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Discussion: Eni-Saipem

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    Eni-Saipem

    Mandat d’arrêt contre Bedjaoui

    Le quotidien italien Il Corriere della Sera publie aujourd’hui, mardi 6 août, de nouvelles révélations sur l’affaire de corruption impliquant la société italienne Saipem en Algérie. Ainsi, les investigations se sont accélérées en Italie dans l’affaire des fonds versés à des dirigeants algériens.



    Sur la base de déclarations faites par Tullio Orsi, l’ancien président de Saipem Algérie qui bénéficie d’un statut de « repenti », le juge d'instruction Alfonsa Ferraro reconstruit tout le parcours de Saipem en Algérie.

    En tout, ce sont sept contrats pour une valeur de huit milliards d'euros obtenus en contrepartie d’un paiement, entre 2007 et 2010, d’une commission, déjà mise au jour, de près de 2,5% du contrat, pour un montant de 197 millions de dollars en compensation de services de courtage fictifs fournis par « Perle Partners Limited », une société de Hong Kong gérée par le syndic algérien, Samyr Ourayed, mais en réalité appartenant à Farid Bedjaoui, 44 ans, titulaire d’un passeport français et résidant à Dubaï. Il était appelé « le Jeune » et connu pour être le référent du « Vieux », c'est à dire le ministre algérien de l'Énergie Chakib Khellil selon les éléments de l’enquête.

    L’ancien directeur des opérations de Saipem, Pietro Varone, quelques semaines avant son arrestation, a ainsi passé des aveux importants, à commencer par le fait que « Perle Partners et Bedjaoui sont la même chose », et que « Bedjaoui m'a dit explicitement qu’il donnait de l'argent au ministre de l'Énergie Chakib Khelil ». Il a ajouté que les contacts avec le ministre dans le cadre du contrat « Menzel Ledjimet East » avaient été soutenus au plus haut niveau par le PDG d’ENI, Paolo Scaroni, et que les trois personnages principaux, à savoir Khelil, Scaroni et Bedjaoui, s’étaient rencontrés plusieurs fois à Paris, Vienne et Milan.

    La presse italienne renvoie vers des actes judiciaires que les juges sont en train d’accomplir. Ainsi, la procureure de Milan a lancé un mandat d’arrêt international contre Farid Bedjaoui et des commissions rogatoires sur des comptes détenus par Farid Bedjaoui et ses proches, dont Chakib Khellil, à Singapoure et Hong Kong pour des montants de 123 millions de dollars, mais également à Beyrouth et Panama pour des montants aujourd’hui inconnus.

    Mais, c’est également le rôle de l’ancien président de Sonatrach Mohamed Meziane qui devra être éclairci. Ce dernier aurait également bénéficié de voyages en Italie agrémentés de 100 000 dollars. Son fils aurait, lui, hérité d’un contrat de conseil avec Saipem facturé 10 000 euros par mois et le chef de cabinet de l’ancien président de Sonatrach Mohamed Reda El Hameche aurait, lui, perçu une commission indue de 1 750 000 dollars.



    Bonjour ; la création lui revient de droit.
    Bon courage.


    Dernière modification par zadhand ; 22/03/2016 à 11h13. Motif: Eni-Saipem

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    Post Farid Bedjaoui

    A LA UNE
    29 Mars 2015

    RECHERCHÉ PAR LA FRANCE, L’ITALIE ET L’ALGÉRIE
    Farid Bedjaoui réfugié au Liban ?

    F.Bedjaoui.jpg

    Mais où est donc passé Farid Bedjaoui ? La lancinante question à laquelle il tarde, entre autres, aux parquets d’Alger, de Milan et de Paris de trouver réponse, revient au-devant de la scène avec une information faisant état de la localisation quelque part au Liban du golden boy algéro-franco-canadien.
    Le Liban, une piste déjà explorée il y a près d’une année par le juge italien du parquet de Milan, Fabio Di Pasquale, qui y a fait escale, malgré de fortes résistances sur place.
    Une mission qui n’a pas été de tout repos pour l’homme de loi italien et qui s’explique par la qualité des appuis, pour ne pas dire carrément de la protection à toute épreuve, dont jouit Farid Bedjaoui là-bas. Il faut savoir, en effet, que le jeune homme d’affaires d’origine algérienne est l’époux de la fille Delloul, du nom du puissant ancien ministre de la Défense libanais, celui-là même qui a fini sa carrière en qualité d’ambassadeur de son pays aux Emirats arabes unis, un pays que Farid Bedjaoui ne connaît que trop bien.
    Et puis, il se trouve que l’un des fils Delloul, Ziad en l’occurrence, est l’associé de Farid Bedjaoui dans Rayan Asset Management FZ LLC, une société de conseil en investissement basée aux Emirats.
    Des liens qui ont évidemment requis toute l’attention des enquêteurs et des autorités de plus d’un pays depuis que la fiche signalétique de Farid Bedjaoui a été diffusée par Interpol en avril de l’année dernière, enlevant ainsi toute protection présumée dont il pourrait bénéficier parce qu’il se disait, et il se dit encore, qu’il vaudrait mieux que Farid Bedjaoui ne dise pas tout ce qu’il sait.
    Depuis, plusieurs pistes ont été explorées pour retrouver la trace de celui qui est donné comme étant la courroie principale du système de corruption qui secoue depuis plusieurs années l’Algérie et des pays partenaires de premier plan.
    Si la dernière hypothèse qui faisait état de la présence de Bedjaoui aux Etats-Unis a longtemps tenu la route, il est désormais presque définitivement établi que sa terre d’asile est le Liban d’où il ne serait pas du tout aisé de le déloger.
    A. M.

