edenmartine
29/04/2014, 09h55
http://s1.lemde.fr/image/2014/04/28/534x267/4408363_3_5882_john-kerry-avec-tzipi-livni-la-negociatrice_6c54491debcbb17d3ca82a3849cd322a.jpg
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a démenti avec force lundi 28 avril soiravoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) jamais qualifié Israël (http://www.lemonde.fr/israel/) d'« Etat d'apartheid », tout en reconnaissant à demi-mots avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) employé ce terme qui a provoqué une polémique.
« Je ne crois pas, ni n'ai jamais déclaré publiquement ou dans le privé, qu'Israël était un Etat d'apartheid ou qu'il avait l'intention de le devenir, affirme-t-il dans un communiqué. Je ne suis pas tombé de la dernière pluie pour savoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/savoir) aussi que les mots ont le pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) d'être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) mal interprétés, même de manière non intentionnelle, et si je pouvais rembobiner la bande, j'aurais choisi un autre mot. »
DISCUSSIONS DANS L'IMPASSE
Ces précisions interviennent après la publication par le site d'information Daily Beast (http://www.thedailybeast.com/articles/2014/04/27/exclusive-kerry-warns-israel-could-become-an-apartheid-state.html) de propos tenus par John Kerry vendredi 25 avril, lors d'une réunion à huis clos (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/huis-clos/) de la Commission trilatérale (un groupe non partisan de discussion non gouvernemental fondé par David Rockefeller).
« La création de deux Etats sera la seule solution réaliste. Parce qu'un Etat unitaire finirait par être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) soit un Etat d'apartheid avec des citoyens de seconde classe, soit un Etat qui détruira la capacité d'Israël d'être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) un Etat juif », y aurait déclaré le secrétaire d'Etat américain.
M. Kerry réagissait de la sorte à l'annonce par Israël de la suspension des négociations de paix (http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/04/24/israel-suspend-les-negociations-de-paix-avec-les-palestiniens_4407080_3218.html) en cours avec l'Autorité palestinienne, après l'annonce de sa réconciliation avec le Hamas. Ces négociations de paix avaient largement mobilisé John Kerry et ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) équipes, qui avaient réussi à négocier leur reprise en juillet 2013 (http://www.lemonde.fr/international/article/2013/07/20/john-kerry-arrache-un-accord-sur-la-reprise-des-negociations-israelo-palestiniennes_3450467_3210.html)et qui s'investissaient depuis pour tenter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/tenter) de décrocher (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9crocher) un accord de paix.
Lire nos explications : Israël-Palestine : les quatre erreurs de John Kerry (http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/04/08/israel-palestine-les-quatre-erreurs-de-john-kerry_4397391_3218.html)
UN TERME DÉJÀ UTILISÉ PAR JIMMY CARTER
Après la publication de l'article du Daily Beast lundi, la polémique avait commencé à enfler (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/enfler) avec des dirigeants israéliens. Le département d'Etat avait dû préciser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/pr%C3%A9ciser) que son ministre n'avait « jamais déclaré qu'Israël était un Etat d'apartheid ».
Le terme fait référence au système social (http://www.lemonde.fr/social/) ségrégationniste en vigueur en Afrique du Sud (http://www.lemonde.fr/afrique-du-sud/) de 1948 à 1994. Tandis que John Kerry et le président Barack Obama (http://www.lemonde.fr/barack-obama/) se sont abstenus d'utiliser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/utiliser) ce terme en parlant du conflit israélo-palestinien, l'ancien président des Etats-Unis Jimmy Carter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/carter) (1977-1981) avait intitulé son livre sur le sujet publié en 2006 Palestine : la paix, pas l'apartheid.
Israël «Etat d'apartheid» : John Kerry tente de désamorcer la polémique
Publié le 29.04.2014, 00h45 | Mise à jour : 07h27
http://www.leparisien.fr/images/2014/04/08/3752207_0aedf07b6a9e58815c9f2ff93e59a7ad88511167_6 40x280.jpg
ILLUSTRATION. Le secrétaire d'Etat, John Kerry, le 8 avril 2014 à Washington. | (AFP/Saul Loeb.)
