Les Experts réagissent à la perfection_21/01/2016 à 19h40
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Ce qu'il faut retenir France-Biélorussie 34-23
Buteurs pour la France : N. Karabatic (9 sur 9), Derot (5 sur 8), Remili (5 sur 10), Narcisse (4 sur 7), Kounkoud (3 sur 4), Sorhaindo (2 sur 2), Mahé (2 sur 2), Fabregas (2 sur 3), Guigou (1 sur 2), L. Karabatic (1 sur 1)
Le fameux orgueil du champion. Meurtris par leur lourde défaite face à la Pologne (25-31), les tenants du titre français ont apporté la meilleure réponse possible ce jeudi en atomisant la Biélorussie pour débuter le tour principal. Une véritable démonstration de force, notamment lors d’une première période quasi irréelle. A se demander presque si les hommes de Claude Onesta ne jouaient pas face au Groenland. Sauf que non, en face d’eux, ils avaient des joueurs du calibre de Siarhei Rutenka, le meilleur buteur jusqu’à présent de la compétition avec 25 réalisations. Mais comme deux ans auparavant au même stade de la compétition lors de l’Euro au Danemark, l’ancien Barcelonais aura été parfaitement muselé par une défense française de retour à son meilleur niveau. A l’image d’un Thierry Omeyer insubmersible durant les trente premières minutes, qu’il terminait avec dix arrêts et seulement cinq buts encaissés.
De quoi donner longtemps des cauchemars à des joueurs biélorusses donnant l’impression d’être perdu aux deux extrémités du terrain. Et pour ne pas arranger leurs affaires, Nikola Karabatic avait décidé de rappeler à tous qu’il demeure le meilleur joueur du monde. Cela donnait un premier acte méritant la note de 9 sur… 9, comme sa réussite aux tirs. En une moitié de match, le demi-centre avait donc inscrit deux buts de plus que depuis tout le début de la compétition. Revanchard après les critiques, Daniel Narcisse l’était également et l’écart au tableau d’affichage entre les deux équipes devenait dantesque à la pause (20-5). Dès lors, Onesta avait une autoroute devant lui pour faire tourner son effectif – Karabatic n’allait pas revenir sur le terrain lors du second acte – et lancer des jeunes en quête de temps de jeu.
Parmi eux, deux en profitaient pour se distinguer, à savoir Benoit Kounkoud et Théo Derot. Néanmoins, malgré leur enthousiasme, ils ne parvenaient pas à éviter au match de plonger dans un certain ennui. Difficile, cependant, de reprocher aux Bleus ce relâchement aussi légitime que logique. Et la Biélorussie, elle, l’accueillait avec un certain soulagement en s’évitant une correction historique. Finalement, à l’arrivée, grâce notamment aux 9 buts de Khadkevich, l’addition n’était que de 11 buts pour l’équipe de l’Est (34-23). Presque un moindre mal. Samedi, les Bleus défieront la Croatie dans un match qui s’annonce décisif pour la qualification pour les demi-finales de l’Euro.