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Discussion: Nos Chroniqueurs

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    Post Nos Chroniqueurs

    Chroniqueur Abdou Semmar

    Abdou Semmar.jpg
    Avril 18, 2016
    Monsieur Ghoul, êtes-vous un vrai ministre ?

    Monsieur Amar Ghoul, vous avez exprimé des doutes quant à l’algérianité de
    la majorité de nos compatriotes. Vous avez émis des réserves sur leur patriotisme,
    leur sentiment d’appartenance à l’Algérie pour la simple raison qu’ils ont demandé
    des explications à propos de l’état de santé, singulièrement chancelante, de leur
    président, cet homme que vous soutenez, contre vents et marées, et surtout au mépris
    de tout bon sens.
    Ces Algériens que vous avez accusé d’être des Français n’ont fait que
    réagir à la boude des services du protocole de leur Présidence. Ces derniers ont exhibé à
    la face des caméras de la presse française un homme diminué, pour ne pas dire fini.
    Le spectacle fut désolant. Il a fait les choux gras des humoristes français et provoqué
    la consternation des Algériens. cette atteinte à la dignité humaine d’Abdelaziz Bouteflika
    n’a pas d’égale. Mais, vous, en tant que ministre de la République, au lieu de diriger
    vos flèches empoisonnées contre ceux qui ont permis cette humiliation, vous insultez
    les Algériens, vous les qualifiez de traîtres. “Si vous êtes des Français, dites-le nous”,
    vous êtes vous écrié dans un élan de démagogie dont vous maîtrisez tous les secrets.

    Et vous, si vous êtes un vrai ministre, dites-le nous ! Accepteriez-vous que l’on vous qualifie
    de traite parce que vous avez laissé le plus grand chantier de l’histoire de notre pays,
    l’autoroute Est-Ouest, s’enliser dans un immense scandale de corruption ? Ou était
    votre patriotisme si ostensiblement affiché quand ce chantier était noyé dans des pratiques
    opaques, pour utiliser un doux euphémisme ?
    Si vous êtes un vrai ministre, dites-le nous parce
    nous n’avons pas constaté votre présence au tribunal d’Alger lorsque le juge tentait de
    comprendre les tenants et aboutissants du scandale. Si vous êtes un vrai ministre,
    dites-le nous parce que votre passage à la tête du ministère des Travaux Publics n’a été ponctué
    que de routes défoncées malgré les milliards.
    Si vous êtes un vrai ministre, dites-le nous pour que
    l’on comprenne pourquoi depuis votre arrivée à la tête du ministère du Tourisme,
    nous n’entendons que des annonces et presqu’aucune réalisation. Si vous êtes un ministre
    digne de ce nom avec ce que cela suppose de background intellectuel et politique, dites-le
    nous parce vous ne vous illustrez que par votre suivisme aveugle qui consiste à applaudir
    tout ce qu’un président décide, sans que vous ne produisiez la moindre analyse pertinente.
    Si vous êtes un vrai ministre, dites-le nous pour qu’on vous demande si vos matchs avec
    le Général Toufik, cet ami pour lequel vous avez exprimé tant d’affection avant de retourner
    votre veste, vous ont permis de comprendre les rouages du système qui vous a façonné à
    son image.
    Si vous êtes un vrai ministre, dites-le nous parce que vos étroitesses anti-populaires
    sont un véritable coup de poignard dans le dos d’une Algérie qui a besoin de dirigeants qui fédèrent
    et non pas de hauts responsables qui n’ont que l’insulte à offrir. Si vous êtes un vrai ministre algérien,
    dites-le nous parce que vous semblez ignorer tout de ce peuple que vous humiliez par
    votre incompétence crasse et votre déficit en éducation. Le jour où vous serez un vrai ministre
    conscient de ses missions et devoirs, ce jour-là revenez nous parler. En attendant, laissez vos maîtres
    nous jouer cette tragi-comédie qui ne fait plus rire personne en Algérie.
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    Re : Nos Chroniqueurs

    pour ghoul aprés avoir user ses souliers sur l'auto route est ouest on faisant des prouesses comme chacun le sait ;bien sur pour le remercier on lui offre du tourisme pardon le tourisme
    et tout ces jours qui passent plantent en mon coeur affligé chaqu'un une lance de regrets et d'angoisse

