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    Post Le livre noir des exclus du FLN

    A LA UNE/ACTUALITE
    05 Juin 2015
    Après le livre blanc de Benflis, voilà le livre noir des exclus du FLN

    Décidément, les perdants ne sont jamais de bons perdants. Plus la défaite est amère plus ils s’accrochent à des chimères. Après Ali Benflis, qui n’a pas avalé sa défaite cinglante (12,8%), lors de la dernière présidentielle, en promettant un livre blanc pour recenser toutes les « fraudes », voilà que les exclus du FLN, redresseurs, frondeurs, contestataires et tutti quanti, s’y mettent à leur tour promettant un livre non pas blanc comme il est universellement admis mais un livre … noir.

    contest-frondeurs-300x184.jpg

    C’est le seul résultat de leur conclave de ce jeudi où ils sont repartis comme ils sont venus, c’est à dire une main devant, une main derrière et les yeux pour pleurer.
    Tentant de sous-estimer leur sérieux revers, concrétisé
    par une perte de leurs qualité de membres du Comité central du parti,
    les perdants n’arrêtent pas de se lamenter et de gémir, sur leur pire cauchemar Amar Saâdani.

    Le livre noir va recenser « les dépassements et les entorses à la loi et aux statuts du parti, les irrégularités, le listing des 6.300 congressistes » etc…
    des arguments bien pauvres tant ils dénotent un désarroi profond.
    En tous cas pas de quoi inquiéter Amar Saâdani ni lui faire perdre son sommeil.

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    Post Le livre noir des «conjurés du pouvoir»

    Le livre noir des «conjurés du pouvoir»
    Le Groupe d’Oujda revisité par Chérif Belkacem
    de Fawzi Rouzeik


