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edenmartine
02/07/2014, 08h52
La Bolivie d'Evo Morales veut « décoloniser » le temps


http://s1.lemde.fr/image/2014/06/28/534x0/4447210_3_3a01_les-aiguilles-de-la-grosse-horloge-du-parlement_ce7fa11c66ab736e247c37427efc9e4b.jpg
Les aiguilles de la grosse horloge du Parlement bolivien, qui domine la place Murillo, au cœur de La Paz, ne tournent plus de droite à gauche mais de gauche à droite.

Depuis une semaine, les aiguilles de la grosse horloge du Parlement bolivien, qui domine la place Murillo, au cœur de La Paz, ne tournent plus de droite à gauche mais de gauche à droite. Erreur de mécanisme ? Il n'en est rien. Même les chiffres ont changé de côté : si le douze et le six conservent leur place, le trois et ses voisins se trouvent désormais sur la partie gauche du cadran, le neuf sur la droite.
Pour les autorités, cette horloge ne tourne pourtant pas à l'envers. Au contraire, elle tournerait enfin correctement à en croire le président du Sénat, Eugenio Rojas, à l'origine de ce changement. « Nous sommes de l'hémisphère Sud et avons une manière de penser différente, a-t-il justifié. Il existe dans le monde des comportements et des pratiques imposés par le Nord aux pays du Sud. »

« ON A ÉTÉ “FORMATÉ” COMME SI ON ÉTAIT AU NORD »
Parmi ces pratiques se trouverait le sens des aiguilles d'une montre. « Qui a dit que l'horloge devait toujours tourner de l'autre côté ? Pourquoi devons-nous obéir ?

Au Belize, on rase une pyramide pour en faire du gravier



Colombie : 13 blessés dans l'attaque d'installations pétrolières

Une attaque à l'explosif contre des installations pétrolières dans le nord-est de la Colombie (http://www.lemonde.fr/colombie/) a fait 13 blessés, une action attribuée à la guérilla de l'Arm (http://www.lemonde.fr/arm/)ée de libération nationale (ELN), a annoncé l'armée (http://www.lemonde.fr/armee/), dimanche 29 juin.

Le secteur pétrolier et minier, en pleine expansion en Colombie, figure parmi les cibles principales des attaques, prises d'otages et autres actes de sabotage menés par les rebelles.
L'ELN, qui a initié un processus de dialogue avec le gouvernement dévoilé il y a quelques semaines, est la seconde rébellion d'extrême gauche après celle des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), qui mènent de leur côté des négociations de paix depuis dix-neuf mois. Fondées dans les années 1960, l'ELN et les FARC sont les dernières guérillas en activité en Colombie, où elles comptent encore respectivement 2 500 et 8 000 combattants, selon les autorités

edenmartine
14/07/2014, 08h03
Le Venezuela déchiré par les héritiers d'Hugo Chavez



http://s1.lemde.fr/image/2013/10/31/534x0/3506535_3_314a_le-president-venezuelien-nicolas-maduro-le_b71bd7ed1f198d648a35c6bddcfff560.jpg
Le président vénézuélien Nicolas Maduro, le 21 octobre à Caracas. | AFP/LEO RAMIREZ

Alors que le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), fondé par l'ancien président Hugo Chavez (1999-2013), tient son congrès du 26 au 29 juillet, le chef de l'Etat, Nicolas Maduro, tente de surmonter les déchirements du chavisme.
Il a chargé un Cubain, Orlando Borrego, de faire des propositions en vue d'une restructuration du gouvernement vénézuélien, qui compte une centaine de ministres et vice-ministres.

« Nous voulons faire une révolution totale et profonde dans l'administration publique, une révolution dans la révolution »,

a assuré le président dans son programme radio télévisé « En contact avec Nicolas Maduro », le 2 juillet.
Pour justifier son choix, il a expliqué qu'Orlando Borrego avait été un proche collaborateur d'Ernesto Guevara.
La publicité donnée à ce Cubain contraste avec le silence et l'embarras, à Caracas et à Paris, au sujet des « conseillers français » du gouvernement vénézuélien.
L'opposition a beau dénoncer l'omniprésence de « coopérants » cubains à tous les niveaux de l'Etat, le président vénézuélien préfère s'adresser à sa propre base, dans l'espoir de la rassurer et de resserrer les rangs. Depuis juin, la polémique fait rage.
Pour les radicaux, le Fonds monétaire international (FMI), honni, ou des banquiers européens avec le coeur à gauche, socialistes ou sociaux-démocrates, c'est du pareil au même.
Les seules alliances admissibles, à leurs yeux, sont celles tissées par le Venezuela avec Cuba, la Russie et la Chine, l'ancien bloc communiste.






Argentine (http://www.lemonde.fr/argentine/)


Scènes de violence à Buenos Aires après la défaite


http://s2.lemde.fr/image/2014/07/14/534x267/4456510_3_1b90_huit-policiers-ont-ete-blesses-et-une_6975d9e7a80aa0caf4b3ab9e07d42bac.jpg


Des violences ont éclaté dimanche 13 juillet à Buenos Aires, en Argentine (http://www.lemonde.fr/argentine/), après la défaite de l'équipe nationale face à l'Allemagne en finale de la Coupe du monde. (http://www.lemonde.fr/coupe-du-monde/article/2014/07/13/l-allemagne-sacree-championne-du-monde_4456380_1616627.html)

Alors que des dizaines de milliers de supporteurs s'étaient rassemblés en ville pour célébrer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/c%C3%A9l%C3%A9brer) le titre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/titre) de vice-champions du monde, des pierres ont été jetées sur les policiers anti émeute, qui ont répondu avec des balles en caoutchouc, des gaz lacrymogènes et des canons à eau.
Plusieurs dizaines de hooligans ont alors brisé des vitres et mis le feu à des poubelles.
La télévision a montré des pillards transportant des objets volés, dont les tables et les chaises d'un restaurant.
Huit policiers ont été blessés, et une cinquantaine de personnes arrêtées.



http://s1.lemde.fr/image/2014/07/14/534x267/4456512_3_dead_les-policiers-antiemeute-ont-repondu-avec-des_26e7aea5d6d4fa05abf4d9a7ed49b8d2.jpg

edenmartine
17/07/2014, 08h58
MEXIQUE.

