Cyclisme

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Sur les pavés, Tony Martin se pare de jaune, Thibaut Pinot dans le rouge

Le maillot jaune échappait depuis deux jours à Tony Martin (Etixx-Quickstep). En s'adjugeant la quatrième étape du Tour de France (Seraing-Cambrai, 223,5 km), mardi, le coureur allemand s'est emparé de la tête du classement général devant Christopher Froome (Sky). Thibaut Pinot a perdu gros sur les pavés.


Tony Martin franchit la ligne en solitaire.


Les efforts prolongés, Tony Martin connaît bien. C'est au bout des 223,5 kilomètres au programme mardi, entre Seraing (Belgique) et Cambrai, que le coureur allemand de l'équipe Etixx-Quickstep a pu lever les bras. En solitaire, il s'est adjugé la victoire d'étape et récupère le maillot jaune de leader du classement général qu'il convoitait depuis le début de l'épreuve. Désormais, Martin possède 12 secondes d'avance sur Christopher Froome (Sky), à son avantage toute la journée et qui n'est sans doute pas mécontent de laisser filer la précieuse tunique.



Le film de l'étape

En 2014, le «Panzer» (son surnom) avait surpris tout le peloton en remportant la neuvième étape de la Grande Boucle au terme d'une échappée solitaire de 60 kilomètres. Il lui a fallu seulement 3 kilomètres, mardi, pour faire la différence alors que les favoris n'ont pas réussi à s'attaquer dans les sept secteurs pavés proposés. Avant d'entrer dans Cambrai, Tony Martin a faussé compagnie au groupe de tête en puissance. Les Giant-Alpecin de John Degenkolb n'ont jamais réussi à combler l'écart, le vainqueur du dernier Paris-Roubaix échouant à la deuxième place du jour.






Les échappées se font par quatre

L'étape la plus longue du Tour de France 2015 a vu quatre hommes compter jusqu'à neuf minutes d'avance. Pour la troisième fois consécutive, les fuyards sont partis à quatre: Perrig Quemeneur (Europcar), Frédéric Brun (Bretagne-Séché), Lieuwe Westra (Astana) et Thomas De Gendt (Lotto-Soudal) ont été repris à l'entame des secteurs pavés et n'ont pas pu se consoler avec le dossard du plus combatif, décerné à Vincenzo Nibali (Astana). Le «requin de Messine» a constamment tenté d'accélérer sur chaque portion poussiéreuse du Nord, sans jamais parvenir à décramponner Christopher Froome (Sky) ou encore Alberto Contador (Tinkoff-Saxo). Les favoris, concentrés, n'ont pas connu d'avaries majeures sur une étape qu'ils craignaient particulièrement.






Les malheurs et la rage de Thibaut Pinot

Si la chute collective de la veille était encore dans les esprits au moment du départ, les conditions de course se sont avérées moins coriaces qu'attendu. Pas de pluie ni de chute sérieuse à signaler. Les incidents mécaniques ont même été rares sur les pavés. A l'exception finalement de Thibaut Pinot (FDJ), grand perdant de la journée. Son changement de roue à 20 kilomètres de l'arrivée lui a été fatal.



Pris entre deux groupes et sans coéquipier pour le dépanner, il s'est arrêté deux kilomètres plus loin, pestant contre son équipe et l'impossibilité d'être rapidement pris en charge. Au final, le troisième de l'édition 2014 est arrivé avec 3'23" de retard sur Tony Martin, en compagnie de Pierre Rolland (Europcar), très souvent en difficulté depuis le début de ce Tour. Le voilà déjà relégué à plus de six minutes de la tête du classement général.


L'étape de mercredi (189,5 km sans difficulté majeure) devrait permettre aux cadors de souffler un peu.

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Greipel double la mise, le peloton encore secoué








André Greipel (Lotto-Soudal) a remporté mercredi la cinquième étape du Tour de France, réglée au sprint. Le peloton a de nouveau été éprouvé par des conditions climatiques rudes, qui ont notamment provoqué l'abandon de Nacer Bouhanni (Cofidis) sur chute.


Pas de répit sur le Tour de France 2015. La cinquième étape disputée mercredi (Arras-Amiens, 189,5 km) a de nouveau proposé son lot de chutes et de mésaventures. Le final, promis à un sprint massif, a permis à André Greipel (Lotto-Soudal) de s'imposer, et remporter ainsi un deuxième succès après celui de Zélande. Idéalement placé au dernier kilomètre, l'Allemand s'est dans un premier temps déporté sur la gauche de la dernière ligne droite pour ensuite se rabattre et surclasser tous ses rivaux d'un vélo. Malgré cent derniers mètres de très belle facture, Peter Sagan (Tinkoff-Saxo) s'est incliné, terminant devant Mark Cavendish (Etixx-Quickstep) et Alexander Kristoff (Katusha). Côté Français, Arnaud Démare (FDJ) a bien tenté de s'immiscer parmi les cadors mais a dû se contenter de la septième place du jour, juste devant Bryan Coquard (Europcar).


Bouhanni chute et abandonne

Toute la journée, le peloton a dû composer avec des conditions de courses excérables. La pluie a rendu la chaussée glissante entraînant une dizaine de chutes. La première, survenue au 18e kilomètre de course, a été fatale à Nacer Bouhanni (FDJ), contraint à l'abandon.Touché au coude, au poignet et aux côtes, le Français a été pris en charge et emmené à l'hôpital, où les examens n'ont révélé aucune fracture. Touché physiquement avant même de prendre le départ du Tour de France, après sa chute au Championnat de France, Bouhanni voit encore une fois s'effondrer son rêve de briller en juillet.



Nacer Bouhanni, très déçu de ses chutes à répétition, espère réaliser une belle Vuelta.





Nouvelles bordures, tous les favoris à l'abri


Après une échappée en solitaire et sans conséquence de Pierre-Luc Périchon (Bretagne-Séché), les équipes des leaders ont tenté, une nouvelle fois, quelques coups de bordures. Une volonté de casser le peloton, en tentant de profiter des rafales de vent omniprésentes, qui n'a pas porté ses fruits. Tous les favoris et les mieux classés du général ont tenu leur rang à l'avant, le maillot jaune Tony Martin (Etixx-Quickstep) compris. Près de quatre-vingt éléments sont toutefois arrivés à destination avec plus de 10 minutes de retard.



Thibaut Pinot (FDJ), piégé par une énième chute, a su fournir l'effort nécessaire pour recoller au groupe de tête avant l'entrée dans Amiens afin de ne pas aggraver son bilan avant la montagne. A nouveau réservée aux sprinteurs, la journée de jeudi (Abbeville - Le Havre, 191,5 km) demandera encore un niveau de vigilance élevé: le parcours en bord de mer sera idéal pour les bordures.

