La saison dernière, 13 039 267 spectateurs se sont rendus au 306 rencontres de 1.Bundesliga. L'année d'avant, ils étaient 13 805 496. De beaux chiffres, qui donnent naturellement envie aux clubs de « s'occuper » de tous ces jolis clients qui passent leurs samedis après-midis à gueuler pour encourager leur équipe, une pinte dans un gobelet en plastique dans une main, une saucisse dans un petit pain dans l'autre. Alors les mecs du service marketing se retrouvent à bosser, à plancher sur le meilleur moyen pour que les fans s'identifient au mieux à leur équipe. Toutefois, faut pas pousser. Si le père de famille fan du Bayern est prêt à refaire la garde-robe de son fiston pour lui transmettre son amour qui date du temps de Lothar Matthäus et Steffan Effenberg, il faut pas se foutre de sa gueule non plus. Il ne faudrait pas que la venue au stade devienne une tannée pour le porte-monnaie (en cuir, bien évidemment). Car avec le temps, tout augmente. Les contrôles à l'entrée, par exemple. Les prix, aussi. En automne dernier, les groupes ultras avaient observé des grèves de 12 minutes et 12 secondes au début de chaque match de 1. et 2.Bundesliga durant quelques journées pour protester contre une série de mesures que la Ligue allemande (DFL) voulait présenter aux différents clubs pros le 12 décembre. Quelques semaines après commençait un autre combat, celui contre le plus grand vendeur de billets pour spectacles et événements en tout genre au monde, Viagogo.