  4. #3
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    Post L’école algérienne entre Bac et Beylik

    L’école algérienne entre Bac et Beylik



    Chroniqueur Mohamed Bouhamidi
    19.06.2016 21:00

    Mohamed Bouhamidi.jpg

    Suspendre l’accès aux réseaux sociaux est une mesure de temps
    de guerre. Ou un acte de prévention d’une menace élevée sur l’ordre
    public. Ou la réaction à un risque d’effondrement de l’Etat par un coup
    d’Etat, une attaque terroriste majeure, etc.


    En tout cas, on n’interdit pas pour les ordinateurs « ordinaires »
    pour le laisser disponible sous certaines applications, notamment
    pour téléphones portables.Même en Syrie, l’Internet fonctionne.
    Il a été volontairement interrompu, une seule fois pour contrer une
    attaque sur Damas par des opérations préventives. Aucune personne
    capable de multiplier deux par deux, n’ira comparer la complexité de
    cette guerre universelle faite à la Syrie, avec des combattants issus
    de quatre-vingt pays, à la mise sous scellés de quelques documents
    sélectionnés par un groupe d’enseignants.
    Quelqu’un avait suggéré
    d’appliquer aux enseignants chargés de choisir les sujets du bac,
    les mesures de protection des jurés des tribunaux criminels : les isoler
    le temps que les épreuves se déroulent. Serait-il si insurmontable pour
    l’Etat de trouver alors une centaine de fonctionnaires de police et de
    gendarmerie suffisamment honnêtes pour faire parvenir les sujets aux
    centres d’examens ?
    Car le problème est là : le gouvernement algérien
    vient d’avouer qu’il ne peut se garantir, à lui-même, un degré minimal
    d’honnêteté de ses fonctionnaires.
    Les rituelles fuites du bac font partie
    de son cérémonial d’inquiétude de passage en même temps vers l’âge
    des responsabilités sociales accordées aux élites et vers cette élite
    qualifiée par le savoir qui tient son statut par ses mérites. Non par la
    naissance, ni par la fortune. Cette cérémonie de passage est aussi
    solennelle que tous les rites de passage et d’intronisation aux fonctions
    dirigeantes dans les sociétés au cours de toute l’histoire de l’humanité.

    Le bac est autant un examen qu’un mythe social. Les fuites sont la part
    du destin dans la réussite ou dans l’échec, la part de « pas de chance »
    qui permet de survivre à l’échec. Elles n’existeraient pas, que les candidats
    et la rumeur publique les inventeraient.
    Nous ne sommes absolument pas
    dans cette tradition de la solennité instituant l’idée d’élite par le mérite
    nécessaire à la bonne marche de l’ordre social.
    Mais dans le spectacle
    burlesque de nos gouvernants découvrant que leurs pratiques de la triche
    généralisée avec les élections, les lois, les interdits et, surtout, avec la morale
    de gouvernement incompatible avec l’enrichissement par l’usage des fonctions
    de l’Etat. Nous sommes passés depuis longtemps de l’ordre de l’Etat à la culture
    du Beylik.
    C’est un aveu terrible sur l’étendue de la gangrène qui a saisi ses
    organes ou l’ampleur des métastases qui les ont atteints. Chacun choisira le
    diagnostic. Je me souviens que les analystes ont utilisé les deux images effrayantes
    du cancer et de la gangrène pour caractériser le phénomène de la corruption.