458 enfants trouvés dans des conditions inhumaines dans un foyer


La chef et fondatrice de cet internat créé il y a 40 ans, Rosa del Carmen Verduzco, a obligé les enfants à mendier, à dormir par terre, entourés de rats et d'insectes, et à subir des violences sexuelles.


http://referentiel.nouvelobs.com/file/7535667-mexique-458-enfants-trouves-dans-un-foyer-en-quasi-esclavage.jpg

Des enfants dans "La gran Familia", un foyer dans lequel il vivait en quasi-esclavage dans des conditions inhumaines et insalubres, au milieu de rats et d'insectes dans l'Etat de Michoacan, dans l'ouest du pays, le 15 juillet 2014.Des enfants dans "La gran Familia", un foyer dans lequel il vivait en quasi-esclavage dans des conditions inhumaines et insalubres, au milieu de rats et d'insectes dans l'Etat de Michoacan, dans l'ouest du pays, le 15 juillet 2014.

Les autorités mexicaines ont trouvé mardi 15 juillet environ 600 personnes, des enfants pour la plupart, vivant en quasi-esclavage dans des conditions inhumaines et insalubres, au milieu de rats et d'insectes dans l'Etat de Michoacan, dans l'ouest du pays.
La police a effectué un raid dans ce foyer, appelé "La gran Familia", dans la ville de Zamora, après que cinq personnes eurent déclaré que cinq enfants y étaient retenus prisonniers.
La police a trouvé les cinq enfants mais bien plus encore : 450 autres mineurs, dont six bébés, et 138 adultes, âgés de 18 à 40 ans, tous prisonniers, victimes de mauvais traitements, et vivant dans des conditions insalubres, a indiqué à la presse Tomas Zeron, directeur des enquêtes criminelles de la police judiciaire.
Il n'a pas donné de précisions sur les raisons de leur présence dans ce lieu ou de leur détention contre leur gré. Selon les premiers témoignages, la chef et fondatrice de cet internat créé il y a 40 ans, Rosa del Carmen Verduzco, a obligé les enfants à mendier, à dormir par terre, entourés de rats et d'insectes, et à subir des violences sexuelles. Ces enfants recevaient de la nourriture avariée pour toute pitance.

Une déposition vieille de plus d'un an
Les enfants nés dans le foyer étaient enregistrés comme étant ceux de Verduzco, et leurs parents biologiques n'avaient pas l'autorisation de les élever, ont indiqué les autorités.
L'une des victimes a déclaré que lorsqu'elle a eu 18 ans, elle a demandé à Verduzco la permission de partir, mais cette dernière a refusé, l'obligeant à rester encore 13 ans sur place, a indiqué Zeron. La femme a eu deux filles qui n'ont pas été déclarées officiellement comme étant les siennes, a-t-il précisé.
Verduzco et huit personnes qui travaillaient pour elle ont été arrêtées, a déclaré Rodrigo Archundia, un procureur spécialisé dans le crime organisé. Le gouverneur de Michoacan, Salvador Jara, a indiqué que la déposition relatant l'enlèvement des cinq enfants, avait été remise aux autorités plus d'un an auparavant...
Les parents des 458 enfants espéraient mercredi pouvoir les récupérer rapidement. "Je viens pour récupérer ma fille", a dit visiblement en colère, à la chaîne Televisa, Rosalba Karina Contreras, mère d'une adolescente de 13 ans, qui vivait dans le foyer.
Les proches venus devant l'établissement soulignaient la responsabilité de la directrice. Rosalba Karina Contreras a indiqué que la directrice du foyer changeait les jours de visite sans prévenir et qu'elle l'empêchait parfois de voir sa fille. Verduzco infligeait "des mauvais traitements, des violences, proférait des menaces et donnait des coups aux enfants", selon elle.

"Si je ne la payais pas..."
Bertha Saucedo, autre mère d'interne, a expliqué à Foro TV qu'elle avait vécu dans le foyer et y avait eu une fille, retenue de force par la directrice.
"On m'a enlevé ma fille à l'âge de trois mois. Quand elle a eu six ans, j'ai commencé à venir la voir et elle [la directrice] me m'y autorisait jamais parce que ma fille avait le syndrome de Down (trisomie) et que si je ne la payais pas, jamais elle ne me la rendrait", a dit Bertha Saucedo. Elle a ajouté qu'elle n'avait pas déposé plainte de peur qu'ils maltraitent sa fille, la battent ou la privent de nourriture.
Mercredi matin, les jeunes gens étaient toujours à l'intérieur du foyer, assistés par des fonctionnaires de l'Institut pour le développement intégral de la famille (DIF), organisme fédéral d'assistance familiale.
Un historien et intellectuel renommé au Mexique (http://tempsreel.nouvelobs.com/tag/mexique), Enrique Krause, a pris la défense de la directrice du foyer affirmant, sur son compte Twitter qu'elle était "harcelée" par les autorités alors qu'elle avait consacré sa vie "à recueillir des orphelins".










Le Nicaragua veut couler le Panama avec un canal à 40 milliards de dollars


http://www.lesechos.fr/medias/2014/07/08/1022812_le-nicaragua-veut-couler-le-panama-avec-un-canal-a-40-milliards-de-dollars-web-0203626562262.jpg


Le gouvernement du Nicaragua a approuvé le projet de 278 km reliant les océans Pacifique et Atlantique. Un projet piloté par un magnat chinois.

Une commission composée de représentants du gouvernement du Nicaragua et d’hommes d’affaires a approuvé lundi le trajet du canal qui devrait relier les océans Pacifique et Atlantique et se poser en concurrent du canal de Panama. Une fois achevée, pour un coût estimé à 40 milliards de dollars (29,4 milliards d’euros), la nouvelle voie navigable devrait être longue de 278 km de l’embouchure du Rio del Brito, côté Pacifique, à celle du Rio Punto Gorda sur la côte de la mer des Caraïbes.

Le projet est porté par HK Nicaragua Canal Development Investment Co (HKND Group), basé à Hong Kong et dirigé par Wang Jing, également président de la société chinoise Xinwei Telecom Enterprise Group. Selon un ingénieur de HKND, Dong Yunsong, le canal qui passera par le lac Nicaragua, la plus grande étendue d’eau d’Amérique centrale, fera 230 à 520 mètres de large et sera profond de 27,6 mètres.
Des études sur l’impact environnemental et sociétal du projet, susceptibles de modifier légèrement son parcours, doivent être achevées d’ici la fin de l’année, a précisé un membre de la commission, Telemaco Talavera. Les travaux devraient débuter en décembre et se terminer en 2019 pour une mise en service l’année suivante, a-t-il ajouté.
Les adversaires du projet dénoncent le risque de pollution du lac Nicaragua, une importante source d’eau potable pour le pays, et les conséquences de la construction du canal sur les communautés défavorisées. Le canal du Nicaragua ferait plus de trois fois la longueur de celui du Panama (77 km) et surpasserait les 163 km (195 km en comptant les chenaux d’accès) de celui de Suez




http://www.lesechos.fr/medias/2014/07/08/1022812_le-nicaragua-veut-couler-le-panama-avec-un-canal-a-40-milliards-de-dollars-web-tete-0203626562236_660x394p.jpg

edenmartine
26/07/2014, 13h56
Des millions d'euros de dons à la Croix Rouge détournés au Brésil



La Croix-Rouge brésilienne a détourné 8,3 millions d'euros de dons et de fonds publics destinés à des campagnes humanitaires de 2010 à 2012. Les détournements de ces 25 millions de reais ont été faits essentiellement par trois filiales dans les Etats du Maranhao et Ceara (nord-est) et de Rio de Janeiro (sud-est).

