Page 1 sur 2 12 DernièreDernière
Affichage des résultats 1 à 10 sur 16
  1. #1
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 310 fois
    Pouvoir de réputation
    152

    Post Société Nationale de Transport et de Travail Aérien Air Algérie

    A LA UNE/ACTUALITE
    08 Avril 2015
    Un Avion d’Air Algérie interdit de survoler l’Arabie Saoudite
    Témoignage accablant du commandant de bord du vol 5600


    equipage_2602756_465x348p.jpg

    Morad Aomraoui, commandant de bord du vol 5600 d’Air Algérie (au milieu), en compagnie de son équipage

    Si c’était à refaire, je le referai sans aucune hésitation…» Cette phrase est du commandant du vol 5600 d’Air Algérie, Morad Aomraoui, qui a mené avec brio l’opération de rapatriement de 160 Maghrébins de l’aéroport de Sanaa, au Yémen, vers l’Algérie. Sans aucune hésitation, il est revenu sur les circonstances de ce voyage, qu’il dit «très particulier».


    «Lorsque j’ai été désigné pour ce vol, je n’avais pas senti de danger ou de risque possible. Pour moi, c’était une opération humanitaire qui allait permettre de sauver nos compatriotes», dit-il. «C’était, précise-t-il, le sentiment de tous les membres de l’équipage qui l’accompagnait, sur le A330.» «A mes côtés, il y avait deux autres pilotes, Diafet et Sahri, mais aussi un mécanicien, Faradji, le chef de cabine et Hamida l’hôtesse, qui a fait preuve d’un courage exceptionnel. Avant d’embarquer, nous avions obtenu toutes les autorisations de vol et de survol des pays que nous allions survoler pour atteindre l’aéroport de Sanaa.
    A cinq minutes de Djeddah, un appel radio de la tour de contrôle nous interdit de traverser l’espace aérien saoudien. Bien sûr, l’injonction nous étonne. Nous ne sommes pas habitués à ce genre d’interdiction. Nous précisons à nos interlocuteurs que nous avons toutes les autorisations nécessaires, mais ces derniers se montrent intransigeants. Faire demi-tour était pour nous impossible. Nous étions obligés de tourner en rond dans le ciel, en attendant le retour d’écho des responsables de la compagnie que nous avions informés. L’attente a été longue, presqu’une heure, avant que la décision de rejoindre Le Caire soit prise», raconte le commandant de bord.
    L’avion atterrit à l’aéroport du Caire. L’équipage est accueilli par les diplomates algériens, qui les informent que l’affaire est entre les mains des plus hautes autorités du pays. «Nous étions confiants. Nous attendions avec impatience la réponse d’Alger. Nous avons passé la nuit à l’hôtel et le lendemain, on nous informa que la mission avait été annulée. La nouvelle nous a déçus. Nous voulions vraiment accomplir cette mission. Mais quelques heures plus tard, nous recevons l’ordre de rejoindre Sanaa. Nous avons passé notre deuxième nuit au Caire. Il n’était pas question d’arriver tard dans la journée à Sanaa.
    Nous décollons samedi matin, avec des autorisations de survol de l’espace saoudien, obtenues pour la seconde fois après de longues tractations à un très haut niveau de l’Etat», révèle M. Aomraoui. Il reconnaît que la traversée de l’espace aérien saoudien a suscité la crainte des uns et des autres. «Nous ne savions pas pourquoi les Saoudiens nous avaient sommés de faire demi-tour, mais lorsque nous sommes passés, nous avions très peur. Notre seul contact avec eux s’est limité aux communications avec la tour de contrôle.
    Lorsque nous avons atteint l’espace aérien yéménite, nous n’avions pas peur de la situation qui prévalait, mais plutôt des conditions d’atterrissage qui étaient très difficiles. L’aéroport de Sanaa n’est pas équipé de moyens techniques et les conditions météorologiques étaient très mauvaises. Faire atterrir un A330 relevait de l’exploit», explique le commandant de bord.
    «Je ne comprenais pas l’hostilité des Saoudiens à notre égard»