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    Post Affaire Sonatrach-Saipem

    A LA UNE| Affaire Sonatrach-Saipem
    Algerie, Corruption,Sonatrach,Italie,Saipem,Eni
    12 Mai 2015

    1a36e279.jpg
    La justice algérienne ira-t-elle jusqu'à poursuivre Chakib Khelil?

    En attendant l’issue de l’audience préliminaire qui se tiendra demain au tribunal de Milan, les avocats de l’un des Algériens mis en examen, Omar Habour, ont pris connaissance de l’hypothèse accusatoire des magistrats milanais : une filière de blanchiment d’une partie de l’argent des pots-de-vin versés par Saipem aurait servi à l’acquisition de propriétés immobilières de luxe en France, aux Etats-Unis et à Dubaï.

    residence_2603819_465x348.jpg
    Les résidences de luxe de Chakib Khelil

    Deux mois et demi après avoir bouclé les longues investigations sur l’affaire de corruption internationale au détriment de Sonatrach, très peu a filtré sur les conclusions des juges investigateurs. Mais comme la loi italienne le prévoit, le parquet de Milan a notifié la conclusion du volet de l’enquête – qui concerne l’homme d’affaires algérien, Omar Habour, et le magistrat français, Yam Attallah – aux avocats de ces derniers afin de leur permettre de se défendre lors de l’audience préliminaire.
    Ainsi on apprend que Habour, accusé de «complicité de corruption», aurait acquis au profit de l’ancien ministre de l’Energie Chakib Khelil – grâce aux millions de la corruption déposés sur ses comptes, dont un de 34,3 millions de dollars, à la banque libanaise Audi Saradar de Beyrouth – diverses propriétés immobilières. Les liens étroits entre Habour et Khelil ne sont plus à démontrer, puisque ces deux amis auraient même acquis ensemble une villa dans le Maryland, près de Washington (voir El Watan du 9 juillet 2014). Les juges ont cerné le rôle de Habour, le définissant comme étant l’agent et mandataire de Khelil qui devait gérer les procédures auprès des administrations.
    Pour sa part, l’autre mis en cause dans cette affaire – l’avocat français Yam Attallah, qui fait partie d’un cabinet de juristes très connu sur la place parisienne – à qui les juges milanais Fabio De Pasquale, Isidoro Palma et Giordano Baggio ont notifié il y a quelques jours, via ses avocats, la conclusion de l’enquête, est accusé de «blanchiment d’argent». Il est entré dans le collimateur des magistrats à cause de l’achat, en 2010, de trois appartements à New York pour un montant de 54 millions de dollars.
    Les enquêteurs suspectent l’homme d’avoir conduit cette opération au profit de l’ancien patron de Sonatrach, Khelil, en utilisant une partie du capital des pots-de-vin de Saipem. Par ailleurs, les magistrats ont pu remonter cette filière et repérer des biens immobiliers, appartements et villas, se trouvant à Paris, en Côte d’Azur et à New York appartenant à Khelil, à ses proches ou à des prête-noms liés à l’ancien ministre. On parle aussi de villas luxueuses acquises à Dubaï.
    Toutes ces transactions ont pu voir le jour grâce au système de sociétés-écrans mis en place par Farid Noureddine Bédjaoui, neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bédjaoui. Le pactole distribué par la société italienne Saipem (filiale du groupe pétrolier ENI) aux dirigeants algériens, pour décrocher sept contrats d’exploitation de gaz et de pétrole pour un montant de 11 milliards de dollars, aurait été ainsi disséminé aux quatre coins du monde. Les juges italiens ont pu établir la traçabilité d’une partie des 198 millions de dollars qui aurait transité par les intermédiaires algériens, hommes de confiance de Khelil.
    Le juge pour les audiences préliminaires, Alessandra Clemente, devra trancher demain et décider de renvoyer tous les mis en examen devant le tribunal de Milan ou invalider des années d’investigations, d’interrogatoires, de commissions rogatoires à travers plusieurs pays, dont l’Algérie, et classer l’affaire sans suite. Cette audience sera très suivie par l’opinion publique italienne, car de son issue dépendra le sort de l’ancien patron d’ENI, Paolo Scarone, qui pendant une décennie a géré le groupe énergétique italien d’une main de fer, mais aussi, la crédibilité d’ENI.
    Difficile de parier sur le verdict du juge Clemente, surtout qu’un grand quotidien italien, Il Messaggero, a publié la semaine dernière un article dont l’auteur, Silvia Barocci, ancien porte-parole de l’ex-ministre de la Justice, Paola Severino, devenue conseillère juridique des grandes multinationales dont ENI, affirmait que toute cette affaire finira par un non-lieu, car ne reposant pas, selon elle, sur des preuves flagrantes.

    Affaire à suivre.
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    Post Saipem réclame un milliard d’euros à Sonatrach

    A LA UNE/ACTUALITE_
    La filiale de l’Italienne Eni a sollicité l’arbitrage de la CCI
    27 Septembre 2015

    Saipem réclame un milliard d’euros à Sonatrach

    Saipem Contracting Algeria SPA et l’entreprise mère
    Saipem SPA ont déposé contre Sonatrach
    trois demandes d’arbitrage auprès de la CCI,
    dont le siège est à Paris.

