Un citoyen fran�ais transportant sa femme russe au fond d'une valise a �t� interpell� par les gardes-fronti�res polonais au poste ferroviaire de Terespol.
Une �trange id�e. Il a pris beaucoup de risques pour pas grand-chose. Un citoyen fran�ais transportant sa femme russe au fond d'une valise a �t� interpell� par les gardes-fronti�res polonais. L'homme tentait de faire entrer son �pouse sur le territoire de l'Union europ�enne. Or, cette derni�re avait tout � fait le droit de l'accompagner.
L'�pouse en bonne sant�. "Une tr�s grande valise appartenant � un citoyen fran�ais a attir� l'attention de nos agents au poste ferroviaire de Terespol. A leur surprise, une femme d'une trentaine d'ann�e en est sortie. C'�tait l'�pouse russe du propri�taire de la valise", a fait savoir Dariusz Sienicki, porte-parole des gardes-fronti�res. "Elle �tait en bonne forme et ne n'avait pas besoin de soins m�dicaux", a-t-il pr�cis�.
Ils risquaient trois ans de prison. Interrog�s au poste frontalier polono-b�larusse de Terespol, les deux �poux ont �t� vite rel�ch�s et ont d�cid� de retourner au B�larus. En prenant � Moscou le train pour Nice, le sexag�naire fran�ais, dont l'identit� n'a pas �t� r�v�l�e, ignorait que son �pouse avait bien le droit d'entrer avec lui dans l'espace Schengen."Si elle voyageait assise � c�t� de son mari, elle serait pass�e sans probl�me. Mais pour la tentative d'�viter le contr�le � la fronti�re, les deux �poux risquaient une peine de trois ans de prison", a comment� Dariusz Sienicki.