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    Post Association Nationale Autisme Algérie (ANAA)

    A LA UNE/ACTUALITE_Samira khaled. orthophoniste, doctorante en neuropsychologie
    08 Septembre 2015|16h05


    «L’école a un rôle thérapeutique très important»
    Vous avez beaucoup travaillé, en tant qu’orthophoniste, avec les enfants autistes
    au service pédiatrie du CHU de Sétif. Comment se présente aujourd’hui la situation des autistes
    en termes de prise en charge, d’accès aux soins et à l’éducation ?

    Samira Khaled.jpg

    En termes de prise en charge, je mentirais si je vous disais qu’elle est toujours aussi défaillante.
    Il y a eu du changement quand même. Certes, ce n’est pas suffisant, mais il y a une amélioration.
    Il y a davantage de centres pour autistes qui accueillent plus d’enfants, des associations d’autistes
    qui assurent des formations diverses au profit des parents et des professionnels de la santé.

    Il existe une quinzaine d’associations régionales d’autistes qui se sont créées un peu partout,
    ces dernières années, ainsi qu’une association nationale qui a vu le jour il y a plus d’un an déjà
    (Association nationale autisme Algérie, ANAA, ndlr).

    Vous militez depuis plusieurs années pour donner aux enfants autistes
    une chance d’aller à l’école. En tant que praticienne,
    quelle appréciation faites-vous du rôle thérapeutique de l’école ?

    Si les enfants/personnes autistes sont en situation de handicap vu que leur perception du monde
    est différente de la nôtre, ce n’est pas à cause de cette différence que nous les qualifierons,
    pour autant, de déficients. Il faudrait justement savoir interpréter leurs comportements et leurs caractéristiques perceptives.
    Ainsi, ils seraient épanouis et facilement adaptables à la société et aussi à l’école.
    Et pour ce faire, il faut les préparer à ce monde qui ne les comprend pas.

    Des enseignants qui ne sont pas formés à travailler avec des enfants en situation de handicap
    pourraient causer beaucoup de difficultés aux enfants, malgré les capacités intellectuelles qu’ils peuvent avoir.

    Donc après une bonne prise en charge de l’enfant vient la deuxième étape,
    qui est cruciale dans le processus thérapeutique c’est l’intégration scolaire.

    Celle-ci doit se faire avec un AVS (auxiliaire de vie scolaire) qui l’aide à mieux s’adapter à son nouvel entourage
    et qui prend en considération son mode perceptif pour lui expliquer et l’aider à comprendre les leçons,
    et ce, en collaborant toujours avec l’intervenant qui le prend en charge et surtout avec l’enseignant.

    Ainsi, on facilite la tâche à l’ensemble du personnel de l’école, à l’enfant, à la famille,
    et donc à l’Etat puisqu’on éviterait d’en faire une lourde charge quand l’enfant deviendra adulte.

    Par voie de conséquence, l’école a un rôle thérapeutique très important et absolument indéniable.
    C’est le début de l’intégration sociale et professionnelle dans l’avenir.

    Le ministère de la Solidarité a annoncé la création, pour cette rentrée, de classes spéciales,
    dans les écoles, pour les enfants atteints d’un «autisme léger». Pensez-vous que ce soit suffisant ?
    On pointe régulièrement le manque de personnel qualifié. Comment pallier ce manque d’encadrement ?

    C’est un pas gigantesque que d’autoriser les enfants autistes dans les écoles.
    Mais il faudrait préalablement former et sensibiliser le personnel enseignant et administratif,
    sinon former des AVS et les autoriser à accompagner les enfants pendant leur cursus.
    Comme je le disais, cela faciliterait la tâche à tout le monde.

    Le 28 octobre 2011, vous avez initié une pétition sous le titre «Pour que l’autisme soit reconnu par le gouvernement algérien».
    Vous avez contribué, dans la foulée, à la création de l’Association nationale autisme Algérie (ANAA).

    Ces initiatives ont-elles porté leurs fruits ?
    Je pense que ma pétition a tout de même permis de faire bouger les choses.
    Beaucoup de personnes m’ont contactée après : des parents d’enfants autistes, des autistes Asperger même…
    Des gens qui ne connaissaient pas l’autisme étaient très curieux d’en apprendre davantage sur le sujet.

    J’ai également été contactée par des journaux, j’ai publié des articles de sensibilisation…
    J’ai participé à des émissions de radio et de télévision. Tout cela a permis de parler de l’autisme, de sensibiliser l’opinion
    sur la situation des personnes autistes et de faire connaître aussi le travail de notre association, l’ANAA. 


    Mustapha Benfodil

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    Re : Association Nationale Autisme Algérie (ANAA)

    il faut commencer par nos responsables (pas tous bien sur) c'est les premiers victimes de cette maladie
    et tout ces jours qui passent plantent en mon coeur affligé chaqu'un une lance de regrets et d'angoisse

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