    Saipem réclame un milliard d’euros à Sonatrach.jpg


    L’une de ces requêtes remonte au 15 mai 2015 pour réclamer
    à Sonatrach 7 339 038 euros et 605 447 169 dinars
    plus les intérêts cumulés.
    Le partenaire italien estime «illégale» la pénalité de retard qui lui a été infligée à cause de la prolongation du délai de finalisation du projet
    de construction du gazoducreliant Hassi R’mel à Arzew,
    connu sous le nom de LZ2.
    Le marché relatif
    au gazoduc Hassi R’mel-Arzew
    avait été conclu entre les deux groupes le 5 novembre 2007. L’autre demande d’arbitrage, qui voit Saipem réclamer au groupe pétrolier algérien 580 millions d’euros, concerne le contrat signé le 22 mars 2009 entre Sonatrach,
    First Calgary Petroleum LP et Saipem pour la construction d’une unité de traitement du gaz dans le champ MLE. En tout, Saipem réclame à Sonatrach
    et à First Calgary Petroleum 898,5 millions d’euros.

    La troisième requête présentée par Saipem à la CCI concerne la réalisation d’une usine pour l’extraction des liquides des gaz associés à Hassi Messaoud et de séparation d’huile (projet LPG), projet signé le 12 novembre 2008 entre Sonatrach et Saipem, qui réclame à présent à son partenaire algérien 171,1 millions d’euros pour, entre autres, la majoration des coûts de réalisation et le retard de paiement des factures.
    Les audiences pour trancher cette affaire se tiendront en octobre 2016. La société italienne de services pétroliers est dans une très mauvaise passe et cet argent serait une bouffée d’oxygène pour sa caisse en difficulté, puisqu’elle a enregistré des pertes évaluées à 920 millions d’euros durant le premier semestre de l’année en cours. Saipem a annoncé récemment le licenciement de 8800 employés d’ici 2017.
    Même si ses dirigeants se cachent derrière le prétexte de la baisse du prix du pétrole, les soucis de Saipem ont véritablement commencé au lendemain du scandale des pots-de-vin versés aux responsables algériens. C’est pourquoi le service juridique de la compagnie a eu carte blanche pour récupérer des fonds partout dans le monde où cela lui serait possible. Et il semble que Sonatrach, ayant prêté le flanc par une application pas très blindée de la clause des pénalités de retard et n’ayant pas négocié rigoureusement les possibles majorations
    des coûts des projets, sera la première victime.

    Une vache à traire qui, après avoir concédé, dans des conditions douteuses, plus de 11 milliards d’euros de marchés en trois ans (entre 2007 et 2011) pour un total de huit projets à la société italienne, n’a pas fini de payer les conséquences d’une gestion improvisée et désastreuse de ce dossier. Obligée de nommer des avocats de dimension internationale pour faire face à ceux de Saipem, Sonatrach avait jusqu’au 7 et au 14 septembre pour déposer sa réplique
    auprès de la CCI concernant deux demandes de Saipem.

    Et si l’entreprise italienne joue la transparence après les scandales qui l’ont éclaboussée et ont fait chuter son titre en Bourse (l’action est passée de 40 à 9 euros en quelques mois), le groupe algérien continue à pratiquer la politique de l’autruche. Ainsi, Saipem, dans son rapport relatif au bilan 2014, fait état à ses actionnaires de sa situation financière en Algérie et cite deux comptes bancaires bloqués totalisant 87 millions d’euros liés à la gestion des projets GK3 et ML2, ainsi qu’un crédit commercial arrivé à échéance d’un montant de 52 millions.
    Par contre, la valeur des projets en exécution s’élève à 154 millions d’euros et celle des garanties sur les projets en cours de réalisation est estimée à 546 millions d’euros. Tout cela ferait partie des 800 millions d’euros que Saipem promet de récupérer à travers le monde. Inutile d’ajouter que la bagatelle de presque un milliard d’euros que Saipem compte arracher à Sonatrach serait une bénédiction du ciel. L’Etat italien (principal actionnaire de ce groupe), très inquiet du futur de Saipem, compte renforcer son capital à travers le Fonds stratégique italien pour la sauver de la banqueroute.

    Nacéra Benali



    Dernière modification par zadhand ; 27/09/2015 à 18h44. Motif: Saipem réclame un milliard d’euros à Sonatrach
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    Post Eni-Saipem_Divorce à l’italienne

    A LA UNE/ACTUALITÉ_Eni-Saipem
    29 Octobre 2015
    Divorce à l’italienne

    Après 58 ans de contrôle presque absolu sur sa filiale Saipem (Società Azionaria Italiana Perforazioni e Montaggi), Ente Nazionale Idrocarburi (ENI) renonce à demeurer l’actionnaire majoritaire de cette entreprise qui est devenue,
    ces dernières années, un poids lourd à porter.

    Des dettes qui s’accumulent (5,7 milliards d’euros), d’une part à cause de la crise qui frappe le secteur pétrolier et d’autre part suite aux scandales qui ont éclaboussé Saipem et lui ont valu une sérieuse perte de crédibilité, notamment suite aux affaires qui la voient jugée pour corruption internationale, en Algérie, au Nigeria et récemment au Koweït. Depuis hier, ENI ne détient plus que 30% du patrimoine de Saipem (contre les 43% qui lui appartenaient jusque-là) après avoir cédé, dans une première étape, 12,5% de ses actions au Fonds stratégique italien contrôlé par la Caisse des dépôts et des prêts (CDP).
    Ce holding de participations, dont le ministère de l’Economie et des Finances détient 80%, intervient par des capitalisations assurées par des banques internationales pour venir en aide aux entreprises italiennes reconnues d’intérêt stratégique. L’opération, annoncée par des sources bien informées, permettra de refinancer les dettes de Saipem par un prêt pont de 4,7 milliards d’euros
    et d’augmenter son capital de 3,5 milliards.

