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    Post Cantines Scolaires en Algèrie

    A la une Actualité_Cantines scolaires
    le 30.10.15|10h00
    Ce que mange l’élève pour 45 DA

    A table, à la cantine scolaire dans les écoles primaires, le menu est confectionné par
    les ministères de l’Education nationale et des Collectivités locales.
    Difficile de réussir un plat lorsqu’il y a incompatibilité entre les ingrédients.

    La politique d’austérité touchera-t-elle les repas scolaires ? Il se pourrait. Selon certaines sources, les élèves ne seront pas invités à table la journée de mardi. C’est-à-dire que l’on veut réduire le nombre de jours couverts par la restauration scolaire. La décision n’est toujours pas prise, mais au niveau des écoles c’est un niet catégorique. Pas question, selon certains directeurs d’école qui estiment que parfois les après-midi des mardis sont réservés aux activités culturelles et sportives et qu’il est inadmissible de laisser les écoliers sans repas jusqu’à 17 heures.
    Même avis des parents qui s’indignent déjà de la qualité des repas servis.

    Que mangent les enfants aujourd’hui ? Des feuilles de salade verte, une soupe aux lentilles, un œuf dur, un morceau de pain et une pomme comme dessert ou un autre fruit de saison et de l’eau du robinet en abondance. Ailleurs, il peut y avoir du couscous avec des parts de poulet et parfois de l’eau minérale, des salades variées, du flan… A table, à la cantine scolaire, rien ne peut être similaire d’une école à une autre.
    L’assiette présentée aux élèves reflète la santé financière de la commune.

    C’est au niveau des écoles primaire, en effet, que des «manquements» apparaissent contrairement au collège et au lycée. A l’exception de l’encadrement pédagogique géré par le ministère de l’Education, les autres volets relèvent des APC. Pour les parents, si l’enfant paye 1800 DA par an, il doit alors bénéficier d’un repas chaud et équilibré. Pas question de ne pas avoir de viande tous les jours, du poisson ou du moins du poulet dans son assiette.
    «La subvention de l’Etat arrive au maximum à 55 Da
    dans les villes du Sud, et encore moins au Nord du pays.

    C’est insuffisant. Jamais, même avec les autres subventions des collectivités locales, nous ne pourrons garantir un repas complet en matière de vitamines et de calories. Avec le budget que avons, nous ne pouvons pas garantir un bon apport nutritionnel». Kamel Nouari, directeur d’un collège à Médéa, ne peut même pas soulever
    sa doléance au ministère, car seul l’inspecter financier peut le faire.

    Le directeur est aussi appelé à appliquer sans contradiction aucune toutes les notes ministérielles. On arrive à offrir des repas plus ou moins équilibrés grâce à notre gestion rationnelle, dans la mesure où le budget dégagé pour les repas est calculé sur 9 mois, c’est-à-dire de septembre jusqu’à mai, alors que les journées où l’élève mange à la cantine sont réellement moindres si on ôte les journées du week-end, les jours fériés, les vacances, les jours de grève…
    Nassima Oulebsir
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    Post Cantines scolaires en manque et inexistence du transport

    Cantines scolaires en manque et inexistence du transport

    Malgré les efforts consentis pour améliorer les conditions de scolarisation
    Alger/12-10-2016

    Afin d'améliorer les prestations offertes aux élèves au niveau des écoles,le
    ministère de l'Education nationale a consacré un budget important pour assurer
    des repas équilibrés aux écoliers. A cet effet, certains établissements scolaires
    ont été dotés de cantines et d’autres attendent les décisions des autorités locales.
    Cette décision a été prise pour rendre les conditions de scolarisation meilleures