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Le symbole Teklehaimanot

Maillot à pois historique pour Daniel Teklehaimanot

Quand l’échappée du jour s’est dessinée, on a tout de suite imaginé la belle histoire. A l’avant toute la journée, Perrig Quémeneur avait aussi conscience et il en souriait à l’arrivée:«Non, je ne lui ai pas laissé le maillot à pois. De toute façon, il était plus rapide au sprint», expliquait le coureur d’Europcar, combatif du jour. «Voilà, c’est un beau symbole de la mondialisation.»

En passant en première position au sommet des trois côtes du jour, l’Erythréen Daniel Teklehaimanot (26 ans) a donc pris la tête du classement de la montagne et revêtu le maillot à pois à l’arrivée. A sa descente du podium, il n’avait pas forcément de long message à adresser mais sa seule présence devant les micros, les caméras, les appareils photos, ont suffi à montrer la portée du symbole: avec son coéquipier de MTN - Qhubeka Merhawi Kudus, il représentait pour la première fois l’Afrique noire dans le Tour de France.

«C'était mon rêve d'enfant de porter le maillot à pois du Tour de France. Rien que de le porter une journée!»

Son maillot à pois va sans doute avoir plus d’échos que le Maillot Jaune revêtu par le Sud-Africain Daryl Impey en 2013. «Je n'arrive pas à y croire, c'était mon rêve d’enfant de porter le maillot à pois du Tour de France. Rien que de le porter une journée! J'ai suivi exactement le plan que nous avions préparé avec l'équipe», a raconté le grimpeur longiligne. «C’est beau pour moi, pour l’équipe. Je pense que toute l’Afrique est derrière moi.» Déjà meilleur grimpeur du Dauphiné, Teklehaimanot espère garder la tunique quelques jours, peut-être jusqu’à la première étape de haute montagne où il devra laisser les premiers rôles aux meilleurs grimpeurs du peloton.


le maillot jaune Tony Martin abandonne après une chute

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Le maillot jaune Tony Martin s’est blessé sur chute dans le dernier kilomètre d’une étape remportée par son coéquipier Zdenek Stybar. L’Erythréen Daniel Teklehaimanot est meilleur grimpeur.



On a failli passer une journée tranquille. Et puis non. Tony Martin, déséquilibré dans le dernier kilomètre, a apporté une part d’imprévu à cette étape qui semblait promise à Peter Sagan, éternel deuxième du Tour de France depuis l’an dernier. Le trouble a profité au coéquipier de Martin, le Tchèque Zdenek Stybar, qui a devancé les sprinteurs sur la ligne dans ce final en côte tracé dans les rues du Havre.



Maladresse de l’Allemand, qui bascule sur sa droite en pleine ascension après avoir selon lui touché la roue de Bryan Coquard ? Ou malédiction visant les maillots jaunes du Tour de France 2015 – Rohan Dennis pris dans une bordure, chute de Fabian Cancellara le poussant à l’abandon ?


Le maillot jaune a entraîné dans sa chute Warren Barguil, Vincenzo Nibali, Tejay Van Garderen et Nairo Quintana, sans gros dégâts pour eux. Le plus touché est bien Tony Martin lui-même, qui a dû finir l’étape en se tenant l’épaule droite, poussé sur son vélo par ses coéquipiers. Une heure après l’arrivée, il a annoncé sur Twitter que sa clavicule était cassée, puis qu’il abandonnait la Grande Boucle.


C'est donc le Britannique Chris Froome, 2^e du général à 12 secondes de Tony Martin, qui partira avec le maillot jaune de leader vendredi 10 juillet au départ à Lisieux. Le vainqueur du Tour 2013 était déjà en jaune mardi 7 juillet, avant de le céder le lendemain à l’Allemand. C’est le deuxième maillot jaune contraint à l’abandon sur cette Grande Boucle, après le Suisse Fabian Cancellara, lui aussi victime d'une chute lors de la 3^e étape lundi 6 juillet.

image: http://s2.lemde.fr/image/2015/07/09/...d0c1a353d9.jpg

Le cycliste allemand Tony Martin, contraint à l'abandon jeudi 9 juille
L’étape n’a pas été aussi cruelle pour tout le monde. Le rapide Stybar, spécialiste de cyclo-cross et des pavés – il a fini deuxième de Paris-Roubaix cette année –, a placé une attaque qui a pris au dépourvu des sprinteurs privés de coéquipiers, et est allé cueillir une deuxième victoire d’étape dans un grand tour, après celui d’Espagne en 2013.


Jusque-là, c’était une étape de première semaine du Tour de France à l’ancienne : une échappée vouée à l’échec devant, un peloton qui joue avec elle avant de la reprendre dans les dix derniers kilomètres sous l’impulsion des équipes de sprinteurs.


Premier Africain maillot à pois

Le peloton se reposait enfin après trois jours de vent, de pluie, de pavés et, évidemment de chutes. Il y en a eu une – deux, même, voir ci-dessous – mais dans l’ensemble, les coureurs doivent être plutôt contents d’avoir eu le loisir d’admirer, à une allure modérée, la côte d’Albâtre sur laquelle les rafales de vent n’ont pas eu la force attendue.

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Mark Cavendish gagne la 7e étape en déposant sur le fil Greipel et Sagan !





Peter Sagan (à gauche), André Greipel (au centre) et Mark Cavendish devraient figurer parmi les acteurs principaux de cette étape.





Sevré de victoires depuis deux ans sur le Tour, Mark Cavendish a prouvé qu'il était toujours un as du sprint. A Fougères, le Britannique a surgi sur le fil pour devancer Andre Greipel etPeter Sagan et remporter la 7e étape. Chris Froome récupère comme prévu le maillot jaune.


Et de 26 ! Deux ans après. Patient jusqu’au bout, Mark Cavendish (Etixx-Quick Step) a su sortir au dernier moment pour surprendre Andre Greipel (Lotto-Soudal) dans le sprint final de la 7e étape du Tour de France, entre Livarot et Fougères. Le Britannique devance donc le maillot vert et Peter Sagan ( Tinkoff-Saxo), encore placé. C’est la troisième victoire d’étape pour la formation de Patrick Lefévère, qui a perdu Tony Martin, jeudi. Après une journée sans maillot jaune, c’est Chris Froome (Sky) qui récupère la tunique.






Le film de la 7e étape

Le temps a quand même dû paraitre très long pour Mark Cavendish. Le sprinter n’avait plus remporté d’étape sur le Tour de France depuis le 12 juillet 2013. Magnifiquement emmené par son équipe, Andre Greipel, double vainqueur d’étape depuis le début de la Grande Boucle a été le premier à lancer le sprint à 300 mètres de la ligne d’arrivée. Mais l’Allemand a manqué de puissance dans les derniers mètres. Peter Sagan, sorti une nouvelle fois trop tard pour espérer remporter l’étape, complète le podium. Arnaud Démare trop esseulé, termine sixième et premier français.