    Ce sauvetage a redonné confiance aux actionnaires et les titres des deux sociétés ont déjà connu une hausse importante sur les marchés boursiers, en passant de 5 à 7 euros pour Saipem et de 2 à 14 euros pour Eni. Les responsables d’Eni ne cachent pas leur soulagement pour être parvenus à se débarrasser d’une grande partie des dettes de l’ex-filiale, puisque ce plan financier
    drainera dans la caisse d’ENI un capital de 6,5 milliards d’euros.

    L’administrateur délégué d’ENI, Claudio Descalzi, a ainsi commenté cette opération : «C’est une étape fondamentale pour la stratégie de transformation d’ENI.» Cet allégement de ses responsabilités envers la société Saipem en difficulté permettra au groupe de concentrer
    ses ressources financières sur les projets d’exploration
    de nouveaux gisements pétroliers en Egypte, au Gabon,
    au Mozambique, en Angola, au Pakistan, au Vietnam…

    Pour sa part, l’administrateur délégué de Saipem, Stefano Cao, s’est félicité de cette opération de sauvetage de son entreprise et lui prédit un futur prospère : «Saipem pourra ainsi disposer d’une base financière solide sur laquelle elle pourra construire son propre futur. La nouvelle identité et le nouveau logo représentent une profonde transformation que nous sommes en train de réaliser.»
    Nacéra Benali
    Dernière modification par zadhand ; 22/03/2016 à 11h03. Motif: Eni-Saipem
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    Post Le nom de Chakib Khelil de nouveau cité

    A la une Actualité_Des biens de Farid Bedjaoui et des accusés dans l’affaire Sonatrach-Saipem saisis
    14 Novembre 2015

    Le nom de Chakib Khelil de nouveau cité

    Voilà une nouvelle qui calmera les ardeurs de ceux qui veulent enterrer
    le scandale de corruption impliquant la compagnie nationale
    des hydrocarbures, Sonatrach.


    Chakib Khelil, l’ex-ministre de l’Energie et des Mines est rattrapé.jpg

    Au moment où le secrétaire général du FLN, Amar Saadani – certainement sur instigation de ses parrains au sein du pouvoir –, tente de blanchir l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil, contre qui un mandat d’arrêt international a été lancé par la justice algérien, la justice italienne vient de lui rappeler qu’il y a bien des pots-de-vin versés par l’italien Saipem
    pour obtenir un marché juteux auprès de Sonatrach.

    En effet, contrairement à la justice algérienne, qui donne l’impression d’avoir carrément oublié cette affaire, notamment depuis le départ de l’ex-ministre de la Justice, Mohamed Charfi, en Italie les juges se rapprochent visiblement du but : démasquer tous les intervenants dans cette affaire.
    A moins d’un mois du procès de l’affaire Sonatrach-Saipem, prévu pour le 2 décembre prochain, le tribunal de Milan a ordonné, jeudi dernier, la saisie des biens des trois accusés dans ce scandale, dont les six immeubles de Farid Bedjaoui aux Etats-Unis, dont trois situés à Manhattan (New York). Cette décision a été révélée, jeudi dernier, par l’agence de presse Reuters, qui précise que le tribunal en question estime ces biens à 268 millions de dollars (250 millions d’euros).
    «Ces biens sont constitués notamment de six immeubles à Manhattan (New York, Etats-Unis) appartenant à l’accusé Farid Bedjaoui, dont trois immeubles situés dans la très prestigieuse Cinquième avenue de Manhattan»,
    a indiqué la même source.

    La justice italienne, indique-t-on, juge que la saisie ordonnée couvre le montant des pots-de-vin, estimés à 198 millions d’euros, et les 50 millions d’euros d’impôts impayés.
    Outre Farid Bedjaoui, les deux autres personnes accusées dans cette affaire sont l’ex-directeur de la Saipem, Pietro Varone, et Samir Ouraied, l’homme de confiance de Bedjaoui.
    Après l’annonce de cette décision, l’avocat de Pietro Varone, rapporte l’agence, a affirmé que les biens de son client avaient déjà été saisis, ajoutant néanmoins que la saisie a fait l’objet d’un appel.
    En revanche, l’avocat italien d’Ouraied a déclaré qu’aucune saisie de biens n’avait été effectuée, tandis que l’avocat de Bedjaoui a refusé de faire des commentaires.
    Pour rappel, en octobre dernier le groupe Saipem ainsi que cinq personnes ont été convoqués pour être jugés. Le groupe pétrolier italien est accusé d’avoir versé des pots-de-vin
    afin de remporter des contrats en Algérie.

    Selon les procureurs italiens, le groupe a payé à des intermédiaires 198 millions euros pour empocher des contrats, auprès de l’entreprise nationale Sonatrach, d’une valeur de 8 milliards d’euros.
    Quels sont les responsables algériens ayant bénéficié de cette «tshipa» ?
    Chakib Khelil, qui était alors ministre de l’Energie, est-il innocent ?