    A la wilaya d’Alger, précisément à Rouïba, le lycée Abdelmoumen assure
    des repas quotidiennement aux lycéens et aux écoliers des établissements
    de proximité. Tous les élèves, sans exception, ont le droit de profiter des
    repas offerts au niveau de cet établissement scolaires. «Celui qui veut
    manger à la cantine du lycée a le droit de profiter des repas offerts», nous
    a affirmé une enseignante au lycée tout en ajoutant que les écoliers ne sont
    pas obligés de rentrer à la maison pour déjeuner.
    Les établissements scolaires
    contenant des cantines à Alger sont rares, c’est ce qui nous a été affirmé par
    la plupart des parents d’élèves rencontrés. «Ici à Dar El Beïda, les cantines
    scolaires sont rares. J’ai une petite fille en cycle primaire et moi sa maman
    travaillons à Alger-Centre, à cet effet je dois payer ailleurs pour assurer les
    repas de ma fille puisque l’école n’est pas dotée de cantine», nous a dit un
    parent. La même chose a été affirmée par les habitants du quartier Ruisseau à
    Alger. «J’ai deux frères qui sont en cycle primaire, ils viennent tous les midis
    pour déjeuner à la maison», nous a fait savoir Maria qui ajoute «Heureusement
    l’école est juste à côté de la maison et ma mère ne travaille pas donc cela ne nous
    pose pas un grand problème mais j’estime que cette situation n’arrange pas tout
    le monde notamment ceux qui habitent loin et qui travaillent durant toute la journée.»

    De leur côté, les citoyens d’Hussein-Dey et d’Alger-Centre ont affirmé la rareté des
    cantines scolaires. «Ma mère travaille dans une école primaire à Hussein dey. Cette
    dernière n’est pas dotée de cantine ni les écoles des alentours d’ailleurs», affirmera
    Amina la vingtaine. «J’habite à Alger-Centre et je travaille durant toute la journée.
    J’ai un enfant au CEM et comme la cantine est inexistante là bas, je donne à mon
    fils de l’argent pour déjeuner dehors chaque jour. Certes, cela me coûte cher mais je
    n’ai pas le choix», dira Amel. «Je pense que pour eux les habitants d’Alger n’ont pas
    besoin de cantines scolaires vu que les écoles sont à proximité mais dans ce cas,
    l’égalité entre les élèves n’est pas assurer car tous les écoliers ont le droit à des repas
    équilibrés au niveau des écoles», a-t-elle ajouté.
    Afin d’assurer de meilleures prestations
    à leurs enfants certains parents se sont orientés vers les écoles privées.«J’ai deux gosses,
    le premier est en deuxième année primaire et l’autre est en cinquième. Ils étaient dans
    une école publique mais je devais sortir de mon boulot à midi pour rentrer à la maison
    et leur donner à déjeuner vu l’inexistence des cantines et rejoindre mon poste après. Maintenant,je les ai inscrits dans une école privée et depuis je suis tranquille,ils mangent
    là bas et ils sont très bien pris en charge. Il est vrai que je dépense beaucoup d’argent
    mais la stabilité de mes enfants est plus importante», nous a confié une maman.
    «Au niveau des écoles privées, les conditions sont meilleures, les repas offerts sont plus consistants contrairement à ceux offerts au niveau des établissements étatiques»,
    a estimé une autre. S’agissant de l’hygiène et de l’entretien au niveau des cantines
    scolaires, certains enseignants affirment que les enfants sont bien pris en charge et que
    les repas sont très bien préservés.
    Pour ce qui est du transport scolaire à Alger, les parents d’élèves rencontrés ont affirmé qu’il est inexistant que ce soit pour les établissements
    étatiques ou privés. Ce qui oblige les familles à trouver d’autres moyens pour les
    déplacements, comme les taxis et les clandestins. «Je paye un clandestins chaque mois.
    Son travail est d’emmener les enfants à l’école», dira un parent.


    C. C.
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    Post Société Algérienne de Nutrition (SAN)

    Des experts avertissent contre les risques sanitaires pour l’enfant
    Gare à la malbouffe !

    le 27.10.16 | 10h00

    L’équilibre alimentaire des enfants scolarisés est menacé. L’enquête de la Société algérienne de
    la nutrition (SAN), menée dans le milieu scolaire en 2014, a révélé un sérieux problème de santé,
    qui risque de compromettre l’avenir des enfants en raison de la malbouffe. Depuis, les spécialistes
    ont tiré la sonnette d’alarme. Mais leurs recommandations ont-elles été respectées par les élèves,
    leurs parents et surtout les autorités concernées, à savoir celles qui tiennent les cantines scolaires ?

