25 jours, 25 matches pour Matthäus





    À J-25, nous nous intéressons au joueur qui a disputé le plus grand nombre de matches en Coupe du Monde.


    Lothar Matthäus a disputé 25 matches de Coupe du Monde de la FIFA™, ce qui constitue le record de tous les temps.
    Le milieu de terrain allemand a participé à chaque édition entre 1982 et 1998. Il est l'un des deux joueurs de l'histoire à avoir disputé cinq Coupes du Monde, l'autre étant le gardien mexicain Antonio Carbajal (1950-66).
    Gianluigi Buffon prendra part au Brésil à sa cinquième Coupe du Monde. Cependant, il ne pourra pas égaler le record de Matthäus et Carbajal, car il n'avait pas été utilisé à France 1998.




    24 jours, 24 villes récidivistes




    À J-24, nous nous intéressons aux villes qui ont accueilli des matches à l'occasion de deux éditions de la Coupe du Monde.


    Vingt-quatre villes au total ont accueilli des matches à l'occasion de deux éditions de la Coupe du Monde de la FIFA™ : huit en Allemagne, sept en Italie, cinq au Mexique et quatre en France.En 2014, Belo Horizonte, Curitiba, Porto Alegre, Recife, Rio de Janeiro et São Paulo viendront étoffer cette liste, qui passera à 30 villes.Le Maracanã va quant à lui bientôt devenir le deuxième stade avoir été le théâtre de deux finales de Coupe du Monde, après le légendaire Azteca de Mexico.







    Platini : coup franc, coup de génie


    18-11-1981
    © Foto-net




    La Coupe du Monde de la FIFA est le plus grand spectacle sportif qui soit. Pour les footballeurs des quatre coins du globe, elle représente un véritable Everest. Mais avant de participer à la grand-messe, les sélections, même les plus huppées, doivent décrocher leur carton d'invitation au prix de joutes parfois épiques. Alors que les éliminatoires pour Afrique du Sud 2010 arrivent dans leurs moments charnières, FIFA.com revient sur les exploits inoubliables qui ont marqué l'histoire des éliminatoires.
    Penchons-nous aujourd'hui sur le 18 novembre 1981, lorsque la France et les Pays-Bas se retrouvent opposés dans un match décisif pour la qualification pour Espagne 1982.18 novembre 1981, Parc des Princes, Paris

    France2:0 Pays-Bas

    Buts: Platini (52'), Six (82')
    France : Jean Castaneda - Gérard Janvion , Christian Lopez, Marius Tresor, Maxime Bossis - Alain Giresse, Michel Platini (Cap.) (Jean Tigana, 75'), Bernard Genghini - Dominique Rocheteau, Bernard Lacombe (Jacques Zimako, 69'), Didier SixPays-Bas : Johannes Van Breukelen - Ben Wijnstekers, Michel Van de Korput (Tscheu La Ling, 72'),Ruud Krol, Jan Poortvliet - Johannes Metgod (Simon Tahamata, 46'), Jan Peters, Johannes Neeskens, Arnie Muhren - Johnny Rep, Kees Van Kooten

    A l'époque

    Les Pays-Bas restent sur deux Coupes du monde très réussies avec deux places de finalistes, battus seulement par les pays organisateurs en 1974 en Allemagne et en 1978 en Argentine. La France de son côté a été éliminée au premier tour en Argentine en 1978, après de courtes défaites contre lesAlbicelestes et l'Italie, mais elle a laissé entrevoir l'émergence d'une nouvelle et talentueuse génération. Pour se qualifier à la deuxième place du groupe derrière la Belgique, la France doit impérativement remporter ses deux derniers matches contre les Pays-Bas, puis Chypre.

    Le match


    Le sélectionneur français Michel Hidalgo joue résolument la carte de l'offensive en optant pour un 4-3-3 avec une défense de zone et un milieu de terrain composé de trois n°10.
    Alain Giresse est ainsi chargé de l'orientation du jeu dans une position avancée tandis que Michel Platini et Bernard Genghini opèrent comme relayeurs tout en participant au travail défensif.
    Dans un Parc des Princes comble, le match est crispant en première période et l'essentiel du jeu se déroule au milieu du terrain. Les Tricolores butent sur une équipe batave bien organisée en défense et qui exploite la moindre ouverture pour placer des contres dangereux.La délivrance des locaux arrive sept minutes après la reprise sur un coup de pied arrêté consécutif à une faute de Neeskens sur Platini. Le coup franc doit être retiré à la suite d'une faute du mur. A 18 mètres, sur la gauche des buts, Michel Platini place cette fois un tir brossé à mi-hauteur qui contourne le mur néerlandais avant de revenir vers l'intérieur et de pénétrer dans les filets de Van Breukelen en frôlant le poteau. Le plus difficile est fait et le Parc des princes, libéré, porte son équipe.Mais il faut attendre la 82ème minute pour que la France assure la victoire. Sur un ballon récupéré par Genghini, Dominique Rocheteau fixe la défense oranje avant de se décaler sur la gauche et de glisser le ballon à Didier Six qui place une imparable reprise de volée croisée.

    Le héros

    Michel Platini
    a inscrit 41 buts en 72 sélections avec l'équipe de France. Mais son coup franc victorieux contre les Pays-Bas est entré dans l'histoire du football français et, lorsque l'on évoque la carrière du Président de l'UEFA, l'image du ballon contournant le mur batave vient immédiatement à l'esprit.
    C'est depuis ce match qu'est née dans les commetaires sportifs de l'Hexagone l'expression de "coup franc platinien" qui résume parfaitement la technique et le toucher de balle de l'ancien meneur de jeu de la Juventus, qui a en outre eu souvent l'occasion de réussir des gestes techniques aussi spectaculaires. Mais cette ouverture du score contre les finalistes de la Coupe du Monde précédente a sans doute ouvert une page importante de l'histoire du football tricolore en désinhibant toute une génération.

    Entendu..

    .
    "Nous nous étions entraînés le matin même du match à tirer des coups francs et nous avions presque eu un pourcentage de 100 % de réussite. Les joueurs ont su faire preuve d'une solidarité exemplaire, y compris les remplaçants qui ne tenaient pas sur leur banc. Ils ont su assumer leurs responsabilités, ne pas se laisser écraser par la pression et l'enjeu. Mais surtout, ils ont pensé avant tout à jouer au football, sachant que la victoire suivrait, et ne pas aborder ce match couperet en se disant qu'il fallait remporter une victoire à tout prix et par n'importe quel moyen". Michel Hidalgo, sélectionneur de l'équipe de France

    Et après ?

    Une semaine après sa victoire sur les
    Pays-Bas, la France assure sa qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA 1982 en s'imposant sans problème devant Chypre (
    4:0), un résultat lui assurant la deuxième place du groupe. En Espagne, les Bleus de Michel Hidalgo ne vont cesser de monter en puissance après des débuts laborieux à Bilbao contre l'Angleterre (1:3). La victoire sur le Koweit (4:1) et le nul face à la Tchécoslovaquie (1:1) permettent aux Français de se qualifier pour le deuxième tour. Grâce à leurs victoires sur l'Autriche (1:0) et l'Irlande du Nord (4:1) ils se qualifient pour les demi-finales. Le match contre la République Fédérale d'Allemagne est désormais entré dans l'histoire de la compétition en raison de sa dramaturgie. Au terme du temps réglementaire, les deux équipes sont à égalité mais les Français prennent l'avantage dans la prolongation et mènent 3:1 avant de se faire rejoindre sur le fil (3:3) et de s'incliner aux tirs au but (4:5). Quatre ans plus tard au Mexique, cette génération disputera contre le Brésil l'un des plus beaux matches de l'histoire du tournoi mondial.De leur côté, les Pays-Bas mettront du temps à gérer le changement de génération et ne se qualifieront ni pour l'Euro 1984, ni pour la Coupe du Monde de la FIFA 1986. Les Oranjes feront leur retour sur la scène internationale lors de l'Euro 1988 qu'ils remporteront grâce aux exploits d'un duo magique composé de Marco van Basten et Ruud Gullit.