    Le processus de blanchiment de l’ancien ministre de l’Energie est, en tout cas, officiellement lancé.
    Le secrétaire général du FLN avait qualifié, récemment, l’ancien ministre, dont le nom est cité dans l’affaire Saipem, sans qu’il soit accusé pour l’instant, de «meilleur ministre de l’histoire de l’Algérie».
    En septembre 2013, alors qu’il venait d’être nommé à la tête du FLN,
    Amar Saadani avait également demandé à l’ancien ministre de la Justice,
    Mohamed Charfi, d’«extirper Chakib Khelil de l’affaire Sonatrach II».

    Madjid Makedhi
    Dernière modification par zadhand ; 30/11/2015 à 19h26.
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    Post Ouverture du procès saïpem-sonatrach le 2 décembre à milan

    A LA UNE/ACTUALITÉ_ OUVERTURE DU PROCÈS SAÏPEM-SONATRACH LE 2 DÉCEMBRE À MILAN
    30 Novembre 2015


    Les juges italiens sous très forte pression

    Le mercredi 2 décembre 2015 s’ouvre à Milan, en Italie, le procès Saipem-Sonatrach où il sera question notamment de pots-de-vin pour un montant de 200 millions de dollars versés par les Italiens à des intermédiaires et des dirigeants algériens : Bedjaoui Farid and Co, Chakib Khelil, etc.
    Le groupe pétrolier italien ENI — tutelle de Saipem — avait été mis en cause dans une affaire de pots-de-vin. Pour rappel, le jeudi 7 février 2013, le parquet de Milan avait ouvert une enquête pour «corruption internationale» visant le directeur général du groupe pétrolier italien ENI, dans le cadre d’une affaire de pots-de-vin qui auraient été versés en Algérie. Toute la presse internationale, ainsi que les journaux algériens l’ont largement évoquée, à longueur de colonnes. Les bureaux de l’ENI
    et le domicile de son directeur général avaient été perquisitionnés.
    Pour s’adjuger huit contrats de travaux dans les projets algériens de gazoduc Medgaz et du gisement Menzel Ledjmet Est, évalués à 11 milliards de dollars (8,2 milliards d’euros), ENI et sa filiale d’ingénierie Saipem (détenue à hauteur de 42,93%) auraient versé à une société de Hong Kong, Pearl Partners Limited, appartenant elle-même à un intermédiaire franco-algérien, Farid Bedjaoui, neveu de Mohamed Bedjaoui, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien président du Conseil constitutionnel, la somme de 197 millions d’euros. Dans un communiqué diffusé le même jour, ENI et son directeur général se disent «étrangers» aux enquêtes visant les activités de la Saipem en Algérie. Ils rappellent que lorsque les soupçons se sont portés sur la société d’ingénierie fin 2012, ils ont exigé une «rupture» dans le management de la Saipem, traduite par la mise à l’écart des cadres incriminés.
    «L’ENI, conclut le communiqué, a fourni et fournira une coopération maximale à l’enquête.» Selon les informations rendues publiques par la presse italienne, et non contredites, l’enquête du parquet de Milan porte sur plusieurs grands contrats conclus par la Saipem avec Sonatrach avant 2010, date de l’arrestation de son ancien PDG par les autorités algériennes. Le parquet de Milan avait déjà ouvert en avril 2011 une enquête pour corruption présumée autour des activités de Saipem en Algérie.
    Ces investigations entraient dans le cadre d’une enquête sur les activités internationales de Saipem qui a obtenu de nombreux contrats en Afrique, en Algérie notamment. En 2008, Saipem avait obtenu des contrats d’un montant de plus de 6,5 milliards de dollars avec Sonatrach.
    Entre 2006 et 2009, le chiffre d’affaires de Saipem en Algérie se situait entre 15 et 20 milliards de dollars.

    Un précédent scandale Algéro-Italien, il y a 20 ans

    Il y a 20 ans, le 4 avril 1993, l’hebdomadaire italien L’Espresso publiait les révélations du président de l’ENI de l’époque à un juge italien de l’opération «Mains propres» où il était question de pots-de-vin versés à des intermédiaires pour «faciliter» la conclusion des négociations sur l’achat de gaz algérien et le doublement du gazoduc qui relie les deux pays. Quelques jours plus tard, le gouvernement algérien annonçait l’ouverture d’une enquête, demandait à son ministre des Affaires étrangères «d’entrer en contact avec les autorités italiennes» pour mieux s’informer du dossier. Il donna également instruction au ministre de l’Energie pour que Sonatrach se constitue partie civile auprès des juridictions italiennes dans le cadre de cette affaire. On annonça aussi par voie officielle,
    que le parquet d’Alger se saisissait du problème.
    Le 2 mai 1993, le ministre algérien de la justice, dans un entretien au quotidien gouvernemental El Moudjahed, déclarait : «Nous sommes en train de recueillir les informations pour arriver à la vérité… Pour le moment, nous sommes au premier stade» ! Comme bien d’autres grandes affaires de corruption, cette enquête du côté algérien est restée lettre morte et les demandes de coopération judiciaire du parquet de Milan ne reçurent aucune réponse de la justice algérienne. Déjà dans ce premier scandale il y a 20 ans, la Saipem (chargée du doublement du gazoduc entre l’Algérie et l’Italie) plaça l’argent des pots-de-vin sur des comptes de sociétés- écrans installées
    dans des paradis fiscaux, comme le Lieschtenstein.
    Ce procès du 2 décembre 2015 à Milan risque d’être ajourné ou d’accoucher d’une souris, car depuis des mois, les juges italiens en charge de ce dossier subissent d’énormes pressions pour disculper les principaux accusés italiens et Algériens.
    Par ailleurs, le pouvoir algérien a fait part de son intention de revoir à la baisse les échanges économiques et commerciaux entre les 2 pays au cas où
    la justice transalpine s’acharnerait à poursuivre ses investigations…

