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    Post Groupe industriel des productions laitières (Giplait)

    A la une/Actualité_Distributeurs de lait
    le 07.02.16 | 10h00


    Augmentation de la marge bénéficiaire
    La marge bénéficiaire des distributeurs de lait pasteurisé en sachet
    a été revue à la hausse, passant de 0,75 DA/litre actuellement à 0,90 DA/litre, mais sans aucun impact sur son prix de vente au consommateur, a annoncé hier un responsable du ministère du Commerce, cité par l'APS.



    Pour la mise en place de cette mesure, un projet de décret, modifiant celui de février 2001 portant fixation des prix à la production aux différents stades de la distribution du lait pasteurisé conditionné en sachet, est en cours d'examen au niveau du gouvernement, selon la même source. La modification du texte en vigueur porte sur la révision de la marge bénéficiaire des distributeurs de lait pasteurisé en sachet, réclamée à maintes reprises par ces derniers. L'augmentation de la marge bénéficiaire versée par le Groupe industriel des productions laitières (Giplait) sera appliquée avec effet rétroactif au 1er février 2016.
    A rappeler que lors d'une réunion tenue en janvier dernier avec le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, les représentants des distributeurs de lait de la wilaya d'Alger avaient exposé les problèmes rencontrés par leur corporation, dont l'insuffisance de la marge bénéficiaire, l'inadaptation du contenu du registre du commerce, la fiscalité inadéquate avec la réalité des revenus et la vétusté des moyens de transport.

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    Post Le lait de tous les dangers

    Le lait de tous les dangers

    Des anomalies ont été relevées sur le produit

    le 21.08.16 | 10h00

    De crise en crise, puis d’un programme de relance à un autre, la filière lait en Algérie
    n’a toujours pas trouvé son chemin vers la stabilité.

    Parmi les toutes dernières décisions prises dans ce sens, celle du
    ministère de l’Agriculture qui vise à concrétiser la volonté de l’Etat de
    réduire les importations de poudre de lait. La facture d’importation de
    ce produit de première nécessité s’est élevée en 2015 à 1,5 milliard de
    dollars pour une quantité de 330 000 tonnes.
    L’Algérie a importé près de
    17% de la production mondiale de poudre de lait. Tous ces éléments font
    de l’Algérie un des plus grands consommateurs de lait avec 4,5 milliards
    de litres annuellement. Il ne s’agit pas aujourd’hui de parler de la facture
    des importations que l’Etat ambitionne de réduire de 20%, mais plutôt de
    la qualité du lait, notamment en sachet, destiné à la consommation directe.

    Un lait de qualité douteuse

    Du lait, oui ! Mais de quelle qualité ? C’est justement la question que se
    posent nombre de consommateurs à travers le pays. Que ce soit à Alger ou
    ailleurs, beaucoup d’anomalies sont relevées dans ce lait transformé
    subventionné par l’Etat. Même s’il en existe plusieurs, les principales lacunes
    relevées par les consommateurs sont l’excès d’eau, pour ne pas dire le
    non-respect des normes en termes de proportions de poudre de lait et d’eau.

    «Ce n’est pas la première fois que j’achète du lait en sachet et que je me
    retrouve en train de servir à mes enfants un liquide blanchâtre composé de 90%
    d’eau. Il est vrai que je ne suis pas scientifiquement qualifiée pour juger de manière crédible ce lait, mais cette fraude et cette mauvaise qualité sont visibles à l’œil nu,
    même par les enfants», déclare Nora, une quinquagénaire exaspérée par la qualité médiocre du lait en sachet de certaines laiteries, sans citer de nom, confirmée par
    le commun des Algériens.
    En plus de cette haute teneur en eau, d’autres lacunes
    sont relevées. Il s’agit d’une mauvaise odeur qui se dégage à l’ouverture du sachet,
    qui n’a absolument rien à voir avec la fraîcheur du lait ni aucune ressemblance avec
    le lait de vache cru. Il s’agit d’une odeur repoussante accompagnée d’un arrière-goût.
    Du coup, un lait impossible à consommer.
    S’ajoute à cette liste le lait qui tourne dans des délais très courts. Défaut de fabrication
    ou non-respect de la chaîne de froid et de conservation ? Producteurs et commerçants
    se renvoient la balle. Le seul à enpayer le prix est le citoyen.

