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Voir la version complète : Un étudiant iranien condamné pour refus d’espionnage



edenmartine
05/03/2014, 19h15
http://assets.etudiant.lefigaro.fr/cms/pics/PHO34d3e20c-9fcf-11e3-9333-54c00c1a672c-805x453.jpgCapture d’écran du site lapige.be











Ce doctorant a été condamné à 6 ans de prison pour avoir refusé d’espionner des compatriotes expatriés, comme lui, en Belgique. Amnesty international a lancé une pétition pour réclamer sa libération.



Hamid Babaei, doctorant iranien de 29 ans, poursuivait sa scolarité à l’université de Liège en Belgique, où il résidait depuis 2009 avec son épouse Cobra Parsajoo, également élève de troisième cycle. En juillet dernier, ils retournent en Iran pour rendre visite à leurs familles.
En août, le jeune homme est convoqué par des agents du ministère du Renseignement. On lui demande de fournir des informations sur des compatriotes résidant également en Belgique. Refusant de coopérer, il est arrêté.
Jugé le 21 décembre dernier, il a été condamné à six ans de prison (http://lapige.be/2014/02/iran-un-etudiant-en-prison-pour-avoir-refuse-despionner-en-belgique/) pour «atteinte à la sécurité nationale par la communication avec des États hostiles», à savoir la Belgique. Le juge du tribunal révolutionnaire a notamment considéré que la bourse que lui attribuait l’université de Liège constituait une «preuve» de son allégeance à cet «État hostile».
L’étudiant a fait appel de cette décision le 2 février dernier, mais sa tâche s’annonce délicate puisqu’il n’a pas été autorisé à engager l’avocat de son choix et s’est vu attribuer un commis d’office, après plus de 35 jours de détention et d’interrogatoires. Il est soutenu par l’université de Liège (http://www.ulg.ac.be/cms/c_3892834/en/mobilisation-pour-un-etudiant-emprisonne-en-iran) ,où il étudiait, ainsi que par l’université libre de Bruxelles où sa femme effectuait son doctorat. Amnesty international a également lancé une pétition pour réclamer sa libération (http://info.amnesty.be/adserver2/iran---hamid-babaei-emprisonne.html?petitionOptin=yes&language=fr_BE) .
Sa femme est également inquiétée: il lui est reproché d’avoir cherché à défendre publiquement son mari, notamment en accordant des interviews à des médias étrangers. Il lui est pour le moment défendu de quitter le territoire. Selon Amnesty International, Hamid Babaei aurait subi des pressions l’incitant à se déclarer publiquement coupable, incriminant également sa compagne, mais le doctorant a refusé cette requête.

enzo
05/03/2014, 20h23
Oui, en general je doute toujour des trucs comme ca pris sur le net, mais en fin de compte l'histoire est plausible venant d'un pays gouvernè par des religieux extremistes, ou n'existes plus les libertès individuelles et considerants tous les autres des ennemis.

jim63
05/03/2014, 20h34
salam
selon moi il s agit d un article qui vise a discréditer l Iran et nous amener a penser que c est un pays terrible !dirigé par des fous !
vous pensez bien qu avant de choisir ce genre de candidat chargé d espionnage( qui plus ait est étudiant en physique nucléaire) on lui fait passer des testes ,cela se fait par étapes. Je pense que il doit être intelligent et donc aurait pensé aux conséquences pour sa famille.
bref que du pipot de journaliste .

enzo
05/03/2014, 21h01
Bon tout peut etre bidon c'est sur, mais la petition (http://info.amnesty.be/adserver2/iran---hamid-babaei-emprisonne.html?petitionOptin=yes&language=fr_BE) existe et l'appel de l'universitè de Liege aussi (http://www.ulg.ac.be/cms/c_3892834/en/mobilisation-pour-un-etudiant-emprisonne-en-iran), Comme l'article sur amnesty (http://www.amnesty.org/fr/library/asset/MDE13/011/2014/fr/085077ff-c9bf-475e-809b-d6eafddeef5a/mde130112014fr.html), tous des sites autentiques, tous des pipeurs?

edenmartine
06/03/2014, 06h27
Je ne crois pas qu'il est seul dans ce cas, faire peur au gens pour avoir des renseignements d'un pays, d'une organisation, d'une manif etc, je crois que ça a toujours existé.

enzo
06/03/2014, 08h34
Les mettrent en taule s'il refusent est le propre d'un pays totalitaire, qui n'accorde aucune libertèe a ces citoyens

enzo
06/03/2014, 12h03
Sur le site de Amnesty (http://www.amnesty.org/fr/library/asset/MDE13/011/2014/fr/085077ff-c9bf-475e-809b-d6eafddeef5a/mde130112014fr.html)



COMPLÉMENT D’INFORMATION

Hamid Babaei est rentré en Iran pour les vacances en juillet 2013. Selon Cobra Parsajoo, le ministère du Renseignement a demandé à son mari de fournir aux autorités iraniennes des informations sur d’autres Iraniens étudiant en Belgique, où il faisait un doctorat. Lors d’un entretien avec des fonctionnaires du ministère, on a montré à Hamid Babaei des photographies d’étudiants iraniens vivant en Belgique et on lui a demandé de les identifier. Hamid Babaei a refusé les deux requêtes du ministère, en précisant qu’il ne voulait servir son pays que dans le cadre de ses études.

Lorsque Hamid Babaei et Cobra Parsajoo ont tenté de retourner en Belgique en août 2013 pour la rentrée universitaire, Hamid Babaei n’a pas été autorisé à quitter le territoire iranien, et ce sans raison, alors qu’il se trouvait à l’aéroport. Il a été convoqué au ministère du Renseignement le 13 août afin de fournir des informations. Cobra Parsajoo a accompagné son mari mais n’a pas pu assister à l’entretien. À la fin de la journée, Hamid Babaei n’était toujours pas sorti du bureau. Cobra Parsajoo a alors appris que son mari avait été arrêté. Pendant toute la semaine suivante, elle a tenté de le retrouver mais les fonctionnaires de la prison d’Evin, à Téhéran, et du ministère du Renseignement ont nié le détenir. On lui a finalement indiqué qu’il se trouvait à l’isolement à la prison d’Evin. Il a passé 20 jours à l’isolement dans la section 240 puis 15 jours dans la section 209, qui est dirigée par le ministère du Renseignement, avant d’être transféré dans la section 350, où il se trouve actuellement.

Hamid Babaei est sujet aux crises de panique, ce pourquoi il a besoin d’un traitement médical. Cobra Parsajoo a pu apporter ses ordonnances dans une pharmacie située devant la prison, où on lui a délivré les médicaments que son mari a reçus environ une semaine plus tard, après que la direction de la prison les a passés au crible. Amnesty International croit savoir que les crises de panique de Hamid Babaei se sont aggravées sous l’effet du stress engendré par les conditions carcérales.

Avant son arrestation, cet homme faisait un doctorat en finance et droit à l’université de Liège. Cobra Parsajoo, quant à elle, était étudiante en troisième cycle de pharmacie à l’université libre de Bruxelles (Belgique).


Ces 2 jeunes auraient pu servir leurs pays par une haute professionalitè (aquise ailleur) non, ont les baffoues et fous en taule, ce genre de pays n'a pas d'avenir.