    On nous a servi qu’il s’agit d’un complot des islamistes, décidés à liquider la ministre
    de l’Education. Ce serait bien la preuve que des fonctionnaires occupent des postes
    non au service de l’Etat mais de leurs factions. Que ces factions soient politiques ou claniques, familiales ou maffieuses.
    La règle est devenue que le choix porté sur un
    individu pour occuper une fonction administrative ou élective devient automatiquement
    le droit pour sa famille de l’exercer pleinement avec lui.
    Les diplômes, le mérite, la sacralisation du bien collectif, pouvaient avoir encore du sens avant que l’Etat ne
    devienne le théâtre d’une farce dansante autour du butin.
    Les fuites du bac,
    à ce niveau, montrent simplement que l’Etat est devenu incapable de se présenter
    comme le garant des sacralités sociales, sous l’effet de la prédation et
    du dérèglement des gouvernants.

    M.B

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    Post Non, nous n’avons rien oublié, Boumediène !

    19 JUIN 1965-19 JUIN 2016
    Non, nous n’avons rien oublié, Boumediène !



    Chroniqueur Maâmar Farah
    19.06.2016

    Par Maâmar Farah
    [email protected]

    Une nouvelle mythologie, créée tout récemment, détourne l’Histoire
    au profit d’une vision négationniste, étroite et totalement en marge du
    fleuve impétueux qui porte les grands élans populaires vers la liberté,
    la justice et le progrès. Le 19 juin 1965 fut vraiment le début d’une épopée
    interrompue, après la mort de Boumediène, par la bourgeoisie revancharde
    et les barons qui roulent aujourd’hui sur l’or, heureux de s’être débarrassés
    de l’homme qui rêvait de rendre heureux le paysan, l’ouvrier, la ménagère et le chômeur...

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    Post Fête de l’indépendance, Aïd el fitr, et retour à l’ennui

    Fête de l’indépendance, Aïd el fitr, et retour à l’ennui

    Bonsoir , http://www.maghreb-sat.com/forum/att...95165846_n.jpg à l'occasion de l'Aid El-Fitr
    je présente mes meilleurs vœux,
    bonheur, de santé et de prospérité
    à la communauté de maghreb-Sat et de la nation arabe et islamique

    OMAR BENBEKHTI
    05.07.2016 21:27

    Ramadhan 2016 se termine, voilà un mois de jeûne qui finit, place à l’ennui.
    Les esprits ont été occupés par la panse. Que faire à présent ? C’est les
    vacances. On rêve de sorties, de loisirs, de voyages. Mais lesquels ? A part
    les plaisirs de la mer, il n’existe pas d’offres de services pour des randonnées
    pédestres, des tours d’Algérie à vélo, des visites de sites protégés, antiques
    ou écologiques, en groupes ou en familles, avec guides patentés pour informer
    et cultiver. Pourtant Dieu sait si les paysages de ce pays sont multiples, variés,
    envoûtants, sublimes, sinon époustouflants de beauté. Mais encore faut-il avoir
    aménagé plages, forêts, montagnes, aires protégées, sites archéologiques,
    parcs naturels et lieux historiques riches de nos divers patrimoines ; centres de