La Croix-Rouge précise, vendredi 25 juillet, que les traces de ces détournements sont apparues dans les résultats d'un audit international (http://www.lemonde.fr/international/), effectué par la compagnie anglaise Moore and Stephens. Ils ont été remis au parquet pour qu'une enquête (http://www.lemonde.fr/enquetes/) soit ouverte au Brésil (http://www.lemonde.fr/bresil/).

L'organisation humanitaire explique dans un communiqué :


« La direction de la Croix-Rouge va demander (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/demander) des sanctions
contre les responsables de ces filiales à l'époque où ont eu
lieu les détournements de fonds. La Croix-Rouge envisage
aussi des mesures judiciaires pour tenter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/tenter) de réparer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/r%C3%A9parer) les
dommages causés à l'image de l'organisation auprès de l'opinion publique. »


L'argent détourné était destiné notamment à des campagnes d'aide (http://www.lemonde.fr/services-aux-internautes/) aux victimes du tsunami au Japon (http://www.lemonde.fr/japon/), à celles des inondations et glissements de terrain à Petropolis et autres villes de cette région montagneuse de Rio de Janeiro et aux victimes du conflit en Somalie (http://www.lemonde.fr/somalie/).
« Ce sont des personnes qui n'ont pas compris le principe de base qui guide l'esprit de la Croix-Rouge, qui est l'aide humanitaire et l'intérêt du prochain », a souligné le président de l'organisation au Brésil, Paulo Roberto Costa e Silva.

D'après le quotidien Folha de Sao Paulo (http://www1.folha.uol.com.br/internacional/en/brazil/2014/07/1491034-audit-charges-brazilian-red-cross-with-embezzlement.shtml), quelque 15,8 millions de reais (5,29 millions d'euros) ont été versés sur le compte d'une ONG du Maranhao, dénommée Humanus, qui était dirigée par la mère du vice-président de la Croix-Rouge de l'époque, Anderson Choucino.
M. Costa n'a pas voulu commenter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/commenter) cette information, « parce que l'affaire est maintenant aux mains des autorités ».

edenmartine
31/07/2014, 10h31
Equateur : la pollution imputée à Chevron estimée à 5 millions de mètres cubes de terre


http://s2.lemde.fr/image/2014/07/31/534x267/4464873_3_8b2e_le-gouvernement-equatorien-a-denonce_c1e497e810841f566adbfcc08f31a806.jpg
Le gouvernement équatorien a dénoncé l'ampleur de la pollution par la compagnie pétrolière américaine, qui a, elle, balayé ce « show médiatique ». | AFP/RODRIGO BUENDIA


Le gouvernement d'Equateur (http://www.lemonde.fr/equateur/) a estimé mercredi 30 juillet que la pollution imputée à la compagnie pétrolière américaine Chevron concernait environ cinq millions de mètres cubes de terre dans les provinces d'Orellana et Sucumbios, en Amazonie.

L'entreprise américaine a rejeté les accusations de Quito et les a qualifiées de« show médiatique ». « Les autorités équatoriennes ont pour unique objectif de fuir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/fuir) leurs responsabilités face à leur peuple et à leur environnement », a réagi James Craig, porte-parole de Chevron pour l'Amérique latine.


Les dégâts dans la forêt amazonienne remontent à l'exploitation pétrolière par la compagnie américaine Texaco, qui a opéré en Equateur entre 1964 et 1990, avant d'être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) rachetée en 2001 par Chevron. Quelque 30 000 indigènes et agriculteurs amazoniens déplorent des cas de cancers et de maladies dus à la pollution de l'eau par du pétrole (http://www.lemonde.fr/petrole/).


« Nous allons continuer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/continuer) à mesurer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/mesurer) la pollution dans l'eau, l'air et le sol, ainsi que les questions de santé », a prévenu la ministre de l'environnement équatorienne, Lorena Tapia, dont le gouvernement a lancé une campagne de boycottage contre le groupe pétrolier et réclamé le gel de ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) actifs à l'étranger.


http://www.dailymotion.com/video/x14urms_l-equateur-appelle-au-boycott-du-petrolier-americain-chevron_news



A la suite d'un procès (http://www.lemonde.fr/proces/) en Equateur, Chevron a été condamné en 2011 à une amende de 9,5 milliards de dollars (http://abonnes.lemonde.fr/ameriques/article/2012/01/04/chevron-devra-payer-pour-avoir-pollue-l-amazonie_1625391_3222.html) (6,9 milliards d'euros) pour des dégâts environnementaux. Mais la compagnie conteste sa responsabilité et a porté le cas devant les tribunaux internationaux, dont la Cour permanente d'arbitrage de La Haye. Cette amende est l'une des plus fortes dans l'histoire du droit de l'environnement, dépassant celle de 4,5 milliards de dollars (3,3 milliards d'euros) infligée à ExxonMobil pour la marée noire de l'Alaska en 1989.
En mars, la justice (http://www.lemonde.fr/justice/) américaine avait donné raison à Chevron (http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/03/04/pollution-en-equateur-la-justice-americaine-donne-raison-a-chevron_4377611_3244.html), qui estimait en outre entaché d'irrégularités le jugement équatorien.

edenmartine
03/08/2014, 11h41
En Amazonie, la violence des chercheurs d'or contre les indiens Yanomami s'intensifie


http://s2.lemde.fr/image/2014/07/31/534x0/4465117_6_6d28_le-porte-parole-des-yanomami-davi-kopenawa_792a5467776341ce5ecad1fc6e8b7e9a.jpg
Le porte-parole des Yanomami, Davi Kopenawa,



Dans le nord de l’Amazonie brésilienne, la violence des chercheurs d’or (http://www.lemonde.fr/bourse/forex-data-lite/gold-united-states-dollar/) clandestins contre les indiens Yanomami s’intensifie. Leur porte-parole, le chaman Davi Kopenawa a été contraint, mardi 29 juillet, de demander (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/demander) une protection policière après avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) reçu des menaces de mort répétées.