    Une enquête accablante
    Si les plus fortunés optent pour le lait en poudre, hors de portée des petites bourses,
    les ménages à faible revenu et les consommateurs fuyant la mauvaise qualité du lait
    en sachet vont vers les crémeries qui proposent du lait de vache cru, du petit-lait, du
    lait caillé, du beurre salé et du fromage traditionnel. Pour ces différents produits, le
    critère qualité n’est pas le principal inconvénient. Plus grave, d’après un rapport
    émanant de la circonscription administrative de Chéraga (Alger), les résultats d’une
    étude exhaustive initiée par les docteurs vétérinaires des Bureaux communaux
    d’hygiène (BCH) des communes de Chéraga, Aïn Benian, Hammamet, Dély Ibrahim
    et Ouled Fayet sont accablants.
    Cette enquête touchant tous les commerces de
    crémerie de cette circonscription dévoile, après prélèvements, que la vente directe du
    lait de vache cru au consommateur est pratiquée en dehors de ce que prévoit la loi. D’après le rapport dont nous détenons une copie ce lait est vendu sans pasteurisation
    et les analyses font état de la présence de germes nocifs pour la santé du
    consommateur, dû à une contamination manuportée en raison d’une défaillance en
    matière de bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication, tant au niveau de la phase
    de transformation qu’au niveau de l’étable pendant la traite.
    D’après le même document, ces docteurs vétérinaires préconisent dans l’urgence d’adapter et de renforcer la réglementation régissant les crémeries. Ils réclament également la révision du code
    du registre du commerce permettant cette activité et surtout obliger ces crémeries dont
    les activités de certaines ont pris de l’essor, en devenant de véritables unités de transformation à obtenir un agrément sanitaire. Ceci sans pour autant oublier l’aspect infrastructure, car il faut imposer aux propriétaires de ces crémeries le respect des
    normes, notamment de propreté et la mise en place de la traçabilité dans le processus
    de production des produits exposés à la vente.
    En conclusion de ce rapport envoyé à la direction des services agricoles et du développement rural de la wilaya d’Alger, en date
    du 25 novembre 2015 sous le numéro 8270/HYG/2015 les initiateurs de cette enquête,
    qui confirment que 82% des crémeries de ces cinq communes ont obtenu des résultats insatisfaisants pouvant engendrer un véritable problème de santé publique, réclament
    une extension d’enquête sur tout le territoire de la wilaya d’Alger.
    Cela permettrait d’avoir une vision plus claire de la situation dans ces crémeries et de prendre les mesures adéquates pour éviter une catastrophe. Impossible de connaître
    le sort ou les résultats de cette enquête. Les directeurs des activités agricoles et du commerce de la wilaya d’Alger demeurent injoignables.

    Les explications de l’ONIL
    Pour le directeur de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), Messar Fethi,
    les prérogatives de cet établissement se limitent à la disponibilité de la poudre de lait,
    la production et la distribution de ce produit de première nécessité. «Nous devons mettre sur le marché près de 4,7 millions de litres de lait par jour sur le territoire national. La norme à respecter par les 198 laiteries conventionnées par l’Onil est de 103 grammes
    de poudre de lait par litre pour avoir du lait à 15% de matière grasse. Le contrôle du respect de cette norme relève du travail des directions du commerce.
    Notre inspection générale intervient lorsqu’on est officiellement saisi au sujet de lait impropre à la consommation, douteux ou d’un goût anormal. Nous sortons sur le terrain pour vérifier
    le circuit de production ainsi que le stockage»,explique-t-il. Contacté, Zebdi Mustapha, président de l’Association de la protection et de l’orientation du consommateur et son environnement (Apoce) relève un problème de concentration en amidon de maïs et
    dévoile que son organisation mène une enquête sur le lait en boîte.
    Il promet de dévoiler des surprises.

    Asma Bersali
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