    23 jours, numéro 23 dans le dos




    À J-23, nous nous intéressons à l'histoire du maillot floqué du numéro 23 en Coupe du Monde de la FIFA.

    Le numéro 23 a fait son apparition officielle lors de la Coupe du Monde de la FIFA, Corée/Japon 2002™, lorsque les effectifs ont été agrandis de 22 à 23 joueurs.
    Avant cela, il avait été porté de façon officieuse lors de l'édition 1962 du tournoi. L'Uruguayen Guillermo Escalada s'était vu attribuer le maillot numéro 23, la Celeste ayant décidé par superstition de ne pas utiliser le numéro 13.
    En 1998, le numéro 23 a de nouveau été arboré de façon imprévue. Suite à la blessure du gardien sud-africain Paul Evans, propriétaire du numéro 22, Simon Gopane s'est trouvé obligé de le remplacer, avec dans le dos le numéro… 23.





    Joueur de légende : Diego Armando Maradona..... Maradona



    C’est l’un des buts les plus controversés de toute l’histoire du football.
    Quart de finale de la coupe du monde 1986 au Mexique entre l’Argentine et l’Angleterre, Maradona élimine les Anglais en marquant un premier but de la main et un second but qualifié par certains de plus beau but de l’histoire.
    Retour sur ce match qui encore aujourd’hui revêt un caractère traumatisant pour les Anglais.


    Maradona élimine l’Angleterre en moins de trois minutes


    Le Mexique est décidément un lieu où quelques-unes des plus belles pages du sport ont été écrites. On connait Smith et Carlos qui avaient levé un poing ganté de noir lors des Jeux Olympiques de Mexico 1968, ou encore de Dick Fosbury qui lors de ces mêmes Jeux Olympiques révolutionne le saut en hauteur. Un peu moins de 20 ans plus tard, on retrouve le Mexique, et plus précisément le stade Azteca de Mexico théâtre du quart de finale de coupe du monde entre Argentine et Angleterre.
    Après une phase de poule difficile où elle a terminé deuxième derrière le Maroc, l’Angleterre s’est ensuite facilement imposée en huitième de finale face au Paraguay sur le score de 3-0. L’Argentine quant à elle a terminé première de son groupe puis a éliminé l’Uruguay sur la plus petite des marges, 1 à 0.
    A la mi-temps de ce match, le score est de 0 à 0 entre les deux équipes. Mais peu après la reprise, le match s’emballe. 51ème minute de jeu, le cuir est dans les pieds de Maradona. Il dribble un, deux, trois défenseurs et tente un une-deux avec Jorge Valdano, repris par le défenseur anglais Steve Hodge d’une chandelle envoyée dans les airs et qui retombe dans la surface anglaise. Maradona a suivi, le portier Peter Shilton est battu. Le joueur napolitain inscrit de la tête le premier but de la rencontre !




    Les Anglais se ruent vers l’arbitre de la rencontre, le Tunisien Ali Benacoeur pour signaler une main du joueur argentin. Néanmoins le but est validé, et les images montrent que « El pibe del oro » a en fait poussé le ballon de la main dans le but, tout en mimant un geste de la tête.
    Un geste magique pour les uns, scandaleux pour les autres. Quoiqu’il en soit, l’arbitre ; placé non loin de la scène, valide le but. Obligé par la FIFA de ne pas communiquer à propos de cette rencontre, il relatera bien plus tard avoir validé le but après confirmation de son juge de ligne.

    « Un peu par la main de Maradona, un peu par la main de Dieu »


    Ce but fut à l’époque un véritable scandale, a fortiori après les déclarations d’après match de Maradona, qui déclarait que son but avait été marqué « un peu par la tête de Maradona, un peu par la main de Dieu » (un poco con la cabeza de Maradona y otro poco con la mano de Dios).
    Trois minutes plus tard, l’autre facette du fantasque Maradona fait des siennes. Le génie argentin vient planter un second but. Et pas n’importe quel but ; sans nul doute l’un des buts les plus impressionnants du football moderne. Balle aux pieds, il part de sa moitié de terrain et dépose un à un joueurs de champ et gardien de but. Les deux visages du génie déployés en moins de 5 minutes.
    Une version de ce but d’
    un angle diffèrent vient d’ailleurs d’être découverte il y a quelques jours.

    L’Argentine l’emporte 2 buts à 1 malgré la réduction du score de Lineker en fin de match. En éliminant en demi-finale la surprise belge puis en battant en finale la RFA par 3 buts à 2, l’Argentine remporte sa deuxième et jusqu’à présent dernière coupe du monde de son histoire. L’aurait-elle remportée sans cette main de Dieu? Là n’est pas la question.

    La descendance de la main de Dieu


    Cette main de Maradona a fait des émules. En 2007, l’autre génie argentin, Lionel Messi plante la copie conforme du but de Maradona face à l’Espagnol Barcelone (2-2)…de la main.



    En 2009, en match retour des barrages de la coupe du monde face à l’Irlande, William Gallas donne la qualification à l’équipe de France en prolongation (
    0-1, 2-1) après une main de Thierry Henry, qualifiée de « Hand of frog » par les Irlandais. Une main qui qualifie la France pour une coupe du monde où elle se ridiculisera avec la désormais bien connue « gréve de Knysna » ou plus communément appelée « gréve du bus ».












    22 jours, 22 séances de tirs au but




    À J-22, nous nous intéressons à l'histoire des séries de tirs au but en Coupe du Monde de la FIFA.

    Au total, 22 matches de Coupe du Monde de la FIFA™ se sont décidés aux tirs au but, la première fois en 1982, lorsque l'Allemagne de l'Ouest a battu la France en demi-finale et la dernière en 2010, avec la victoire de l'Uruguay sur le Ghana en quart de finale.
    L'Allemagne, la France, l'Argentine et l'Italie ont participé à quatre séries de tirs au but en Coupe du Monde. Sur ces quatre nations, seule l'Allemagne a gagné à chaque fois.

    À ce jour, deux finales ont été décidées aux penalties. Les deux fois, l'Italie a été impliquée. En 1994, le Brésil l'a emporté 3:2, trois Italiens ayant manqué leur tentative. Douze ans plus tard, les Azzurri ont montré qu'ils avaient retenu la leçon en dominant la France 5:3 après avoir converti chacun de leurs cinq tirs au but.









    Zidane n’est pas un simple joueur, ni un simple homme, il est la légende française du football moderne (Selon un sondage de RMC il serait le sportif le plus cité par le public français avec 33,9% des voix, devant Yannick Noah ou encore Michel Platini.). L’avènement de Zizou va au delà du simple football ; il est chaque année présent dans le top 3 des personnalités préférées des Français. De plus, une page Facebook lui est dédiée comptant pas moins de 17.000.000 fans, de plus que les Rollings Stones, ou encore Léonardo DiCaprio par exemple.
    Zinédine Zidane fait vendre, en effet il est le sportif français le plus sollicité par les grandes marques . De la publicité pour du déodorant jusqu’aux lunettes, tout y passe sans oublier qu’il est le sujet principal de dix-huit livres et de quatre films à succès.

    Mais il est avant tout un homme au grand cœur, parrain de l’association ELA (Association Européenne luttant contre la Leucodystrophie) où il relève régulièrement des défis afin d’obtenir des dons . Il est également actionnaire minoritaire du club Evian Thonon Gaillard (ainsi que Bixente Lizarazu) depuis sa fondation en 2007.
    Le club évoluera la saison prochaine en Ligue 1 pour la 3ème année consécutive. Il y a quelques mois, Zinédine Zidane avait démissionné de son poste de Directeur Sportif au Real Madrid afin de se consacrer à ses études d’entraîneur, il devrait être diplômé au début de l’ automne 2013.