    Les parents ne cessent de se plaindre des habitudes alimentaires de
    leurs enfants, qu’ils n’arrivent pas à gérer. «Je suis vraiment dépassée.
    J’ai du mal à les convaincre à manger à la maison même lorsque je ne
    travaille pas», se plaint une mère de famille rencontrée à l’entrée du
    lycée El Idrissi, (Alger).
    Elle atteste que ses enfants préfèrent les
    sandwichs et les boissons gazeuses que de manger les repas préparés à
    la maison. «J’essaie de leur diminuer les sodas mais je n’arrive pas.
    Moi-même, je bois une bouteille de deux litres en un temps record. Je
    suis accro à la boisson gazeuse, même si je sais que c’est nocif»,
    reconnaît cette mère. Cette attitude est confirmée par Asma, lycéenne
    «Même les week-ends, je préfère manger dehors.» «Je n’aime pas les
    fruits, je préfère une canette de coca que de manger un fruit.
    Ce sont
    les sodas qui me rafraîchissent, je bois pratiquement deux canettes par
    jour, surtout lorsqu’il fait chaud», relate Asma, qui cherche à présent à
    acheter un appareil pour presser ses sandwichs à la maison. «Lorsque
    ma mère prépare berkoukes, je prends deux cuillerées difficilement, rien
    que pour ne pas la vexer», témoigne cette jeune fille.
    «20% des enfants
    sont en surpoids», s’alarme Mustapha Zebdi, président de l’Apoce
    (Association de la protection et de l’orientation des consommateurs)
    renvoyant cette situation au déséquilibre dans l’alimentation. En premier
    lieu, M. Zebdi charge les parents, qui donnent de l’argent à leurs enfants
    pour s'acheter le repas de midi. Ces derniers optent dans la majorité des
    cas pour les sucreries, la pizza et tous ce que les fast-foods proposent
    (sucre et gras).
    Pour protéger les enfants de ce fléau, le président de
    l’Apoce assure : «Il y a un travail de sensibilisation qui devrait se faire.
    Celui-ci englobe la société civile, l’école et la famille. Que chacun assume
    ses responsabilités.» Le rôle des cantines scolaire, qui peuvent veiller sur
    l’équilibre alimentaire des enfants, n’est pas à prouver, quand on sait que
    le taux de scolarité a atteint 98% en 2016, selon les statistiques du ministère
    de l’Education nationale.

    Manque de cantines dans les wilayas de l’intérieur
    Cependant, M. Zebdi estime qu’il n’y a pas une grande nécessité pour ces
    cantines dans les grandes villes. Par contre, «ce problème se pose avec
    acuité dans les wilayas de l’intérieur et du sud du pays. C’est dans ces
    régions qu’on peut parler de malnutrition. La responsabilité des directeurs
    des établissements et des P/APC est entière», insiste-t-il. Pour sa part,
    Ali Benzina, président de l’Organisation nationale des parents d’élèves,
    abonde dans le même sens : «Je défie tous les responsables de me prouver
    que la restauration couvre 90% des établissements scolaires.
    Dans les
    wilayas de l’intérieur du pays, il y a un manque flagrant et les élèves
    souffrent.» Bien qu’aucune enquête englobant les conditions sociales des
    élèves n’ait été menée jusque-là dans ces régions, l’éloignement, la
    malnutrition et le climat rude peuvent-il expliquer en partie les dernières
    places qu’occupent ces régions des Hauts-Plateaux dans le classement des
    résultats des examens de fin d’année ?
    Un conseiller de la nutrition,
    exerçant dans la wilaya de Tizi Ouzou, révèle que dans cette région les
    élèves des écoles primaires ont droit, en plus du repas chaud de midi, au
    goûter de la matinée (un bol de lait bien chaud et une tartine à la confiture).
    Il convient de noter que Tizi Ouzou demeure indétrônable en matière de
    résultats des examens.
    Si la prise en charge des élèves du point de vue
    nutritionnel ne peut pas constituer le seul facteur de réussite dans cette
    wilaya, il n’en demeure pas moins qu’elle contribue dans une large mesure
    à ces résultats. D’après ce conseiller, 92% des écoles primaires de Tizi Ouzou
    ont des cantines scolaires et les élèves bénéficient de repas chauds. «Nous
    avons interdit les repas froids dans toute la wilaya de Tizi Ouzou», assure-t-il, sachant que cette région est une zone montagneuse et que les écoles se situent parfois à plusieurs kilomètres des villages.