Les orpailleurs ont à nouveau investi depuis quelques mois les terres indigènes de la région de Roraima, frontalière du Venezuela (http://www.lemonde.fr/venezuela/) et du Guyana. Le gouvernement brésilien en concertation avec les Yanomami a lancé une vaste opération de répression pour expulser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/expulser) les centaines de mineurs qui détruisent la forêt et polluent sols et eau en utilisant du mercure pour extraire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/extraire) le minerai précieux.


« Ils veulent me tuer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/tuer) mais je continuerai à me battre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/battre) car ma mission est de défendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/d%C3%A9fendre) le peuple Yanomami et sa terre », affirme le chef indien dans une déclaration diffusée en Europe (http://www.lemonde.fr/europe/) par l'association Survival, engagée dans la défense (http://www.lemonde.fr/defense/) des peuples indigènes.

http://axisoflogic.com/artman/uploads/2/yanomami_girl--400.jpg




Les conflits entre les chercheurs d’or et les populations indiennes dans cette partie de l’Amazonie émaillent l’histoire des dernières décennies. La démarcation du territoire des Yanomami en 1992, après une longue lutte relayée par des campagnes internationales, n’assure pas la protection à laquelle les indiens pourraient prétendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pr%C3%A9tendre). Les 96 000 km2 sanctuarisés de la réserve font l’objet d’incursions régulières des trafiquants pour l’or du sous-sol mais aussi pour y couper (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/couper) du bois.



Davi Kopenawa est la figure emblématique de la lutte des Yanomami et son action pour la protection de l’Amazonie est reconnue par la communauté internationale. En 1991, il a été nominé parmi les 500 personnalités que récompense chaque année le Programme des Nations unies pour l’environnement par son prix « Global 500 ».


CONQUETE DES RESSOURCES NATURELLES (http://www.lemonde.fr/ressources-naturelles/)
Le sort des Yanomami illustre la situation préoccupante de beaucoup de peuples autochtones d’Amérique du Sud confrontés à la convoitise que suscitent les ressources naturelles renfermées dans leur sous-sol. Qu’elle soit le fait de grandes entreprises (http://www.lemonde.fr/entreprises/) minières ou d’officines clandestines, elle met en danger la survie de populations qui pour certaines d’entre elles n’ont, à ce jour, jamais eu de contact avec les société (http://www.lemonde.fr/societe/)s modernes.
Le Pérou est aussi confronté à un phénomène d'orpaillage illégal (http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/12/30/au-perou-la-longue-lutte-contre-les-mafias-de-l-orpaillage_4341230_3244.html) de grande ampleur dans la région de Madre de dios.


http://www.gymmuenchenstein.ch/stalder/klassen/hie/indigenous/yan-Dateien/image002.jpg



La Commission inter américaine des droits de l’homme a rappelé, dans un rapport publié mardi à Washington (http://www.oas.org/en/iachr/indigenous/docs/pdf/Report-Indigenous-Peoples-Voluntary-Isolation.pdf%20%20%20), que l’exploitation des ressources naturelles représente« la plus grande menace » pour les peuples isolés du sous-continent.


La demande de bois, de pétrole (http://www.lemonde.fr/petrole/) ou de minerais génère des incursions croissantes dans ces territoires indigènes, avertit l’organe indépendant créé en 1959 au sein de l’Organisation des Etats américains (OEA).

Les Etats de la région ont placé sous protection 9 millions d’hectares où vivent des peuples indigènes en situation d’isolement volontaire ou de contacts sporadiques. Malgré cette protection, des autorisations d’accès sont accordées par les gouvernements en violation des droits des peuples indigènes, déplore le rapport, qui au nom de la défense de la diversité culturelle rappelle que des contacts involontaires peuvent conduire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/conduire) à la disparition de ces peuples, en raison de leur grande vulnérabilité à des maladies contre lesquelles ils ne sont pas immunisés. Environ 10 000 individus et 200 peuples seraient concernés, selon l'OEA qui souligne la difficulté de disposer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/disposer) de chiffres précis.


L’étude publie une cartographie des concessions pétrolières accordées dans la région, montrant de fréquents chevauchements avec les réserves indigènes. D’autres exemples mettent en cause l’avancée des fronts agricoles ou les activités minières au Paraguay (http://www.lemonde.fr/paraguay/), en Equateur (http://www.lemonde.fr/equateur/), au Pérou (http://www.lemonde.fr/perou/) et bien sûr au Brésil (http://www.lemonde.fr/bresil/).

http://i.telegraph.co.uk/multimedia/archive/02064/Amazon-tribe-2_2064107b.jpg

edenmartine
15/08/2014, 04h48
Mexique: après une fuite d'acide, un fleuve orangé et des habitants sans eau


http://img.20mn.fr/p4Smf8SJQrCtBh0c0UJGnA/760x487_reserve-eau-polluee-13-aout-2014-environs-mine-cuivre-buena-vista-mexique-ou-40000-metres-cubes-acide-sulfurique
Une réserve d'eau -polluée- le 13 aout 2014 dans les environs de la mine de cuivre "Buena Vista" au Mexique, d'où 40.000 mètres cubes d'acide sulfurique se sont déversés dans la rivière Sonora - Hector Guerrero AFP



Deux bidons vides à la main, Ramona Yesenia attend de recevoir l'eau gratuite qui remplacera celle de son robinet: depuis une semaine, après une fuite d'acide sulfurique qui a teinté d'orange le fleuve Sonora, dans le nord-ouest du Mexique, 20.000 habitants sont privés d'eau.

«Si on tue une vache, on ne va pas savoir si on peut la manger, si ça va être bon ou pas... ils disent que si (le bétail) a bu juste un peu d'eau (du fleuve), il est déjà infecté», se désole Ramona, qui travaille comme femme de ménage et dans les champs d'ail de la petite ville de Arizpe, où habitent 3.000 personnes.
Venue avec sa mère et ses deux filles sous une chaleur écrasante, elle s'inquiète pour les fillettes. «Rien qu'avec la boue (du fleuve), elles peuvent s'infecter», dit la grand-mère.
La famille repart finalement bredouille, le camion citerne venu ravitailler la zone étant déjà vidé, devant la forte demande.