L'échappée n'avait aucune chance

Pour la première fois depuis le départ d’Utrecht, les favoris ont passé une journée très tranquille. Chris Froome, leader du classement général depuis l’abandon de Tony Martin, avait refusé de porter le maillot de leader au départ vendredi. Ce qui a permis aux hommes de Sky de laisser le contrôle de la course aux différentes équipes de sprinters.

Dès le deuxième kilomètre, cinq hommes se sont fait la malle. Daniel Teklehaimanot (MTN) qui a conforté son maillot à pois en passant en tête en haut de la seule catégorie de la journée, Kristijan Durasek (Lampre), Luis Angel Mate (Cofidis), Anthony Delaplace et Brice Feillu (Bretagne séché). Les deux Français ont fait honneur à leur équipe alors que le peloton est entré dans le premier des trois journées lors desquels il traversera la Bretagne.






Les équipes de sprinters n’ont cependant laissé que des miettes à une échappée qui n’a jamais compté plus de 4 minutes d’avance. Et qui a été reprise à 11 kilomètres du but, malgré une dernière relance du coureur de Cofidis. Samedi, l'arrivée à Mûr-de-Bretagne devrait pouvoir apporter plus de perspectives à ceux qui ont des fourmis dans les jambes. A moins que les favoris ne décident de se livrer une nouvelle bataille.

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Alexis Vuillermoz gagne à Mûr-de-Bretagne,
première victoire française sur le Tour 2015

Magnifique victoire d'Alexis Vuillermoz (AG2R) à Mûr-de-Bretagne, samedi, lors de la 8e étape du Tour de France (181,5 km). Le Français a su fausser compagnie aux favoris dans l'ascension finale pour remporter le premier succès tricolore du Tour 2015. Vincenzo Nibali (Astana) a perdu du temps.


La France tient son premier vainqueur du Tour 2015. Alexis Vuillermoz (AG2R) a réglé avec panache le peloton des favoris sur l'ascension qui mène à Mûr-de-Bretagne (2 km à 6,9%). Formidable puncheur-grimpeur, le natif de Saint-Claude (Jura) a dominé de la tête et des jambes un final qui devait voir une attaque entre les favoris du classement général. Auteur de la première accélération tranchante, Vuillermoz a su temporiser en voyant Christopher Froome (Sky) revenir au contact, pour placer une deuxième attaque qui a eu raison de tous ses rivaux.


Après avoir fait travailler son équipe une grande partie de la journée, Daniel Martin (Cannondale-Garmin) n'a pas eu l'énergie nécessaire pour combler l'écart, laissant le Français lever les bras sur la ligne. Déjà troisième au Mur de Huy derrière Joaquim Rodriguez (Katusha) et Christopher Froome, Alexis Vuillermoz a prouvé sur cette première semaine qu'il faudrait compter sur lui à l'avenir sur ce type d'étapes.


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Deux échappées, un point commun

Avec des conditions de course idéales, le peloton a semblé vivre une journée identique à la précédente, sans rebondissement, à l'exception d'un changement d'échappée à 70 kilomètres de l'arrivée. Alors que Romain Sicard (Europcar), Sylvain Chavanel (IAM), Pierre-Luc Périchon (Bretagne-Séché) et Bartosz Huzarski (Bora-Argon) ont créé un premier écart, le sprint intermédiaire a offert une possibilité de contre, rapidement maîtrisé. Huzarski s'est alors retrouvé en compagnie de Lars Bak (Lotto-Soudal) et Michal Golas (Etixx-Quick Step). Le Polonais a lâché juste avant ses compagnons de deuxième échappée, mais a été récompensé du dossard du plus combatif.






Froome solide, Nibali à la peine, Sagan en vert

Chez les favoris pour la victoire finale, Christopher Froome, porteur du maillot jaune, a marqué le plus de points. Emmenant le peloton sur Mûr-de-Bretagne, il n'a guère laissé l'occasion à ses rivaux de prendre d'initiative. Mieux encore, il a relégué Vincenzo Nibali (Astana) à dix secondes. L'Italien est le seul à avoir perdu du temps sur l'étape. Alberto Contador (Tinkoff-Saxo) et Nairo Quintana (Movistar) ont assuré l'essentiel en tenant le coup, à deux jours du repos.


Sans remporter la moindre étape, Peter Sagan (Tinkoff-Saxo) est parvenu à ravir à Andre Greipel (Lotto-Soudal, deux victoires d'étape) son maillot vert du classement par points.Quatrième du jour, le Slovaque, porteur du maillot blanc de meilleur jeune, domine le classement par points pour trois unités. Une juste récompense pour le coéquipier de Contador, qui a terminé cinq étapes dans les trois premières places. Dimanche, les coureurs vont se tester sur un tout autre exercice de style: le contre-la-montre par équipe (28 km). Une épreuve qui pourrait creuser un peu plus les écarts avant la journée de repos et la première étape de haute montagne mardi.







CLASSEMENT GÉNÉRAL

Place	Coureur		Temps / Ecart
1		C.FROOME (SKY - GBR)	à 31h01'56''
2		P.SAGAN (TCS - SLQ)	à 11''
3		T.VAN GARDEREN (BMC - USA)	à 13''
4		T.GALLOPIN (LTS - FRA)	à 26''
5		G.VAN AVERMAET (BMC - BEL)	à 28''
6		R.URAN (EQS - COL)	à 34''
7		A.CONTADOR (TCS - ESP)	à 36''
8		W.BARGUIL (TGA - FRA)	à 01'07''
9		Z.STYBAR (EQS - RTC)	à 01'15''
10		B.MOLLEMA (TFR - HOL)	à 01'32''
11		R.GESINK (TLJ - HOL)	à 01'39''
12		A.VALVERDE (MOV - ESP)	à 01'47''
13		V.NIBALI (AST - ITA)	à 01'48''
14		R.KREUZIGER (TCS - RTC)	à 01'51''
15		G.THOMAS (SKY - GBR)	à 01'52''
16		N.QUINTANA (MOV - COL)	à 01'56''
17		J.RODRIGUEZ (KAT - ESP)	à 02'00''
18		J.PERAUD (ALM - FRA)	à 02'07''
19		A.TALANSKY (TCG - USA)	à 02'49''
20		R.BARDET (ALM - FRA)	à 03'15''

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Tour de France : que sont devenus les héros de la Grande Boucle ?