    Mais, ajoute le commandant Aomraoui, une fois l’appareil immobilisé sur la piste, l’équipage se rend compte de la gravité de la situation dans ce pays confronté à une guerre par procuration menée par une coalition de pays arabes sous la direction de l’Arabie Saoudite et à laquelle l’Algérie a refusé de prendre part. «L’image est très forte. Elle suscite de lourdes inquiétudes. On voyait des hangars en feu, des avions bombardés, de la fumée qui s’élevait et on sentait fortement l’odeur de chair calcinée. Les alentours de l’aéroport faisaient vraiment peur. Nous sentions de l’agressivité dans les propos des agents de la tour de contrôle, gérée par les Saoudiens. Mais le plus important était d’embarquer tous ces Algériens qui nous attendaient avec impatience», souligne notre interlocuteur.
    Celui-ci ne comprend pas l’hostilité des Saoudiens à l’égard des Algériens. «Ils assuraient le contrôle de l’espace aérien, mais aussi de l’aéroport de Sanaa. Ils faisaient pression sur les agents yéménites pour qu’ils ne nous assistent pas. D’ailleurs, ce sont les membres de l’équipage qui ont assuré l’embarquement des bagages et des passagers. Nous étions obligés d’attendre plus longtemps à cause d’un groupe d’Algériens arrivés en retard : ils venaient de très loin et ont eu des problèmes en cours de route.
    Les représentants de notre ambassade au Yémen nous ont beaucoup aidés», note le commandant, qui fait l’éloge des Yéménites rencontrés à l’aéroport : «Ils étaient très contents de nous voir atterrir sur le tarmac. Ils auraient voulu nous aider, mais je pense qu’ils avaient peur de le faire. Ils ont dû recevoir des instructions des Saoudiens pour ne pas nous assister. Nous avons discuté avec certains d’entre eux, qui nous sont exprimé leur solidarité. Ils nous ont dit que la veille, les bombardements n’ont pas cessé».
    «Nous étions pressés de repartir. Lorsque le groupe de retardataires est arrivé et après les formalités, il fallait penser au décollage avec de très mauvaises conditions de vol. Il fallait aussi mettre de côté sa peur pour s’occuper des 160 passagers et leur faire oublier ce qu’ils ont dû vivre avant d’être à bord de l’appareil.
    Quitter le tarmac sous les regards hostiles des Saoudiens et traverser l’espace aérien de leur pays est un exercice très difficile. La peur ne nous a pas quittés tout au long du voyage, mais au fond nous étions très contents d’avoir pu sauver nos compatriotes et ceux de nos voisins. Dans le feu de l’action, nous n’avions pas mesuré la gravité du danger. Mais après si…» souligne le commandant du vol 5600 Alger-Sanaa.
    Avant de conclure, il rend hommage à son «équipage qui a été à la hauteur de cette mission humanitaire», mais aussi aux représentants des ambassades d’Algérie en Egypte et au Yémen qui ont «tout fait pour que l’opération ne soit pas annulée».
    Pour le commandant Aomraoui, le vol a été vécu comme «une expérience inoubliable». Non seulement par lui et son équipage, mais aussi par leurs familles qui ont vécu trois jours d’angoisse dans l’attente de nouvelles.

    «Nos familles étaient mortes de peur à l’idée que l’appareil soit visé par un tir d’obus, surtout lorsqu’elles ont su que les autorités saoudiennes nous avaient interdit le survol de leur espace aérien et que nous l’avons traversé après les négociations avec les autorités algériennes», révèle le commandant de bord, qui conclut : «Demain je bouclerai mes 56 ans et si on me demande de refaire la même opération, je n’hésiterai pas une seule seconde. Pour moi, c’est une expérience à ne pas rater…» Le témoignage du commandant de bord démontre l’abnégation de l’équipage du vol 5600 pendant cette mission humanitaire que les autorités saoudiennes ont tenté de faire capoter.
    Salima Tlemçani
    Dernière modification par zadhand ; 08/07/2016 à 20h17.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  2. # ADS
    Ich'har Circuit publicitaire
    Date d'inscription
    Toujours
    Messages
    Plusieurs
     