Au total, les habitants de sept villes sont sans eau depuis la fuite, le 6 août, de 40.000 mètres cubes d'acide sulfurique dans la mine de cuivre Buenavista del Cobre, à Cananea.

La mine «n'a prévenu aucune autorité», a dénoncé à l'AFP Jesus Arias, responsable de la Protection civile de la région, qui n'a été informé de l'accident que 24 heures plus tard.
«Il y avait un défaut de structure dans le barrage (de la mine, NDLR), qui n'était pas bien surveillé ni bien construit, ce qui a entraîné ce problème», selon César Lagarda, responsable local de la Commission nationale de l'eau.

La Commission nationale des droits de l'Homme a ouvert une enquête «pour les possibles violations des droits de l'Homme des habitants de la région de Sonora, affectés par la fuite», et les associations environnementales ont alerté des dangers pour la santé de cette eau polluée.

L'entreprise qui gère la mine, Grupo Mexico (un des leaders du secteur en Amérique latine), assure avoir prévenu dès mercredi les autorités.
Et elle se veut rassurante: «le contenu de ces acides n'est pas toxique en lui-même», a affirmé Juan Rebolledo, vice-président des relations internationales de Grupo Mexico, sur la radio Formula.
«Il n'y a aucun problème à avoir, ni de conséquence grave pour la population, tant que l'on prend les précautions adéquates et que l'entreprise verse, comme elle le fait actuellement, de la chaux» pour neutraliser l'acidité du produit, a-t-il dit.

Il a expliqué l'accident par les «pluies atypiques» survenues dans la région, qui ont fait déborder les réservoirs.

'Une odeur de pourri' -
L'effet visuel est toutefois très inquiétant, car le produit toxique a provoqué dans le fleuve, long de 420 kilomètres, une tache orange d'au moins 60 kilomètres, le long de sept villes - Arizpe, Banamichi, Baviacora, Aconchi, Cananea, Ures et Hermosillo -, dont la fourniture en eau a été suspendue.
«Cela, je l'ai récupéré du fleuve dans les premiers jours», dit Octavio Toledano, un habitant de la région, montrant presque avec fierté une petite bouteille en plastique remplie d'une eau où se mélangent le jaunâtre et le rouge.
«Le jour où j'ai pris ça, il y avait une odeur de pourri», ajoute-t-il.
«On remarque que l'eau est de plus en plus rouge chaque jour» dans le fleuve, raconte Jesus Sabori, dans sa maison située à Huepac. «Mais ce n'est qu'hier (lundi) qu'on nous a dit de retirer les animaux» des abords du fleuve.
«Nous sommes très en colère car ils ne nous ont pas prévenus, ni qu'ils avaient cette fuite, ni que cela nous priverait d'eau», fulmine Israel Duran, un autre habitant, de 70 ans. «Même si cela donne du travail, (cette mine) il vaut mieux la fermer s'ils se comportent de cette manière à chaque qu'il y a ce genre de chose».

La mine, qui apporte 9.000 emplois directs, a elle plutôt des projets d'expansion, souhaitant augmenter sa production annuelle de cuivre de 200.000 tonnes actuellement à 510.000 en 2016.
La région de Sonora, qui regroupe 27% de l'activité minière au Mexique, est la principale productrice d'or, de cuivre et de graphite du pays.

Note Em : Le Mexique se trouve bien en Amérique du Nord:cool:

edenmartine
23/08/2014, 09h01
"Des paramilitaires colombiens sont utilisés pour déstabiliser le Venezuela"



http://www.semana.com/upload/images/2010/9/16/224643_61649_1.jpg
Avocate (http://fr.wikipedia.org/wiki/Avocat_(m%C3%A9tier)) et femme politique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Femme_politique) colombienne (http://fr.wikipedia.org/wiki/Colombie), membre du Parti libéral colombien (http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_lib%C3%A9ral_colombien).



A la tête des blocages des rues vénézuéliennes et à la déstabilisation de la Révolution Bolivarienne, "il y a des paramilitaires colombiens", a dénoncé aujourd’hui lundi Piedad Cordoba, une activiste pour la paix colombienne.


Cordoba a dénoncé le fait devant pus de 2 000 délégués de 25 pays de la région qui sont en train de débattre au Nicaragua du rôle de la jeunesse et de l’éducation universitaire latino-américaine.


" Cela me fait peine de le reconnaître ici (à Managua), a-t-elle dit. "Mais beaucoup de ceux qui ont participé aux "guarimbas" vénézuéliennes et à la déstabilisation du Venezuela sont des paramilitaires colombiens", a-t-elle précisé.
Leur but est de sortir du pouvoir Nicolas Maduro et d’en finir avec la Révolution Bolivarienne, un objectif "qu’ils n’ont pas atteint et qu’ils n’atteindront pas".


Cordoba a aussi alerté sur le fait que des paramilitaires colombiens ont aussi participé au coup d’Etat qui a renversé Manuel Zelaya au Honduras (2009). Et même au massacre de Curuguaty (2012) qui fut l’excuse pour renverser le président du Paraguay, Fernando Lugo.


Le financement des paramilitaires vient de Washington, a indiqué Cordoba. Les Etats-Unis "essaient de déstabiliser la Région" par l’utilisation de ces "armées irrégulières", a-t-elle expliqué.


Cordoba a souligné qu’il est urgent de réaliser l’intégration de nos peuples pour atteindre la paix dans leur pays.

"La paix en Colombie, c’est la paix dans la Région", a-t-elle souligné.


Le Congrès Latino-américain et Caribéen des Etudiants a commence hier à Managua sous la direction du Commandant Daniel Ortega.

edenmartine
25/08/2014, 07h15
Au large du Mexique, l'ouragan Marie s'intensifie


L'ouragan Marie s'est intensifié dimanche 24 août, passant en catégorie 5 alors qu'il se trouve à proximité du Mexique (http://www.lemonde.fr/mexique/).Il s'agit du huitième ouragan de la saison dans l'est du Pacifique, accompagné de vents soufflant jusqu'à 315 km/h.