John Kerry (http://actualites.leparisien.fr/john+kerry.html) dément, mais sans vraiment démentir. Dans un communiqué publié lundi soir (http://www.state.gov/secretary/remarks/2014/04/225326.htm), le secrétaire d'Etat américain nie avoir qualifié Israël d'«Etat d'apartheid» lors d'une réunion privée vendredi. «Je ne crois pas, ni n'ai jamais déclaré publiquement, ou en privé, qu'Israël était un Etat d'apartheid ou qu'il avait l'intention de le devenir», dit-il.
Mais dans le même texte, il reconnaît également, à demi-mots, avoir quand même employé ce terme. «Je ne suis pas tombé de la dernière pluie pour savoir aussi que les mots ont le pouvoir d'être mal interprétés, même de manière non intentionnelle. Et si je pouvais rembobiner la bande, j'aurais choisi un autre mot», concède-t-il. La nuance proviendrait du positionnement du terme dans la phrase, pas directement associé à celui d'«Israël».
«Kerry, honte à vous»
Selon un article du site américain «The Daily Beast» (http://www.thedailybeast.com/articles/2014/04/27/exclusive-kerry-warns-israel-could-become-an-apartheid-state.html), publié dans la nuit de dimanche à lundi, John Kerry a averti qu'Israël courait le risque de devenir un Etat d'«apartheid» s'il ne faisait pas la paix rapidement avec les Palestiniens. Ce média d'informations en ligne, qui dit détenir un enregistrement de ces propos, assure que John Kerry aurait fait cette remarque vendredi dernier, lors d'une réunion à huis clos d'un centre de réflexion à Washington (Etats-Unis).
«La création de deux Etats sera la seule solution réaliste. Parce qu'un Etat unitaire finirait par être soit un Etat d'apartheid avec des citoyens de seconde classe, soit un Etat qui détruira la capacité d'Israël d'être un Etat juif», aurait déclaré précisément John Kerry à propos du conflit isaréalo-palestinien, selon le «Daily Beast». «Une fois ce scénario à l'esprit (...) vous comprenez combien il est impératif d'arriver à une solution à deux Etats, à laquelle les deux dirigeants ont réaffirmé encore (jeudi) leur attachement», aurai-t-il dit. Des représentants officiels et des experts américains, européens, russes et japonais participaient à cette réunion.
Des dirigeants israéliens ont condamné avec force les déclarations de John Kerry. Le ministre des Transports, Israel Katz, a écrit sur sa page Facebook (http://actualites.leparisien.fr/facebook.html) : «Kerry, honte à vous ! Il y a des mots que l'on ne peut pas employer.» Dani Dayan, un ancien président (http://actualites.leparisien.fr/president.html) du conseil de Yesha, la plus importante organisation de colons de Cisjordanie, a dénoncé une «insulte pour les peuples israélien et sud-africain».
Des négociations de paix qui s'achèvent ce mardi
Le terme d'«apartheid» fait référence au système social ségrégationniste en vigueur en Afrique du Sud de 1948 à 1994. Tandis que John Kerry et le président Barack Obama se sont abstenus d'utiliser ce terme en parlant du conflit israélo-palestinien, l'ancien président des Etats-Unis, Jimmy Carter (1977-1981), avait intitulé son livre sur le sujet, publié en 2006, «Palestine : la paix, pas l'apartheid».
Parrain des négociations de paix qu'il a relancées le 29 juillet 2013 pour neuf mois, John Kerry a par ailleurs réaffirmé que le processus de paix israélo-palestinien n'était pas mort. Mais, lundi, les deux camps apparaissaient déterminés à consommer leur rupture, à la veille de la date butoir des négociations de paix, ce mardi, une échéance de toute façon jugée irréaliste depuis plusieurs mois.