    Djilali Hadjadj

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    Post L’affaire Saipem-Sonatrach devant les juges italiens

    A la une/UN PROCÈS SE TERMINE À ALGER, UN AUTRE S’OUVRE AUJOURD’HUI À MILAN
    25 Janvier 2016


    L’affaire Saipem-Sonatrach devant les juges italiens

    Le procès Saipem-Sonatrach qui devait s’ouvrir le 2 décembre dernier
    à Milan en Italie avait été renvoyé au 25 janvier 2016. Il sera
    question notamment de pots-de-vin pour un montant de 200 millions
    de dollars versés par les Italiens à des intermédiaires
    et des dirigeants algériens : Bedjaoui Farid and Co, Chakib Khelil, etc.

    Le groupe pétrolier italien ENI — tutelle de Saipem — avait été mis
    en cause dans une affaire de pots-de-vin. Pour rappel,
    le jeudi 7 février 2013, le parquet de Milan avait ouvert une enquête
    pour «corruption internationale» visant le directeur général
    du groupe pétrolier italien ENI dans le cadre d’une affaire
    de pots de- vin qui auraient été versés en Algérie.
    Toute la presse internationale, ainsi que les journaux algériens
    l’ont largement évoquée, à longueur de colonnes. Les bureaux de
    l’ENI et le domicile de son directeur général avaient été perquisitionnés.
    Pour s’adjuger huit contrats de travaux dans les projets algériens
    de gazoduc Medgaz et du gisement Menzel Ledjmet Est, évalués
    à 11 milliards de dollars (8,2 milliards d’euros), ENI et sa
    filiale d’ingénierie Saipem (détenue à hauteur de 42,93%) auraient versé
    à une société de Hong Kong, Pearl Partners Limited, appartenant elle-même
    à un intermédiaire franco-algérien, Farid Bedjaoui, neveu de Mohamed Bedjaoui,
    ancien ministre des Affaires étrangères et ancien président du
    Conseil constitutionnel, la somme de 197 millions d’euros.
    Dans un communiqué diffusé le même jour, ENI et son directeur général
    se sont dits «étrangers » aux enquêtes visant les activités
    de Saipem en Algérie. Ils rappellent que lorsque les soupçons se sont portés
    sur la société d’ingénierie fin 2012, ils ont exigé une «rupture»
    dans le management de la Saipem, traduite par la mise à l’écart des
    cadres incriminés. «L’ENI, avait conclut le communiqué, a fourni
    et fournira une coopération maximale à l’enquête.» Selon les informations
    rendues publiques par la presse italienne, et non contredites, l’enquête
    du parquet de Milan porte sur plusieurs grands contrats conclus par
    Saipem avec Sonatrach avant 2010, date de l’arrestation de son
    ancien P-DG par les autorités algériennes. Le parquet de Milan avait déjà
    ouvert en avril 2011 une enquête pour corruption présumée
    autour des activités de Saipem en Algérie.

