Rallye International d’Algérie
Challenge Sahari International

2e édition
Publié le 4 novembre 2016

Un an après, l’Algérie abrite la deuxième édition du Challenge Sahari International. L’amélioration sur le plan organisationnel est palpable.
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De l’aveu même des participants étrangers, submergés par le décor féerique
et la splendeur du Sahara algérien, parfaitement sécurisé. Les craintes sont
totalement dissipées après une période de doute suite aux insuffisances
enregistrées lors de la première édition. Les pilotes s’adonnent à cœur joie à
faire entendre le vrombissement de leurs moteurs, brisant le silence du grand
désert algérien. La routine est cassée. Les terrains sablonneux, caillouteux et
surtout risqués, servent de théâtre d’exhibition pour les dizaines de pilotes,
étrangers et nationaux, engagés dans cette compétition. Celle-ci est désormais
rehaussée par son caractère officiel après son inscription au calendrier
international de l’instance mondiale. Les pilotes ayant « boudé » l’épreuve par
crainte de revivre la « mésaventure » de l’année passée regrettent visiblement
leur attitude hâtive. Le célèbre pilote néerlandais, Alwine, lauréat du premier
rallye international d’Algérie, l’a confirmé. Invité par Arak Sport Organisation,
Alwine a assisté à l’étape de Hassi Messaoud. Il est reparti sur Alger avec un avis
positif sur les progrès organisationnels, mais déçu par son absence.Le président
d’Arak, Mohamed El Ghouti, le révèle : « J’ai invité Alwine à voir de près le
déroulement de l’étape de Hassi Messaoud. Il m’a annoncé avoir mieux fait de
participer à cette nouvelle édition ». Un témoignage accablant pour tous ceux qui
ont tenté de porter atteinte à l’image de l’Algérie. Un pays stable, en net progrès,
mais aussi attaché au développement de son tourisme. Le Challenge Sahari
International est en passe de relever le défi. Avec un grand succès. Le potentiel
touristique du désert algérien est incontestable. Les participants étrangers
repartiront grandement satisfaits. Les quelques étrangers avec lesquels nous avons
discuté brièvement, ont mis en relief leur émerveillement. « En dépit de la difficulté
des parcours, je me suis fait un malin plaisir à parcourir les dunes et les sols
caillouteux. L’ambiance est tout simplement superbe. Cela se passe bien », estime
Carlo Filino, membre du staff médical italien, chargé de la prise en charge des
concurrents. Parfait résumé de la situation. Les insuffisances existent, il est vrai,
mais les organisateurs sont en passe de gagner le pari. S’achemine-t-on vers un rallye
international algérien aux standards mondiaux ? Un rêve nourri par les responsables
de la fédération algérienne des sports mécaniques et l’ensemble de leurs partenaires.
Le directeur d’Arak Sport Organisation y croit. Le patron de la FASM aussi. Le reste,
c’est juste une question de persévérance.

K. Y.