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			Au bureau, on est interrompu toutes les 3 minutes
		
		
				
					
					
				
				
					
				
		
			
				
					
 				Si vous êtes au boulot, vous n'arriverez peut-être pas à lire les  lignes qui suivent en une seule fois. En effet, les salariés qui  travaillent devant un écran sont interrompus ou s’interrompent eux-même toutes les trois minutes,  écrit le Wall Street Journal qui cite une étude de Gloria Mark,  professeur d’informatique à l’université de Californie. Faire une pause  pour checker ses mails, son téléphone, actualiser son statut Facebook,  tweeter, les occasions de se disperser sont infinies.
 Même si les technologies numériques ont augmenté la productivité,  note le Wall Street Journal, la journée de travail moderne semble faite  pour mettre à mal la concentration individuelle. Les open-spaces, le  travail collaboratif, les réunions, nuisent aussi à l’accomplissement du  «vrai travail», fait à la marge tôt le matin ou tard le soir. Sans  compter, donc, les tentations hors travail qui consistent à réseauter  sans cesse sur les nombreuses plateformes en ligne…
 Gloria Mark estime que les salariés mettent 23 minutes pour retourner à leur tâche une fois distraits.
 Les entreprises commencent à élaborer des stratégies pour limiter  cette distraction numérique, comme la limitation des emails internes.  Voire, dans certains cas, leur suppression pure et simple. Chez  l’entreprise française de services informatiques Atos, les salariés  communiquent via un réseau social interne, et les emails internes ont  été supprimés.
 D’autres, comme Abbott Vascular, branche des laboratoires Abbott, ont  pris des mesures en se rendant compte après un audit que les salariés  n’arrivaient pas à finir les tâches qu’ils s’étaient fixées pour la  journée. L’entreprise encourage les travailleurs à se servir du  téléphone pour les discussions importantes et complexes sur les projets  pressants, réservant l’usage de l'email aux projets qui peuvent  attendre.
 Le site AGBeat donne par ailleurs quelques conseils de bon sens pour continuer à vivre connecté sans devenir accro aux notifications et autres commentaires vous concernant.
 Dans un article d’Alexis Madrigal sur The Atlantic déjà repéré par Slate,  l’auteur relativisait déjà la pertinence de la guerre aux technologies  et aux connexions, affirmant que c’était le rythme de travail bien plus  que les gadgets et les outils qui étaient responsables du grand malaise  des travailleurs de bureau. Comme il l’écrivait alors:
  «La faute au “Great Speed Up”,  la grande accélération des cadences. Les employeurs demandent plus,  mais sans augmentation de salaire. Continuer à écrire des articles pour  inciter les gens à “débrancher” ou à ranger leurs gadgets connectés dans  le tiroir n’a donc aucun sens. Changer notre relation collective au  travail en aurait un. Le multitasking et les smartphones ne sont pas le  problème, mais le symptôme.». 
 
				
			 
			
		 
			
				
			
				
			
			
			
		 
	 
	
	
 
		
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