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    Post Organisation Nationale des Moudjahidine (ONM)

    A la une_Contentieux liés à la mémoire
    le 27.01.16 | 10h00

    Jusqu’où ira Paris ?

    La visite du ministre des Moudjahidine en France, la première du genre depuis
    l’indépendance, au-delà de sa charge symbolique, promet des avancées sur les questions
    liées à la mémoire. Trois principaux dossiers sont à l’ordre du jour : les archives,
    les disparus algériens durant la guerre de Libération nationale et les indemnisations
    des victimes des essais nucléaires effectués dans le Sahara algérien.

    Contentieux liés à la mémoire.jpg
    Une première virée et de nombreuses attentes. La visite qu’effectue en France le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, revêt un caractère important. Intervenant un demi-siècle après la libération de l’Algérie du joug colonial français, ce déplacement constitue, de l’avis même des historiens, une avancée dans les relations entre les deux pays qui peinent à aplanir leurs contentieux historiques. Et dès l’annonce de cette visite historique d’un ministre des Moudjahidine à Paris, des questions sont posées : L’Algérie et la France vont-elles réaliser des avancées dans le traitement de leurs différends historiques ?
    Peut-on s’attendre au début d’une ère d’apaisement dans les relations entre les deux pays ?

    Pour l’historien Mohamed El Korso, la visite de Tayeb Zitouni à Paris constitue, elle-même, une avancée. «C’est une bonne chose. Cette visite pourrait déblayer le terrain pour l’avenir et permettre l’ouverture des dossiers en suspens, à savoir les questions
    des archives, des crimes coloniaux, l’histoire et les excuses françaises», explique-t-il.

    Selon lui, «on ne peut qu’applaudir l’ouverture du dossier des archives», mais il faut que cette question soit clarifiée. «Notamment en ce qui concerne les archives non ouvrables au public. Il serait judicieux de trouver une solution définitive à cette question. Pour le transfert des archives, je reste pessimiste. Je ne pense pas que la France accepte cette idée. Mais il faut trouver un cadre, comme la numérisation des archives qui permettrait aux historiens
    d’écrire objectivement l’histoire. La négociation doit porter sur ce point», précise-t-il.

    Mohamed El Korso insiste également sur la question des indemnisations des victimes des essais nucléaires français en Algérie. «L’indemnisation devrait inclure les effets de ces essais qui continuent d’impacter sur la santé des Algériens jusqu’à aujourd’hui», affirme-t-il. Pour l’historien, les deux pays doivent activer le traitement de ces dossiers et profiter du rapprochement actuel entre les deux pays. «Il faut profiter du pouvoir actuel en France. Nous espérons que la démarche aboutisse le plus tôt possible», précise-t-il. Cette urgence, ajoute-t-il, est dictée par le contexte politique en France
    qui s’apprête à organiser, dans quelques mois, une élection présidentielle.

    L’ONM exige des excuses
    «Il ne faut pas perdre de vue la position de la droite et notamment celle de Nicolas Sarkozy qui avait affirmé au cimetière chrétien d’Alger que ‘‘les enfants ne s’excusent pas des actes de leur père’’ qui ne pas favorables à un règlement de la question de la mémoire», précise-t-il. Commentant cette visite, l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) rappelle la revendication algérienne concernant la présentation par la France officielle des excuses pour les crimes commis par le colonialisme.
    «L’ONM rappelle ses positions concernent également les excuses que la France doit présenter au peuple algérien pour les crimes qu’elle a commis lors de la période coloniale, l’indemnisation des victimes et la restitution des archives. Il s’agit également de connaître le sort
    des milliers de disparus», précise l’ONM dans un communiqué diffusé par l’APS.

    L’ONM appelle aussi à «l’ouverture du dossier sur les graves répercussions des expériences nucléaires effectuées par la France dans le Sahara algérien». «Le secrétariat général de l’ONM saisit l’occasion de la visite officielle qu’effectuera le ministre des Moudjahidine en France pour rappeler ses positions de principe, susceptibles d’ouvrir des perspectives devant les deux pays pour établir des relations saines et constructives
    qui servent les intérêts des deux peuples», lit-on encore dans ce communiqué. Jusqu’où ira la France ?
    Madjid Makedhi
    Dernière modification par zadhand ; 27/01/2016 à 23h17.
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    Post Zitouni se recueille à la mémoire des victimes du 17 Octobre 1961

    A la une/Actualité_Algérie-France
    le 28.01.16 | 10h00

    Zitouni se recueille à la mémoire des victimes du 17 Octobre 1961
    Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, s’est recueilli, hier à Paris,
    à la mémoire des victimes algériennes des massacres du 17 Octobre 1961 à Paris.