    villégiature, côtiers ou champêtres, en plaine ou dans nos splendides montagnes
    pour le dépaysement et la joie des enfants.Qui aurait la charge d’organiser,
    comme sous d’autres cieux, la saison dite estivale ? Qui s’est préoccupé un jour
    de programmer, de réaliser, d’encourager, d’encadrer, de promouvoir, de financer
    une politique, nationale et locale, pour le tourisme, la détente, le dépaysement,
    la villégiature pour les habitants de ce pays, mais aussi pour d’éventuels touristes étrangers curieux de découvrir cette nature encore sauvage, ces parcs naturels à
    couper le souffle, ces plages encore naturelles au sable blond et un climat attirant
    pour toutes sortes d’activités sportives, culturelles, historiques et traditionnelles,
    ou simplement hédonistes ?
    Une hôtellerie obsolète, de dernière classe en général,
    sans barème pour les bourses des catégories sociales, une restauration pitoyable
    et parfois dangereuse, des collectivités locales aux mains d’ignorants incapables
    d’assainir l’environnement et d’assurer la salubrité de leurs communes. Sans oublier
    aussi que l’insécurité est peu favorable au tourisme. Ont-ils eu les moyens pour ce
    faire ?
    Certes, chaque wilaya est dotée d’une direction de la culture, du tourisme,
    de la jeunesse et des sports. Et chaque commune est censée détenir un
    démembrement de ces services. Mais aucune n’est en mesure de présenter à la
    estivale un programme pour touriste en offrant les commodités de base. Pourtant,
    elles sont chapeautées par des ministères qui organisent des assises nationales
    sur des politiques du tourisme, de la culture, du sport. Chacun de ces ministères
    est doté d’enveloppes budgétaires conséquentes pour mettre en œuvre la
    « stratégie du secteur ». Du vent ! Du baratin, des expertises à quatre sous, qui
    coûtent cher, des vœux pieux plus qu’un vrai plan d’action.
    Que faire devant une
    telle indigence ? Est-ce vraiment de l’indigence ou de l’incompétence ? Il existe
    dans ces structures des cadres qui, au même titre que leurs concitoyens, seraient
    heureux de trouver des opportunités pour leurs familles, visiter une région de ce
    pays, trouver du réconfort, des loisirs et un accueil de qualité. Chacun aspire à
    découvrir les beautés naturelles de son propre pays.
    Quid de ce vide d’attraction ?
    Quelles peuvent être les raisons de ce no man’s land touristique ? Si ce n’est pas
    affaire de moyens, ni de personnels, c’est qu’il y a, enfoui dans nos esprits,
    l’inexistence du culte de l’esthétique, de l’envie de découvrir, du goût d’apprendre
    et de connaître son pays, de l’amour de ses sites et de ses terroirs, du désir du
    beau.Alors, en l’absence d’esthétique, il ne reste qu’à continuer de goûter au seul
    plaisir qui nous rassemble une fois l’an, mais tout le temps en vérité : la panse !
    Ce qui nous fait dire, de manière cynique et masochiste, que nous sommes des
    tubes digestifs.Sans oublier que là aussi réside un autre risque l’insécurité alimentaire.