    Zidane, une idole à travers le monde

    C’est un gamin issue d’une famille modeste comme beaucoup d’entre nous. Timide devant les caméras, mais détendu devant ses proches, ses amis, sa famille. Zidane n’est pas né riche, il l’est devenu, Zidane n’est pas né star il l’est devenu, Zidane n’est pas né Zizou, il l’est devenu. Toutes ces petites choses qui nous font penser que Zidane est comme tout le monde. Mais attention, n’est pas Zidane qui le veut. Zinédine Zidane est incontestablement respecté, il est à la fois le symbole d’un football splendide et d’une France heureuse, heureuse après l’exploit de 98, l’exploit d’une victoire face aux Brésiliens de Ronaldo. Réunissant plus d’un million cinq cents mille spectateurs, sur les champs Élysée, où l’arc de triomphe criait « Zidane Président ».

    Aujourd’hui il est encore considéré comme l’un des meilleurs joueurs de tous les temps, malgré Lionel Messi et ses quatre ballons d’or.

    Pour beaucoup de jeunes c’est un exemple, un modèle, il représente la réussite, la sagesse, la victoire et nous apprend à nous surpasser. Yazid est né avec un ballon aux pieds, avec un don. Le don de pouvoir lever tout un stade, toute une nation, à chacun de ses dribbles, de ses gestes. Zizou est un magicien émerveillant les petits, impressionnant les grands, émoustillant les anciens. C’est un dieu du ballon rond qui peut à tout moment changer le cours d’un match, d’une vie. Il a d’ailleurs changé la mienne, ainsi que toutes celles des personnes ayant assistée à sa carrière, de ses débuts à l’AS Cannes jusqu’à son dernier match en finale de la coupe du monde 2006 face aux Italiens.
    Jusqu’à sa dernière coupe du monde où il aura réussi à donner pour une dernière fois du bonheur sur un terrain de football. Il aura réussi à faire vibrer des millions de personnes durant dix huit années en innovant le football notamment avec son geste technique : la roulette de Zidane. En 2013 encore il est d’ailleurs encore admiré par de nombreuses personnalités.

    C’est le maître, tout simplement. [...] Je placerais Zidane dans les cinq meilleurs joueurs de l’histoire. Au cours des dix dernières années, il n’y en a pas eu d’autres comme lui. Zidane a été le magicien du match. » Pelé.

    «Zidane, un des plus grands footballeurs européens de tous les temps » Franz Beckenbauer

    Zidane, ce n’est pas qu’un footballeur. C’est beaucoup plus que cela. C’est quelqu’un pour qui tout le monde a de l’estime. Il offre de la fierté par procuration aux gens. Sur le terrain, c’était lui le patron. Son comportement dans la vie est pour beaucoup un exemple. C’est quelqu’un de discret : on sait qu’il fait des tas de choses mais sans pour autant qu’il y ait du ram dam autour de cela. Sa pensée est très humaine. Il incarne la générosité. Quand on est un génie sur le terrain, on ne l’est pas toujours dans la vie. Lui, si. » Michel Denisot

    « L’un des meilleurs footballeurs de tous les temps, l’une de mes idoles. Il est de ces joueurs que j’avais le plus de plaisir à regarder. C’était aussi un vrai gentleman en dehors du terrain et j’ai toujours aimé jouer contre lui. Il avait tant d’élégance et de grâce, un toucher de balle merveilleux et une superbe vision de jeu. » Ronaldinho

    « Merci Zidane.» Henry

    Comme le meilleur buteur de l’histoire d’Arsenal et de l’équipe de France : Monsieur Thierry Henry, nous te remercions de nous avoir fait rêver pendant toutes ces années. Le 9 Juillet prochain, cela fera sept ans jour pour jour que la magie opère encore. Pour finir, chacun a son super héros favori, Spiderman, Superman, Batman, pour moi cela restera Zidane







    .




    21 jours, coup d'envoi à 21 heures




    À J-21, nous nous intéressons au coup d'envoi le plus précoce et le plus tardif d'un match de Coupe du Monde de la FIFA.


    Le coup d'envoi le plus tardif pour un match de Coupe du Monde de la FIFA™ à ce jour a été 21h00. Parmi plusieurs rencontres de l'épreuve ayant débuté à cette heure-là, la dernière en date est le match pour la troisième place entre le Portugal et l'Allemagne en 2006, remporté par la Nationalmannschaft.
    Ce record sera battu au Brésil, lorsque sera donné le coup d'envoi du match du Groupe C entre la Côte d'Ivoire et le Japon, à 22h00 à Recife.

    Le coup d'envoi le plus précoce de l'histoire de la compétition remonte à États-Unis 1994, à l'occasion d'une confrontation entre la Suisse et le pays hôte. L'arbitre avait sifflé le début de la rencontre à 11h30, heure locale.







    20 jours, 20 pions pour Kempes






    À J-20, nous nous intéressons à l'un des plus grands joueurs de l'histoire du football argentin.


    Mario Kempes a marqué 20 buts en 43 matches avec l'Argentine, qu'il a représentée dans trois éditions de la Coupe du Monde de la FIFA™.
    S'il n'a pas fait trembler les filets en 1974 et 1982, l'ancien attaquant du FC Valence a fait mouche à six reprises sur sa terre natale en 1978, contribuant ainsi largement au premier titre de champion du monde de l'Argentine.
    Au Mondial 1978, Kempes a ainsi reçu à la fois le Ballon d'Or adidas et le Soulier d'Or adidas au cours d'une seule et même Coupe du Monde. Deux autres joueurs seulement ont réussi cet exploit dans l'histoire : Garrincha en 1962, et Paolo Rossi en 1982.



    L'invention du penalty




    William McCrum a été le gardien de but de Milford Everton FC dans le championnat d'Irlande, entre 1890 et 1891. Toutefois, ce n'est pas pour ses parades que ce portier est resté célèbre mais pour avoir inventé le penalty.Dans un premier temps, l'idée a fait sourire. Pourquoi un gardien voudrait-il se retrouver en duel avec un attaquant, après qu'une faute a été commise dans la surface de réparation ? Avant cette invention révolutionnaire, il était beaucoup plus facile d'empêcher un but. Jusque-là, une faute donnait simplement lieu à un coup franc.McCrum était partisan d'une peine plus sévère pour les fautes commises à l'intérieur des 16 mètres. À l'époque, certains se sont demandé si le gardien n'avait proposé cette règle pour occuper le devant de la scène. Nous ne le saurons sans doute jamais. Au terme d'un débat très animé, le penalty a finalement intégré les règles du football le 2 juin 1891. Depuis cette époque, il s'est retrouvé au cœur de quelques-uns des moments les plus dramatiques de l'histoire du beau jeu.

    Le penalty est un face-à-face entre le tireur et le gardien. Ou en tout cas, c'est ce qui se produit la plupart du temps. Car il est aussi arrivé que le gardien se retrouve seul contre deux !

    En décembre 1982, l'Ajax Amsterdam mène
    1:0 devant les Belges d'Helmond Sport.
    Johan Cruyffobtient un penalty. Le mythique attaquant s'élance pour tirer, mais au lieu de frapper le ballon, il passe sur le côté à son coéquipier Jesper Olsen. Ce dernier laisse le gardien Otto Versfeld s'avancer, avant de remettre le ballon à Cruyff, qui marque dans le but vide.

    "Je n'en revenais pas", se souvient Versfeld. "J'ai essayé de comprendre ce qui se passait !" L'explication de Cruyff était la suivante : "C'était juste avant Noël. Nous voulions offrir un cadeau à nos supporters".