Richard Virenque : Consultant sur Eurosport et créateur de bijoux





Greg Lemon : Ambassadeur des lunettes Oakley et consultant Eurosport







Laurent Jalabert : consultant télé et... créateur de mode






Miguel Indurain: président de sa fondation et Ambassadeur européen de produit BIO






Raymond Poulidor: directeur du Tour du Limousin






Claudio Chiappucci : consultant sur Bein Sports

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Le contre-la-montre par équipes pour BMC, Christopher Froome accroît son avance




Championne du monde de la discipline, la BMC a remporté dimanche à Plumelec le contre-la-montre par équipe (28 km). La Sky termine a moins d'une seconde et Vincenzo Nibali (Astana) cède encore du terrain.


Attendu comme le duel au sommet du contre-la-montre par équipes proposé sur le Tour de France 2015, le match BMC-Sky a bien eu lieu sur les routes bretonnes menant de Vannes à Plumelec (28 km). La formation américaine de Tejay Van Garderen est parvenue à remporter la 9e étape pour 62 centièmes devant l'équipe du Maillot Jaune, Christopher Froome. Après deux premières parties plutôt roulantes, les coureurs terminaient par la côte de Cadoudal (1,7 km à 6,2%). Une montée difficile à maîtriser collectivement.


Le Team Sky a, dans un premier temps, semblé pouvoir chercher le meilleur temps mais a concédé son retard final dans les 200 derniers mètres. Tejay Van Garderen (BMC, 3e à 13"), qui espérait récupérer le maillot jaune à l'issue de la journée, doit se contenter d'une victoire d'équipe. Un succès qui aurait pu revenir à l'équipe de Dave Brailsford si Froome avait temporisé un petit temps de plus sur les derniers pourcentages.



Quintana se rapproche, Contador et Nibali perdent du temps




Nibali a perdu 35 secondes lors du chrono par équipes.


Chez les favoris pour la victoire finale au général, le principal gagnant de la journée se nomme Nairo Quintana. En signant la troisième place du jour avec la Movistar (+4"), le Colombien a non seulement maintenu l'écart sur Christopher Froome mais aussi repris du temps à Alberto Contador (Tinkoff-Saxo) et Vincenzo Nibali (Astana). Ces derniers ont perdu respectivement 28 et 35 secondes sur Christopher Froome. Désormais, le vainqueur du dernier Giro pointe à 38 secondes (5e) tandis que Nairo Quintana fait son entrée dans le Top 10 (9e à 1'59"). Vincenzo Nibali paie cher sa mauvaise première semaine (13e à 2'22"). Une aubaine pour Christopher Froome avant de se tester dans les Pyrénées la semaine prochaine.



AG2R a perdu du temps dans les premiers kilomètres à cause d'une crevaison

Les Français sortent du Top 10

Les mauvais comptes sont réalisés, sans trop de surprise, par les Français. Quatrième du général, à 26 secondes, avant cette étape, Tony Gallopin (Lotto-Soudal) a perdu 1'36". Warren Barguil (Giant-Alpecin) n'a pas fait mieux (+1'37"). Ces écarts ont pour conséquence de reléguer le premier Français hors des dix premières places: Gallopin est 11e (+2'01"), Barguil 14e (+2'43"). Du côté d'AG2R-La Mondiale, le constat est identique: en perdant 1'24" à Plumelec, Jean-Christophe Péraud (17e à +3'30") et Romain Bardet (21e à 4'38") semblent loin du podium.

La journée de repos lundi devrait faire le plus grand bien au peloton qui reprendra la compétition mardi avec une arrivée en haute montagne, à La-Pierre-Saint-Martin.