Les prévisions du National Hurricane Center aux Etats-Unis (http://www.nhc.noaa.gov/#MARIE) indiquent toutefois que la trajectoire de l'ouragan, qui doit continuer à se renforcer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/renforcer) au cours des deux prochains jours, ne devrait pas rentrer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/rentrer) en contact avec les terres du Mexique ou de la Californie.
« Les houles vont probablement provoquer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/provoquer) des vagues et des courants violents extrêmement dangereux » sur les côtes californiennes, ont averti cependant dimanche les météorologues américains.



http://s2.lemde.fr/image/2014/08/25/534x267/4475971_3_159e_les-previsions-concernant-l-ouragan-marie_72186371f25222bdc4b82db52a0f3326.png


Au Mexique, trois pêcheurs sont portés disparus à proximité de San José de los Cabos. De fortes pluies menacent également les Etats mexicains de Michoacan, Colima, Guerrero, Oaxaca, Jalisco et Nayarit. Les autorités mexicaines font état de possibles glissements de terrain et des débordements de cours d'eau, et recommandent aux millions d'habitants de ces régions de rester (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/rester) prudents et informés en cas d'arrivée de précipitations.



Un séisme de magnitude 6,9 frappe le centre du Pérou


http://s2.lemde.fr/image/2014/08/25/534x267/4475970_3_6873_le-seisme-du-25-aout-au-centre-du-perou_af6c03f817050ff8f6321bf5979feee0.png

Un séisme de magnitude 6,9 a frappé dimanche 24 août le centre (http://www.lemonde.fr/centre/) du Pérou (http://www.lemonde.fr/perou/).

Les autorités péruviennes n'ont pas fait état dans l'immédiat de victimes ni de dégâts matériels à la suite de ce tremblement de terre, qui s'est produit à 1 h 21, heure française, à 42 kilomètres au nord-est de la ville de Tambo (471 kilomètres de Lima) et à une profondeur de 58,9 km.


Le centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique a averti que les séismes de cette ampleur engendrent parfois des tsunamis locaux qui peuvent être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre)destructeurs le long des côtes situées dans un rayon de 100 kilomètres de l'épicentre ». « Les autorités de la région de l'épicentre devraient être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) conscientes de cette possibilité et prendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/prendre) les mesures adéquates. »




Un séisme de magnitude 6,4 frappe le centre du Chili


Un fort séisme de magnitude 6,4 a secoué samedi 23 août le centre (http://www.lemonde.fr/centre/) du Chili (http://www.lemonde.fr/chili/), a indiqué le bureau national chilien des situations d'urgence (Onemi), sans pour autant faire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire) état de victimes ou de dégâts matériels. « Ce séisme ne réunit pas les conditions pour générer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/g%C3%A9n%C3%A9rer) un tsunami sur les côtes du Chili », a de son côté indiqué le service hydrographique et océanographique de la marine (Shoa).


La secousse a duré une quarantaine de secondes et s'est produite à 18 h 35 locales (23 h 35 à Paris (http://www.lemonde.fr/paris/)), à 39 km à l'ouest de la ville de Quillota. Elle a touché Santiago, ainsi que cinq autres régions du centre du Chili, et créé un début de panique parmi les habitants d'immeubles où il a été particulièrement ressenti. Certains ont préventivement évacué leurs domiciles.



http://s2.lemde.fr/image/2014/08/24/534x267/4475821_3_5f9d_a-santiago-des-habitants-quittent-leurs_7beafb180e0525f5f1fd79f95556336e.jpg
A Santiago, des habitants quittent leurs domiciles après le tremblement de terre du 23 août.

Plusieurs secteurs de Santiago ont également subi des coupures d'électricité. Le ministère des télécommunications a indiqué que les réseaux de communications, aussi bien Internet que celui de téléphonie mobile (http://www.lemonde.fr/telephonie-mobile/), étaient saturés.





Brésil : mutinerie sanglante dans le pénitencier Cascavel de Parana


http://s2.lemde.fr/image/2014/08/25/534x267/4475974_3_fe36_des-images-de-l-insurrection-dans-le_dfd25e7ab4ca49ca2bb93da27292f397.jpg


Quatre détenus ont été tués, dont deux par décapitation, et deux surveillants pris en otage dimanche 24 août lors d'une mutinerie dans le pénitencier d'Etat Cascavel, situé dans la ville de Parana, au sud du Brésil (http://www.lemonde.fr/bresil/).


« Un groupe de prisonniers s'est rebellé pendant le déjeuner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9jeuner) et a pris en otages deux surveillants. (...) Il y a ici 1 400 prisonniers et 80 % de la prison est contrôlée [par les mutins]. La situation est compliquée. Une équipe de négociateurs est arrivée mais nous n'avons pas de prévisions concernant la fin de cette situation », a précisé un responsable de la police (http://www.lemonde.fr/police/) brésilienne locale. Les discussions (http://www.lemonde.fr/discussions/) avec les détenus doivent reprendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/reprendre) lundi matin.


MAUVAISES CONDITIONS
Les autorités pénitentiaires de l'Etat ont indiqué au portail d'informations G1 que les prisonniers réclamaient une amélioration des infrastructures, de l'alimentation et de l'hygiène.
Le site d'information O Globo (http://oglobo.globo.com/brasil/rebeliao-em-presidio-de-cascavel-deixa-quatro-mortos-dois-deles-decapitados-13714756), qui parle de la mort d'au moins quatre personnes dans les affrontements, a également indiqué que « neuf policiers étaient de service pour surveiller (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/surveiller) l'ensemble de la population (http://www.lemonde.fr/demographie/) carcérale » de l'établissement au moment des faits.


Le Brésil compte actuellement 548 000 détenus mais aurait besoin de 207 000 places supplémentaires afin d'éviter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/%C3%A9viter) la surpopulation carcérale, selon l'ONG Conectas.

edenmartine
31/08/2014, 07h10
2,81 millions de personnes menacées par la famine en Amérique centrale


http://www.rts.ch/2014/08/23/13/09/6086316.image?w=640&h=360


La sécheresse qui a gâté les récoltes en Amérique centrale menace de famine 2,81 millions de personnes, selon une estimation fournie vendredi 29 août par le Programme alimentaire mondial des Nations unies. La sécheresse affecte également l'Amérique du Sud mais les pays les plus touchés sont le Guatemala (http://www.lemonde.fr/guatemala/), le Honduras (http://www.lemonde.fr/honduras/) et le Salvador (http://www.lemonde.fr/salvador/). Les récoltes de maïs, de pois et de haricots ont particulièrement souffert.


Le président nicaraguayen, Daniel Ortega, a récemment autorisé l'importation de 40 000 tonnes de haricots rouges et de 73 500 tonnes de maïs afin de faire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire)baisser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/baisser) les prix. Plus de 250 000 familles ont perdu leur récolte au Guatemala, où l'état d'urgence a été décrété.

