ne me parlez plus de cette date qui a faillit sonné la glas des Algériens et de l’Algérie avec
A LA UNE/ACTUALITÉ_Événements du 5 Octobre 1988
05.10.2015
27 ans après, la démocratie reste à construire27 longues années séparent le 5 Octobre 1988 du 5 octobre 2015. 27 ans se sont écoulés depuis ce mouvement qui se voulait porteur d’espoir d’une Algérie libre et démocratique. Les émeutes d’Octobre 1988, qui ont fait près de 500 victimes, avaient redonné un tant soit peu espoir aux Algériens, qui aspiraient à un cadre de vie meilleur. Le sacrifice des «enfants du 5 Octobre» a permis à l’Algérie d’entamer une nouvelle ère politique.
Le sacrifice des «enfants du 5 Octobre» a ouvert la voie au pluralisme politique, associatif, aux luttes syndicales et à la naissance de la presse indépendante… Mais cette brèche a été de courte durée. Cette ouverture a été vite refermée par un pouvoir qui ne se soucie que de sa pérennité au détriment des revendications du peuple. Nombre d’observateurs et de politologues estiment que l’ouverture a surtout servi l’opportunisme et l’islamisme.
L’Algérie a régressé au lieu d’avancer ; elle a vécu une décennie noire, sombré dans le chaos pendant dix longues années, replongé dans une nouvelle crise économique due à l’effondrement du prix du pétrole. Aujourd’hui, 27 ans après, quelle leçon peut-on tirer du soulèvement des jeunes du 5 Octobre ? Force est de constater que nous vivons actuellement le même climat et dans les mêmes conditions qui prévalaient dans les années 1980.
Les facteurs ayant poussé au déclenchement des émeutes d’Octobre 1988 sont de mise : l’Algérie, dont les revenus extérieurs proviennent à 99% de la vente d’hydrocarbures, est frappée de plein fouet par le contrechoc pétrolier. La chute des cours du pétrole a mis à nu les échecs successifs des politiques menées par le système, basées sur la fuite en avant et l’achat de la paix sociale au lieu d’une véritable stratégie politique, économique et sociale.
Le malaise est prévisible avec les émeutes du logement, du pain, du gaz, le chômage et la hogra, sans oublier la bureaucratie et les scandales de corruption. Certains acquis les plus élémentaires arrachés en Octobre 1988 sont remis en cause en 2015 par un pouvoir qui donne rarement, sinon jamais, la parole au peuple. Les manifestations et les attroupements publics sont interdits, les grévistes sont souvent malmenés, on remet en cause le droit syndical, on verrouille le champ d’activité des associations…
Les ingrédients d’une explosion sociale sont d’actualité, avec une crise politique et institutionnelle caractérisée par une démission de la gestion des affaires publiques et des institutions souffrant de manque de légitimité populaire et de crédibilité. Pour éviter un octobre-bis, des partis de l’opposition réclament l’ouverture d’un débat et le recours
à une période de transition. Le pouvoir a répondu niet.
L’association Rassemblement action jeunesse (RAJ), née dans la foulée des émeutes d’Octobre 1988, pense qu’en promulguant un arsenal de lois en 2012 «pour étouffer et asphyxier la vie politique et associative, en violant les droits de la personne humaine, avec le chômage, la cherté et la précarité de la vie, sans oublier la bureaucratie, la corruption à grande échelle, le faussé entre le gouvernant et le gouverné s’élargit de plus en plus».
Le RAJ, qui rend aujourd’hui hommage aux victimes du mouvement d’Octobre 1988 en organisant un rassemblement pacifique, pense que «le contexte national et régional impose une véritable et sérieuse ouverture démocratique, avec l’implication de tous les Algériens et Algériennes, pour poser les premiers jalons d’un Etat de droit, de justice et de démocratie, où la souveraineté chèrement arrachée sera restituée au peuple algérien».
Hommage aux victimes du 5 Octobre
Fidèle aux idéaux d’Octobre 1988 et aux luttes démocratiques menées depuis l’indépendance, pour la mémoire et contre l’oubli, pour le respect des libertés démocratiques et pour la justice sociale, le RAJ organise un rassemblement pacifique, aujourd’hui à partir du 12h30 sur la place devant le Théâtre national algérien (TNA). R. P.
Nabila Amir
Dernière modification par zadhand ; 21/05/2016 à 15h57.
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ne me parlez plus de cette date qui a faillit sonné la glas des Algériens et de l’Algérie avec
et tout ces jours qui passent plantent en mon coeur affligé chaqu'un une lance de regrets et d'angoisse
A LA UNE/ACTUALITÉ_Événements du 5 Octobre 1988
06.10.2015
Les révélations de Khaled Nezzar
A l’occasion de la célébration des événements du 5 Octobre 1988,
le général à la retraite Khaled Nezzar
sort de son mutisme et fait des révélations sur des événements qui n’ont pas livré tous leurs secrets.
