Tour de France 2016

[chenoui70]

Tour de France: Succès d'Izaguirre, statu quo pour le podium_ 23/07/2016 à 16h23

L'Espagnol Jon Izaguirre a remporté en solo la 20e étape du Tour de France à Morzine. En s'adjugeant cette avant-dernière étape, le coureur ibérique sauve le Tour de l'équipe Movistar, qui n'a pas réussi son objectif de remporter le général avec Quintana. Froome, qui n'a jamais été inquiété, remportera une nouvelle fois le maillot jaune à Paris, demain.

	Froome		86:21:40
2	Bardet		+4:05
3	N. Quintana		+4:21
4	A. Yates		+4:42
5	Porte		+5:17
6	Valverde		+6:16
7	Joa. Rodríguez		+6:58
8	Meintjes		+6:58
9	Martin		+7:04
10	Kreuziger		+7:11

Les images marquantes du Tour de France 2016

Le Tour s’envole du Mont-Saint-Michel
Première étape au parfum de cartes postales ! Les 198 coureurs de l’édition 2016 ont pris le départ le 2 juillet au Mont-Saint-Michel dans un décor magnifique, pour le plus grand plaisir des supporters et des photographes. Cette étape se conclura par une arrivée historique à Utah Beach.







A la recherche des moteurs
Après l’affaire Femke Van den Driessche qui s’est fait prendre la main dans le sac avec un moteur dans son vélo aux Mondiaux de cyclo-cross en janvier, les coureurs du Tour de France ont été particulièrement surveillés. Ici, un membre de l’UCI inspecte le vélo à l’aide d’une tablette pour identifier un éventuel mécanisme.






La flamme rouge s’effondre
Il n’y a pas que les roues des cyclistes qui peuvent crever ! La 7e étape en a été la preuve. Alors que les coureurs passés sous la flamme rouge, annonçant le dernier kilomètre de course, celle-ci s’est effondrée. Victime d’une crevaison, l’arche gonflable est tombée sur les coureurs et notamment sur le Britannique Adam Yates (Orica-BikeExchange) qui s’en est sorti avec quelques égratignures au menton.







L’émotion de Chris Froome
Le leader de la Sky, Chris Froome, a revêtu le maillot jaune après la huitième étape remportée à Bagnères-de-Luchon. Malgré son statut de grand favori, et double vainqueur de la Grande Boucle, il ne peut cacher son émotion au moment d’enfiler la tunique de leader.







La montagne dans le brouillard
Que la Montagne est belle ! Au moment d'aborder les Pyrénées, les coureurs vont faire face à des conditions apocalyptiques.







Froome et Quintana s'observent
Malgré les intempéries sur cette neuvième étape, Chris Froome et Nairo Quintana, les deux favoris pour la victoire finale, ne se quittent pas des yeux.







Contador abandonne
Un autre grand favori, Alberto Contador, a abandonné pendant cette 9e étape. L'Espagnol a connu un Tour 2016 à vite oublier. Le Madrilène, double vainqueur sur la Grande Boucle, a chuté lors des deux premières étapes dans la Manche et se sentait fiévreux au moment de débuter cette dernière journée dans les Pyrénées.







Une arrivée sous les grelons
Cette neuvième étape restera dans les annales. Partis de Vielha Val d'Aran, les coureurs ont d'abord dû affronter les grosses chaleurs sur les pentes des Pyrénées avec plus de 33 degrés annoncés au thermomètre. Ils ont finalement terminé sous une pluie d'énormes grêlons. A ce petit jeu, c'est le Néerlandais Tom Dumoulin qui s'est imposé en solitaire à Andorre.







Le maillot jaune à terre
L'image d'un maillot jaune à terre est toujours forte et provoque l'inquiétude. Mais dans le Mont Ventoux, Chris Froome ne s'est pas blessé. Dans l’ascension, Richie Porte (BMC) a percuté une moto stoppée par la foule. Pris par son élan, le Britannique a lui aussi chuté. S'il s'en est sorti sans bobo, son vélo ne peut pas en dire autant...