    Aussitôt, les journaux annoncent la naissance du penalty joué à deux, ce jour-là à Amsterdam. La vérité est un peu différente. Le penalty à deux est né un quart de siècle plus tôt, il y a 55 ans exactement aujourd'hui, 4 juin 2012, de l'autre côté de la frontière entre les Pays-Bas et la
    Belgique, à Bruxelles.


    Il vaut mieux le mettre...

    En qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Suède 1958™, la
    Belgique reçoit l'Islande. Vers la fin de la première période, les Diables Rouges mènent déjà 6:1 et obtiennent un penalty. Rik Coppens s'élance pour le tirer mais au lieu de frapper, il effectue un une-deux avec son coéquipier André Piters, et Coppens marque sans opposition.

    "C'était quelqu'un de très extraverti sur le terrain", se souvient un ancien coéquipier de Coppens, Theo van Rooy. "Il adorait faire des choses pour impressionner le public. Ce jour-là, il a réussi son coup. Heureusement d'ailleurs, car si vous ratez un truc comme ça, vous êtes très mal…"

    "Rater un truc comme ça", c'est précisément ce qui est arrivé aux Français
    Robert Pires et Thierry Henry, dans un match de Premier League entre Arsenal et Manchester City en 2005. Au lieu d'effectuer une passe, Pires effleure à peine le ballon et son coéquipier Henry se trouve complètement pris au dépourvu.
    Les deux hommes feront partie du bêtisier du football tandis que Coppens et Piters font partie de son histoire.





    19 jours, première historiques à la 19ème minutes





    À J-19, nous nous intéressons au premier but inscrit en Coupe du Monde.

    Le premier but de l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA™ a été inscrit lors de la journée inaugurale d'Uruguay 1930.
    À la 19ème minute du match contre le Mexique, le Français Lucien Laurent - au premier rang de la photo ci-dessus, deuxième en partant de la droite - a fait trembler les filets pour la première fois dans l'épreuve suprême.

    L'attaquant tricolore a été imité quatre minutes plus tard par l'Américain Bart McGhee, buteur lors de la rencontre entre la Belgique et les États-Unis, qui avait commencé à la même heure que France-Uruguay. Laurent et McGhee ont ceci en commun qu'ils ne marqueront plus jamais en Coupe du Monde.
    Depuis, les filets ont encore tremblé 2 206 fois lors de la grand-messe du football mondial.



    Naissance d'une Institution : L'Ajax






    Ajax

    Ajax, l'invulnérable guerrier... néerlandais

    Ajax Amsterdam
    Ville : Amsterdam
    Fondé le : 18 mars 1900




    En 1883, trois amis du nom de Han Dade, Carel Reeser et Floris Stempel décident de fonder un petit club de football, qu'ils appellent tout simplement "Union".
    Onze ans plus tard, le club est rebaptisé "Footh Ball Club Ajax". En cette fin de XIXème siècle, l'Ajax n'est encore qu'une équipe de seconde zone qui végète dans l'anonymat.
    C'est alors que Dade, Reeser et Stempel appellent à la fondation "d'un club entièrement nouveau". Le 18 mars 1900, au terme d'une réunion historique au café "Oost-Indië",
    l'Ajax Football Club, cette fois-ci avec une orthographe correcte, voit enfin le jour. L'équipe adhère à la fédération locale et se trouve rapidement, dans le nord de la ville, un stade où disputer ses matches à domicile. Le succès ne tarde pas à venir puisque l'Ajax termine à deux reprises deuxième du championnat d'Amsterdam.

    La légende en marche

    L'Ajax connaît sa première heure de gloire dans les années 30. En dix ans, le club de la capitale néerlandaise remporte sept titres de champion local et cinq titres de champion national. Au cours de cette période faste, le club emménage au stade "de Meer" dans le quartier de Watergraafsmeer, une enceinte plus en rapport avec son nouveau statut de club populaire. La grande star de l'époque a pour nom Gerrit Fischer.
    Le club connaît une nouvelle période faste sous la houlette de l'entraîneur Rinus Michels. C'est à cette époque que l'Ajax développe ce jeu porté vers l'offensive qui fait, aujourd'hui encore, sa renommée. En six ans, le "général" et ses hommes remportent quatre titres de champion des Pays-Bas et trois coupes. En 1966/67,
    l'Ajax réussit le premier doublé de son histoire et, bientôt, la réputation du club commence à dépasser les frontières nationales.
    En 1969, l'Ajax devient la première équipe néerlandaise à atteindre la finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions. Malgré une sévère défaite (
    1:4) concédée face au Milan AC, l'ascension des Néerlandais est en marche. Par la suite,
    l'Ajax remporte trois titres de champion d'Europe consécutifs, en 1971, 1972 et 1973.
    En 1972, l'équipe gagne la première Coupe du Monde des Clubs au terme d'une double confrontation face aux Argentins d'Independiente.
    A cette époque, le championnat national fait figure de simple formalité pour l'Ajax.
    En 1971, Heinz Stuy, le gardien de but, reste 1082 minutes sans encaisser le moindre but. En 1972 et 1973, l'Ajax termine le championnat avec plus de 100 buts inscrits.

    Cette année-là, Johan Cruyff, le maître à jouer de l'Ajax, rejoint le FC Barcelone. Un an plus tard, le club catalan retrouve son titre de champion d'Espagne après 14 ans d'abstinence. Quant aux autres joueurs de l'Ajax, leurs noms sonnent encore aujourd'hui comme une douce mélodie aux oreilles des amateurs de football du monde entier : Arie Haan, Johan Neeskens, Piet Keizer, Wim Suurbier, Johnny Rep ou encore Ruud Krol.

    Aujourd'hui

    Le 24 mai 1995, l'Ajax remporte la quatrième Coupe d'Europe de son histoire grâce à un but inscrit par le jeune Patrick Kluivert en finale à Vienne contre le Milan AC.
    Quelques semaines plus tard, le 28 novembre 1995, l'équipe d'Amsterdam remporte sa seconde Coupe Intercontinentale, rebaptisée Coupe Toyota, en disposant du Gremio Porto Alegre. Mais hélas, les temps ont changé et l'Ajax paie désormais son succès au prix fort : ses meilleurs éléments quittent le club pour rejoindre de grands clubs européens. C'est ainsi que Dennis Bergkamp et Wim Jonk (Inter Milan), Bryan Roy (Foggia) ou Jan Wouters (Bayern Munich) s'en vont évoluer sous d'autres cieux.
    L'Ajax, célèbre pour son formidable travail de formation, saisit l'occasion pour mener une nouvelle génération de stars vers les sommets.
    Pour ce faire, le club déménage en 1996 dans un nouveau stade ultramoderne, l'Amsterdam Arena.










    18 jours, les 18 ans étincelants d'Owen



    À J-18, nous nous intéressons à un joueur anglais qui a battu plusieurs records en Coupe du Monde.

    Michael Owen avait 18 ans et 190 jours lorsqu'il a marqué son premier but à France 1998, ce qui fait de lui le plus jeune buteur anglais dans une Coupe du Monde de la FIFA™.
    Sa première réalisation contre la Roumanie a vite été éclipsée par le but d'anthologie inscrit par le jeune prodige de Liverpool lors de la confrontation entre l'Angleterre et l'Argentine, en huitième de finale. Il s'agit sans doute d'un des plus beaux buts de l'histoire de la Coupe du Monde.
    La carrière d'Owen allait ensuite être marquée par des blessures à répétition, qui ne l'ont pas empêché cependant de marquer pour l'Angleterre dans quatre grandes compétitions différentes, autre record pour un joueur anglais. Au moment de raccrocher les crampons, Owen avait inscrit 40 buts avec les Trois Lions.