S’adressant à un ancien policier radié, à savoir Khaled Ziari, le général Nezzar écrit, sur le site Algérie patriotique : «Sachez qu’un grand nom que vous chérissez et que chérissent beaucoup de vos pairs – c’était mon responsable direct – s’est fait éjecter manu militari par moi-même parce qu’il voulait faire tirer les hélicoptères sur les manifestants.
Cet incident s’est déroulé dans la salle des opérations, en présence de l’ensemble des officiers
et des personnels qui en étaient témoins.»Le militaire, qui était chef des forces terrestres au moment des émeutes d’Octobre, rappelle qu’il s’est «toujours abstenu de décrire l’atmosphère délétère dans laquelle les valeureux soldats de l’ANP avaient dû œuvrer au rétablissement de l’ordre dans le strict respect de la loi. Ces hommes, qui n’étaient pas formés pour ce genre de mission, étaient souvent nourris et blanchis par les citoyens qui leur savaient gré de leur abnégation et de leur discipline, malgré le manque de moyens». Le comportement de l’armée a été souvent mis en cause
lors de ces événements qui se sont déroulés il y a 27 ans.
R. P.
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A LA UNE_Nuit d’émeutes à Zighoud Youcef (Constantine)
le 21.05.16|10h00
Le domicile du chef de daïra incendié
Le conflit entre la population de la commune de Zighoud Youcef (35 km au nord de Constantine)
et les autorités locales a franchi, jeudi soir, un seuil dangereux dans la violence.
Des groupes d’émeutiers se sont attaqué, à la faveur de la nuit, au domicile du chef de daïra,
avant d’y mettre le feu. La maison située au quartier Ouled Fatma a été ravagée par l’incendie,
mais, heureusement, le bilan ne fait pas état de perte humaine ni de blessure. Selon une source
locale, en contact avec El Watan, les assaillants ont tenté d’abord d’incendier le nouveau tribunal
situé dans le même quartier, mais empêchés par les forces du maintien de l’ordre, ils se sont tournés
vers cette maison, symbole pour eux de l’autorité avec laquelle ils sont en conflit.
Mardi dernier, le chef de daïra avait provoqué la population, venue manifester devant son bureau,
en faisant un geste vulgaire à l’intention de la foule avant que la police ne charge violemment les
manifestants. Les affrontements se sont soldés par des dizaines de blessés et aussi des dizaines
d’arrestations. La police a eu recours aux gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants,
mais ces événements se sont prolongés jusqu’à une heure tardive. Après un mercredi relativement
calme, les affrontements ont repris jeudi, alors qu’hier, des milliers de personnes ont répondu à un appel
au rassemblement après la prière du vendredi, lequel rassemblement s’est déroulé dans le calme
jusqu’à rédaction de ces lignes.Comme rapporté dans notre édition de jeudi, le motif de ces événements
est lié à l’opposition de la population de Zighoud Youcef au projet d’implantation d’un centre
d’enfouissement technique (CET) sur le territoire de cette commune à vocation agricole.
Une position exprimée pacifiquement à de nombreuses reprises, mais le wali n’en a pas tenu compte.
Ce dernier, en visite en novembre 2015 sur place, a répondu sèchement qu’il ira au bout de son projet.
Pourtant, l’expérience du CET de Bougharb, dans la commune de Benbadis (30 km au sud du chef-lieu
de wilaya), aurait dû lui donner à réfléchir. En août 2014, la population de Benbadis avait
mis le feu au CET après avoir dénoncé à maintes reprises les dégâts écologiques induits
par le non-respect des normes de traitement des déchets.
Nouri Nesrouche
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A LA UNE /ACTUALITÉ_Nuit d'émeutes à Larbaâ Nath Irathen
le 15.06.16 | 11h38
Des blessés et des interpellations
Des émeutes ont eu lieu, durant la nuit de mardi à mercredi,dans
la ville de Larbaâ Nath Irathen, à environs 30 kilomètres au sud-est
de Tizi Ouzou suite à l’interdiction d’une activité du MAK organisée
à l’occasion du 15e anniversaire de la marche du 14 juin 2001.
Sept personnes ont été interpelées suite à des heurts entre des militants
du MAK et les éléments des forces de l’ordre. Cinq blessés ont été
également dénombrés lors de ces affrontements, souligne Hocine Azem,
l’un des responsables du MAK qui ajoute que « les services de sécurité
sont intervenus pour empêcher la lever du drapeau kabyle » au niveau de
la place des martyrs de l’ex Fort national.
Puis, la situation a dégénéré, selon lui, pour laisser place à des scènes
d’affrontements. Les militants interpellés ont été relâchés tandis que les
blessés sont toujours en observation médicale à l’hôpital de
Larbaâ Nath Irathen, précise M. Azem.
H. Azzouzi
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Des blessés et des magasins saccagés
Émeutes à Annaba
le 26.06.16 | 01h50
De violentes émeutes ont éclaté, hier samedi
après le f’tour, à la rue Ibn Khaldoune (ex Gambetta),
au centre-ville de Annaba.
A l’origine de ces émeutes, l’intervention des forces de police
venues déloger les vendeurs informels, qui squattent les trottoirs.