Froome part en courant
C'est l'image du Tour 2016 ! Sans vélo, le maillot jaune décide de partir en courant sur les pentes du Mont chauve. Le Britannique, né au Kenya, se transforme en marathonien et enchaîne plusieurs centaines de mètres avant que sa voiture Sky lui apporte un nouveau vélo. Il sera finalement reclassé dans le temps de Porte et gardera sa tunique de leader.







Le Tour est en deuil
Au lendemain de l'attentat qui a ensanglanté Nice le soir du 14 juillet, les coureurs ont respecté une minute de silence avant la 14e étape. Visage fermé et yeux humides, les coureurs avaient déjà rendu hommages aux victimes à l'arrivée du contre la montre individuel. Cette fois ils ont communié tous ensemble.







Le Tour sous haute protection
Déjà avant le début de la Grande Boucle, l'Etat avait annoncé avoir renforcé la sécurité pour le Tour de France. Après l'attentat de Nice, Christian Prudhomme, directeur du Tour, a décidé de maintenir la compétition. Des renforts policiers ont encore été mobilisés.







La chute d'Alaphilippe
Lors du contre la montre individuel entre Bourg-Saint-Andéol et la Caverne du Pont-d'Arc, le Français Julian Alaphilippe a chuté violemment. Malgré l'image impressionnante de sa chute, le coureur de 24 ans de la formation Etixx-Quick Step s'en est sorti sans blessure. Mais avec un grand frisson.







Cavendish puissance 4
Mark Cavendish a signé son quatrième succès lors du sprint de la 14e étape menant à Villars-les-Dombes. Le Britannique remporte surtout sa 30e victoire sur le Tour de France et se rapproche du record ultime d'Eddy Merckx et ses 34 succès.






Sagan, pour un cheveu
Le maillot Vert, Peter Sagan a remporté trois étapes sur ce Tour de France. La dernière, lors de la 16e étape, aura surement été la plus difficile. Battu au départ du sprint par Alexander Kristoff (Katusha), l'imprévisible slovaque jette mieux son vélo devant la ligne d'arrivée et devance le Norvégien d'un rien. Il faudra d'ailleurs attendre la photo finish pendant de longues secondes pour connaître le nom du vainqueur.








La détresse de Borut Bozic
La première étape dans les Alpes restera pour Borut Bozic un véritable cauchemar. Sur les 183 kilomètres de course entre Berne et Finhaut-Emosson, le Slovène a connu deux chutes, dont la dernière sera fatale.







La fusée Froome
Si Chris Froome a dominé de la tête et des épaules, il ne le doit pas qu'à ses performances physiques. Le Britannique l'a d'ailleurs prouvé lors du deuxième contre-la-montre, entre Sallanches et Megève. Sur les routes montagneuses, il a été le seul à chausser une roue lenticulaire pleine à l’arrière. Un choix payant puisqu'il va remporter l'étape et confirmer son avance au classement général.







Froome maillot déchiré
Après sa démonstration de la veille lors de la 18e étape, Christopher Froome s'est fait une frayeur lors de la 19e étape avec une chute lors d'une descente.











Bardet premier vainqueur français
Les fans français auront dû patienter jusqu'à la 19e étape pour fêter un succès bleu-blanc-rouge grâce à Romain Bardet, vainqueur à Saint-Gervais et désormais dauphin de Froome au classement général.