    Joueur de Légende : Le plus grand Maestro néerlandais.... Yohan Cruyff



    © Foto-net



    Rares sont les joueurs considérés à l'égal des Pelé, Beckenbauer et Maradona. Johan Cruyff fait incontestablement partie de cette caste, bien qu'il n'ait jamais remporté le titre suprême et qu'il n'ait participé qu'à une seule Coupe du Monde de la FIFA.
    Le talent naturel du maître néerlandais était tel qu'il s'est taillé une place indiscutable au panthéon du football.
    Cruyff a passé son enfance dans l'ombre du stade et du terrain d'entraînement de l'Ajax Amsterdam, où sa mère travaille. Quant à son père, il meurt d'une crise cardiaque alors que Johan n'a que 12 ans. Dès son plus jeune âge, le garçon trouve sa raison d'être : devenir footballeur professionnel.
    A sept ans, il commence à s'entraîner en club, avant de quitter l'école à 13 ans pour se consacrer exclusivement au sport, au grand désespoir de sa mère.
    C'est le légendaire entraîneur Rinus Michels qui détecte en premier ce jeune joueur au talent évident mais à la charpente un peu trop fragile. Il lui concocte donc un programme destiné à étoffer un physique un peu juste pour supporter les rigueurs du football professionnel. Cruyff fait ses grands débuts en équipe première à 17 ans.
    Deux ans plus tard, en 1966, il remporte le premier des neufs titres de champion des Pays-Bas qu'il va accrocher à son palmarès.

    Une légende de l'Ajax


    L'Ajacide se fait vite un nom dans le football international. C'est que sa rapidité, son élégance, sa technique et sa disposition à participer au travail défensif ne passent pas inaperçues. En effet, Cruyff superpose à merveille les costumes de meneur de jeu, de redoutable chien de garde et de pourvoyeur de munitions distillées dans un timing quasiment inégalé.
    Leader sur le terrain, Cruyff est également un personnage hors norme dans la vie.
    Sûr de lui et parfois buté, il n'est pas du style à mâcher ses mots pour arrondir les angles. D'ailleurs, cette franchise ne joue pas toujours en sa faveur puisqu'il est démis de son brassard de capitaine de l'Ajax en 1972 suite à un vote de défiance de ses coéquipiers.
    Sa réputation d'arrogant, il la doit également à quelques déclarations telles que : "Je ne pense pas qu'un jour, les gens ne sauront pas de qui il est question lorsqu'il entendront le nom de Cruyff", ou "Avant de faire une erreur, je ne la commets pas".
    Oscillant entre honnêteté et arrogance, les déclarations de Cruyff sont également connues pour leur extravagance linguistique. Outre ses tacles répétés à la grammaire, qui ont fait l'objet de publications linguistiques, l'artiste est également réputé pour la logique déroutante de ses longs monologues, qui le mènent toujours à la même conclusion, à savoir qu'il a raison. Plus d'un interlocuteur en est resté bouche bée. Ces discours, un critique littéraire reconnu les a qualifiés d' "Essais dans leur plus pure expression". Aux Pays-Bas, ses déclarations, qui ont été consignées dans un recueil, sont utilisées dans des séminaires de management.Pour un joueur devenu l'un des plus prestigieux représentants de son sport, Cruyff a connu une carrière internationale relativement courte. Il fait ses débuts sous la tunique néerlandaise contre la Hongrie en septembre 1966 et tire sa révérence internationale en octobre 1977, après 48 sélections pour les Oranjes. Pour sa dernière cap, il contribue à qualifier les siens à la Coupe du Monde de la FIFA Argentine 1978. Encore faut-il souligner qu'il n'était rappelé en sélection que pour les grandes occasions.

    Une figure portée aux nues


    L'apogée de sa carrière internationale est atteint lors de la phase finale de la Coupe du Monde de la FIFA Allemagne 1974. Qualifiés de justesse et semblant peu à l'aise dans le dispositif tactique mis en place par l'entraîneur Rinus Michel, appelé en catastrophe pour remplacer Frantisek Fadrhonc, les Pays-Bas se rendent en terres germaniques avec peu d'espoirs.
    Pourtant, le puzzle orange se met en place à point nommé, si bien qu'au terme du premier tour, la presse mondiale fait de la bande à Cruyff la grandissime favorite de la compétition.
    Les Néerlandais donnent à cette occasion une véritable démonstration de football total, dont le meilleur apôtre est le numéro 14. Même s'il est fiché en tant qu'avant-centre, Cruyff navigue aux quatre coins du terrain, jaillissant dans toutes les zones où il peut mettre l'adversaire en difficulté.
    Ses partenaires s'adaptent à ce style, changeant régulièrement de poste en fonction des mouvements de cet électron libre. Ainsi, toutes les partitions sont jouées, mais pas toujours par le même interprète. Ce concept marque une révolution dans le football, une révolution qui va surprendre le monde entier, à commencer par ses instigateurs.
    Au second tour, le Maître en personne concrétise ce concept en marquant les deux premiers buts de l'atomisation 4-0 de l'Argentine, la meilleure prestation des Oranjes dans la compétition. La rencontre contre l'Allemagne de l'Est est moins enthousiasmante, les Pays-Bas s'imposant sur le score de 2-0. Leur dernier match du second tour, contre le Brésil a vraiment tout d'une demi-finale. Les hommes du plat pays s'imposent finalement 2-0 au terme d'un âpre combat.
    A cette occasion, Cruyff inscrit le deuxième but de son équipe à la 65ème minute, d'une reprise de volée spectaculaire. Profitant d'un bon centre de Ruud Krol, il prend Leão à contre-pied en plaçant une frappe imparable au premier poteau.

    Cruyff et les ' Oranjes mécaniques' atteignent le sommet


    La classe de Cruyff va encore être mise en exergue lors de la finale, qui débute de façon spectaculaire. Dès le coup d'envoi, les Néerlandais font tourner le jeu, sans laisser la moindre chance à leurs adversaires allemands de prendre l'initiative. Le ballon passe d'un joueur à l'autre jusqu'à arriver dans les pieds de Cruyff, lequel s'engage alors dans un raid dévastateur.
    Il efface Vogts avant d'être bousculé par Hoeness dans la surface de réparation. Neeskens transforme le penalty consécutif à la faute :
    1-0 pour les Pays-bas avant même qu'un seul joueur allemand ait pu toucher la balle.
    Mais les Pays-Bas ne parviennent pas à enfoncer le clou et laissent même les Allemands revenir dans le match. La Mannschaft égalise ainsi sur penalty, avant de prendre l'avantage à deux minutes de la pause par l'intermédiaire de Gerd Mueller. En seconde période, les Oranjes butent implacablement sur la barrière Sepp Maier et voient le titre s'envoler. La désignation de Cruyff comme meilleur joueur du tournoi n'est qu'une maigre consolation.
    Pendant la compétition allemande, le maître à jouer annonce qu'il ne participera pas à la prochaine Coupe du Monde de la FIFA car il ne souhaite pas être éloigné de sa famille pendant un mois. Ajoutez à cela une série de dissensions avec sa fédération et vous verrez un énorme joueur mettre un terme à sa carrière internationale de façon prématurée.En club, Cruyff connaît un parcours couronné de succès. Entre 1971 et 1973, il remporte trois Coupes d'Europe consécutives avec Ajax Amsterdam, avant de mettre le cap sur l'Espagne et le FC Barcelone, où il décroche une Liga dès sa première saison.
    Il annonce sa retraite en 1978, mais quelques mois plus tard, on le retrouve dans le championnat américain, où il passera deux saisons. Après un bref séjour à Levante, en deuxième division espagnole, Cruyff revient à l'Ajax à l'été 1981.
    C'est le début d'une seconde carrière qui le verra remporter le doublé coupe - championnat avec son club de toujours avant de s'engager en faveur du Feyenoord Rotterdam, l'ennemi juré, en 1983... pour rééditer le même exploit ! A trente ans passés, Cruyff brille encore de mille feux. La preuve en est qu'il est élu Joueur néerlandais de l'année en 1983 et 1984. Le meilleur joueur qu'aient connu les Pays-Bas raccroche finalement les crampons en 1984.