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Classements 2015

Rang	Coureur	Dossard	Equipe	Temps	Ecarts
1	FROOME Christopher	031	TEAM SKY	31:34:12
2	VAN GARDEREN Tejay	061	BMC RACING TEAM	31:34:24	00:00:12
3	VAN AVERMAET Greg	068	BMC RACING TEAM	31:34:39	00:00:27
4	SAGAN Peter	047	TINKOFF-SAXO	31:34:50	00:00:38
5	CONTADOR Alberto	041	TINKOFF-SAXO	31:35:15	00:01:03
6	URAN URAN Rigoberto	118	ETIXX-QUICK STEP	31:35:30	00:01:18
7	VALVERDE BELMONTE Alejandro	059	MOVISTAR TEAM	31:36:02	00:01:50
8	THOMAS Geraint	039	TEAM SKY	31:36:04	00:01:52
9	QUINTANA ROJAS Nairo Alexander	051	MOVISTAR TEAM	31:36:11	00:01:59
10	STYBAR Zdenek	116	ETIXX-QUICK STEP	31:36:11	00:01:59
11	GALLOPIN Tony	071	LOTTO-SOUDAL	31:36:13	00:02:01
12	KREUZIGER Roman	044	TINKOFF-SAXO	31:36:30	00:02:18
13	NIBALI Vincenzo	001	ASTANA PRO TEAM	31:36:34	00:02:22
14	BARGUIL WARREN	082	TEAM GIANT-ALPECIN	31:36:55	00:02:43
15	GESINK Robert	131	TEAM LOTTO NL - JUMBO	31:37:04	00:02:52
16	MOLLEMA Bauke	141	TREK FACTORY RACING	31:37:08	00:02:56
17	PÉRAUD Jean-Christophe	011	AG2R LA MONDIALE	31:37:42	00:03:30
18	RODRIGUEZ OLIVER Joachim	091	TEAM KATUSHA	31:38:04	00:03:52
19	TALANSKY Andrew	161	TEAM CANNONDALE-GARMIN	31:38:29	00:04:17
20	FRANK Mathias	181	IAM CYCLING	31:38:44	00:04:32
21	BARDET Romain	012	AG2R LA MONDIALE	31:38:50	00:04:38
22	BAKELANTS Jan	013	AG2R LA MONDIALE	31:39:20	00:05:08
23	COSTA Rui Alberto	151	LAMPRE - MERIDA	31:39:32	00:05:20
24	FUGLSANG Jakob	003	ASTANA PRO TEAM	31:39:34	00:05:22
25	SANCHEZ Samuel	066	BMC RACING TEAM	31:40:29	00:06:17
26	NERZ Dominik	191	BORA-ARGON 18	31:40:40	00:06:28
27	IZAGIRRE INSAUSTI Gorka	057	MOVISTAR TEAM	31:40:52	00:06:40
28	VUILLERMOZ Alexis	019	AG2R LA MONDIALE	31:41:01	00:06:49
29	PINOT Thibaut	021	FDJ	31:42:17	00:08:05
30	KOREN Kristijan	165	TEAM CANNONDALE-GARMIN	31:42:47	00:08:35
31	MARTIN Daniel	167	TEAM CANNONDALE-GARMIN	31:43:33	00:09:21
32	CHAVANEL Sylvain	183	IAM CYCLING	31:43:33	00:09:21
33	BOASSON HAGEN Edvald	211	MTN-QHUBEKA	31:44:26	00:10:14
34	LOSADA ALGUACIL Alberto	097	TEAM KATUSHA	31:44:49	00:10:37
35	PANTANO GOMEZ Jarlinson	188	IAM CYCLING	31:45:32	00:11:20
36	ROLLAND Pierre	121	TEAM EUROPCAR	31:45:55	00:11:43
37	VOSS Paul	199	BORA-ARGON 18	31:45:59	00:11:47
38	SEPULVEDA Eduardo	201	BRETAGNE - SECHE ENVIRONNEMENT	31:46:37	00:12:25
39	KWIATKOWSKI Michal	111	ETIXX-QUICK STEP	31:49:30	00:15:18
40	ROGERS Michael	046	TINKOFF-SAXO	31:50:09	00:15:57
41	MORABITO Steve	027	FDJ	31:50:36	00:16:24
42	GESCHKE Simon	086	TEAM GIANT-ALPECIN	31:50:59	00:16:47
43	GAUTIER Cyril	123	TEAM EUROPCAR	31:51:26	00:17:14
44	BAK Lars	072	LOTTO-SOUDAL	31:51:30	00:17:18
45	DE KORT Koen	084	TEAM GIANT-ALPECIN	31:51:56	00:17:44
46	YATES Adam	108	ORICA GREENEDGE	31:51:57	00:17:45
47	GRIVKO Andriy	004	ASTANA PRO TEAM	31:52:01	00:17:49
48	TANKINK Bram	136	TEAM LOTTO NL - JUMBO	31:52:15	00:18:03
49	YATES Simon	109	ORICA GREENEDGE	31:52:41	00:18:29
50	LAPORTE Christophe	173	COFIDIS, SOLUTIONS CREDITS	31:53:53	00:19:41
51	GOLAS Michal	113	ETIXX-QUICK STEP	31:54:35	00:20:23
52	CASTROVIEJO NICOLAS Jonathan	053	MOVISTAR TEAM	31:54:45	00:20:33
53	JANSE VAN RENSBURG Reinardt	215	MTN-QHUBEKA	31:55:06	00:20:54
54	CHEREL Mikael	014	AG2R LA MONDIALE	31:55:06	00:20:54
55	OSS Daniel	064	BMC RACING TEAM	31:55:11	00:20:59
56	GREIPEL André	075	LOTTO-SOUDAL	31:56:04	00:21:52
57	DEGENKOLB John	081	TEAM GIANT-ALPECIN	31:56:27	00:22:15
58	SOUPE GEOFFREY	178	COFIDIS, SOLUTIONS CREDITS	31:56:37	00:22:25
59	VAN EMDEN Jos	138	TEAM LOTTO NL - JUMBO	31:57:12	00:23:00
60	LADAGNOUS Matthieu	026	FDJ	31:57:13	00:23:01
61	SIEBERG Marcel	078	LOTTO-SOUDAL	31:57:14	00:23:02
62	VANMARCKE Sep	139	TEAM LOTTO NL - JUMBO	31:57:18	00:23:06
63	CAVENDISH Mark	112	ETIXX-QUICK STEP	31:57:43	00:23:31
64	SCHÄR Michael	067	BMC RACING TEAM	31:58:01	00:23:49
65	SINKELDAM Ramon	088	TEAM GIANT-ALPECIN	31:58:24	00:24:12
66	SICARD Romain	127	TEAM EUROPCAR	31:58:43	00:24:31
67	VERMOTE Julien	119	ETIXX-QUICK STEP	31:58:44	00:24:32
68	CURVERS Roy	083	TEAM GIANT-ALPECIN	31:58:59	00:24:47
69	VAUGRENARD Benoît	029	FDJ	31:59:02	00:24:50
70	SIMON Julien	177	COFIDIS, SOLUTIONS CREDITS	31:59:17	00:25:05
71	TAARAMÄE Rein	008	ASTANA PRO TEAM	31:59:23	00:25:11
72	ROCHE Nicolas	036	TEAM SKY	31:59:37	00:25:25
73	JANSE VAN RENSBURG Jacques	214	MTN-QHUBEKA	31:59:48	00:25:36
74	SENECHAL Florian	176	COFIDIS, SOLUTIONS CREDITS	31:59:54	00:25:42
75	COQUARD Bryan	122	TEAM EUROPCAR	32:00:09	00:25:57
76	RAST Gregory	148	TREK FACTORY RACING	32:00:36	00:26:24
77	DENNIS Rohan	063	BMC RACING TEAM	32:00:41	00:26:29
78	WYSS Danilo	069	BMC RACING TEAM	32:00:46	00:26:34
79	DEMARE Arnaud	024	FDJ	32:01:03	00:26:51
80	KRISTOFF Alexander	096	TEAM KATUSHA	32:01:26	00:27:14
81	BARTA Jan	192	BORA-ARGON 18	32:01:29	00:27:17
82	KANGERT Tanel	006	ASTANA PRO TEAM	32:01:33	00:27:21
83	PREIDLER Georg	087	TEAM GIANT-ALPECIN	32:01:34	00:27:22
84	MACHADO Tiago	098	TEAM KATUSHA	32:01:46	00:27:34
85	ZUBELDIA AGIRRE Haimar	149	TREK FACTORY RACING	32:02:11	00:27:59
86	NAVARDAUSKAS Ramunas	168	TEAM CANNONDALE-GARMIN	32:02:14	00:28:02
87	LEEZER Thomas	134	TEAM LOTTO NL - JUMBO	32:02:16	00:28:04
88	MARTENS Paul	135	TEAM LOTTO NL - JUMBO	32:02:31	00:28:19
89	FONSECA Armindo	206	BRETAGNE - SECHE ENVIRONNEMENT	32:02:51	00:28:39
90	DEMPSTER Zakkari	195	BORA-ARGON 18	32:02:59	00:28:47
91	BENNATI Daniele	043	TINKOFF-SAXO	32:03:12	00:29:00
92	STANNARD Ian	038	TEAM SKY	32:03:16	00:29:04
93	PAUWELS Serge	218	MTN-QHUBEKA	32:03:40	00:29:28