    Le menu à 45 da dans les écoles primaires
    Ce conseiller de l’alimentation juge insuffisante la somme allouée au repas de l’élève. Vu la cherté de la vie, 45 da le repas reste insuffisant.Certains présidents d'APC contribuent financièrement. Mais l’aide diffère d’une APC à une autre
    en fonction des moyens financiers de chacune et l’engagement de chaque maire
    à prendre en charge les enfants de sa commune. «Lorsque le maire est issu du secteur de l’éducation, le courant passe facilement», reconnaît-il. Dans d’autres
    cas, les gestionnaires des cantines essaient de veiller tant bien que mal sur
    l’équilibre du repas destiné aux écoliers. «La viande est proposée aux enfants
    au moins une fois par semaine.
    Quelquefois on donne aussi du poulet. Sinon, il
    y a toujours un apport en protéines animales (œufs, fromage, poisson, parfois sardines)», affirme notre interlocuteur. Ce dernier estime qu’au primaire, les
    repas sont bien étudiés, du moins pour la wilaya qu’il représente. «On conseille
    puis on inspecte», souligne ce conseiller qui déplore le manque flagrant de conseillers spécialisés dans la nutrition scolaire.
    La chose qui rend le contrôle difficile. Néanmoins, «on essaie toujours d’avoir des échos à travers les élèves
    et leurs parents». Autre problème ! «Les cantines scolaires sont envahies par
    les externes. Ces pratiques privent dans la plupart des cas les élèves de
    bénéficier d’un repas équilibré», dénonce Ali Benzina, président de
    l’Organisation nationale des parents d’élèves, regrettant la gestion irrationnelle
    des cantines scolaires.

    Les cantines scolaires sont une nécessité
    Actuellement, le repas est donné dans un cadre social, mais certains parents interrogés réclament la cantine pour tous, y compris dans les grandes villes où
    les écoles sont à proximité de la maison. Cette demande est venue
    essentiellement des couples qui travaillent et dans la plupart des cas loin de
    chez eux. «Je suis contraint de payer une dame qui récupère mon fils à midi
    pour lui donner à manger, sinon il se retrouve à la rue.
    Je dépense 9000 da
    par mois pour faire garder mes deux petits enfants ainsi que celui scolarisé»,
    se plaint une dame infirmière de son état. Si cette femme a pu trouver une
    solution, même onéreuse, les enfants des couples qui travaillent, notamment
    les collégiens et les lycéens, sont contraints de déjeuner dans des fast-foods, s’exposant ainsi à tous les risques d’ordre sanitaire : intoxication et repas déséquilibré (pizza, soda, sandwich, hamburger…).
    M. Zebdi regrette le fait
    que dans certains cas le taux de sucre dans les boissons dépasse les 140 g/l.
    Certains parents ignorent ce qui guette leurs enfants en adoptant ce mode de consommation, d’autres avouent qu’ils sont dépassés. Leur fonction ne leur
    permet pas d’avoir le privilège de partager un repas préparé à la maison avec
    leurs enfants. «Soit je travaille pour subvenir aux besoins de mes enfants,
    soit je reste à la maison pour préparer leur déjeuner.
    Je ne peux pas faire les
    deux. Même si je prépare de la nourriture qu’ils peuvent prendre avec eux,
    ils ne trouveront pas d’endroit pour la réchauffer», déplore Hakima, qui
    travaille dans un laboratoire d’analyses médicales et qui se déplace chaque
    jour de Boumerdès jusqu’à Alger. D’autres parents préparent des repas de
    fast-food, une aubaine pour gérer leur portefeuille. Un sandwich garantita
    coûte 20 à 30 Da.
    Une mère de famille avoue que cela lui revient moins cher
    que de préparer un repas à la maison. Ainsi, les cantines scolaires deviennent
    plus qu’une nécessité afin de pallier l’éloignement, l’absence des parents et le dénuement de certains élèves. En ces temps de crise économique et de politique d’austérité, les subventions de l’Etat peuvent être orientées vers les couches les
    plus vulnérables, à savoir les écoliers.
    Rahmani Djedjiga




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