Jim63 je compte sur toi , pour garder un langage respectueux
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a démenti avec force lundi 28 avril soiravoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) jamais qualifié Israël (http://www.lemonde.fr/israel/) d'« Etat d'apartheid », tout en reconnaissant à demi-mots avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) employé ce terme qui a provoqué une polémique.
« Je ne crois pas, ni n'ai jamais déclaré publiquement ou dans le privé, qu'Israël était un Etat d'apartheid ou qu'il avait l'intention de le devenir, affirme-t-il dans un communiqué. Je ne suis pas tombé de la dernière pluie pour savoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/savoir) aussi que les mots ont le pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) d'être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) mal interprétés, même de manière non intentionnelle, et si je pouvais rembobiner la bande, j'aurais choisi un autre mot. »
DISCUSSIONS DANS L'IMPASSE
Ces précisions interviennent après la publication par le site d'information Daily Beast (http://www.thedailybeast.com/articles/2014/04/27/exclusive-kerry-warns-israel-could-become-an-apartheid-state.html) de propos tenus par John Kerry vendredi 25 avril, lors d'une réunion à huis clos (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/huis-clos/) de la Commission trilatérale (un groupe non partisan de discussion non gouvernemental fondé par David Rockefeller).
« La création de deux Etats sera la seule solution réaliste. Parce qu'un Etat unitaire finirait par être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) soit un Etat d'apartheid avec des citoyens de seconde classe, soit un Etat qui détruira la capacité d'Israël d'être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) un Etat juif », y aurait déclaré le secrétaire d'Etat américain.
M. Kerry réagissait de la sorte à l'annonce par Israël de la suspension des négociations de paix (http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/04/24/israel-suspend-les-negociations-de-paix-avec-les-palestiniens_4407080_3218.html) en cours avec l'Autorité palestinienne, après l'annonce de sa réconciliation avec le Hamas. Ces négociations de paix avaient largement mobilisé John Kerry et ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) équipes, qui avaient réussi à négocier leur reprise en juillet 2013 (http://www.lemonde.fr/international/article/2013/07/20/john-kerry-arrache-un-accord-sur-la-reprise-des-negociations-israelo-palestiniennes_3450467_3210.html)et qui s'investissaient depuis pour tenter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/tenter) de décrocher (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9crocher) un accord de paix.
Lire nos explications : Israël-Palestine : les quatre erreurs de John Kerry (http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/04/08/israel-palestine-les-quatre-erreurs-de-john-kerry_4397391_3218.html)
UN TERME DÉJÀ UTILISÉ PAR JIMMY CARTER
Après la publication de l'article du Daily Beast lundi, la polémique avait commencé à enfler (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/enfler) avec des dirigeants israéliens. Le département d'Etat avait dû préciser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/pr%C3%A9ciser) que son ministre n'avait « jamais déclaré qu'Israël était un Etat d'apartheid ».
Le terme fait référence au système social (http://www.lemonde.fr/social/) ségrégationniste en vigueur en Afrique du Sud (http://www.lemonde.fr/afrique-du-sud/) de 1948 à 1994. Tandis que John Kerry et le président Barack Obama (http://www.lemonde.fr/barack-obama/) se sont abstenus d'utiliser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/utiliser) ce terme en parlant du conflit israélo-palestinien, l'ancien président des Etats-Unis Jimmy Carter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/carter) (1977-1981) avait intitulé son livre sur le sujet publié en 2006 Palestine : la paix, pas l'apartheid.
Israël «Etat d'apartheid» : John Kerry tente de désamorcer la polémique
Publié le 29.04.2014, 00h45 | Mise à jour : 07h27
http://www.leparisien.fr/images/2014/04/08/3752207_0aedf07b6a9e58815c9f2ff93e59a7ad88511167_6 40x280.jpg
ILLUSTRATION. Le secrétaire d'Etat, John Kerry, le 8 avril 2014 à Washington. | (AFP/Saul Loeb.)