94	DELAPLACE Anthony	203	BRETAGNE - SECHE ENVIRONNEMENT	32:03:51	00:29:39
95	VACHON Florian	209	BRETAGNE - SECHE ENVIRONNEMENT	32:04:13	00:30:01
96	KRUIJSWIJK Steven	133	TEAM LOTTO NL - JUMBO	32:04:29	00:30:17
97	IRIZAR ARRANBURU Markel	146	TREK FACTORY RACING	32:04:31	00:30:19
98	QUINZIATO Manuel	065	BMC RACING TEAM	32:04:46	00:30:34
99	ANDERSEN Michael Valgren	049	TINKOFF-SAXO	32:05:14	00:31:02
100	RENSHAW Mark	115	ETIXX-QUICK STEP	32:05:27	00:31:15
101	TRENTIN Matteo	117	ETIXX-QUICK STEP	32:05:48	00:31:36
102	HOLLENSTEIN Reto	187	IAM CYCLING	32:05:55	00:31:43
103	MALORI Adriano	058	MOVISTAR TEAM	32:06:09	00:31:57
104	WYSS Marcel	189	IAM CYCLING	32:06:18	00:32:06
105	GASTAUER Ben	015	AG2R LA MONDIALE	32:06:21	00:32:09
106	KELDERMAN Wilco	132	TEAM LOTTO NL - JUMBO	32:06:46	00:32:34
107	FARRAR Tyler	213	MTN-QHUBEKA	32:06:50	00:32:38
108	POZZATO Filippo	157	LAMPRE - MERIDA	32:06:58	00:32:46
109	TEKLEHAIMANOT Daniel	219	MTN-QHUBEKA	32:07:51	00:33:39
110	SERPA SANTANDER José	158	LAMPRE - MERIDA	32:08:21	00:34:09
111	TULIK ANGÉLO	128	TEAM EUROPCAR	32:08:22	00:34:10
112	WELLENS Tim	079	LOTTO-SOUDAL	32:08:34	00:34:22
113	FEDRIGO Pierrick	204	BRETAGNE - SECHE ENVIRONNEMENT	32:08:43	00:34:31
114	WESTRA Lieuwe	009	ASTANA PRO TEAM	32:08:59	00:34:47
115	OLIVEIRA Nelson	155	LAMPRE - MERIDA	32:09:18	00:35:06
116	MATE MARDONES Luis Angel	174	COFIDIS, SOLUTIONS CREDITS	32:09:20	00:35:08
117	HUZARSKI Bartosz	196	BORA-ARGON 18	32:09:23	00:35:11
118	CLEMENT Stef	184	IAM CYCLING	32:09:39	00:35:27
119	ROY Jérémy	028	FDJ	32:10:27	00:36:15
120	GENE Yohann	124	TEAM EUROPCAR	32:10:33	00:36:21
121	DURASEK Kristijan	154	LAMPRE - MERIDA	32:10:38	00:36:26
122	HESJEDAL Ryder	164	TEAM CANNONDALE-GARMIN	32:10:40	00:36:28
123	CARUSO Damiano	062	BMC RACING TEAM	32:10:40	00:36:28
124	GERARD Arnaud	207	BRETAGNE - SECHE ENVIRONNEMENT	32:10:41	00:36:29
125	SCARPONI Michele	007	ASTANA PRO TEAM	32:11:04	00:36:52
126	GUARNIERI Jacopo	093	TEAM KATUSHA	32:11:58	00:37:46
127	GAUDIN Damien	016	AG2R LA MONDIALE	32:12:00	00:37:48
128	BRÄNDLE Matthias	182	IAM CYCLING	32:12:15	00:38:03
129	NAVARRO GARCIA Daniel	175	COFIDIS, SOLUTIONS CREDITS	32:13:09	00:38:57
130	KONIG Leopold	033	TEAM SKY	32:13:10	00:38:58
131	QUEMENEUR Perrig	126	TEAM EUROPCAR	32:13:40	00:39:28
132	ROWE Luke	037	TEAM SKY	32:13:43	00:39:31
133	ARREDONDO MORENO Julian	142	TREK FACTORY RACING	32:14:05	00:39:53
134	RIBLON Christophe	017	AG2R LA MONDIALE	32:14:12	00:40:00
135	MAJKA Rafal	045	TINKOFF-SAXO	32:15:13	00:41:01
136	CARUSO Gianpaolo	092	TEAM KATUSHA	32:15:47	00:41:35
137	JUNGELS Bob	147	TREK FACTORY RACING	32:16:08	00:41:56
138	DURBRIDGE Luke	103	ORICA GREENEDGE	32:16:46	00:42:34
139	HAAS Nathan	163	TEAM CANNONDALE-GARMIN	32:17:07	00:42:55
140	GENIEZ Alexandre	025	FDJ	32:17:31	00:43:19
141	COPPEL Jérôme	185	IAM CYCLING	32:17:35	00:43:23
142	ELMIGER Martin	186	IAM CYCLING	32:17:41	00:43:29
143	FEILLU Brice	205	BRETAGNE - SECHE ENVIRONNEMENT	32:17:41	00:43:29
144	PORTE Richie	035	TEAM SKY	32:18:16	00:44:04
145	PERICHON Pierre-Luc	208	BRETAGNE - SECHE ENVIRONNEMENT	32:19:13	00:45:01
146	HERRADA LOPEZ José	056	MOVISTAR TEAM	32:19:21	00:45:09
147	ERVITI OLLO Imanol	055	MOVISTAR TEAM	32:20:11	00:45:59
148	CHAVANEL Sébastien	023	FDJ	32:20:55	00:46:43
149	POELS Wouter	034	TEAM SKY	32:21:02	00:46:50
150	TIMMER Albert	089	TEAM GIANT-ALPECIN	32:22:04	00:47:52
151	ANACONA GOMEZ Winner Andrew	052	MOVISTAR TEAM	32:22:51	00:48:39
152	VANBILSEN KENNETH	179	COFIDIS, SOLUTIONS CREDITS	32:22:51	00:48:39
153	VALLS FERRI Rafael	159	LAMPRE - MERIDA	32:23:00	00:48:48
154	LANGEVELD Sebastian	166	TEAM CANNONDALE-GARMIN	32:23:29	00:49:17
155	PLAZA MOLINA Ruben	156	LAMPRE - MERIDA	32:23:35	00:49:23
156	DEBUSSCHERE Jens	074	LOTTO-SOUDAL	32:24:27	00:50:15
157	CIMOLAI Davide	153	LAMPRE - MERIDA	32:25:26	00:51:14
158	BASSO Ivan	042	TINKOFF-SAXO	32:25:35	00:51:23
159	BOOM Lars	002	ASTANA PRO TEAM	32:25:36	00:51:24
160	VAN BAARLE Dylan	169	TEAM CANNONDALE-GARMIN	32:25:53	00:51:41
161	CUMMINGS Stephen	212	MTN-QHUBEKA	32:26:03	00:51:51
162	GRUZDEV Dmitriy	005	ASTANA PRO TEAM	32:26:12	00:52:00
163	KENNAUGH Peter	032	TEAM SKY	32:26:19	00:52:07
164	TOSATTO Matteo	048	TINKOFF-SAXO	32:26:22	00:52:10
165	KUDUS GHEBREMEDHIN Merhawi	216	MTN-QHUBEKA	32:26:35	00:52:23
166	DIDIER Laurent	145	TREK FACTORY RACING	32:26:49	00:52:37
167	NAULLEAU BRYAN	125	TEAM EUROPCAR	32:27:06	00:52:54
168	PIMANTA COSTA MENDES José Joao	197	BORA-ARGON 18	32:27:06	00:52:54
169	HALLER Marco	094	TEAM KATUSHA	32:27:28	00:53:16
170	DEVOLDER Stijn	144	TREK FACTORY RACING	32:27:30	00:53:18
171	VOECKLER Thomas	129	TEAM EUROPCAR	32:27:42	00:53:30
172	BONO Matteo	152	LAMPRE - MERIDA	32:28:36	00:54:24
173	MEINTJES Louis	217	MTN-QHUBEKA	32:28:39	00:54:27
174	BUCHMANN Emanuel	194	BORA-ARGON 18	32:29:06	00:54:54
175	WEENING Pieter	107	ORICA GREENEDGE	32:31:21	00:57:09
176	DE GENDT Thomas	073	LOTTO-SOUDAL	32:33:29	00:59:17
177	BENNETT Sam	193	BORA-ARGON 18	32:34:57	01:00:45
178	TEN DAM Laurens	137	TEAM LOTTO NL - JUMBO	32:34:58	01:00:46
179	VAN SUMMEREN Johan	018	AG2R LA MONDIALE	32:36:03	01:01:51
180	TUFT Svein	106	ORICA GREENEDGE	32:38:29	01:04:17
181	BRUN Fréderic	202	BRETAGNE - SECHE ENVIRONNEMENT	32:40:12	01:06:00
182	HANSEN Adam	076	LOTTO-SOUDAL	32:40:24	01:06:12
183	EDET Nicolas	172	COFIDIS, SOLUTIONS CREDITS	32:44:06	01:09:54
184	DOWSETT Alex	054	MOVISTAR TEAM	32:47:13	01:13:01
185	MATTHEWS Michael	105	ORICA GREENEDGE	32:50:22	01:16:10