  3. #2
    Date d'inscription
    septembre 2013
    Messages
    1 076
    Thanks
    4
    Total, Thanks 1 926 fois
    Pouvoir de réputation
    131

    Re : Un Avion d’Air Algérie interdit de survoler l’Arabie SaouditeA

    salam

    123 viva l algerie et ses hommes fait de courage et d honneurs.
    Zgemma S2 openATV 6.0 hybrid c est l avenir.

  4. #3
    Date d'inscription
    mars 2014
    Localisation
    chamonix
    Messages
    3 701
    Thanks
    25
    Total, Thanks 8 647 fois
    Pouvoir de réputation
    126

    Pain sec pour absorber la colère des pèlerins



    Après la grève du personnel naviguant commercial (PNC) d'Air Algérie, et celle des stewards, entamée il ya une semaine, qui ne souhaitent plus servir d’alcool à bord des avions de la compagnie nationale, la situation chaotique gagne l’aéroport international Houari-Boumediene d'Alger.
    Une situation chaotique continuait à prévaloir à l'aéroport Houari-Boumediene malgré la reprise régulière des vols d'Air Algérie après l'arrêt de la grève déclenchée sans préavis par le personnel navigant commercial de la compagnie aérienne nationale.La situation des pèlerins en destination des Lieux saints, pour accomplir les rituels de la Omra, continue d’empirer à l’aéroport d'Alger.Ces derniers ont vécu un véritable calvaire. Ils ont goûté à toutes sortes d’humiliations et de négligences dans des files d’attentes similaires à celles «des huiles», lors de la décennie noire. À cause du report sans préavis d’un vol programmé dimanche, plus de 450 personnes ont vécu une journée noire, chose qui a suscité la grogne des hadjis algériens qui devraient embarquer à 23h00 pour rejoindre les Lieux saints.Ces derniers ont été accueillis par le report du vol, un report attribué par le personnel de l’aéroport à une panne, et que l’avion est soumis à des maintenances sur le sol tunisien.Nos Hadjis -dont la majorité atteinte de maladies chroniques- ont attendu dans des conditions éprouvantables et ont menacé d’investir la piste d’atterrissage si les autorités concernées ne résolvent pas le problème.Echorouk a appris que les pèlerins ont dû attendre une nuit entière avant que le personnel leurs offrent un repas froid et du pain sec pour absorber leur colère !






  5. #4
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Localisation
    Alger centre
    Messages
    5 378
    Thanks
    7 129
    Total, Thanks 9 959 fois
    Pouvoir de réputation
    144

    Re : Aéroport d'Alger: du pain sec pour absorber la colère des pèlerins

    Ya pire au moins eu ils sont la faut voire ceux qui dorme sur le trottoir et qui ont payé tout









  6. #5
    Date d'inscription
    juillet 2013
    Localisation
    NAPOLI it
    Messages
    12 606
    Thanks
    1 545
    Total, Thanks 19 545 fois
    Pouvoir de réputation
    10

    Re : Aéroport d'Alger: du pain sec pour absorber la colère des pèlerins

    La seule fois ou mon vol a etè annullè j'ai eu droit a repas et chambre dans un hotel de luxe, billet remboursè et bon de 200€ pour un prochain vol, mais s'etait Alitalia

    Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse

    Woody Allen

    Non rispondo a cose che gia hanno la loro risposta nelle FAQ
    LE FAQ LEGGETELE


    Mutant HD51 - GT Media V8UHD

  7. #6
    Date d'inscription
    septembre 2013
    Messages
    1 076
    Thanks
    4
    Total, Thanks 1 926 fois
    Pouvoir de réputation
    131

    Re : Aéroport d'Alger: du pain sec pour absorber la colère des pèlerins

    salam

    c est quand même fou cette histoire,le pays est dans la crise économique et le pnc fait gréve sur une destination la Mecque, a priori vol sur lequel on ne devrait pas servir de l alcool !
    va comprendre les algériens !
    Zgemma S2 openATV 6.0 hybrid c est l avenir.