    D. H.
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    Post Réouverture du procès aujourd’hui à Milan

    Chakib Khelil cité dans l’affaire ENI-SAIPEM - SONATRACH
    21 Mars 2016


    Réouverture du procès aujourd’hui à Milan


    L’ancien ministre algérien de l’Énergie, Chakib Khelil, n’est pas inculpé dans l’affaire
    Eni-Saipem-Sonatrach dont le procès reprend aujourd’hui à Milan en Italie. Il est cité,
    et pas qu’un peu, dans l’arrêt de renvoi, notamment pour avoir rencontré à plusieurs
    reprises les PDG de l’Eni (grand groupe pétrolier italien) et de Saipem (filiale de l’Eni)
    dans de grands hôtels en Europe (Paris, Rome, Madrid,Vienne), rencontres où, selon
    certains inculpés italiens, fut discutée l’obtention de contrats en Algérie.
    Revenons aux faits contenus dans l’arrêt de renvoi de ce procès. Pour s’adjuger
    huit contrats de travaux dans les projets algériens de gazoduc Medgaz et du gisement
    Menzel Ledjmet Est pour le compte de Sonatrach, évalués à 11 milliards de dollars
    (8,2 milliards d’euros), Eni et sa filiale d’ingénierie Saipem (détenue à hauteur de 42,93%)
    auraient versé à une société de Hong Kong, «Pearl Partners Limited», appartenant elle-même
    à un intermédiaire franco-algérien, Farid Bedjaoui, neveu de Mohamed Bedjaoui, ancien ministre
    des Affaires étrangères et ancien président du Conseil constitutionnel, la somme de 197 millions d’euros,
    montant que les juges italiens considèrent comme étant des pots-de-vin.
    Selon la correspondante d’El Watan en Italie (voir édition du 1er mars 2016), la magistrate Clémenti
    a même mentionné dans l’arrêt de renvoi : «Il y a des éléments qui soutiennent la thèse de
    l’existence d’un accord corruptif entre l’ancien directeur des opérations de Saipem, Pietro Varone,
    l’ancien président de Saipem-Algérie, Pietro Tali, et le ministre algérien de l’Énergie de l’époque,
    Chakib Khelil, pour l’octroi de marchés.» Pour rappel, d’après les informations rendues publiques par
    la presse italienne dès 2010, et non démenties par les parties concernées, l’enquête du parquet de Milan
    porte sur plusieurs grands contrats conclus par la Saipem avec Sonatrach avant 2010, date de l’arrestation
    de son ancien PDG par les autorités algériennes. Le parquet de Milan avait déjà ouvert en avril 2011
    une enquête pour corruption présumée autour des activités de Saipem en Algérie.
    Ces investigations entraient dans le cadre d’une enquête sur les activités internationales de Saipem
    qui a obtenu de nombreux contrats en Afrique, en Algérie notamment. En 2008, Saipem avait obtenu
    des contrats d’un montant de plus de 6,5 milliards de dollars avec Sonatrach. Entre 2006 et 2009,
    le chiffre d’affaires de Saipem en Algérie se situait entre 15 et 20 milliards de dollars.
    Quand l’ex-PDG de l’ENI est rattrapé par la Cour suprême italienne !
    Il faut préciser que dans l’histoire des scandales de corruption qui impliquent des multinationales,
    ces dernières ont pratiquement toujours tendance à tout rejeter sur leurs filiales directement inculpées,
    à se désolidariser d’elles et surtout à protéger leur «Big Boss». Dans le cas qui nous intéresse aujourd’hui
    l’Eni doit être blanchie et son ex-PDG épargné. Pour rappel, dès l’ouverture des poursuites judiciaires en 2011
    en Italie, dans un communiqué qui avait été diffusé le même jour, l’Eni et son directeur général se sont dits
    «étrangers» aux enquêtes visant les activités de la Saipem en Algérie. Ils rappellent que lorsque les soupçons
    se sont portés sur la société d’ingénierie fin 2012, ils ont exigé une «rupture» dans le management de
    la Saipem, traduite par la mise à l’écart des cadres incriminés.
    «L’Eni, avait conclu le communiqué, a fourni et fournira une coopération maximale à l’enquête.»
    Selon les informations rendues publiques par la presse italienne, et non contredites, l’enquête du parquet
    de Milan porte sur plusieurs grands contrats conclus par la Saipem avec Sonatrach avant 2010, date de
    l’arrestation de son ancien PDG par les autorités algériennes.
    Le parquet de Milan avait déjà ouvert en avril 2011 une enquête pour corruption présumée autour
    des activités de Saipem en Algérie. Mais il y a moins d’un mois, le 24 février 2016, nouveau rebondissement
    dans le déroulement judiciaire de l’affaire Eni-Saipem-Sonatrach, du côté de la justice italienne
    la Cour suprême est montée au créneau au moment où on ne s’y attendait pas. L’ex-PDG de l’Eni, Paulo Scaroni
    ,— Eni, groupe italien pétrolier, maison-mère de Saipem —, qui était en poste lors du déclenchement de
    cette énorme affaire de corruption internationale, sera de nouveau sur le banc des accusés. Cette décision
    inattendue de la Cour suprême italienne a mis le parquet de Milan en difficulté, car ce dernier, en disculpant
    Paulo Scaroni, épargnait indirectement l’ex-ministre algérien de l’Énergie, Chakib Khelil. En fait, la Cour suprême
    transalpine replace ce «couple» au-devant de la scène judiciaire. Attendons voir aujourd’hui ce qui se passera
    du côté du tribunal de Milan…
    Lors d’une rencontre entre le représentant de l’Association Algérienne de lutte contre la corruption
    et des diplomates Américains en poste à Alger
    Ce qui s’était dit en avril 2013 à propos de Chakib Khelil
    Pour rappel, le porte-parole de l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) avait rencontré,
    il y a près de 3 ans, le 17 avril 2013, à leur demande, des diplomates de l’ambassade américaine, au siège de
    l’ambassade à Alger. Selon le communiqué de l’AACC rendu public à l’époque, cette dernière avait saisi l’occasion
    de cette rencontre pour d’abord faire part de son point de vue sur un certain nombre de questions internationales
    dont les instruments de lutte contre la corruption et les contraintes et limites dans leur application.
    L’AACC avait commencé par rappeler l’importance de la loi américaine de lutte contre la corruption de 1977
    (enrichie et amendée depuis à plusieurs reprises) dans un contexte international marqué, ces derniers mois, par
    les révélations sur un nombre important de grands scandales de corruption transfrontalière où l’Algérie est notamment
    citée. Cette loi américaine a pour nom : la «Foreign Corrupt Practice Act» (FCPA) — loi sur les pratiques de corruption
    à l'étranger —, loi américaine fédérale. L’AACC avait aussi rappelé à ces interlocuteurs que «cette loi confie aux
    Cours américaines une compétence extraterritoriale pour juger les citoyens et entreprises américains qui auraient
    corrompu ou tenté de corrompre des fonctionnaires gouvernementaux étrangers, ou des candidats à des postes
    gouvernementaux». Le représentant a déclaré aux diplomates américains que cela pourrait être le cas de l’ancien
    ministre algérien de l’Énergie, Chakib Khelil, ayant la nationalité américaine et possédant d’importants biens immobiliers
    aux États-Unis notamment, cité dans plusieurs grands scandales de corruption, tant au niveau de la justice algérienne que
    de ses homologues italienne et canadienne, pour le moment, et si les faits qui pourraient lui être reprochés s’avéraient exacts.
    Une loi américaine anti-corruption à deux vitesses ?
    L’AACC avait aussi rappelé à ses interlocuteurs que la FCPA doit s’appliquer à tout ressortissant américain en tout lieu et
    à tout moment, sans que des intérêts bilatéraux soient mis en avant pour en empêcher l’application. A ce sujet, l’AACC avait
    cité deux précédents fâcheux au Royaume-Uni : l’affaire dite «Yamama» — corruption dans une vente d’armes à l’Arabie Saoudite
    et blocage de l’enquête judiciaire par le Premier ministre Tony Blair pour «raisons diplomatiques» —, ou le flou entretenu par
    le gouvernement britannique au sujet de l’extradition de Khalifa en Algérie.
    Chakib Khelil, ressortissant américain, est concerné par la loi de 1977 : les responsables de l’ambassade américaine en Algérie
    ont déclaré que cette loi s’applique de manière ferme. Toujours lors de cette rencontre, «l’AACC a déclaré aux diplomates de
    l’ambassade américaine qu’au regard de l’opinion publique en Algérie, le gouvernement de Barack Obama semble protéger
    Chakib Khelil. A ce gouvernement — la balle est dans son camp — de démontrer le contraire.
    L’AACC avait d’ailleurs fait état de plusieurs exemples récents où le ministère américain de la Justice avait agi promptement
    à l’encontre de dirigeants étrangers corrompus possédant des biens mal acquis aux États-Unis ou contre des chefs d’entreprise
    impliqués dans des cas de corruption avérés un peu partout dans le monde». L’AACC avait même jugé utile de préciser
    «Il est évident que si des dirigeants algériens sont impliqués dans des actes de corruption et possèdent des biens aux États-Unis
    biens mal acquis —, la justice américaine pourrait saisir ces biens au regard des instruments internationaux existants, à l’image de
    la Convention de 2003 des Nations unies contre la corruption, Convention ratifié par l’Algérie et les États-Unis.
    Dans la lutte internationale contre la corruption, la coopération et l’entraide judiciaire sont essentielles : faudrait-il encore, dans
    le cas de l’Algérie et des États-Unis par exemple, que la volonté politique soit au rendez-vous au niveau des deux parties en présence?
    Comment les États-Unis comptent-ils gérer le cas Chakib Khelil ?»
    Fin de citation du communiqué de l’AACC. Mars 2016 : le gouvernement Obama a livré sa réponse.
    Chakib Khelil a été autorisé à quitter le territoire américain, sans être inquiété et libre de ses mouvements.
    Djilali Hadjadj