[edenmartine]

Histoire du Tour de France

En juillet 1903, le premier Tour de France cycliste consacre le succès d'une invention vieille d'à peine deux décennies, la bicyclette, affectueusement surnommée «petite reine».

Départ du premier tour de France le 1er juillet 1903 à Montgeron (91)






Premier kilomètre de l’édition 1903 du tour de France

Cette épreuve va traverser les épreuves du XXe siècle sans dommage, en se renouvelant sans cesse. Elle demeure l'épreuve cycliste la plus populaire du monde.

Soixante concurrents pour la gloire

Champion cycliste et directeur du Vélodrome de Paris, Henri Desgrange fonde en 1900 un quotidien sportif, L'Auto-Vélo, plus tard condamné à ne plus s'appeler que L'Auto. En quête de nouvelles idées pour promouvoir son journal, il organise le Tour de France.



Les 60 concurrents officiels de la première épreuve partent le 1er juillet 1903 de Montgeron, en région parisienne. Vingt arrivent au terme de l'épreuve, à Paris, le 19 juillet suivant, après avoir parcouru un total de 2428 kilomètres en six étapes, via Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes.

Le vainqueur est Maurice Garin (32 ans), originaire du Val d'Aoste. Il a pédalé un total de 94 heures 33 minutes à la vitesse moyenne de 26 km/h. Faut-il le préciser ? Il n'a utilisé de l'avis des spécialistes ni EPO ni aucun autre produit dopant (à l'exception du vin...).



Premier Maillot Jaune de l'histoire, Eugène Christophe n'a jamais gagné le Tour de France.1919

. (L'Equipe)









Arrivée de la première étape du premier tour de france en 1903, Paris – Lyon









Arrivée à Bordeaux. Le vainqueur de l’étape est le premier vainqueur étranger, le suisse Charles Laeser








Marcel Kerff





Lucien Pothier





Le belge Julien Lootens





Le tour de France sur le vélodrome de Longchamp





Arrivée de l’avant-dernière étape du tour de France 1903 au vélodrome de Longchamp





Maurice Garin, premier vainqueur du tour France en 1903




Maurice Garin (les bras croisés) à l’arrivée du premier Tour de France à vélo en 1903.
Il remporte le premier tour de France avec 3h d’avance sur les autres concurrents



Les vainqueurs des éditions suivantes





Louis Trousselier, vainqueur de l’édition 1905 du tour de France


Tour d’honneur des vainqueurs du Tour de France 1906 : René Pottier et Georges PasserieuLucien Mazan, dit Lucien Petit-Breton, vainqueur du Tour de France 1907



Les avatars d'un solide centenaire

D'une année sur l'autre, le Tour gagne en popularité. En 1910, l'épreuve emprunte pour la première fois les cols montagnards, notamment l'Aubisque et le Tourmalet, dans les Pyrénées. Quatre ans plus tard, la guerre éclate quelques jours après la fin de la compétition. Celle-ci reprend en 1919.

À cette occasion, le vainqueur au classement général reçoit pour la première fois un maillot jaune (la couleur du papier-journal de L'Auto !).

Interrompu une nouvelle fois par la Seconde Guerre mondiale, le Tour reprend en 1947, à l'initiative de L'Équipe, quotidien fondé par Jacques Goddet en remplacement de L'Auto, interdit pour faits de collaboration. Le Parisien Libéré (aujourd'hui Le Parisien) participe également à la renaissance du Tour.

D'une année sur l'autre, les performances s'améliorent avec une vitesse moyenne toujours plus élevée.

Les « Trente Glorieuses » font la part belle aux Français. Le premier est le Breton Louison Bobet (1925-1983), vainqueur en 1953, 1954 et 1955, devenu une légende vivante, plus encore que le Normand Jacques Anquetil (1934-1987), quintuple vainqueur (1957, 1961, 1962, 1963 et 1964).

Ce dernier le cède même en popularité à son rival, le Creusois Raymond Poulidor, « éternel second ».

Ensuite vient le temps des coureurs étrangers. Le Belge Eddy Merckx gagne lui aussi cinq Tours, tout comme le Français Bernard Hinault...