    le 10.10.16 | 10h00

    Si le défunt Chérif Belkacem n’avait sans doute pas été l’inspirateur de Les folles nuits d’Alger, ce roman mystère
    sorti de l’imaginaire sordide de la police politique et censé décrire les mœurs du régime Boumediène ,Si Djamel
    (nom de guerre de Chérif Belkacem), aurait bien pu
    commettre cet autre livre noir, véritable révélateur des
    pratiques et hommes de pouvoir, ceux du «groupe d’Oujda» ayant présidé et président encore à la destinée de l’Algérie
    des martyrs à la chaîne.
    Dans Le groupe d’Oujda revisité par Chérif Belkacem (L’Harmattan, février 2015), les témoignages et confidences recueillis par l’auteur, Fawzi Rouzeik de
    celui qui se revendiquait «deuxième homme» du régime, une
    de ses éminences grises, sont autant de camouflets post-mortem infligés aux indéboulonnables monuments de l’imposture nationale.
    Chérif Belkacem, le Monsieur Parti unique de la dictature révolutionnaire (1965-1978), démissionnaire en 1974, livre un précieux témoignage aussi bien sur des faits et processus historiques, peu ou pas connus en rapport notamment à la prise de pouvoir à l’indépendance, que sur le noyau dur du groupe d’Oujda et son quarteron de «conjurés qui ont fini la guerre» comme il qualifie lui-même ses alter ego du groupe,
    les Mohamed Boukharouba, alias Houari Boumediène, Abdelaziz Bouteflika et Ahmed Medeghri, auxquels s’ajoutent les Kaïd Ahmed et Tahar Zbiri.
    Personnage entier, Chérif Belkacem déballe des vérités. Ses vérités. Servi par un franc parler et un humour ravageur, Chérif Belkacem fait le procès
    de certains de ses anciens partenaires du clan englués dans les marigots du «pouvoir personnel» et de la «mégalomanie».
    Le ton adopté aurait pu être celui d’un repenti de la dictature débridée, d’un franc-tireur ou d’un aigri du pouvoir, mais il
    est davantage celui de la critique impitoyable d’un système
    dont il est un des principaux géniteurs.
    L’auteur, feu Fawzi Rouzeik, professeur de sciences politiques (ancien directeur
    de l’Institut d’études politiques d’Alger et ancien collaborateur et chargé de recherches au CNRS-Aix en Provence) a mis un point d’honneur à mener à son terme ce brûlantissime opus malgré une maladie lourde qui aura raison de lui en février dernier. En fait, Rouzeik a honoré un engagement.Celui qu’il avait pris avec Chérif Belkacem, décédé, lui, à l’Hôtel Dieu,
    à Paris, en 2009 à l’âge de 78 ans.
    Son ouvrage, édité en France, est passé presque inaperçu malgré la foule d’informations qu’il livre, les anecdotes savoureuses, l’analyse rigoureuse parfois volontairement escomptée par les états d’âme et coups de
    gueule du patriote ayant perdu toutes ses illusions à quelques espoirs près. Pour monter en épingle son portrait/analyse, véhément envers le régime Bouteflika, plein d’empathie pour
    la figure, sublimée, de Chérif Belkacem,le professeur Rouzeik dit avoir usé d’une approche anthropologique, la seule à même, écrit-il, d’appréhender avec justesse le système politique algérien.
    Contrairement aux approches juridiques, de droit, les approches institutionnelles ou philosophiques, étroites sinon suffisantes, le prisme anthropologique permettrait «d’identifier les réseaux intriqués, leurs fonctionnements et leurs intérêts,
    les relations humaines et les antagonismes». «Pour tenter de comprendre ce qu’était le groupe d’Oujda, écrit-il encore, son rôle aux frontières Ouest et son impact sur les événements et
    sur les hommes, j’ai eu de nombreux entretiens avec Chérif Belkacem afin de savoir ‘‘qui était qui ?’’ et comment fonctionnait ce groupe.
    La plupart des écrits des analystes,
    des hommes politiques ou des journalistes tentaient d’expliquer les événements d’aujourd’hui comme des effets différés de l’organisation de l’armée des frontières, donc du rôle du ‘‘groupe d’Oujda’’, du ‘‘coup d’Etat’’ pendant le congrès de Tripoli, de celui – réel – de juin 1965 qui auraient mis
    l’Algérie sur les rails de la non-gouvernance que nous connaissons aujourd’hui. Avec Si Djamal, j’ai essayé de comprendre ou tout le moins de trouver des repères pour m’appuyer sur des faits qui pourraient satisfaire mes interrogations.
    Certaines questions n’ont pas eu de réponses.
    Il avait un argument : ‘‘Je ne peux pas répondre à cette
    question car je veux rester moral jusqu’au bout. Je sais un certain nombre de choses, mais je ne les dévoile pas car j’en
    ai eu connaissance lorsque nous étions tous ensemble. Je ne peux les dire. Ce serait trahir une intimité.» Désabusé,
    le défunt auteur hurle sa rage à la face de cette «République indigne», de ne pas voir le système politique algérien
    s’amender (enfin !), de constater l’inexistence de l’Etat au
    sens de Max Weber. «Ce n’est pas l’arbitraire de la vie qui inquiète et pousse les gens à la rage, c’est l’arbitraire légalisé
    et derrière lui les cliques des rentiers de l’arbitraire.

    C’est en ce sens que cette République n’est pas digne parce qu’elle ne garantit pas l’équivalence des conditions de l’échange. A ce stade, elle a failli volontairement». Profondément indigné, l’universitaire appelle à la rupture
    pure et simple avec l’ordre établi.«Nous subissons aujourd’hui le scénario de l’accommodement,c’est-à-dire de la non-rupture, de la lente agonie. Lorsque l’on parle avec les gens, ils vous disent que cela va ‘‘péter’’.Tout le monde – ou presque pense que ‘‘ça doit changer’’. Il y a donc des Bastilles à prendre, ces asiles de la vanité, de l’arrogance.
    On peut se poser la question de savoir si nous ne sommes pas à la veille de la rupture, la vraie. La guerre aujourd’hui est celle du courage contre l’égoïsme. Les corps intermédiaires sont inutiles car ils ont disparu. Il est donc assez logique que ce soit la rue qui prenne
    la place du Parlement, d’autant que la majorité des Algériens
    ne participe pas à la vie politique (…). C’est pourquoi
    l’objectif du changement doit être un objectif révolutionnaire pour un nouveau fait de démocratisation, de dépassement
    des résignations et du désespoir».

    Mohand Aziri
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