    .
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    Post Farid Bedjaoui demande le témoignage de Chakib Khelil

    A la une/Actualité_Tribunal de Milan

    le 22.03.16 | 10h00

    Farid Bedjaoui demande le témoignage de Chakib Khelil

    L’audience du procès Saipem qui s’est déroulée, hier, devant la quatrième section pénale
    du tribunal de Milan a duré environ trois heures, et s’est caractérisée
    par la requête avancée par les avocats de Farid Bedjaoui.


    Maître Guido Alleva, chargé de la défense du neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères,
    a demandé à la cour d’interroger son client et de convoquer l’ancien ministre de l’Energie algérien,
    Chakib Khelil, comme témoin dans cette affaire qui voit sept prévenus jugés pour «corruption internationale»
    et «fausses déclarations fiscales». La justice italienne se prononcera sur ce point lors de la prochaine audience
    fixée au 4 avril.Outre quatre anciens dirigeants de Saipem, la société elle-même, trois Algériens sont poursuivis
    dans cette affaire qui concerne l’octroi de marchés par Sonatrach à Saipem pour un total de 11 milliards de dollars,
    dans des conditions suspectes. Farid Noureddine Bedjaoui, son homme de confiance Samir Oureiyed et Omar Harbour,
    accusé d’avoir blanchi l’argent des pots-de-vin — plus de 198 millions de dollars — notamment dans l’acquisition
    de biens immobiliers de luxe, au profit de l’ancien ministre Khelil. Pour sa part, le parquet a demandé que
    les preuves recueillies soient admises et que l’ancien administrateur délégué de Saipem, Pietro Tali, soit interrogé.
    Rappelons que Tali avait été poussé par sa hiérarchie à présenter sa démission dès que le scandale Saipem-Sonatrach
    avait éclaté.Le procureur de la République, Fabio de Pasquale, et ses collègues, Isidoro Palma et Giordano Baccio,
    veulent également que l’ancien administrateur d’Eni, Paolo Scaroni, et l’actuel patron du groupe, Claudio Descalzi,
    ainsi que le président de Saipem, Stefano Cao, soient entendus comme témoins. Les magistrats veulent entendre
    ces personnes comme étant des responsables informés sur les «contacts existants entre l’ancien patron d’Eni
    et l’ancien patron de Saipem, d’une part et ceux entre Scaroni et Khelil d’autre part».
    Le tribunal de Milan, semble décidé à tenir séparé ce procès de la procédure qui s’est ouverte avec l’annulation par
    la cour de cassation du non-lieu prononcé par la juge pour les audiences préliminaires, Alessandra Clemente, en faveur
    de l’ancien n°1 d’Eni, Paolo Scaroni, du groupe énergétique italien lui-même et de l’ancien représentant d’Eni
    pour l’Afrique du Nord, Antonio Vella.En attendant de prendre connaissance des motivations des magistrats de
    la cassation, qui ont accueilli le recours du parquet de Milan, le procès poursuit ses débats.
    La prochaine aura lieu le 4 avril, au terme des vacances pascales. Un délai court pour la justice italienne qui dénote de
    la volonté des juges d’aller au bout de ce procès et d’éviter le risque de voir toute la procédure judiciaire
    tomber dans le gouffre de la prescription.

    Nacéra Benali
    Bonjour ; la création lui revient de droit.
    Bon courage.







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