[chenoui70]

Froome : «Ce tour, c'étaient les montagnes russes»23/07/2016 à 21h49
Le Britannique Chris Froome a comparé samedi son parcours du Tour, qu'il est en passe de gagner pour la troisième fois dimanche, à des «montagnes russes».
Que privilégiez-vous à l'heure du bilan ?
Il y a eu des moments incroyables sur ce Tour. Un scénario pareil ne se planifie pas. C'étaient les montagnes russes. On a fait la course, la descente (à Luchon), les bordures, le sprint avec Sagan (à Montpellier)...
Etiez-vous inquiet vendredi, après votre chute, malgré votre avance ?
Le soir,j'étais épuisé par ces émotions . J'ai pourtant très bien dormi, même si j'avais mal. Aujourd'hui, les jambes répondaient bien. On est vraiment passé par des montagnes russes dans ce Tour. Ce n'est jamais gagné avant la ligne. Tant de choses peuvent se passer.
Votre objectif est-il d'atteindre le record des cinq victoires ?
Ce serait mon rêve de revenir sur le Tour les cinq-six prochaines années et d'essayer de gagner. C'est le plus grand événement de notre sport et avoir le maillot jaune à Paris est le rêve de tout coureur.
Etait-ce votre Tour le plus facile sur le vélo ?
Maintenant, j'ai beaucoup plus l'habitude du maillot jaune, de la pression qui l'accompagne. J'ai beaucoup travaillé en ce sens.«On a de très loin la meilleure équipe, même si on n'a pas gagné le classement par équipes.»
On a l'impression que l'adversité est venue des circonstances, plus que des autres coureurs ?
Malheureusement, Alberto Contador a chuté dès la première étape, il n'a pas pu être dans la bataille. C'est important pour notre sport qu'il y ait une vraie lutte pour le maillot jaune. Mais, même avec un avantage de quatre minutes, les choses ne sont pas faciles.
Imaginez-vous une course où les capteurs de puissance seraient interdits ?
C'était assez serré dans la bagarre pour le podium, une-deux minutes entre les 2e et 6e places. J'espère que ce ne sera pas interdit. Cela fait partie de mon entraînement, de ma façon de courir. Je ne m'en sers pas vraiment en course, ça me permet de réagir s'il y a des attaques. Je sais qu'il y a aussi des discussions sur le nombre de coureurs par équipes.
Que pensez-vous de la performance de Nairo Quintana ?
J'ai connu Quintana plus fort. En 2013 et 2015, il m'a bien plus poussé dans mes retranchements. Cette année, il n'était pas à son mieux. Il sera certainement de retour l'an prochain pour tenter de gagner.
Est-ce la meilleure équipe que Sky ait aligné au Tour ?
On a de très loin la meilleure équipe, même si on n'a pas gagné le classement par équipes. On a quatre coureurs de l'équipe dans le top 20 alors que tous ont travaillé dans un seul but (sa victoire, NDLR). «C'est le public français qui fait cette course, je tiens à lui rendre hommage.»
Comment avez-vous trouvé l'ambiance ?
J'ai mis la suspicion de côté, j'ai fait beaucoup en m'ouvrant aux gens le plus possible, en publiant mes données. L'ambiance sur la course a été formidable. C'est le public français qui fait cette course, je tiens à lui rendre hommage. Bien sûr, il y a eu tout ce qui s'est passé à Nice. La course a pu continuer, c'est la preuve que la vie continue, qu'elle ne s'arrête pas à des attaques terroristes.
Quel moment avez-vous préféré sur le Tour ?
La victoire à Bagnères-de-Luchon, après la descente. Je me suis senti comme un gamin. Pour moi, c'est ça la course !
Comment jugez-vous le résultat de Romain Bardet ?
Romain a réussi une très belle course. Il était déjà deuxième au Dauphiné, il a été très fort ces derniers jours. Il a parfaitement calculé son effort tout au long des trois semaines, c'est super pour le cyclisme français.
Est-ce important d'être le huitième coureur à remporter trois Tours ?
J'ai appris à aimer l'histoire de ce sport. Je sais combien il est difficile de gagner le Tour. Etre un triple vainqueur du Tour est au-delà de tous mes rêves.