John Kerry (http://actualites.leparisien.fr/john+kerry.html) dément, mais sans vraiment démentir. Dans un communiqué publié lundi soir (http://www.state.gov/secretary/remarks/2014/04/225326.htm), le secrétaire d'Etat américain nie avoir qualifié Israël d'«Etat d'apartheid» lors d'une réunion privée vendredi. «Je ne crois pas, ni n'ai jamais déclaré publiquement, ou en privé, qu'Israël était un Etat d'apartheid ou qu'il avait l'intention de le devenir», dit-il.
Mais dans le même texte, il reconnaît également, à demi-mots, avoir quand même employé ce terme. «Je ne suis pas tombé de la dernière pluie pour savoir aussi que les mots ont le pouvoir d'être mal interprétés, même de manière non intentionnelle. Et si je pouvais rembobiner la bande, j'aurais choisi un autre mot», concède-t-il. La nuance proviendrait du positionnement du terme dans la phrase, pas directement associé à celui d'«Israël».
«Kerry, honte à vous»
Selon un article du site américain «The Daily Beast» (http://www.thedailybeast.com/articles/2014/04/27/exclusive-kerry-warns-israel-could-become-an-apartheid-state.html), publié dans la nuit de dimanche à lundi, John Kerry a averti qu'Israël courait le risque de devenir un Etat d'«apartheid» s'il ne faisait pas la paix rapidement avec les Palestiniens. Ce média d'informations en ligne, qui dit détenir un enregistrement de ces propos, assure que John Kerry aurait fait cette remarque vendredi dernier, lors d'une réunion à huis clos d'un centre de réflexion à Washington (Etats-Unis).
«La création de deux Etats sera la seule solution réaliste. Parce qu'un Etat unitaire finirait par être soit un Etat d'apartheid avec des citoyens de seconde classe, soit un Etat qui détruira la capacité d'Israël d'être un Etat juif», aurait déclaré précisément John Kerry à propos du conflit isaréalo-palestinien, selon le «Daily Beast». «Une fois ce scénario à l'esprit (...) vous comprenez combien il est impératif d'arriver à une solution à deux Etats, à laquelle les deux dirigeants ont réaffirmé encore (jeudi) leur attachement», aurai-t-il dit. Des représentants officiels et des experts américains, européens, russes et japonais participaient à cette réunion.
Des dirigeants israéliens ont condamné avec force les déclarations de John Kerry. Le ministre des Transports, Israel Katz, a écrit sur sa page Facebook (http://actualites.leparisien.fr/facebook.html) : «Kerry, honte à vous ! Il y a des mots que l'on ne peut pas employer.» Dani Dayan, un ancien président (http://actualites.leparisien.fr/president.html) du conseil de Yesha, la plus importante organisation de colons de Cisjordanie, a dénoncé une «insulte pour les peuples israélien et sud-africain».
Des négociations de paix qui s'achèvent ce mardi
Le terme d'«apartheid» fait référence au système social ségrégationniste en vigueur en Afrique du Sud de 1948 à 1994. Tandis que John Kerry et le président Barack Obama se sont abstenus d'utiliser ce terme en parlant du conflit israélo-palestinien, l'ancien président des Etats-Unis, Jimmy Carter (1977-1981), avait intitulé son livre sur le sujet, publié en 2006, «Palestine : la paix, pas l'apartheid».
Parrain des négociations de paix qu'il a relancées le 29 juillet 2013 pour neuf mois, John Kerry a par ailleurs réaffirmé que le processus de paix israélo-palestinien n'était pas mort. Mais, lundi, les deux camps apparaissaient déterminés à consommer leur rupture, à la veille de la date butoir des négociations de paix, ce mardi, une échéance de toute façon jugée irréaliste depuis plusieurs mois.
Jim63 je compte sur toi , pour garder un langage respectueux