    De retour à Barcelone


    Bien que n'ayant aucune qualification d'entraîneur, Cruyff prend les rênes de l'Ajax Amsterdam au début de la saison 1985-86. Sous sa direction, le club de la capitale remporte la Coupe des Vainqueurs de Coupe 1987. Il démissionne l'année suivante, mais son bref passage à la tête de l'équipe lui aura permis de révéler de nombreux jeunes talents comme Dennis Bergkamp, Aaron Winter, Brian Roy et les frères Rob et Richard Witschge.
    Reprenant le chemin qu'il avait emprunté en tant que joueur, Cruyff quitte la capitale néerlandaise pour Barcelone, où il prend les fonctions d'entraîneur et de directeur technique.
    Il entreprend alors de reconstruire l'équipe, se séparant de joueurs comme l'Allemand Bernd Schuster et dépensant millions pour faire venir de nouvelles vedettes. Très vite, Cruyff met en place une équipe capable de pratiquer le football le plus spectaculaire d'Europe. Sa "Dream Team" connaît une période faste au début des années 90, remportant quatre titres de cham
    pion d'Espagne consécutifs, ainsi que la fameuse Ligue des Champions en 1992. Après huit ans de coopération, Johan Cruyff et le club blaugrana se séparent pour la deuxième fois, en 1996. Cruyff, qui avait dû arrêter de fumer suite à un pontage coronarien en 1991 et qui rencontra de nouveaux problèmes cardiaques 1997, jure qu'il n'entraînera plus jamais une équipe de football.
    Jusqu'à maintenant, il a tenu parole.

    Quoi qu'il arrive, il aura laissé une trace indélébile dans l'histoire du football.

    Interrogé sur son expérience en équipe nationale, le principal intéressé avait lui-même résumé son œuvre : "Nous avons voulu montrer au monde qu'on pouvait s'amuser en jouant au football, que le sport de haut niveau n'était pas incompatible avec le plaisir. Je suis en quelque sorte le représentant d'une génération qui a prouvé que le beau jeu pouvait aussi mener à la victoire".





    17 jours, 17 noms sur le trophée



    .
    À J-17, nous nous intéressons au trophée de la Coupe du Monde.

    La base du Trophée actuel de la Coupe du Monde de la FIFA™, introduit en 1974, a suffisamment de place pour 17 inscriptions, ce qui permettra de graver le nom de tous les vainqueurs de l'épreuve jusqu'en 2038.
    Le Trophée est en or 18 carats et fait 36,8 cm de haut, pour 6,175 kg. La version originale reste en la possession permanente de la FIFA. Chaque équipe championne du monde reçoit une réplique.
    Ainsi, chaque vainqueur peut garder sa version du Trophée et une nouvelle copie est faite pour chaque édition de la Coupe du Monde.




    Joueur de Légende : Alfredo Di Stephano

    Flèche blonde, légende merengue

    Alfredo DI STEFANO


    © AFP


    "Merci ma vieille". A eux seuls, ces trois mots pourraient résumer la vie d'Alfredo Di Stefano, buteur génial toujours au service de la cause collective et non de la gloire personnelle.
    L'Argentin attribue précisément sa réussite exceptionnelle au jeu collectif et à la fidélité de celle qu'il appelait "sa vieille" : la balle. "Le football m'a tout donné. Pour moi, ce sport a toujours été un jeu collectif. J'ai toujours dit que je ne voulais pas être idolâtré, mais seulement jouer au foot.
    Pour cela, il faut courir et mouiller le maillot".
    Dès sa plus tendre enfance, le gamin de Barracas, dans la banlieue de Buenos Aires, prend l'habitude de ne jamais sortir sans un ballon. Sphère de plastique d'abord, grâce à laquelle il dispute des parties endiablées dans les rues du quartier. La passion du football lui vient de sa famille et plus particulièrement de son père, qui inculque à chacun de ses fils deux amours : celui d'un sport, le foot, mais également d'un club, River Plate.

    Débutant à River....

    Alfredo Di Stefano joue pour plusieurs clubs de quartier (Unidos y Venceremos, Imán), avant de se lancer dans le grand bain. Ce dernier a pour nom River Plate, où l'adolescent fait un essai qui s'avère immédiatement concluant.
    Il évolue d'abord dans les équipes de jeunes et en 1945, fait ses grands débuts avec les Millonariosen première division argentine. Ce jour-là, l'adversaire s'appelle Huracán, formation qu'il rejoindra la saison suivante. A l'issue de sa saison inaugurale à River, à l'âge de 19 ans seulement, Di Stefano remporte son premier championnat d'argentine.
    Il continue ensuite d'emmagasiner de l'expérience à Huracán (autre club de la banlieue de Buenos Aires) et revient à River plus affûté que jamais. Résultat : au terme de l'exercice 1947, il est meilleur buteur du championnat et la Banda Sangre s'adjuge un nouveau titre national.
    Ses coéquipiers du moment ont pour noms Néstor Rossi, Ángel Labruna ou encore Amadeo Carrizo. La presse et les supporters le surnomment la Saeta Rubia, la flèche blonde, en référence à sa vitesse phénoménale et à la couleur de ses cheveux.
    La même année, il fait ses grands débuts en équipe d'Argentine à l'occasion de la Copa América, qui se déroule à Guayaquil. Les Albicelestes triomphent et peuvent tirer leur chapeau au jeune international, auteur de six buts en autant de matches disputés.En 1948, un mouvement de grève des footballeurs interrompt le championnat d'Argentine. Comme beaucoup d'autres, Alfredo Di Stefano fait ses valises.
    Ironie du sort, son nouvel employeur s'appelle Millonarios (surnom de River). Le club de Bogotá a fait une bonne affaire et ne tarde pas à en récolter les fruits.
    Dès sa première saison en Colombie, Di Stefano remporte le championnat national et récidive en 1952 et 1953, où il termine chaque fois meilleur buteur de la compétition.
    C'est à cette période qu'il attire l'attention d'émissaires européens. Avec un rendement de 267 buts en 294 parties, difficile de passer inaperçu...

    Légende au Real

    En 1951 et 1952, son club dispute plusieurs matches amicaux contre le Real Madrid, au cours desquels Di Stefano ne laisse pas de se faire remarquer. C'est le cas notamment lors de la rencontre célébrant le 50e anniversaire de la fondation du club.
    A Chamartín, les supporters sont subjugués et lesMerengues n'ont qu'une obsession : s'attacher les services de l'Argentin.
    Après un imbroglio avec le FC Barcelone au sujet de son transfert, Alfredo Di Stefano fait ses premiers pas dans la Maison Blanche le 23 septembre 1953, à l'occasion d'une rencontre amicale contre Nancy.Sa capacité de travail et ses qualités de leader vont révolutionner le Real qui, dès lors, gravit rapidement les échelons jusqu'à devenir l'un des meilleurs clubs de l'époque.