Par AFP

[chenoui70]

Qui va profiter de l'absence de Cavendish sur les "Champs"?_24/07/16 -
15h36

La 21e et dernière étape du Tour de France débutera à 16h35 à Chantilly. L'arrivée sera jugée, 113 kilomètres plus tard, sur les Champs-Elysées, à Paris. Mark Cavendish, sprinteur le plus efficace de cette Grande Boucle avec quatre victoires, a quitté le Tour afin de se préparer pour les Jeux Olympiques de Rio. Tout profit pour Marcel Kittel, à la recherche de son deuxième succès. Mais d'autres coureurs, comme Alexander Kristoff, Bryan Coquard ou André Greipel, aimeraient également tirer leur épingle du jeu.
C'est la 42e fois que les Champs-Elysées accueillent la dernière étape du Tour. La victoire s'est jouée au sprint à 32 reprises, pour seulement cinq échappées au long cours et trois attaques dans le final (Gerben Karstens en 1976, Pol Verschuere en 1980 et Alexander Vinokourov et 2005). En 1989, le Tour s'est ponctué sur un contre-la-montre individuel, remporté par Greg Lemond.
C'est le Britannique Mark Cavendish qui compte le plus grand nombre de succès sur les Champs avec quatre bouquets (2009, 10, 11 et 12). Bernard Hinault suit avec deux victoires (1979 et 1982), tout comme Djamolidine Abdoujaparov (1993 et 1995), Robbie McEwen (1999 et 2002) et Marcel Kittel (2013 et 2014).
L'année dernière, c'est André Greipel qui avait réglé le sprint, devancant Coquard et Kristoff.

[chenoui70]

Tour de France :
Greipel à nouveau le plus rapide sur les Champs-Elysées_24/07/2016 à 19h09

L'Allemand André Greipel (Lotto-Soudal) s'est imposé dimanche sur les Champs-Elysées lors de la 21e et dernière étape du Tour de France, au départ de Chantilly sur une distance de 113 kilomètres. L'année dernière, Greipel avait déjà remporté le sprint sur les Champs-Elysées. Au sprint, il a devancé dimanche Peter Sagan (Tinkoff) et Alexander Kristoff (Katusha). Premier Belge, Jasper Stuyven (Trek-Segafredo) est sixième. Chris Froome (G-B/Sky), dominateur, a remporté la 103e édition du Tour de France, sa troisième victoire après 2013 et 2015.
Le peloton était encore composé de 175 coureurs au départ de cette dernière étape. Une fois passées les traditionnelles photos d'équipes et la coupe de champagne ainsi que le surprenant verre de bière pour Chris Froome, le sport a repris ses droits.
Les coureurs ont roulé à une allure modérée jusqu'à l'entrée sur le circuit autour des Champs-Elysées. C'est alors qu'une échappée de huit coureurs a vu le jour. Les fuyards ont tenu jusqu'à près de 12 kilomètres de la ligne. Le Belge Greg Van Avermaet (BMC) a alors tenté sa chance, sortant du peloton en compagnie de Lutsenko. Il a dû s'avouer vaincu à 6 km de l'arrivée.
Deuxième succès sur les Champs pour Greipel
Pour la 11e fois de rang, l'arrivée s'est donc jouée au sprint. Bien emmené par sa formation, André Greipel s'est montré le plus véloce. C'est le deuxième succès sur les Champs-Elysées pour le champion d'Allemagne.
Cette dernière étape a donc couronné Christopher Froome, qui a ramené à Paris le maillot jaune pour la troisième fois. Bien aidé par une formation Sky impressionnante, il n'a jamais donné l'impression d'être en difficulté. Le Français Romain Bardet (AG2R La Mondiale) et le Colombien Nairo Quintana (Movsitar) complètent le podium du classement général.
Sagan à une longueur de Zabel
Élu super combatif du Tour, Peter Sagan (Svq/Tinkoff) a survolé le classement par points. C'est le cinquième maillot vert de suite pour le champion du monde, désormais à une longueur du recordman Erik Zabel, lauréat à six reprises. Le Polonais Rafal Majka (Tinkoff) a, quant à lui, enlevé un deuxième maillot à pois du meilleur grimpeur après celui de 2014. Le Belge Thomas De Gendt a terminé à la deuxième place du classement de la montagne. Le Britannique Adam Yates (Orica-BikeExchange) est lauréat du maillot blanc, récompensant les coureurs de moins de 25 ans.

