D’après le journal l’Union, Myriam a obtenu 20/20 dans toutes les matières, à l’exception de la philosophie, de l’histoire-géographie et du sport où elle a obtenu respectivement 19, 18 et 15/20. Sa moyenne excellente, elle la doit aux deux options facultatives, la langue grecque et la section européenne.
La jeune prodige a tenu à remercier ses professeurs, grâce auxquels elle a pu atteindre ce niveau remarquable, pour leur patience et leur dévouement. A leur tour, ils l’ont félicitée pour son assiduité et sa persévérance l’ayant conduit à ce magnifique exploit.
La famille Bourhail, un bel exemple d’intégration réussie en France. Mohamed Bourhail, le père de Myriam, cet ouvrier Franco-Marocain qui avait interrompu ses études après avoir obtenu un bac D (mathématiques et Sciences de la nature) pour faire face aux contraintes de la vie, s’est voué au bien être et à l’éducation de ses enfants pour leur offrir cette chance qu’il n’a pas eu de pouvoir poursuivre leurs études, mais surtout d’avoir le luxe de choisir leur propre voie.
Mission accomplie pour Bourhail père, puisque la sœur aînée de Myriam a récemment obtenu sa licence en Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) et envisage de poursuivre en master l’an prochain, sa deuxième sœur s’apprête à passer sa licence en biologie, tandis que son frère fera de son mieux au rattrapage pour décrocher lui aussi son diplôme.
A présent, Myriam réfléchit à son projet d’études supérieures. Elle n’a que l’embarras du choix, puisque les instituts et universités les plus prestigieux voudraient l’avoir sur leurs bancs.
Elle serait partagée entre une carrière de médecin et des études de droit mais préférerait plutôt la médecine. Un jour peut-être, elle pourrait être élue maire de Villers-Cotterêts, comme le souhaite son père, qui cite l’exemple du docteur Bouaziz, un ex-maire de cette petite ville picarde.