Les jeunes vendeurs, qui viennent essentiellement des quartiers
périphériques de la ville, ont résisté violement aux forces de l’ordre.
Les policiers ont tenté de les disperser en usant de balles
en caoutchouc et de bombes lacrymogène.
Les manifestants, en colère, ont saccagé un fourgon de la police
et plusieurs magasins dont un point de vente d’Ooredoo.
On déplore plusieurs blessés dont deux policiers.
La situation s’est calmée à l’heure où nous mettons en ligne.
Les vendeurs informels comptent organiser,
aujourd’hui dimanche,une marche vers la wilaya.
M.-F. G
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Conflit autour d’un projet de cimenterie à Oued Taga (Batna)
Des affrontements évités de justesse
le 09.07.16|16h05
Les habitants d’Oued Taga (40 km à l'est de la ville de Batna),
ont renoué hier avec la contestation après une trêve
durant le mois de Ramadan.
Cimenterie à Oued Taga (Batna).JPG
Ce matin, et en réaction à une grande marche citoyenne, organisée
vendredi, contre l’implantation d’une cimenterie dans cette région agricole,
les promoteurs du projet ont répliqué d’une manière aventureuse au sens
de la provocation, et des affrontements ont été évités de justesse, alors que
les « manipulateurs » ont été appréhendés par la population.
En effet, l'un des associés a tenté le diable en ramenant deux bus chargés
de personnes étrangères à la commune. « Des gens ramenés de Batna et
de Arris avec des banderoles exigeant l'implantation de l'usine », nous a
déclaré Youcef Bekhcha, l'un des organisateurs du mouvement de contestation.
La provocation, nous a-t-il dit, était flagrante et « n'est-ce la vigilance des notables
de la ville, notre mouvement allait être dévié en confrontation qui aurait justifié une intervention des forces de l'ordre ».Les citoyens ont laissé faire les sages qui se
sont chargés d'appréhender l'associé en question et le livrer à la gendarmerie.
Après plusieurs sit-in donc, une marche imposante rassemblant quelque 15 000
personnes a été organisée vendredi passé et s'est déroulée dans le calme et dans
une organisation quasi parfaite avec la présence des représentants de plus d’une
dizaine d’associations venus apporter leur soutien à la cause, sans aucun incident.
Une députée et tous les membres du conseil communal étaient également présents,
a-t-on noté. Les protestataires ont toutefois déploré l’absence du président de l’APC
qui devait être à la tête de la marche, selon eux.La fronde des habitants d’Oued Taga, soutenus par de nombreuses associations de défense de l’environnement et autres, concerne l'opposition des citoyens de cette paisible commune, à l'implantation d'une cimenterie aux abords du chef-lieu de commune et à l'orée d'une forêt.
« Une cimenterie moderne au taux zéro pollution », ont prétendu les investisseurs. Seulement, les citoyens n'ont jamais voulu l'entendre de cette oreille et ont promis
une lutte sans merci contre ce projet à moins que l'investisseur en question accepte
d'opter pour une autre filière que le ciment.
Lounes Gribissa
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Bouira
Tension à l’Enad de Sour El Ghozlane
le 21.09.16 | 13h40
Des centaines de travailleurs de l’usine de production de détergents et autres produits d’entretien (Enad)
de Sour el Ghozlane, au sud de Bouira, ont barricadé, aujourd’hui, mercredi, le CW127, pour dénoncer
le retard accumulé dans le versement de leurs salaires, a-t-on constaté sur place.
La route fermée dans plusieurs endroits, a été bloquée à l’aide de pneus brûlés,
de troncs d’arbres et de pierres. « Cela fait exactement trois mois que nous n’avons
pas perçus nos salaires. Nous sommes livrés à nous-mêmes », dénoncent des
travailleurs recrutés à titre de contractuels en précisant que la production est à
l’arrêt et ce depuis le début de la semaine en cours. « Le complexe est à l’arrêt.
La Sonelgaz a procédé à la coupure du courant électrique et du gaz. Nous sommes
inquiets pour nos emplois et le devenir de notre usine », s’inquiètent –ils.
Des unités antiémeutes de la gendarmerie nationale ont été dépêchées sur
place. La circulation automobile est bloquée.Questionné, le DG du groupe
ENAD, M Salhi a précisé que la situation actuelle de l’entreprise est catastrophique.
« Les bilans sont négatifs. Les créances des fournisseurs s’élèvent à 8 millions
de dinars », déplore –t-il, en précisant que l’entreprise se débat depuis des années
dans des situations compliqués. Le responsable a annoncé que les investissements
décidés par le groupe n’ont pas été réalisés par ses prédécesseurs, en confirmant
que même le plan de restructuration du groupe Enad, décidé par le gouvernement
n’a pas fonctionné. S’agissant du problème lié à la coupure de l’alimentation de
l’usine en électricité et en gaz industriel, notre interlocuteur a affirmé que
le courant sera rétabli au courant de la journée.
Amar Fedjkhi
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