	Froome		89:04:48
2	Bardet		+2:52
3	N. Quintana		+3:08
4	A. Yates		+3:29
5	Porte		+4:04
6	Valverde		+5:03
7	Joa. Rodríguez		+6:58
8	Meintjes		+6:58
9	Martin		+7:04
10	Kreuziger		+7:11

[chenoui70]

Froome, Bardet, Quintana, Pinot : les tops-flops du Tour de France_25/07/2016


Le Tour de France 2016 s’est conclu, comme chaque année, sur les Champs-Elysées. Après trois semaines de course, il est temps de faire un bilan de la plus belle course cycliste au monde.






Les tops
Le triplé de Froome : Comme attendu,Christopher Froome a remporté ce Christopher Froome a remporté ce Tour de France 2016, le troisième de sa carrière. Jamais inquiété, le Britannique a parfaitement ses trois semaines de course en attaquant quand il le fallait. Dans la descente de Peyresourde (8^e étape), sur les routes entre Carcassonne et Montpellier (11^e étape) et lors des contre-la-montre (13^e et 18^e étapes) c’est là que Christopher Froome a assommé ses concurrents pour s’adjuger son troisième titre sur la Grande Boucle. En prime, le Britannique se permet même d’être dans l’image de ce Tour avec sa course à pied dans l’ascension du Mont Ventoux. Encore plus fort qu’en 2015, le coureur Sky a survolé la course grâce à ses talents mais aussi son équipe qui a tout fait pour le faire gagner. Ses équipiers doivent également être félicités pour avoir tenu leur rôle à la perfection. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter…

Bardet au rendez-vous : On prévoyait Thibaut Pinot, c’est finalement Romain Bardet qui a joué le rôle de meilleur Français sur ce Tour. Deuxième du classement général, l’Auvergnat a réalisé trois semaines de course parfaites. Le coureur AG2R aura surtout marqué les esprits lors de sa victoire à Saint-Gervais Mont Blanc (19^e étape). Un succès magnifique qu’il s’est créé tout seul en lâchant tous les autres favoris sur son attaque dans la dernière ascension. Avec sa deuxième place au général, Romain Bardet est le premier Français sur le podium du Tour de France depuis Jean-Christophe Péraud et Thibaut Pinot en 2014. A seulement 25 ans, l’Auvergnat a encore de beaux jours devant lui.

Sagan, la star : C’était LA star de cette Grande Boucle ! Peter Sagan a, une fois de plus, montré qu’il était apprécié de tous, que ce soit au sein du peloton mais surtout par les spectateurs. Le coureur Tinkoff a pu voir l’engouement autour de lui lors de ses victoires d’étapes. Justement, des succès le Slovaque en a connu lors de cette 103^e édition. Trois victoires d’étapes (2^e, 11^e et 16^e), avec en prime le maillot vert qu’il remporte pour la cinquième année consécutive. Ajouté à cela, le prix de la super-combativité qu’il a reçu, la veille de l’arrivée sur les Champs-Elysées. Un Tour parfait pour le champion du monde.

