Ebola, le vaccin est pr�t mais ne verra pas le jour, pas assez rentable...
salam
Scandaleux?
Je mets en premier ici la fin de l'article qui n'est que rarement lu en general mais qui contient les "infos"
A l'heure actuelle, il n'y a pas de traitement sp�cifique, et surtout, pas de vaccin homologu� contre la maladie. "Plusieurs sont au stade des essais, mais aucun n�est disponible pour un usage clinique", explique l'OMS. En 2012, une scientifique de l'Institut Bernhard Nocht pour la m�decine tropicale bas�e � Hambourg (Allemagne) a �t� possiblement infect�e par Ebola lors d'une maladresse en laboratoire. Elle a alors test� sur elle-m�me un vaccin exp�rimental �labor� par des coll�gues �trangers, et la maladie ne s'est pas d�velopp�e, raconte le British Medical Journal. Il n'a cependant pas �t� prouv� que le virus se soit bien d�velopp� dans son organisme avant que le s�rum lui soit administr�.
Ce vaccin exp�rimental a en tout cas d�j� montr� son efficacit� sur des singes. "Les mod�les de primates sont extr�mement proches de l'homme en termes de g�nome. Si le vaccin est efficace sur les singes, on est pratiquement s�r qu'il fonctionnera sur l'homme", explique Sylvain Baize
Alors pourquoi n'est-il pas commercialis� ? Avant d'obtenir l'autorisation de mise sur le march�, le vaccin doit passer une s�rie de tests. Le but est de s'assurer qu'il ne provoque pas d'effets ind�sirables. Mais la d�marche est longue et extr�mement co�teuse. Or, en 2012, le d�partement de la D�fense am�ricain a coup� les fonds de deux laboratoires qui travaillaient sur un s�rum anti-Ebola, r�v�le la BBC (en anglais).
"Le probl�me, c'est qu'Ebola n'int�resse absolument pas l'industrie pharmaceutique parce qu'il concerne des pays pauvres et pas solvables. Il n'y a aucun march� et donc pas d'�volution, explique le scientifique. Il faudrait une volont� tr�s forte des gouvernements et de l'OMS pour forcer l'industrie pharmaceutique � d�velopper � perte ce genre de vaccin
Le continent africain est actuellement sous le coup de l'�pid�mie Ebola la plus virulente de l'histoire. Face � cet effrayant constat, l'Organisation mondiale de la sant� (OMS) a convi� les ministres de la Sant� de 11 pays d'Afrique de l'Ouest et des experts internationaux pour une r�union de crise, mercredi 2 et jeudi 3 juillet � Accra, la capitale du Ghana. Le but ? Etablir un "plan radical" de riposte contre ce virus tr�s contagieux, qui a ou est suspect� d'avoir d�j� fait 467 morts dans trois pays, selon l'OMS.
Les scientifiques ont beau bien conna�tre cette fi�vre h�morragique, le virus tue et terrifie plus que jamais. C'est la premi�re fois qu'Ebola touche autant de pays en m�me temps, avec des localisations jusqu'ici �pargn�es. Comment en est-on arriv� � une telle situation ?
Parce que les diagnostics sont trop tardifs
"Les �pid�mies Ebola ont toujours mis du temps � �tre diagnostiqu�es, mais cette fois-ci, les choses se sont faites vraiment trop tardivement", explique Sylvain Baize, chef du Centre international de recherche en infectiologie, � francetv info. Les premiers cas de cette flamb�e datent de la fin du mois d�cembre 2013. Pourtant, l'�pid�mie n'est officiellement d�couverte que le 21 mars 2014. "Nous �tions d�j� au pic de la premi�re vague, avec une centaine de cas et d�j� dans plusieurs foyers en Guin�e et au Liberia."
La lutte contre le virus est une course contre la montre. Plus vite la maladie est diagnostiqu�e, plus vite on peut isoler le patient et �viter la contamination d'homme � homme. Probl�me : il n'existe pas de moyen de d�celer Ebola avant que les sympt�mes se manifestent (apparition brutale de la fi�vre, faiblesse intense, irritation de la gorge...). Avant cela, la p�riode d'incubation peut durer de 2 � 21 jours, explique l'OMS. Le temps pour le virus de se d�velopper dans les ganglions lymphatiques, la rate ou le foie, avant de se diffuser dans le sang.
"Pour le moment, nous ne pouvons d�tecter le virus qu'une fois qu'il est dans le sang, ce qui veut dire que la maladie est d�j� d�clar�e et d�j� contagieuse", explique le sp�cialiste. Si on ajoute � cela le manque de m�decins sur le terrain, on comprend pourquoi la situation d�g�n�re tr�s rapidement.
Parce que les efforts ne sont pas assez coordonn�s
Si l'�pid�mie est aujourd'hui "hors de contr�le", selon M�decins sans fronti�res (MSF), c'est principalement parce qu'elle s�vit dans plusieurs foyers simultan�ment. "Le virus est trop dispers� et se propage � la mani�re d'un incendie � plusieurs brasiers", confirme Sylvain Baize.
"Vu que l'�pid�mie est internationale, il faut que les mesures le soient elles aussi", insiste le sp�cialiste. De ce fait, la coordination des forces est l'un des principaux dossiers de la r�union de crise entre l'OMS et les diff�rents ministres africains.
Autre probl�me : le manque d'exp�rience des pays infect�s. "Lorsqu'ils ont �t� touch�s ces derni�res ann�es, l'Ouganda ou la R�publique d�mocratique du Congo avaient d�j� l'habitude, d�crypte le scientifique. Les populations �taient mieux inform�es et plus r�ceptives aux mesures mises en �uvre. C'est un des points sur lequel l'OMS doit agir".
Parce qu'il n'existe pas de vaccin?