La culture (http://www.lemonde.fr/culture/) du café est relativement préservée. Si le Guatemala prévoit une production en baisse de 3 % après la prochaine récolte, les autres producteurs majeurs d'Amérique centrale n'ont pas révisé l'estimation de leur production.

edenmartine
01/09/2014, 09h42
Les israéliens ne pourront plus se rendre librement en Bolivie suite à une « mesure restrictive contre le terrorisme »



http://www.halalbook.fr/local/cache-vignettes/L350xH234/64917222-3cb1d.jpg


En Palestine, très peu de pays se mobilisent afin de venir en aide aux nombreux civils : les pays européens n’osent même pas prendre de décision diplomatique, encore beaucoup trop liée à Israël pour de simple intérêts financiers…

Mais heureusement, ceci n’est pas le cas de tout le monde : la Bolivie, comme plusieurs pays d’Amérique Latine (Brésil, Chili, Pérou et Equateur) a rappelé son ambassadeur en Israël. (http://www.halalbook.fr/actufiche-19-3010.html?Gaza%C2%A0-le-Br%C3%A9sil-rappelle-son-ambassadeur-en-Isra%C3%ABl-%C3%A0-cause-du-massacre-des-palestiniens) Plus fort encore, le chef d’Etat Bolivien Evo Morales a déclaré ce mercredi avoir placé Israël sur la liste des « Etats terroriste ».

« Nous déclarons Etat terroriste » ; « [I] L’offensive à Gaza montre qu’Israël ne garantit pas les principes du respect de la vie humaine, et les préceptes des droits qui gouvernent la coexistence paisible et harmonieuse de la communauté internationale » a ajouté ce mercredi le président Bolivien.

De plus, la Bolivie a également rompu un accord datant de 1972 stipulant que les citoyens israéliens étaient autorisés à se rendre sur le territoire Bolivien sans l’obtention d’un VISA.

edenmartine
04/09/2014, 11h04
Monsanto accusé d'abus de position dominante en Argentine (http://www.wikistrike.com/2014/09/monsanto-accuse-d-abus-de-position-dominante-en-argentine.html)





http://img.over-blog-kiwi.com/1/04/43/04/20140903/ob_64c16d_899491-argentine-plus-gros-pro.jpg

L'Argentine est un des plus gros producteurs mondiaux de soja et maïs, essentiellement des cultures OGM.

Le géant américain Monsanto, spécialisé dans les semences OGM, est accusé d'abus de position dominante en Argentine par des producteurs et organisations agricoles.

Une plainte déposée lundi devant la Commission nationale de défense de la concurrence par la Fédération des coopératives fédérées (Fecofe) et des organismes rassemblant producteurs et ingénieurs.

En Argentine, le géant américain de l'agrochimie a confié la distribution de ses semences aux entreprises Don Mario et Nidera, qui détiennent 80% du marché.

« Les contrats que promeut Monsanto sont un outil vers plus de concentration, non seulement pour conserver le contrôle du développement technologique, mais aussi pour le contrôle de la commercialisation et du développement du secteur agricole en Argentine », dénonce Esteban Motta, un dirigeant de la Fecofe.

« Ces pratiques sont discriminatoires, souligne-t-il, et font que la survie de nombreux acteurs du secteur est en jeu ».

L'Argentine est un des plus gros producteurs mondiaux de soja et maïs, essentiellement des cultures OGM, et compte environ 800 semenciers, souvent des petites entreprises qui opèrent dans une zone géographique très limitée.









Un massacre révélé par des Indiens isolés dans une vidéo exceptionnelle




http://assets.survivalinternational.org/pictures/230/braz-matis-fw-29_screen.jpg

Des Indiens isolés, jeunes et en bonne santé, ont rapporté que des aînés de leur communauté avaient été massacrés


Une vidéo exceptionnelle (https://www.youtube.com/watch?v=cnJjGmljUmw&list=UUWjEoTAUV1LeFl4GwImKlMg) du premier contact d’un groupe d’Indiens isolés (http://www.survivalfrance.org/actu/10364) près de la frontière péruano-brésilienne et la révélation de nouveaux cas de violence contre leur communauté ont amené des experts à demander la protection urgente de leur territoire sans laquelle ils risquent ’l’extermination’ et le ‘génocide’.

La vidéo qui a été divulguée par ‘Amazonia Blog’ (http://terramagazine.terra.com.br/blogdaamazonia/blog/2014/07/29/exclusivo-video-do-1%C2%BA-contato-dos-indios-isolados-com-funai-no-acre/) montre plusieurs jeunes Indiens en bonne santé en train de troquer des bananes et d’autres produits forestiers. Or, des propos inquiétants rapportés par les Indiens laissent penser que plusieurs aînés de leur communauté ont été massacrés et leurs maisons incendiées.


L’interprète Zé Correia a rapporté : ‘La plupart des personnes âgées ont été massacrées par des non-Indiens au Pérou, ils ont tiré sur eux avec des armes à feu et ont incendié leurs maisons. Les Indiens ont dit que beaucoup de gens sont morts et qu’ils n’ont pu en enterrer que trois. Il y avait tant de cadavres qu’ils n’ont pas pu les enterrer tous et ils ont été dévorés par les vautours’.


On estime que les Indiens isolés, fuyant la violence au Pérou, sont entrés en contact (http://www.survivalfrance.org/actu/10330) avec une communauté ashaninka et des agents de la FUNAI, le département brésilien des affaires indigènes, à la fin du mois de juin. Ils ont été traités d’une infection respiratoire aiguë, contre laquelle ils n’ont aucune résistance et ont été maintenus en quarantaine avant d’être renvoyés dans la forêt.


http://assets.survivalinternational.org/pictures/2713/yanomami-11_article_column.jpeg
Les survivants du massacre de Haximú, au cours duquel des orpailleurs ont assassiné 16 Indiens yanomami, portent des urnes contenant les cendres de leurs proches.


Selon les experts, une tragédie épidémique a été évitée de justesse, mais ils attirent l’attention sur le fait que laFUNAI ne possède pas les ressources et le personnel nécessaires pour répondre à de tels incidents à l’avenir. Des postes de garde ont été fermés dans la région après avoir été pillés par des trafiquants de drogue en 2011 (http://www.survivalfrance.org/actu/10125).

Le médecin qui a traité les Indiens a alerté sur le danger que les contacts se multiplient dans la région et a souligné l’urgence de former des équipes de santé plus spécialisées afin de faire face à des situations de contact et de post-contact.

José Carlos Meirelles, spécialiste de la FUNAI des Indiens isolés (http://www.survivalfrance.org/peuples/isoles-bresil) de la région durant des décennies, a déclaré : ’S’ils ne protègent pas tous ceux qui vont passer par ici, l’histoire se répétera une fois de plus et nous serons tous responsables de l’extermination de ces groupes’.