    Ceux qui n'ont pas vu jouer Puskas s'imaginent que le Real était une machine à frapper au but. Mais pas du tout. Dans cette équipe, il y avait beaucoup d'intelligence et de fluidité
    Alfredo Di Stefano, à propos de "son" Real



    Pour sa première saison dans la capitale espagnole, Di Stefano permet au Real de gagner son deuxième championnat d'
    Espagne, quelque 21 années après le premier. Au cours de ses 11 années sous le maillot blanc, il s'adjugera huit Ligas, une Coupe d'Espagne et sera sacré meilleur buteur à cinq reprises.
    Mais la gloire et la reconnaissance internationales viendront dans le cadre de la toute nouvelle Coupe d'Europe des Clubs Champions. Entre 1956 et 1960, le Real Madrid remporte les cinq premières éditions du tournoi, série inégalée à ce jour."Ceux qui n'ont pas vu jouer Puskas s'imaginent que le Real était une machine à frapper au but. Mais pas du tout. Dans cette équipe, il y avait beaucoup d'intelligence et de fluidité. Quand je suis arrivé au club, j'avais déjà 30 ans. Le Real possédait alors une attaque impressionnante, avec les Kopa, Rial, Puskas et Gento.
    C'était probablement l'une des meilleures attaques de toute l'histoire du football", se souvient l'Argentin.
    En 1957 et 1959, France Football lui décerne son fameux Ballon d'or.
    Di Stefano refuse une nouvelle fois de tirer la couverture à lui. "Le football n'est pas fait pour les muets. Ça ne sert à rien d'être un génie si tes coéquipiers ne te comprennent pas". Voilà résumé d'un trait la philosophie du football selon l'un de ses plus grands magiciens, qui aura trouvé le chemin des filets 418 fois en 510 matches livrés pour le compte du Real Madrid.
    Son dernier match officiel avec les Merengues est la finale de la Coupe d'Europe 1964, perdue face à l'Inter Milan.
    Ensuite, Di Stefano effectue deux saisons à l'Espanyol Barcelone, avant de se retirer définitivement. En guise d'adieu, le Real lui donne l'occasion de porter une ultime fois la tunique blanche. Au terme de ce match amical contre le Celtic Glasgow, Santiago Bernabéu ovationnera son prodige comme il se doit
    .
    En marge de ses exploits au Real et non sans avoir obtenu la citoyenneté espagnole, Di Stefano évoluera à 31 reprises en équipe nationale.
    Avec la Roja, il inscrira 23 buts et sera du voyage au Chili pour la Coupe du Monde de la FIFA 1962. Malheureusement, une blessure le tiendra écarté des terrains pendant toute la durée de la compétition.

    Toujours lié football

    Entre
    Alfredo Di Stefano et "sa vieille", l'histoire d'amour se poursuit alors de l'autre côté de la ligne de touche. Il fait ses débuts en tant qu'entraîneur en 1967, avec le modeste club espagnol d'Elche CF. Il dirige ensuite avec succès Boca Juniors, Valence, River Plate et enfin, en 1991, le Real Madrid.
    En 2000, il est nommé président d'honneur du Real Madrid. Depuis, il a reçu une multitude d'hommages et de récompenses pour sa longue et fructueuse carrière.






    Joueur de Légende : Franz Beckenbauer

    Franz BECKENBAUER



    Boris Becker, légende du tennis "Franz Beckenbauer incarne le football, la gloire et une mentalité de gagnant. Sans compter qu'il a ramené la Coupe du Monde au pays. Nous sommes fiers de lui."
    Pelé "C'est un très bon ami. Sur le terrain, il se distinguait davantage par son intelligence que par sa puissance. Son style de jeu était plus brésilien qu'allemand."

    Sir Bobby Charlton "Il disait : 'N'essaie même pas. Tu perds ton temps à essayer de m'arrêter'."
    "Quand je jouais au football, j'évoluais toujours en attaque pour des raisons de conviction et de passion. De préférence avant-centre, avec la soif de marquer des buts. Les postes de défenseur, de défenseur central ou même de libéro ne me convenaient pas.
    D'autres étaient plus doués que moi pour cela. Je pense à une personne en particulier. Je veux bien sûr parler de Franz Beckenbauer. Il était tellement talentueux et efficace sur un terrain qu'il personnifie encore aujourd'hui le parfait libéro.
    Franz Beckenbauer était un joueur d'exception qui a marqué l'histoire du football. Il a empreint et réinterprété ce sport dont la langue et les règles sont comprises dans le monde entier. Il a donné une nouvelle dimension au "Numéro 5", transformant le libéro classique en un libéro actif qui participe au jeu offensif de son équipe. On peut dire que Franz Beckenbauer fut sans aucun doute un réformateur dans le domaine du football. Je suis certain que, sans lui, l'organisation de la Coupe du Monde 2006 n'aurait pas été attribuée à l'Allemagne.
    Il a été champion du monde en tant que joueur en 1974, champion du monde en tant qu'entraîneur en 1990, et il a présidé l'organisation de la Coupe du Monde en 2006."

    L'ex-Chancelier allemand Gerhard Schröder "Il est le héros d'une nation. Mais ce statut ne lui est pas tombé du ciel, il a travaillé pour le devenir."
    Günter Netzer, ancien international allemand et coéquipier de Beckenbauer"
    Dettmar Cramer, ancien entraîneur" Il a eu l'intelligence de rester le même tout au long de sa carrière. Beaucoup auraient pris la grosse tête, pas lui."
    Sepp Herberger, sélectionneur de l'équipe nationale allemande championne du monde en 1954 "Il fait partie des intouchables, au même titre que Alfredo di Stefano ou Pelé."
    Michel Platini, président de l'UEFA "Un personnage impressionnant. Celui qui ne l'aime pas a quelque chose qui ne tourne pas rond."
    Kevin Keegan, ancien international anglais et coéquipier de Beckenbauer au HSV Hambourg "C'est un gentleman, comme les Anglais. Malheureusement, il n'est pas anglais."

    Jürgen Klinsmann, ancien sélectionneur national "Franz Beckenbauer a accompli des choses incroyables pour l'Allemagne, en tant que joueur et entraîneur. Et il a ramené la Coupe du Monde en Allemagne. Il y a Pelé, Beckenbauer, et puis tous les autres. C'est quelqu'un d'exceptionnel"


    Dernière modification par edenmartine ; 26/05/2014 à 12h12.


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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Le footballeur Ronaldinho met sa maison en location sur Airbnb pendant le Mondial

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    Le prix de la nuit dans cette villa située à Rio de Janeiro s'élève à 11 300 euros.
    Vous cherchez à pied-à-terre pendant le Mondial ? Le footballeur brésilien Ronaldinho a mis sa maison en location sur Airbnb pendant la Coupe du monde de football au Brésil, rapporte The Mirror, samedi 24 mai. Le prix de la nuit dans cette villa de 1 000 mètres carrés située à Rio de Janeiro s'élève à 11 300 euros.
    L'annonce précise que la demeure, qui compte cinq chambres, six salles de bain, une piscine avec au hammam, se situe à "30 minutes en voiture du centre-ville et du Maracana", un stade où se dérouleront plusieurs matchs du Mondial.
    Interdit de fumer à l'intérieur

    Pour ceux qui douteraient de l'authenticité de cette annonce, l'ancien footballeur du FC Barcelone et du PSG a confirmé sur Twitter que sa maison était à louer.
    Le joueur de l'Atlético Mineiro, non retenu pour le Mondial par le sélectionneur de l'équipe de foot du Brésil, Luiz Felipe Scolari, précise toutefois aux futurs locataires quelques consignes à respecter : il est interdit de fumer à l'intérieur et de gêner les voisins entre 22 heures et 8 heures.
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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Brésil: la passion du foot dans la Cité de Dieu





    Comment raconter en images l'enfance du football des rues au Brésil qui a donné naissance au "roi" Pelé et tant d'autres gloires du football brésilien ?