  8. #7
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 310 fois
    Pouvoir de réputation
    152

    Post L’aéroport d’Alger en été, c’est toute une histoire !

    A LA UNE/ACTUALITÉ_Dans les coulisses de l’aéroport Houari Boumediène
    14 Août 2015
    EGSA.jpg32px-Avion_silhouette.svg.png

    L’aéroport d’Alger en été, c’est toute une histoire !


    Avec 6 millions de voyageurs par an, l’aéroport international Houari Boumediène d’Alger
    n’est évidemment pas le plus fréquenté du monde.
    Mais en été, le nombre de passagers croît de façon significative.
    Reportage dans les coulisses de cette infrastructure aéroportuaire.


    L’aéroport d’Alger.jpg

    6h. Le soleil est déjà levé depuis un bon moment. L’aéroport Houari Boumediène n’a pas fermé l’oeil de la nuit. Des avions ont déjà décollé pour Istanbul, Damas ou Milan. En ce moment, entre 140 et 160 vols passent par Alger.

    Zaydi, 31 ans, manager d’un des quatre cafés du hall d’accueil, a commencé sa journée à 5h. Dans son uniforme classique noir et blanc, le sourire commercial, il assiste le caissier qui essaie de satisfaire la file d’attente, où se bousculent les premiers clients, impatients d’être servis.
    «Autant en hiver on n’a pas beaucoup de travail, autant en été on est souvent débordés», confie-t-il un peu stressé. Une famille arrive pour le vol de 9h vers Paris. Sara, la fille de 17 ans, cherche un chariot pour acheminer les bagages plus facilement à l’intérieur de l’aéroport. Elle n’a pas de chance, le scooter vient tout juste de passer. Son petit frère de 3 ans l’alerte. «Papa, papa, un train», crie Anis encore dans les bras de sa maman.
    Le jeune Mohamed, 26 ans, se tourne vers elle et arrête sa locomotive de chariots. «Viens, je vais faire une exception pour toi et m’arrêter.» Avant d’entrer, passage obligé par le scanner et les contrôles de police.
    Chaque année, plus de 6 millions de voyageurs transitent par l’aéroport Houari Boumediène avec plus de 15 millions de bagages. Afin d’assurer le service uniquement auprès de la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires d’Alger (SGSIA), plus de 1400 employés sont mobilisés. Sara et sa famille se présentent au guichet pour l’enregistrement des bagages.
    L’hôtesse, en uniforme bleu, commence à peser les valises et à étiqueter les tags (ticket accroché sur chaque bagage où apparaissent les coordonnées de chaque passager, la compagnie et la destination).
    De l’autre côté du hall, une autre équipe prend le relais. A première vue, on se croirait dans un quartier de Constantine : sur les passerelles suspendues dans les airs, les bagages avancent petit à petit. Ils passent auparavant par un scanner hyper sophistiqué en forme de grande cabine. «Tous les bagages passent par ce scanner, assure un policier.
    En cas de détection d’explosifs ou de matériaux dangereux, la machine rejette le bagage en question et l’agent qui surveille le scanner doit immédiatement donner l’alerte.» Par la suite, les valises sont interceptées par des manutentionnaires bagagistes suivant les tags afin d’être classées dans le conteneur sous le regard des agents des douanes et de la police.
    Ensuite Amine, conducteur de tracteur, vient tirer le conteneur vers l’avion une fois le feu vert donné par son responsable. Certaines compagnies, telles que Aigle Azur, assurent tout l’acheminement avec leur propre personnel, mais d’autres préfèrent sous-traiter avec des sociétés spécialisées, comme Swissport. Une fois que tous les bagages sont près de l’avion, un chariot élévateur fait monter le conteneur dans la soute de l’appareil.
    Poumons
    Walid Belabbes, 31 ans, est contrôleur aérien. Très concentré et rigoureux avec les autres employés, il est là pour veiller à ce que tout soit en ordre sur la piste. Vingt-sept compagnies nationales et internationales se partagent en continu les pistes d’atterrissage.
    Sa mission principale ? Veiller à ce que les avions décollent et atterrissent dans les meilleures conditions. «Je dois à chaque fois inspecter la piste pour savoir si tout est en place. Au cas où un engin présente une fuite d’huile, ce qui représente un danger pour les avions, je le signale et on fait appel aux sociétés de nettoyage.» Soudain, un camion équipé d’un radar, d’un haut-parleur et d’émetteurs d’ondes, déboule. C’est celui du contrôleur animalier ou bien «faroucheur», comme certains préfèrent l’appeler.