    O.B

    عيد مبارك سعيد لكم و للأمة العربية و الإسلامي
    يا من احبهم في الله .. ويا من احن واشتاق اليهم كل يوم .. لا املك سوى الدعاء لكم بالصحة والعافية وللجزائر والامة الإسلامية بالخير والمن والبركات .. يارب الف رحمة على أرواح موتانا، والشفاء للمرضى واللطف بذوي الحاجة.. يارب
    Aid moubarak 2016.jpg




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    Post Donnez à Kenza ce que vous donnez à vos enfants

    Donnez à Kenza ce que vous donnez à vos enfants

    Abdou Semmar.jpg

    Juillet 21, 2016 Abdou Semmar

    C’est tout un symbole. Kenza Naila, originaire d’Oran, décroche son Baccalauréat
    à 17 ans avec une moyenne exceptionnelle de 19,7/20.Cette jeune fille est
    considérée comme la meilleure bachelière algérienne de tous les temps. La jeune
    Kenza n’avait qu’un seul rêve rencontrer les hauts responsables de son pays pour
    leur soumettre une requête simple. Une requête qui porte un rêve d’enfance aller
    étudier à l’étranger une spécialité pointue qui n’existe pas encore en Algérie, à savoir
    la biomécanique. Kenza a travaillé avec abnégation durant des années. Elle a veillé
    des nuits entières pour apprendre, exceller. Elle pensait qu’un jour son labeur sera reconnu, récompensé par les autorités de son pays. Ces mêmes autorités qui nous promettent le développement et la valorisation des compétences. Le mardi 19 juillet, Kenza, la meilleure bachelière d’Algérie a reçu une distinction de la main d’Abdelmalek Sellal. Au cours de cette cérémonie, elle pensait pouvoir enfin prendre langue avec le Premier ministre de son pays. Elle pensait qu’enfin un dirigeant allait lui tendre une
    oreille attentive. Que nenni. La meilleure bachelière d’Algérie a été tout bonnement humiliée par les services du protocole de Sellal. “Les services du protocole ont refusé
    que je m’adresse à M. Sellal pendant la cérémonie. Et il est rapidement parti au moment
    de la collation. Mme Benghabrit et M. Hadjar m’ont expliqué que ce n’était pas possible d’obtenir une bourse. Ils ont dit que les boursiers ne revenaient jamais en Algérie.
    Je suis extrêmement déçue”,a confié la jeune Kenza à nos confrères de TSA.
    La déception. Pis, une véritable blessure pour cette jeune fille qui s’est rendue à l’évidence, l’âme meurtrie, que les hauts responsables de son pays n’ont aucune considération pour les jeunes qui excellent dans le savoir. Sellal et nos autres dirigeants préfèrent rencontrer de funestes personnages tel Madani Merzag, ou dérouler le tapis rouge à des oligarques suintant les affaires douteuses.Kenza se contentera donc de sa moyenne pour la gloire. Kenza, après tant d’années d’efforts et de sacrifices, descend brutalement de son petit nuage et ne lui reste que sa déception pour se construire un avenir.Au Palais du Peuple, au cours de cette cérémonie, on lui a clairement signifié qu’elle peut enterrer ses illusions de décrocher une bourse. Pourquoi ? La réponse est évidente son père ne s’appelle ni Ouyahia, ni Sellal, ni Saâdani, ni encore moins Tartag ou Gaïd Salah. Les enfants
    de tous ces privilégiés, et de bien d’autres pontes de la Nomenkatura ,ont tous bénéficié
    de bourses d’études à l’étranger, sans évidemment atteindre des moyennes de 19,17 sur 20 comme l’infortunée Kenza.
    En Algérie, on ne reconnait toujours pas le mérite.
    On préfère la filiation aux puissants cercles occultes. Dites-moi qui est votre père et
    quelle est sa fonction, je vous dirai quelle bourse je vous accorderai…
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    Post La peine de mort mais pour les morts

    La peine de mort mais pour les morts

    Chroniques Algériennes
    Chawki Amari / El Watan .


    le 07.08.16 | 10h00

    ♦ La peine de mort mais pour les morts

    C’est une réaction humaine, les assassins d'enfants méritent beaucoup plus que
    la mort et chacun aimerait les voir souffrir, lentement brûlés avec un briquet de
    poche ou castrés en public au sécateur.
    Sauf que la peine capitale pose un problème d'irréversibilité : une fois condamné, pas de retour possible car une erreur de justice
    n'est pas réparable si elle est sanctionnée par la mort. Il suffit de voir l’un des rares
    pays à appliquer la peine de mort, les Etats-Unis, pour admettre que le nombre de personnes reconnues innocentes après leur exécution devrait annuler ce procédé.
    En plus du fait que par déchaînement de passions et sentiment de vengeance, on
    pourrait attraper n’importe quel suspect et, devant l’effet de foule, le condamner à mort. Surtout, au-delà de la naturelle révulsion devant cette odieuse affaire, il faut se rappeler que des assassins d’enfants ont été amnistiés, puis pardonnés par un référendum populaire qui a engagé tous les Algérien(nes)et traînent aujourd’hui aux côtés des
    hauts cadres de l’Etat et des grands patrons du privé. N’étaient-ce pas des petites Nihal
    qui ont été sauvagement tuées à Bentalha ou ailleurs ? Quelle est la norme ? Faut-il
    tuer les assassins de Nihal ? Oui en théorie, non en pratique, car la peine de mort n’est
    pas applicable en l'état de la justice algérienne.
    Pour parler d’autre chose, il suffit de se rappeler qu’on a vu Chakib Khelil être officiellement mis sous mandat d’amener par la justice, sentence ensuite annulée et procureur limogé. Au temps de Boumediène, les crimes économiques portant atteinte à l’Etat étaient sanctionnés par la peine de mort.
    L’ex-ministre de l’Energie aurait pu être fusillé, et plus tard réhabilité par les zaouïas,
    les journaux, la télévision, le FLN, le FCE et l’association des coiffeurs de Tlemcen
    parce qu’il n’a rien fait de mal, mais trop tard. La comparaison s’arrête là. On peut
    rendre l’argent qu’on a volé, mais personne ne peut rendre Nihal à sa famille.
    Elle a été condamnée à mort.

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