L’Italien Fausto Coppi est reconnu pour avoir changé l’approche du cyclisme par les coureurs et avoir initié la professionnalisation dans les années 50. Il fut le premier à adapter son vélo en fonction de la course et a participé à la confection de vêtements plus fonctionnels. Autre changement de taille : le « Campionissimo » est à l’initiative de la diététique, de l’entraînement régulier et de la médecine sportive dans le milieu du cyclisme. Sur cette photo, il fait un tour d’honneur au Parc des Princes à l’issue de sa victoire en 1952.

Ne disons rien de l'Américain Lance Armstrong, qui a perdu tous ses titres pour cause de dopage avéré. Le dopage est un mal sans doute ancien auquel la mort prématurée de Bobet, Anquetil et Fignon n'est sans doute pas étrangère. Dans son livre "Tour de France, tant de souffrance" Albert Londre évoquait déjà le dopage dans les musette des coureurs on y trouvaient des sachets de cocaine....

Il est à l'origine de la mort de Tom Simpson, qui s'est effondré au sommet du mont Ventoux le 13 juillet 1967, victime de la chaleur et d'un excès d'amphétamines.

Il n'est hélas pas limité au cyclisme mais c'est dans cette discipline qu'il a été dénoncé avec le plus de vigueur dans les années 2000.

En dépit de Lance Armstrong et de ses déclarations aigres, le Tour de France a retrouvé depuis lors la faveur du public.


Une popularité rentable et convoitée

Dans ses débuts, la compétition était suivie par les riverains de la route, venus en spectateurs. Le reste de la population en avait connaissance à travers les articles très enlevés de la presse écrite, comme ceux de l'écrivain Antoine Blondin (1922-1991).

Mais dès 1929, le Tour de France est aussi suivi par la radio. Dans les années 1950, enfin, il est télévisé en direct et va du coup grandir en réputation et changer de nature...

Le peloton est filmé à hauteur d'homme et de plus en plus en hélicoptère, offrant de magnifiques vues sur les paysages de France. Pour beaucoup de téléspectateurs, l'exploit sportif devient ainsi un prétexte à découvrir le patrimoine national, d'autant que le parcours change chaque année, avec une seule constante : l'arrivée des coureurs sur les Champs-Élysées (Paris).Les villes et les collectivités ne s'y trompent pas.

Depuis l'entre-deux-guerres, elles sont entrées dans une concurrence féroce pour promouvoir leur capital touristique et se faire mieux connaître. Il s'ensuit de belles rentrées financières pour l'organisateur de la course, ASO (Amaury Sport Organisation), une filiale du groupe Amaury, propriétaire également de L'Équipe et du Parisien.Les étrangers ne sont pas restés indifférents à ce succès.

Les pays voisins tels l'Italie et l'Espagne ont organisé des Tours similaires. Les États-Unis et même la Chine y songent également, avec l'objectif de faire apprécier leurs paysages et de prendre leur part sur les recettes publicitaires du cyclisme.



Note : Le tour de France est déjà parti de Londres.
Mais ce qu'on oublie trop souvent c'est qu'un prince français, certes aidé de quelques barons anglais, a bel et bien pris pied en Angleterre avec son armée ; c'est le fils de Philippe-Auguste, le futur Louis VIII le Lion, époux de Blanche de Castille et père de Saint-Louis. C'était en 1216.

[edenmartine]

Chris Froome (Sky) a déjà assommé tout le monde






Christopher Froome, vainqueur en solo dès la première étape de montagne, conforte son maillot jaune.




Vainqueur sans conteste de la 10e étape du Tour de France (Tarbes - La Pierre-Saint-Martin, 167 km), la première en haute montagne, Christopher Froome (Sky) a écrasé la concurrence et creusé un fossé entre lui et ses rivaux.


Il y a Christopher Froome, et les autres. La première étape de haute montagne, réglée mardi dans l'ascension vers La Pierre-Saint-Martin (15,3 km à 7,4%), a vu le triomphe sans partage du grimpeur de l'équipe Sky, maillot jaune du Tour de France. Mieux encore, le Britannique a écrasé la concurrence très rapidement dans la montée finale, écoeurant tous ses rivaux. Parti dans un numéro de soliste à 7 kilomètres de l'arrivée, là où les pourcentages ont le plus éprouvé les organismes, Christopher Froome n'a jamais vraiment eu besoin de regarder en arrière. Nairo Quintana (Movistar) a bien tenté de s'accrocher mais le Colombien a vite compris que ce serait impossible. Il est repoussé à 1'04", dépassé en plus dans les 300 derniers mètres par Richie Porte, venu signer un extraordinaire doublé pour l'équipe Sky.





Nibali premier lâché, Contador craque aussi

Si le peloton s'attendait bien à être secoué après la première journée de repos, les dégâts se sont avérés être supérieurs aux attentes dans le seul col hors-catégorie programmé. Alors que les équipes n'ont eu aucun mal à maîtriser leur retard sur l'échappée du jour, initiée par Pierrick Fédrigo (Bretagne-Séché), les premiers mètres du dernier grimpeur ont d'abord eu raison des sprinteurs. Alors que Robert Gesink (Lotto-Jumbo) plaçait la première banderille, les pertes ont d'abord été constatées à l'arrière : Romain Bardet (AG2R) et Thibaut Pinot (FDJ) ont vite "pété", comme Jean-Christophe Péraud (AG2R) quelques minutes plus tard.


La première grosse surprise est venue de la défaillance de Vincenzo Nibali (Astana), à 11 kilomètres de l'arrivée. Incapable de relancer, l'Italien a perdu 4'25" au total. Après deux attaques sans conséquence d'Alejandro Valverde (Movistar), laissant penser que Nairo Quintana allait attaquer, le train de l'équipe Sky s'est mis en route. En imposant un rythme régulier et soutenu, la formation britannique a alors fait craquer Alberto Contador. A peine remis du forfait de son coéquipier Ivan Basso, l'Espagnol, arrivé 2'51" après Froome au sommet, ne pouvait que constater la suprématie du Britannique.






Déjà de grands écarts au général

Au classement général, Tejay Van Garderen (BMC, 2e) pointe désormais à 2'52. Nairo Quintana (+3'09") et Alberto Contador (+4'04") vont devoir mettre en oeuvre d'autres stratégies pour espérer reprendre du temps. Difficile à envisager avec une équipe Sky (trois coureurs dans les six premiers mardi) aussi impressionante. Après la première étape du Tour de France 2015, on en est déjà à se demander comment celui-ci pourrait échapper à Chris Froome...


Au milieu du massacre, deux Français s'en sont finalement bien sortis : Pierre Rolland (Europcar, 8e) et Tony Gallopin (Lotto-Soudal, 9e) intègrent le Top 10 du jour de Fête Nationale. Warren Barguil (Giant-Alpecin) a limité la casse pour rester 9e du général. Une forme de récompense alors qu'il a chuté au cours de l'étape et mis du temps à se relever.