    Au deuxième jour de sa visite en France, la première du genre,
    le ministre s’est recueilli au pont Saint-Michel, où une plaque
    commémorative a été apposée sur le quai à partir duquel
    des centaines d’Algériens ont été jetés dans la Seine.
    Il était accompagné du secrétaire d’Etat français chargé des
    Anciens combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini.
    Auparavant, Tayeb Zitouni a déposé une gerbe de fleurs sur
    la tombe du Soldat inconnu de la Première Guerre mondiale,
    à l’Arc de Triomphe.
    Dans la matinée, le ministre s’est rendu
    à Verdun, commune française située en Lorraine, théâtre d’une
    très meurtrière bataille lors de la Première Guerre mondiale (1914-1918),
    où il s’est recueilli devant les 592 stèles des soldats algériens
    enrôlés dans l’armée coloniale et morts pour la France.
    Environ 20 000 Algériens avaient pris part à cette bataille qui avait
    duré 300 jours. Des milliers d’entre eux avaient péri
    et ceux identifiés (592) avaient été enterrés à Verdun.

    M. Todeschini, qui a accompagné le ministre algérien à Verdun,
    a rappelé que «beaucoup de soldats venus d’Algérie sont morts lors de
    la Première Guerre mondiale et de la Seconde Guerre mondiale pour
    notre liberté, la liberté de la France, la liberté de l’Europe d’aujourd’hui».
    En visite de travail de trois jours qui prendra fin aujourd’hui par
    un entretien avec le président de l’Assemblée nationale française,
    Claude Bartolone, M. Zitouni a eu des rencontres mardi avec
    le secrétaire d’Etat français chargé des Anciens combattants
    et de la Mémoire et le président du Sénat, Gérard Larcher.

    Il aura également, aujourd’hui, des pourparlers avec le ministre de
    la Défense, Jean-Yves Le Drian. Le ministre des Moudjahidine a affirmé,
    mardi, qu’il est «grand temps» pour les deux pays de traiter tous
    les dossiers liés à la question de la mémoire commune et de les prendre
    «sérieusement» en charge et en «toute responsabilité
    Dernière modification par zadhand ; 28/01/2016 à 20h50.
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    Post Beaucoup de promesses… en attente de concrétisation

    A la une/Actualité_Visite de Tayeb Zitouni en France
    le 30.01.16 | 10h00

    Beaucoup de promesses… en attente de concrétisation

    La visite en France de Tayeb Zitouni s’est achevée, jeudi soir,
    après trois jours d’intenses pourparlers à huis clos avec
    des hauts responsables politiques et parlementaires français.

    Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine, et Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat français ch.jpg

    Il rentre à Alger de cette virée parisienne, inédite pour
    un ministre des Moudjahidine, avec la promesse de régler
    toutes les questions passionnées qui minent les relations
    bilatérales entre l’Algérie et la France depuis l’indépendance.

    En tout, M. Zitouni a évoqué une dizaines de dossiers avec
    Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et Jean-Marc Todeschini,
    secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.
    Il s’est entretenu également avec Gérard Larcher et Claude Bartolone,
    respectivement présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale.

    A chaque sortie d’une discussion, le ministre algérien et
    les responsables français ont réaffirmé leur volonté de régler
    «sérieusement», «rapidement» et «définitivement» les questions liées
    à la mémoire. A en croire leurs déclarations, les travaux des
    commissions mixtes sur les trois dossiers épineux des archives,
    des disparus et des victimes des essais nucléaires vont s’accélérer
    les prochains jours. Leurs premiers résultats devront être examinés
    lors de la prochaine session du Comité intergouvernemental de
    haut niveau algéro-français.
    En revanche, rien n’a filtré sur
    la fâcheuse question des «excuses». «Nous devons traiter ces dossiers
    de mémoire d’une manière apaisée, avec sérieux et responsabilité.
    Nous devons dépasser nos tabous et profiter des relations amicales
    actuelles entre l’Algérie et la France pour régler ces questions
    définitivement, dans l’intérêt des deux peuples et des deux Etats»,
    a déclaré M. Zitouni, à l’issue de son entrevue mardi avec Jean-Marc Todeschini.

    Concernant la possibilité de régler concrètement les questions complexes
    en suspens, le ministre des Moudjahidine reste très optimiste.
    «La constitution des commissions de travail est en elle-même un pas
    en avant positif dans la normalisation des relations algéro-françaises
    sur la question de la mémoire. Nous avons réussi à la ramener enfin
    au même niveau de nos relations économiques et culturelles.

    Nous allons donc ensemble dans la bonne direction afin de régler toutes
    ces questions», a-t-il estimé en marge de sa rencontre, avant-hier,
    avec Jean-Yves Le Drian. Ce dernier a d’ailleurs parlé d’«un moment d’émotion»
    pour qualifier la symbolique d’une première rencontre sur le territoire français
    d’un ministre algérien des Moudjahidine et d’un ministre français de la Défense.
    «Nous avons discuté autour des questions des archives, des disparus
    et les compensations pour les victimes des essais nucléaires.

    Ce sont là des sujets qui étaient parfois épineux. Mais nous avons trouvé
    le moyen de faire avancer les choses car nous nous sommes mis d’accord
    sur une méthode», a-t-il précisé. Cette méthode serait l’apaisement entretenu
    désormais par les responsables politiques des deux pays ; d’abord, dans
    leurs discours publics depuis 2012, et ensuite dans les négociations au sein
    des commissions mixtes chargées de trouver des solutions satisfaisantes pour
    les deux parties, voire des compromis, dont peut-être le renoncement
    de notre pays à revendiquer des excuses officielles
    à la France concernant ses crimes coloniaux.Ghezlaoui Samir

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