    Christophe Simon, responsable photo de l'AFP à Rio a eu l?idée de confier des appareils photo aux enfants d?une favela de Rio, la Cité de Dieu pour qu'ils témoignent eux-mêmes de leur passion, avec leur propre regard. Il raconte son expérience :

    "Dans les favelas du Brésil, les gamins jouent au foot tout le temps, partout. Avec des ballons râpés. Sur des terrains vagues poussiéreux. Contre les murs des maisons. En prévision du Mondial 2014, je cherchais une façon d'illustrer les origines cette ferveur des Brésiliens pour le football. Et quoi de mieux que demander à une poignée de ces enfants des favelas de me montrer leur passion avec leur propre regard.
    Depuis mon arrivée à Rio, en 2011, j'ai couvert de nombreuses opérations de pacification+ des favelas par les forces de sécurité, destinées à améliorer l'image de la ville en prévision du Mondial et des jeux Olympiques deux ans plus tard.

    Bardé de mes appareils, je circulais dans les rues pour suivre la progression de l'armée et de la police à travers les ruelles sordides. A chaque fois, j'étais entouré de nuées de gamins qui semblaient fascinés par mon travail, me suivaient partout en me posant mille questions. En 2011, j'ai fêté mes 50 ans, un âge où l'on commence à avoir envie de transmettre son savoir-faire à plus jeune que soi. Voilà par quels chemins j'ai été amené à concevoir ce projet.

    Un résultat sincère

    L'AFP a contacté le fabricant d?appareils photo Nikon France, qui a accepté d'apporter sa contribution sous la forme de dix boîtiers étanches. Dans la Cidade de Deus, " la Cité de Dieu " une des plus célèbres favelas de Rio, j'avais sympathisé avec un certain Tony Barros, qui tient un atelier de photographie. Je l'avais rencontré grâce à Nadine Gonzalez, une amie française qui a monté l'association Modafusion qui anime une école de mode dans ces quartiers défavorisés.

    Tony est immédiatement devenu mon principal allié et mon passeport: c'est lui qui a recruté les enfants volontaires. C'est lui qui qui nous a accompagnés pendant trois mois et demi à travers le quartier. C'est lui qui nous a ouvert les portes, et qui a dénoué quelques situations compliquées.

    Tous les week-ends ou presque, depuis février 2013, Tony, Nadine et moi avons accompagné à travers les rues du quartier des groupes d'entre trois et dix enfants de dix à quinze ans. Chacun était muni d'un appareil photo et avait la mission de ramener des images ayant pour thème le football.

    Les séances duraient généralement trois ou quatre heures, parfois des journées entières. Cela n'a pas été simple à organiser. A chaque fois il fallait passer chercher les gamins chez eux, les raccompagner à la fin, arriver en même temps aux mêmes endroits, prendre des photos sans qu'aucun membre de notre groupe ne figure dans le champ.

    Je leur ai appris les rudiments du métier et leur ai imposé quelques règles de base, comme l'interdiction de faire poser les gens (difficile à appliquer dans un pays où les gens adorent le faire) ou d'utiliser le flash. L'expérience a été passionnante et le résultat surprenant. Que ces enfants aient été capables de produire d'aussi bonnes photos m'a émerveillé. Si j'avais décidé de traiter ce sujet moi-même, j'aurais utilisé mes codes à moi, mon regard personnel. Là, des jeunes ont eu la possibilité de montrer les lieux où ils vivent et l'origine de leur passion pour le foot. Le résultat, je pense, n'en est que plus sincère.

    Des moments de tension

    Et dans le même temps, alors que je pensais au départ que c'était surtout eux qui allaient me faire découvrir des choses, j'ai souvent eu la surprise de constater que c'était moi qui ouvrait les yeux de mes élèves.
    Les favelas ont leurs lois non écrites. Par exemple, tout le monde sait, dans la Cidade de Deus, qu'il vaut mieux éviter de regarder ce qui se passe chez le voisin. Moi je ne connaissais pas ces lois. J'arrivais avec mon regard neuf. Et je leur faisais découvrir des choses qu'ils avaient toujours eu sous les yeux sans jamais les voir.

    La Cité de Dieu a beau avoir été officiellement pacifiée, elle n'en est pas devenue pour autant un endroit de tout repos. A plusieurs reprises, nous sommes tombés nez à nez avec des trafiquants de drogue, pas franchement ravis de voir tout à coup tous ces appareils photo. Mais grâce à l'intervention habile de Tony, ces moments de tension n'ont jamais dégénéré.

    Le turn-over a été important parmi les participants. Au bout d'un certain temps, notre projet a commencé à être bien connu dans la favela et les candidats se sont mis à affluer. Mais il y avait aussi quelques assidus. Parmi ces derniers, je garde un souvenir exceptionnellement bon de Kuhan. Un garçon de dix ans dont les parents sont accros au crack. Un gamin incroyablement vif et talentueux. Sur la cinquantaine d'images que j'ai sélectionnées à la fin du projet, c'est lui qui, incontestablement, a pris les meilleures".

    Et l'aventure va se poursuivre. L'AFP et l'association Modafusion ont signé un partenariat pour faire vivre l'atelier des apprentis photographes de la Cité de Dieu jusqu'aux jeux Olympiques de Rio de Janeiro de 2016.
    Dernière modification par edenmartine ; 26/05/2014 à 19h12.


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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Parreira : "Le Brésil a déjà une main sur la Coupe"






    Le coordinateur technique de l'équipe du Brésil, Carlos Alberto Parreira, a assuré que la Seleçao avait "déjà une main sur la Coupe", lundi lors du rassemblement des joueurs au camp de base de Teresopolis (sud-est), premier jour du stage de préparation au Mondial-2014.

    "Ce que j'ai appris en six ou sept Coupes du monde ?

    Que gagner en dehors du terrain est le plus important, et ce n'est pas facile, a-t-il déclaré en conférence de presse. Ca inclut la partie opérationnelle, logistique, la planification, la relation avec les supporteurs, la presse, l'ambiance de travail. Et ça, nous l'avons déjà réussi, et donc nous avons déjà une main sur la Coupe".

    "Nous avons une grosse équipe, l'équipe est très bonne, a souligné l'ancien sélectionneur du Brésil, champion du monde en 1994. Il suffit de voir l'équipe que nous avons. La charnière centrale titulaire du Brésil est la plus chère du monde (avec Thiago Silva et David Luiz, tous deux au Paris SG, ndlr). Nous avons des joueurs expérimentés, de qualité, reconnus au niveau international, et nous jouons à la maison".
    "Nous sommes favoris, oui, mais évidemment, il ne suffit pas d'être favori pour gagner, a-t-il averti. Combien de favoris ont échoué!"
    "Des grandes sélections, nous sommes la seule à n'avoir jamais gagné à la maison, a relevé le coordinateur. Nous voulons nous racheter de cela, réécrire cette histoire. Nous avons déjà perdu un Mondial et ne voulons pas en perdre un deuxième", a dit le coordinateur en référence à la défaite surprise en 1950 dans le match considéré comme la finale face à l'Uruguay, sacré champion du monde à Rio de Janeiro lors de l'épisode du "Maracanazo".
    "J'ai déjà parlé avec Flavio Costa (sélectionneur du Brésil lors du Mondial-1950, ndlr) et ce qu'il m'a raconté, c'est des choses incroyables qui se sont passées en dehors du terrain, avec des hommes politiques dans le vestiaire, a-t-il aussi avancé. Le hors-terrain ne les a pas aidés".
    Entre l'ouverture du groupe à l'extérieur (supporteurs, presse) au Mondial-2006 et la fermeture en 2010, "nous allons tenter d'éviter l'ouverture totale et la fermeture totale, a-t-il lancé. Il est important de s'entraîner avec tranquillité et sécurité. La sécurité ne permet pas qu'il y ait mille personnes ici par jour. (...) Nous pensons à tirer au sort dix ou quinze supporteurs qui viendraient ici".
    Le Brésil entre en lice dès le match d'ouverture contre la Croatie, le 12 juin, avant d'affronter le Mexique et le Cameroun, dans le groupe A.


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