Cavendish dépasse Hinault : Même s’il a abandonné en deuxième semaine, Mark Cavendish reste l’un des grands hommes de ce Tour de France. Le Britannique a remporté quatre étapes (1^ère, 3^e, 6^e et 14^e) faisait passer son compteur à 30 succès sur la Grande Boucle. Une statistique hallucinante qui fait de lui le deuxième coureur qui a gagné le plus d’étapes sur le Tour derrière Eddy Merckx (34). Le coureur Dimension Data a même dépassé la légende, Bernard Hinault, qui s’était arrêté à 28 succès. A 31 ans, Mark Cavendish aura encore des opportunités de passer devant le «Cannibale».
La surprise Yates : 50^e du Tour de France 2015, Adam Yates a fait un bond énorme au classement général de cette 103^e édition. Placé au quatrième rang, le Britannique est l’une des surprises de ce Tour de France. Agé de, seulement, 23 ans le coureur Orica a impressionné son monde en étant solide du début à la fin… ou presque. Il n’y a que dans les deux dernières étapes des Alpes où Yates a craqué face aux assauts de ses concurrents perdant sa place dans le top 3. Mais le Britannique a quand même pu monter sur le podium des Champs-Elysées avec le maillot blanc sur ses épaules. Une tunique qu’il portait depuis la 7^e étape.






Les flops


La déception Quintana : Prétendant au maillot jaune avant le début du Tour, Nairo Quintana n’a jamais justifié son statut. Toujours dans la roue de Christopher Froome, le Colombien a semblé incapable d’attaquer et de déstabiliser le Britannique. Pire, à chaque attaque de ce dernier, le coureur Movistar n’a jamais réussi à suivre. Sa troisième place au classement général est une bien maigre consolation d’autant que d’autres coureurs le méritaient sans doute plus que lui. Nairo Quintana a une année pour changer de stratégie et enfin être digne de son statut.

Pinot, jamais dans le coup : Autre favori avant le début des trois semaines de course, Thibaut Pinot n’a jamais été dans le coup sur ce Tour de France. En manque de jambes, malade, le coureur FDJ a vécu un enfer sur cette 103^e édition. Victime d’une «infection virale marquée», le Français a été contraint de jeter l’éponge en étant non partant de la 13^e étape. Si Pinot ne devait retenir qu’une chose de ce Tour, ce serait le maillot à pois qu’il a porté pendant trois jours. C’est dire les difficultés qu’a traversé le coureur FDJ sur cette Grande Boucle…
Des favoris sans ambition : Mis à part Christopher Froome et Romain Bardet, les autres favoris ont déçu sur ce Tour de France. Aucune attaque n’est venue de leur part au point qu’il souhaitaient uniquement limiter la casse au classement général. Que ce soit Nairo Quintana, Richie Porte ou encore Fabio Aru, tous les favoris n’ont jamais tenté de surprendre le maillot jaune. En même temps avec des attaques dans les deux derniers kilomètres, difficile d’inquiéter Christopher Froome…


El Pistolero a tiré sa révérence : Et s’il s’agissait du dernier Tour de France d’Alberto Contador ? L’Espagnol n’a encore rien dit à ce sujet mais la question peut se poser. Si c’est le cas, cette Grande Boucle aura été plus que compliquée pour le coureur Tinkoff. Victime de chutes lors des deux premiéres étapes , Alberto Contador ne retiendra pas vraiment un bon souvenir de cette 103^e édition. Le double vainqueur de l’épreuve (2007 et 2009) a même été contraint d'abandonner lors de la 9eme étape entre Vielha Val d’Aran et Andorre Arcalis. On espère en tout cas le revoir en meilleur forme sur les routes du Tour 2017.

Un spectacle quasi-absent : On ne va pas se mentir, ce Tour de France 2016 ne restera pas dans les annales en terme de spectacle. On retiendra seulement la force de Christopher Froome et la victoire d’étape de Romain Bardet, sans être chauvin. C’est trop peu pour la plus belle course cycliste du monde… Avec des équipes incapables de déstabiliser les Sky, cette 103^e édition a déçu avec un suspense qui n’a jamais été au rendez-vous. Du coup, on espère beaucoup mieux du Tour de France 2017 avec, si possible, un Français sur la plus haute marche du podium.