Même les économistes ont le droit de se prêter au jeu des pronostics. Comme pour de nombreux événements sportifs, les analystes de la banque américaine livrent leurs prédictions pour les Jeux olympiques de Rio. Contrairement à leur domaine de prédilection – l’économie – qui repose sur des facteurs relativement intangibles, les membres du groupe de recherche de la banque, mené par Francesco Garzarelli, se sont attaqués à un domaine où l’incertitude, la chance et l’inconnu règnent.

En s’appuyant sur des éléments macroéconomiques, comme la croissance des nations concurrentes, qui est un indicateur déterminant si un « pays est plus susceptible que d’autres de produire des athlètes de classe mondiale, dans unenvironnement propice », mais aussi sur des critères sportifs, comme l’historique des médailles, ou les résultats des athlètes sélectionnés, les analystes ont construit le tableau des médailles qui leur semble le plus probable. Les Etats-Unis devraient de nouveau l’emporter. Les économistes estiment que le pays de Michael Phelps peut glaner 106 médailles, dont 45 en or. Ils devanceraient une fois de plus la Chine, qui pourrait repartir avec 89 breloques, dont 36 du métal le plus prisé.