    Cet engin a pour mission principale de «faire peur aux oiseaux et capturer les animaux qui pénètrent sur la piste, car ils représentent un grand danger pour les avions. Si un oiseau entre dans le réacteur d’un appareil, ce dernier risque d’avoir des avaries lors du décollage ou lors du vol.
    Si un sanglier se trouve sur le chemin d’un appareil qui atterrit, il risque de dévier sa trajectoire», explique Walid. En cas d’anomalies ou de dysfonctionnements dans l’aéroport, à qui faire appel ? Derrière les écrans, caméras, programmation de parking des avions et attribution de guichets d’enregistrement aux compagnies, le Centre de coordination et des opérations (CCO) tire les ficelles.
    Dans un bureau d’environ 100 m2, cinq personnes travaillent à un rythme accéléré pour pouvoir satisfaire toutes les demandes. Ici, personne n’a le temps de nous accorder pas même un petit instant. Nous sommes dans le poumon de l’aéroport.
    Sur les murs, plusieurs écrans, les visages des employés y sont scotchés et les téléphones ne cessent de sonner. Talmat Hania, 37 ans, est hôtesse CCO. Vêtue de sa robe noire, elle fait le maximum pour se concentrer. Il lui arrive de décrocher deux téléphones. Chaque personne dispose de deux écrans d’ordinateur pour «mettre à jour le système informatique avec les informations qu’on reçoit en continu», nous explique Hania.
    «whisky»
    L’été pour Leïla est aussi synonyme de «vols surbookés». «Toutes les compagnies aériennes vendent plus de places qu’il n’y en a de disponibles dans l’avion, explique-t-elle. Du coup, de nombreux passagers restent au sol. Mais allez expliquer à quelqu’un qui a réservé son hôtel sur une plage de Zanzibar ou à Phuket en Thaïlande, que finalement, il ne peut pas partir ! Les gens peuvent vous insulter, mais nous, nous devons rester calme et les rassurer, ce n’est pas toujours faciles.»
    Autre problème : les voyageurs qui veulent à tout prix partir, dont les passeports expirent avant six mois et que les agences de voyages n’ont pas prévenus. «Je ne vous parle même pas de la PAF (police aux frontières), poursuit Khaled, un autre employé de l’aéroport. Sur les quatre postes, il doit y avoir au moins huit policiers. En pratique, tu n’en trouves que trois ou quatre. Parce qu’il y en a un qui est sorti, l’autre qui est allé manger.
    Du coup, les passagers attendent parfois plus de trois quarts d’heure…. Et ratent leur vol !» Mais le plus dur de l’été n’est pas encore passé. «Le 16 août vont commencer les départs pour le hadj, confie Anissa, hôtesse d’accueil. Entre Air Algérie, Turkish Airlines, Egypt Air, Qatar Airways, et la Royal Jordanian, cela représente plus de 1500 passagers par jour. Et pas des plus faciles…
    Car la plupart arrivent de l’intérieur du pays avec des bouteilles de gaz, de la viande, des couteaux. Les plus vieux ne comprennent pas que c’est interdit. Alors on les leur enlève, mais sans leur dire.» Abdelkader, 43 ans est coordonnateur depuis 9 ans. Une radio en main, il vient d’être informé de l’arrivée d’un avion. Immédiatement, il publie l’information sur les écrans d’affichage qui sont dans les halls publics. Mais pour lui, ce n’est pas tout. Il doit appeler tous les autres services concernés par l’opération de réception des passagers et des bagages.
    Par exemple, il lance un appel pour dégager un conducteur de passerelle (tunnel reliant l’avion à la salle d’embarquement ou la salle des arrivées) qu’il désigne par le nom de code «whisky» afin qu’il colle sa passerelle à l’avion une fois à l’arrêt. Djamel Guemari, 42 ans, travaille comme conducteur de passerelle.C’est lui qui reçoit l’ordre lancé par Abdelkader au CCO.
    Djamel doit attendre que l’avion soit bien stationné pour pouvoir manœuvrer sa passerelle à l’aide d’un joystick et d’un petit clavier. A partir d’ici, il peut effectuer la manœuvre qu’il souhaite afin de coller la passerelle à la porte de l’avion pour que les passagers puissent aller et venir à leur aise.
    Tout est pensé pour que le voyage se passe au mieux, mais des couacs, il y en a.

