36% des cadres fidèles à la chaîne et plus 15 millions de connexions sur le site, les spectateurs et internautes Marocains occupent la première place au Maghreb.
Une nouvelle grille de programmes
Afin de séduire davantage cette audience grandissante, la chaîne envisage de nouveaux rendez-vous, tels que « L’Heure du Maghreb », présenté par Hakim Beltifa et faisant notamment appel à la contribution de boîtes de production locales et aux deux correspondants marocains, ou « Le Débat des capitales » qui portera, le 17 novembre, sur Rabat.
France 24 « arrive à l’âge de raison », selon Marie-Christine Saragosse : en décembre elle célèbrera ses sept ans d’existence et adoptera à cette occasion une nouvelle signature : « Liberté, égalité, actualités », des valeurs qui seront gages d’information de proximité selon les dirigeants du groupe France Médias Monde.
Preuve de sa volonté de s’ancrer durablement en Afrique du Nord, France 24 lance une nouvelle série de reportages réalisés par trois globetrotteurs partis à la rencontre des Maghrébins.
Trois pays, trois hommes, trois langues, une caravane et de nombreuses rencontres. En quelques mots, voici en quoi consiste le nouveau projet développé par France 24. Intitulée « Le Tour du Maghreb », cette nouvelle série de reportages promue par la chaîne d’information continue, poursuit un objectif : aller à la rencontre du Maghreb et le faire découvrir autrement au reste du monde. Qu’à cela ne tienne ! Trois globetrotteurs, Adel Gastel (pour France 24 en arabe), Karim Hakiki (pour France 24 en français) et Chris Moore (pour la version anglophone), se sont lancés dans cette aventure depuis un mois, en sillonnant à bord de leur camion la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, leur dernière étape avant les diffusions prévues le 11 novembre.
Au Maroc, les journalistes se sont lancés à l’assaut de Fès - en abordant des thématiques telles que la confrérie des Tijani - de Ouarzazate et comptent très prochainement réaliser des sujets à Casablanca et Tanger, deux villes qui s’imposent en raison de leur dynamisme.
Ces Phileas Fogg des temps modernes armés de leurs caméras, d’une bonne dose de professionnalisme et d’un soupçon de chance ont toujours cherché à aller voir les « vrais gens », selon les termes de Karim Hakiki. « Ils n’ont pas de sujets prédéfinis mais les découvrent au fur et à mesure (…) il s’agit d’une nouvelle écriture télé » ajoutera Marc Saikali, directeur de la chaîne, avant de taquiner leur débrouillardise : « Ils font tout eux-mêmes, même leur lessive… »