Le Pérou a négligé de protéger les Indiens isolés (http://www.survivalfrance.org/peuples/isoles-perou) et leur territoire, les obligeant à fuir de l’autre côté de la frontière. La plus grande partie de la forêt amazonienne péruvienne a été divisée en concessions (http://www.survivalfrance.org/sur/camisea) (http://www.survivalfrance.org/sur/camisea)gazières (http://www.survivalfrance.org/sur/camisea) (http://www.survivalfrance.org/sur/camisea)et (http://www.survivalfrance.org/sur/camisea) (http://www.survivalfrance.org/sur/camisea)pétrolières (http://www.survivalfrance.org/sur/camisea) octroyées à des compagnies autorisées à opérer dans des réserves destinées à la protection des Indiens isolés, les peuples les plus vulnérables du monde.

Survival International, mouvement mondial pour les droits des peuples indigènes, a appelé le gouvernement brésilien à réinstaller immédiatement et de toute urgence tous les postes d’observation dans la région, d’allouer davantage de fonds à son unité chargée de la protection des Indiens isolés, et a appelé le gouvernement péruvien à enquêter sur le massacre et à protéger le territoire des Indiens isolés.

La Commission interaméricaine des droits de l’homme, la plus haute instance du continent en matière des droits de l’homme, a appelé mercredi à la protection urgente du territoire des Indiens isolés (http://www.oas.org/en/iachr/indigenous/docs/pdf/Report-Indigenous-Peoples-Voluntary-Isolation.pdf).

Stephen Corry, directeur de Survival, a déclaré aujourd’hui : ‘Il est urgent que le Brésil et le Pérou se donnent les moyens d’assurer la protection des Indiens isolés et de leurs territoires. La croissance économique de ces deux pays s’effectue au détriment de la vie de leurs citoyens les plus vulnérables. Il est temps que leurs nouvelles richesses soient utilisées pour protéger ces quelques tribus isolées qui ont réussi à survivre au génocide des peuples premiers d’Amérique’.


Plus de 7 000 personnes ont signé la pétition urgente de Survival (http://www.survivalfrance.org/mails/isoles) pour la protection du territoire des Indiens isolés.

edenmartine
08/09/2014, 07h05
Une météorite frappe la capitale du Nicaragua



http://s2.lemde.fr/image/2014/09/08/534x267/4483390_3_07e0_son-cratere-fait-12-metres-de-diametre_5529e9fc1e9714d975b5c95a46cf52aa.jpg


La mystérieuse explosion qui a produit un cratère de 12 mètres de diamètre dans la soirée de samedi à Managua, la capitale du Nicaragua (http://www.lemonde.fr/nicaragua/), a très certainement été causée par une météorite, ont indiqué dimanche 7 septembre des scientifiques.


« Nous en sommes convaincus », a insisté un responsable de l'Institut nicaraguayen des études terrestres (Ineter). « Toutes les preuves que nous avons trouvées sur place correspondent exactement à une météorite et à aucun autre type d'événement », a ajouté un de ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) collègues.


La ville compte 1,2 million d'habitants, mais aucune victime n'était à déplorer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9plorer) dans l'immédiat. L'impact s'est en effet produit dans une zone boisée près de l'aéroportinternational (http://www.lemonde.fr/international/), entre 23 heures et minuit.


« CET ÉVÉNEMENT FASCINANT »

Les habitants des alentours ont déclaré aux médias (http://www.lemonde.fr/actualite-medias/) locaux qu'ils avaient entendu une explosion, et qu'ensuite des liquides, du sable et de la poussière avaient étéprojet (http://www.lemonde.fr/projet/)és dans l'air, le tout avec une odeur de brûlé. Le choc a été si violent qu'il a été enregistré par les instruments destinés habituellement à détecter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9tecter) les séismes.

Le Nicaragua, qui compte plus de 20 volcans, est régulièrement touché par des séismes, ce qui explique que de nombreuses personnes sur place ont attribué la forte explosion à un tremblement de terre.

La porte-parole du gouvernement a indiqué que Managua se mettrait en contact avec l'Institut américain de géophysique pour avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) davantage d'informations sur« cet événement fascinant ».

edenmartine
16/09/2014, 09h57
L’OMS salue la réponse immédiate de Cuba à l’appel pour faire face à la crise de l’Ébola




http://www.cannabis24h.com/wp-content/uploads/2014/02/oms.jpg


GENÈVE.- Le ministre cubain de la Santé publique, Roberto Morales Ojeda, a tenu une réunion de travail avec le avec Margaret Chan, directrice générale de l`Organisation mondiale de la santé (OMS), au cours de laquelle il a été procédé à l’examen de la réponse de Cuba à l’appel des Nations Unis pour lutter contre l’épidémie d’Ébola.


Lors de l’entretien, le ministre a remercié Mme Chan de l’invitation faite à Cuba à contribuer à l’effort mondial pour endiguer l’épidémie qui frappe quatre pays d’Afrique de l’Ouest.


La réponse immédiate de La Havane à l’appel lancé par le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a été saluée par le directrice générale de l’OMS, qui a invité à tirer des leçons de l’expérience cubaine dans le traitement des cas d’urgence, et exprimé sa gratitude au président Raul Castro, Cuba étant le premier pays à avoir répondu à cet appel international.


Par ailleurs, Mme Margaret Chan a souligné l’engagement des autorités cubaines, non seulement en faveur de leur propre population, mais aussi de celle des peuples d’autres parties du monde, et elle a évoqué son récent voyage à Cuba, où elle a visité plusieurs installations scientifiques, et inauguré, en compagnie du président cubain, les nouveaux bureaux du Centre pour le contrôle étatique des médicaments et des dispositifs médicaux, ainsi que le Centre national de coordination des tests cliniques.


Pour sa part, le ministre Morales a rappelé que la coopération médicale cubaine a démarré au lendemain même du triomphe de la Révolution, il y a 55 ans, et qu’aujourd’hui plus de 50 000 coopérants cubains sont investis dans des missions de service public dans 66 pays, dont 32 d’Afrique.


« En raison de l’histoire de la coopération de notre pays, notamment dans la sphère de la santé, on nous a demandé de faire partie du groupe de pays susceptibles d’apporter une réponse immédiate à l’appel d’urgence lancé par l’Afrique, où à ce jour plus de 4 000 cas ont été recensés, dont plus de 2 000 décès », a conclu le ministre cubain de la Santé.