    «La semaine dernière, des passagers arrivés de Bamako, qui transitaient par Alger avant de repartir pour Doha puis Kuala Lumpur n’ont pas été assistés comme ils auraient dû l’être par Air Algérie, raconte un cadre de l’aéroport. Comme ils n’avaient pas de visa, ils n’ont pas pu sortir de la zone de transit. Comme ils n’avaient pas non plus assez d’argent pour acheter un autre billet, ils sont restés une semaine en transit.
    On leur a donné à manger mais ne me demandez pas comment ils ont fait leur toilette !» Et puis bien sûr, il y a les bagages qui se perdent. «Souvent, on ne peut rien faire à part prendre la plainte du passager, souligne un employé.
    Mais ce n’est pas facile, les gens s’énervent. La pire des compagnies, c’est Air France. Là où Qatar Aiways enregistre 800 plaintes par an, Air France en compte plus de 1000 par mois…» D’ici 2018, une étude prévoit que l’aéroport sera saturé. «Une entreprise chinoise a déjà commencé les travaux, précise Tahar Allache, le PDG de l’aéroport. Ils avancent bien et seront terminés dans trois ans. Et c’est la SGSIA qui prendra en charge le financement, pas le Trésor.»

    Bouzid Ichalalene

    Dernière modification par zadhand ; 02/09/2015 à 12h58. Motif: L’aéroport d’Alger en été, c’est toute une histoire !
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  9. #8
    Date d'inscription
    novembre 2014
    Messages
    312
    Thanks
    128
    Total, Thanks 380 fois
    Pouvoir de réputation
    116

    Re : Établissement de Gestion de Services Aéroportuaires (Algérie)

    ce n'est pas l'aéroport de Francfort mais ça va venir
    et tout ces jours qui passent plantent en mon coeur affligé chaqu'un une lance de regrets et d'angoisse

  10. #9
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 310 fois
    Pouvoir de réputation
    152

    Post Établissement de Gestion de Services Aéroportuaires (Algérie)

    Citation Envoyé par djafar1 Voir le message
    ce n'est pas l'aéroport de Francfort mais ça va venir

    Bonjour; vous ne trouvez pas que des pays ont eu l’indépendance après nous
    et même au palier égal nous ont devancé ?
    Oui je le confirme ça va venir à ce rythme là d'ici l'an 2115.
    Bon courage.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  11. #10
    Date d'inscription
    novembre 2014
    Messages
    312
    Thanks
    128
    Total, Thanks 380 fois
    Pouvoir de réputation
    116

    Re : Établissement de Gestion de Services Aéroportuaires (Algérie)

    j'ai peur de ne pas être la ,j'ai plus d'un demi siècle d’existence helas
    et tout ces jours qui passent plantent en mon coeur affligé chaqu'un une lance de regrets et d'angoisse

Page 1 sur 2 12 DernièreDernière

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •