Cyclisme

[edenmartine]

Il y aura deux Français sur le podium



Thibaut Pinot, le 26 juillet


Deux Français, dans l'ordre Jean-Christophe Péraud et Thibaut Pinot, ont pris place sur le podium du Tour de France derrière Vincenzo Nibali après la 20^e et avant-dernière étape gagnée par l'Allemand Tony Martin, samedi 26 juillet, à Périgueux.


Le contre-la-montre, long de 54 kilomètres, a condamné Alejandro Valverde, tout près de la deuxième place (à 15 secondes) au départ de Bergerac. L'Espagnol a peiné au point de lâcher plus de deux minutes à Péraud. Le maillot jaune, 4^e de l'étape à 1 min 58 s de Martin, a sécurisé sa position en tête du classement. Le Sicilien, en passe de devenir le premier coureur de son pays à gagner le Tour depuis Marco Pantani en 1998, a augmenté sa confortable marge.

Péraud, qui a gagné un rang, est désormais pointé à 7 min 52 s. Le Français Thibaut Pinot (3^e à 8 min 24 s) a reculé d'un cran mais a gardé sa place sur le podium. Tejay Van Garderen a repris pour sa part la 5^e place à l'espoir français Romain Bardet, pour seulement 2 secondes. Bardet a payé au prix fort un changement de vélo dans le final à cause d'une crevaison. Péraud, lui aussi, a été retardé par une crevaison. Mais le doyen de l'équipe AG2R La Mondiale (37 ans), 7^e de l'étape, a finalement distancé Pinot de 45 secondes. Triple champion du monde de la discipline, Tony Martin a bouclé le parcours à la moyenne de 48,8 km/h.

L'Allemand, qui est âgé de 29 ans, a enlevé son quatrième succès dans le Tour de France, son deuxième depuis le départ du Yorkshire après sa victoire acquise au bout d'une longue échappée à Mulhouse (9e étape). Il a aussi gagné deux contre-la-montre du Tour, en 2011 (à Grenoble) et en 2013 (au Mont-Saint-Michel).

« Je me sentais bien, je pensais être plus fatigué », a déclaré le vainqueur du jour.« Ma victoire à Mulhouse m'a enlevé un peu de pression. Je me suis concentré à fond sur cette étape ». La dernière étape, une simple formalité en principe pour les coureurs du classement général, se court dimanche sur 137,5 kilomètres entre Evry et Paris. L'arrivée du Tour est jugée depuis 1975 sur les Champs-Elysées.

[morocco]

Résultats




Bergerac - Périgueux Leeds - HarrogateYork - SheffieldCambridge - LondresLe Touquet-Paris-Plage - LilleYpres - ArenbergArras - ReimsÉpernay - NancyTomblaine - La MauselaineGérardmer - MulhouseMulhouse - La Planche des Belles FillesBesançon - OyonnaxBourg-en-Bresse - Saint-ÉtienneSaint-Étienne - ChamrousseGrenoble - RisoulTallard - NîmesCarcassonne - Bagnères-de-LuchonSaint-Gaudens - Pla d'AdetPau - HautacamMaubourguet - BergeracBergerac - PérigueuxÉvry - Paris

Revoir le Direct

1	T Martin	1:06:21
2	T Dumoulin	+01' 39''
3	J Bárta	+01' 47''
4	V Nibali	+01' 58''
5	L König	+02' 02''
6	T van Garderen	+02' 08''
7	J Péraud	+02' 27''
8	S Chavanel	+02' 36''
9	M Irizar	+02' 39''
10	D Oss	+02' 58''
11	D Pate	+03' 01''
12	T Pinot	+03' 12''
13	M Elmiger	+03' 12''
14	M Bodnar	+03' 13''
15	S Tuft	+03' 23''
16	P Velits	+03' 24''
17	N Oliveira	+03' 30''
18	T Kangert	+03' 35''
19	L Durbridge	+03' 38''
20	L Westra	+03' 44''
21	H Zubeldia	+03' 45''
22	J Izagirre	+04' 00''
23	A Grivko	+04' 05''
24	G Smukulis	+04' 06''
25	G Visconti	+04' 15''
26	R Bardet	+04' 17''
27	J Mendes	+04' 23''
28	A Valverde	+04' 28''
29	J Roy	+04' 30''
30	J Herrada	+04' 31''
31	R Taaramäe	+04' 41''
32	I Erviti	+04' 44''
33	D Gruzdev	+04' 56''
34	G Thomas	+05' 01''
35	F Vachon	+05' 06''
36	J Vansummeren	+05' 11''
37	M Ladagnous	+05' 13''
38	V Isaichev	+05' 13''
39	A Delaplace	+05' 16''
40	B Intxausti	+05' 16''

​Classement Général


Classement Général

• 
  1
  
  V.Nibali
  
  86:37:52
  
  
• 
  2
  
  J.Péraud
  
  +7:52
  
  
• 
  3
  
  T.Pinot
  
  +8:24
  
  
• 
  4
  
  A.Valverde
  
  +9:55
  
  
• 
  5
  
  T.van Garderen
  
  +11:44
  
  
• 
  6
  
  R.Bardet
  
  +11:46
  
  
• 
  7
  
  L.König
  
  +14:41
  
  
• 
  8
  
  H.Zubeldia
  
  +18:12
  
  
• 
  9
  
  L.ten Dam
  
  +18:20
  
  
• 
  10
  
  B.Mollema
  
  +21:24
  

[edenmartine]

Vincenzo Nibali, nouveau roi du Tour




Gamin, en Sicile, c'était « Enzo ». Puis un ami de son père l'a surnommé « la Puce des Pyrénées » et, bien vite, la puce est devenue « le Requin du détroit » (« Squalo dello stretto ») – celui de Messine, sa ville natale. En 2005, lors du Tour de Suisse, il était « le coureur de la Fassa Bortolo » dans la bouche de l'Américain Chris Horner, qui l'avait fustigé devant les caméras pour n'avoir pas collaboré dans une échappée, mais ne connaissait pas son nom.
Neuf ans plus tard, ce nom, Vincenzo Nibali, s'est inscrit au palmarès de la plus grande course cycliste du monde.



PERSONNAGE DISCRET
A 29 ans, l'Italien est, dimanche 27 juillet, le septième coureur transalpin à remporter le Tour de France, le premier depuis Marco Pantani, en 1998. Ce personnage discret en profitera pour faire une entrée fracassante dans l'histoire de son sport, en devenant le sixième homme seulement à s'imposer dans les trois grands tours cyclistes – France, Italie, Espagne –, aux côtés de ces monuments du vélo que sont Jacques Anquetil, Felice Gimondi, Eddy Merckx, Bernard Hinault et Alberto Contador. L'époque semble bien loin où Ivan Basso, son ancien coéquipier, disait de lui :

« Tout le monde aime Nibali parce qu'il ne gagne pas. »

L'incontestable victoire que le Sicilien est sur le point de s'offrir, au terme d'un Tour qui n'aura presque été qu'une promenade de 3 664 km à travers la France (avec des détours par le Royaume-Uni, la Belgique et l'Espagne), est la plus large du XXI^e siècle – si l'on excepte celles obtenues, avant de lui être retirées, par Lance Armstrong. En plus du jour du départ, où nul ne le porte, Vincenzo Nibali n'aura passé que deux étapes sans le maillot jaune sur les épaules (la 2^e et la 10^e). Le reste du temps, la tunique dorée aura recouvert le drapeau vert-blanc-rouge de champion d'Italie imprimé sur son maillot turquoise de l'équipe Astana.

L'ART DE LA DESCENTE
Comme l'a constaté le Français Thibaut Pinot en cours de Tour, « il y a Nibali, et les autres ». Il y a de bons coureurs, et un coureur hors catégorie. Cycliste élégant, doté d'une technique et de réflexes bien au-dessus de la moyenne, l'Italien est, de l'avis général, l'un des plus fameux équilibristes du peloton, et probablement le meilleur spécialiste de la descente, qu'il a su transformer en une forme d'art. En cela, il est le digne successeur de son compatriote Paolo Savoldelli, dont on dit que c'est dans les descentes qu'il remporta à deux reprises le Giro (2002, 2005).

Vincenzo Nibali, lui, a gagné le Tour de France 2014 un peu partout. Dans les rues de Sheffield, où il s'empare du maillot jaune après une attaque éclair à deux kilomètres du but. Sur les pavés trempés et boueux du Nord, où le fait d'être venu deux fois reconnaître le parcours avant le Tour lui permet de prendre deux minutes à tout le monde alors qu'il n'a jamais couru Paris-Roubaix. Dans les Vosges (la Planche des Belles-Filles), dans les Alpes (Chamrousse), et dans les Pyrénées (Hautacam), où il remporte l'étape à chaque fois.



Vincenzo Nibali endosse le maillot jaune après avoir remporté la deuxième étape du Tour de France, le 6 juillet à Sheffield.


Evidemment, Nibali a aussi remporté le Tour parce que Christopher Froome (5^e étape) et Alberto Contador (10^e étape) l'ont perdu sur chute, lui ouvrant une autoroute déserte vers la victoire. On ne saura jamais si l'Italien aurait pu rivaliseren montagne avec le Britannique (vainqueur en 2013) et l'Espagnol (lauréat en 2007 et 2009), qui l'avaient dominé lors de la répétition générale du Tour qu'est le Critérium du Dauphiné, en juin.


LA QUESTION DU DOPAGE
Tout au long de la Grande Boucle, le soupçon de victoire au rabais aura plané au-dessus du champion d'Italie, contraint de répéter que les chutes faisaient partie du vélo, et de souligner qu'il aurait quand même été difficile à rattraper après son coup d'éclat sur les pavés. Cette année, comme Froome et Contador, Nibali avait fait du Tour sa priorité. L'affiche était alléchante. Il faudra attendre un an pour voirle film.

Autre fil rouge ayant accompagné les performances de Vincenzo Nibali pendant trois semaines : la question du dopage, certes moins récurrente que le doute permanent qui avait gâché le plaisir de Chris Froome en 2013. L'Italien y a répondu poliment, mais à chaque fois un peu plus las, en assurant que le cyclisme avait« changé ».

Une chose est sûre : Vincenzo Nibali ne sort pas de nulle part, et brillait déjà avant d'intégrer en 2013 Astana, l'équipe la plus controversée du peloton. Tour d'Espagne en 2010 et d'Italie en 2013, au terme d'une édition marquée par sa victoire épique au milieu d'une tempête de neige lors de l'avant-dernière étape.
Pour son premier grand tour (Giro 2007), Nibali avait fini 19^e. Lors des onze suivants, il n'a jamais été moins bien classé.


Sa défaite idiote à Liège-Bastogne-Liège en 2010 (2^e) avait valu à l'Italien ce commentaire d'Eddy Merckx :

« Ce Nibali ne manque pas de talent, mais c'est un piètre stratège, et c'est dommage, car le cyclisme a besoin de ce genre de tempérament. »

L'implacable victoire sur le Tour contredit ce jugement, mais il est vrai qu'à l'heure où bon nombre de ses confrères roulent les yeux rivés sur leur capteur de puissance ou de pulsations cardiaques, Vincenzo Nibali représente un cyclisme d'instinct, plus « romantique », diront les nostalgiques, admirateurs de son illustre aîné Fausto Coppi : « J'ai toujours aimé attaquer, je n'ai pas d'autre choix, dit Nibali. Je suis prêt à saisir la moindre occasion. »
Et à mordre, tel le requin qui orne le cadre de son vélo.

[rachidbeo55]

Vincenzo Nibali, la force tranquille
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images (2).jpg images (3).jpg images (4).jpg images (7).jpg images (8).jpg images (9).jpg images.jpgimages (1).jpg

[yacineskoura]

L'information nous a été confirmée : le Tour France sera bien de retour sur la chaîne allemande ARD à partir prochaine édition, étant le seul opérateur allemand à accompagner en direct l'événement.
Après quatre ans d’absence sur l'antenne l’opérateur public à cause des différentes affaires de dopage qui ont terni l'image cyclisme au cours des dernières années, la « grande boucle » sera bien diffusée de nouveau en clair sur cette chaîne pour tous les téléspectateurs allemands (et pas seulement !), à la suite d'un contrat de deux ans (à savoir pour les éditions 2015 et 2016) signé avec le groupe ASO, organisateur Tour.

[edenmartine]

Tour de France 2015

Équipes et coureurs :


les 22 équipes engagées :









Jusqu'au 26 juillet, les coureurs du Tour de France vont sillonner les routes du pays. Ils sont 198 au départ d'Utrecht, samedi 4 juillet.

Combien seront-ils sur les Champs-Elysées à l'arrivée finale ?



Elles sont toutes prêtes pour le grand départ. Les vingt-deux équipes engagées pour le Tour de France 2015 présenteront chacune leur neuf coureurs au départ de la première étape, un contre-la-montre de 13,8 kilomètres dans les rues d'Utrecht, aux Pays-Bas.

Toutes ces équipes n'abordent pas la Grande Boucle avec les mêmes objectifs, entre victoire finale, victoires d'étapes, chasse aux points pour le maillot vert, à pois ou blanc.

Avant de les voir briller - ou pas - sur les routes de France pendant ce mois de juillet, présentation des 22 équipes engagées (en gras, les Français) :






ASTANA



1. Nibali Vincenzo (ITA)

2. Boom Lars (HOL)

3. Fuglsang Jakob (DAN)

4. Grivko Andriy (UKR)

5. Gruzdev Dmitriy (BIE)

6. Kangert Tanel (EST)

7. Scarponi Michele (HOL)

8. Taaramae Rein (EST)

9. Westra Lieuwe (HOL)



AG2R LA MONDIALE



11. Jean-Christophe Péraud

12. Jan Bakelants (BEL)

13. Romain Bardet

14. Mikaël Chérel

15. Ben Gastauer (LUX)

16. Damien Gaudin

17. Christophe Riblon

18. Johan Vansummeren (BEL)

19. Alexis Vuillermoz




FDJ



21. Thibaut Pinot

22. William Bonnet

23. Sébastien Chavanel

24. Arnaud Démareµ

25. Alexandre Geniez

26. Matthieu Ladagnous

27. Steve Morabito (SUI)

28. Jérémy Roy

29. Benoît Vaugrenard




SKY



31. Chris Froome (GBR)

32. Peter Kennaugh (GBR)

33. Leopold König (RTC)

34. Wout Poels (HOL)

35. Richie Porte (AUS)

36. Nicolas Roche (IRL)

37. Luke Rowe (GBR)

38. Ian Stannard (GBR)

39. Geraint Thomas (GBR)





TINKOFF-SAXO



41. Alberto Contador (ESP)

42. Ivan Basso (ITA)

43. Daniele Bennati (ITA)

44. Roman Kreuziger (RTC)

45. Rafal Majka (POL)

46. Michael Rogers (AUS)

47. Peter Sagan (SLQ)

48. Matteo Tosatto (ITA)

49. Michael Valgren (DAN)





MOVISTAR



51. Nairo Quintana (COL)

52. Winner Anacona (COL)

53. Jonathan Castroviejo (ESP

54. Alex Dowsett (GBR)

55. Imanol Erviti (ESP)

56. José Herrada (ESP)

57. Gorka Izagirre (ESP)

58. Adriano Malori (ITA)

59. Alejandro Valverde (ESP)





BMC RACING



61. Tejey van Garderen (USA)

62. Damiano Caruso (ITA)

63. Rohan Dennis (AUS)

64. Daniel Oss (ITA)

65. Manuel Quinziato (ITA)

66. Samuel Sanchez (ESP)

67. Michael Schär (SUI)

68. Greg Van Avermaet (BEL)

69. Danilo Wyss (SUI)







LOTTO-SOUDAL



71. Tony Gallopin

72. Lars Bak (DAN)

73. Thomas de Gendt (BEL)

74. Jens Debusschere (BEL)

75. André Greipel (ALL)

76. Adam Hensen (AUS)

77. Greg Hendersson (NZ)

78. Marcel Sieberg (ALL)

79. Tim Wellens (BEL)






GIANT-ALPECIN



81. John Degenkolb (ALL)

82. Warren Barguil

83. Roy Curvers (HOL)

84. Koen De Koert (HOL)

85. Tom Dumoulin (HOL)

86. Simon Geschke (ALL)

87. Georg Preidler (AUT)

88. Ramon Sinkeldam (HOL)

89. Albert Timmer (HOL)







KATUSHA



91. Joaquim Rodríguez (ESP)

92. Giampaolo Caruso (ITA)

93. Jacopo Guarnieri (ITA)

94. Marco Haller (AUT)

95. Dmitriy Kozontchuk (RUS)

96. Alexander Kristoff (NOR)

97. Alberto Losada (ESP)

98. Tiago Machado (POR)

99. Luca Paolini (ITA)






ORICA-GREENEDGE



101. Simon Gerrans (AUS)

102. Michael Albasini (SUI)

103. Luke Durbridge (AUS)

104. Daryl Impey (AFS)

105. Michael Matthews (AUS)

106. Svein Tuft (CAN)

107. Pieter Weening (HOL)

108. Adam Yates (GBR)

109. Simon Yates (GBR)







ETIXX-QUICK STEP



111. Michal Kwiatkowski (POL)

112. Mark Cavendish (GBR)

113. Michal Golas (POL)

114. Tony Martin (ALL)

115. Mark Renshaw (AUS)

116. Zdenek Stybar (RTC)

117. Matteo Trentin (ITA)

118. Rigoberto Uran (COL)

119. Julien Vermote (BEL)







EUROPCAR



121. Pierre Rolland

122. Bryan Coquard

123. Cyril Gautier

124. Yohann Gène

125. Bryan Nauleau

126. Perrig Quémeneur

127. Romain Sicard

128. Angelo Tulik

129. Thomas Voeckler






LOTTO NL



131. Wilco Kelderman (HOL)

132. Laurens ten Dam (HOL)

133. Robert Gesink (HOL)

134. Steven Kruijswijk (HOL)

135. Tom Leezer (HOL)

136. Paul Martens (ALL)

137. Bram Tankink (HOL)

138. Jos van Emden (HOL)

139. Sep Vanmarcke (BEL)







TREK FACTORY RACING



141. Bauke Mollema (HOL)

142. Julian Arredondo (COL)

143. Fabian Cancellara (SUI)

144. Stijn Devolder (BEL)

145. Laurent Didier (LUX)

146. Markel Irizar (ESP)

147. Bob Jungels (LUX)

148. Gregory Rast (SUI)

149. Haimar Zubeldia (ESP)







LAMPRE-MERIDA



151. Rui Costa (POR)

152. Matteo Bono (ITA)

153. Davide Cimolai (ITA)

154. Kristijan Durasek (CRO)

155. Nelson Oliveira (POR)

156. Rubèn Plaza Molina (COL)

157. Filippo Pozzato (ITA)

158. Josè Serpa Perez (COL)

159. Rafael Valls Ferri (ESP)






CANNONDALE



161. Andrew Talansky (USA)

162. Jack Bauer (NZL)

163. Nathan Haas (AUS)

164. Ryder Hesjedal (CAN)

165. Kristijan Koren (SLO)

166. Sebastian Langeveld (HOL)

167. Dan Martin (IRL)

168. Ramunas Navardauskas (LIT)

169. Dylan van Baarle (HOL)







COFIDIS


171. Nacer Bouhanni

172. Nicolas Edet

173. Christophe Laporte

174. Luis Angel Maté (ESP)

175. Daniel Navarro (ESP)

176. Julien Simon

177. Geoffrey Soupe

178. Florian Sénéchal

179. Kenneth Van Bilsen (BEL)





IAM CYCLING



181. Mathias Frank (SUI)

182. Matthias Brändle (AUT)

183. Sylvain Chavanel

184. Stef Clement (P-B)

185. Jérôme Coppel

186. Martin Emliger (SUI)

187. Reto Hollenstein (SUI)

188. Jarlinson Pantano (COL)

189. Marcel Wyss (SUI)





BORA



191. Emanuel Buchmann (ALL)

192. Jan Barta (RTC)

193. Sam Bennett (IRL)

194. Zakkari Dempster (AUS)

195. Bartosz Huzarski (POL)

196. Jose Mendes (POR)

197. Dominik Nerz (ALL)

198. Andreas Schillinger (ALL)

199. Paul Voss (ALL)







BRETAGNE-SÉCHÉ



201. Eduardo Sepulveda (ARG)

202. Frédéric Brun

203. Anthony Delaplace

204. Pierrick Fédrigo

205. Brice Feillu

206. Armindo Fonseca

207. Arnaud Gérard

208. Pierre-Luc Périchon

209. Florian Vachon







MTN-QHUBEKA




211. Daniel Teklehaimanot (ERY)

212. Edvald Boasson Hagen (NOR)

213. Steve Cummings (GB)

214. Tyler Farrar (USA)

215. Jacques Janse van Rensburg (AFS)

216. Reinardt Janse van Rensburg (AFS)

217. Merhawi Kudus (ERY)

218. Louis Meintjes (AFS)

219. Serge Pauwels (BEL)




Le Tour de France peut commencer..........

[edenmartine]

Lars Boom (Astana) privé de départ

Une cortisolémie effondrée a été observée chez Lars Boom, le coéquipier du vainqueur sortant Vincenzo Nibali. Conformément au règlement du MPCC, le Néerlandais de l'équipe Astana, vainqueur de l'étape des pavés en 2014, ne doit pas prendre le départ du Tour, samedi.



Comme chaque année, le MPCC (Mouvement pour un cyclisme crédible) a demandé à l'UCI de lui communiquer les taux de cortisone relevés sur l'ensemble du peloton lors des contrôles effectués par la fédération internationale avant le départ du Tour. Une cortisolémie effondrée a été observé chez Lars Boom, le Néerlandais de l'équipe Astana. Conformément au règlement du MPCC, l'équipe kazakhe a été notifiée du contrôle ce soir et il lui a été demandé de retirer Boom, coéquipier du lauréat du Tour 2014 Vincenzo Nibali, de sa liste de départ.


Rappelons qu'un taux effondré ne signifie en rien que le coureur s'est dopé. Il peut par exemple résulter d'un traitement médicamenteux qui a fait l'objet d'une AUT (Autorisation à usage thérapeutique). Il ne s'agit pas d'une infraction au règlement antidopage et seule l'observation volontaire des règles MPCC par Astana impose à l'équipe de retirer son coureur, le but étant de préserver sa santé.

Alexandre Vinokourov a demandé par téléphone à la fédération internationale de pouvoir effectuer le remplacement (par l'Italien Alessandro Vanotti) mais les dirigeants ont refusé,sous prétexte que la décision est tombée après la réunion des directeurs sportifs. Or, le manager kazakh ne veut pas partir avec 8 coureurs. «Ou l'UCI nous autorise à remplacer Boom, ou il part avec nous. Tant pis pour le MPCC», nous a-t-il confié ce soir.

[edenmartine]

Victoire et maillot jaune pour l'Australien Rohan Dennis







Dans les rues d'Utrecht aux Pays-Bas, c'est l'Australien Rohan Dennis qui a été le plus rapide lors de la première étape du Tour de France 2015. Le coureur de la formation BMC remporte le contre-la-montre et enfile par la même le maillot jaune de leader.

En guise de mise en jambes, les coureurs du 102e Tour de France ont effectué sous une chaleur étouffante, un contre-la-montre d'une quinzaine de kilomètres dans les rues d'Utrecht aux Pays-Bas. Et dans cette exercise de style, c'est l'Australien Rohan Dennis de la BMC qui s'est imposé en un peu moins de 15 minutes, juste devant les deux spécialistes de l'exercice, l'Allemand Tony Martin (2e à 5s) et le Suisse Fabian Cancellara (3e à 6s). Le coureur de 25 ans prend par la même le maillot jaune de leader du classement général.

[edenmartine]

Greipel remporte la 2e étape, Cancellara en jaune




A l’issue d’une deuxième étape palpitante, qui a vu les éléments se déchainer, André Greipel a franchi en premier la ligne d’arrivée, au sprint, sur la digue à Zélande (Pays-Bas).

Fabian Cancellara s’empare du maillot jaune, décroché hier par Rohan Dennis. Avec plus d’une minute et demie de retard sur Contador et Froome, Valverde, Nibali et Quintana ont perdu gros.


À coup sûr, le début de ce Tour de France 2015 fera date. Une deuxième étape par moment quasi apocalyptique, marquée par des averses violentes, des coups de bordure brutaux, des chutes, et des crevaisons. Un scénario palpitant, qui a trouvé son issue au bord de la mer du nord, et son vainqueur en la personne d'André Greipel (Lotto-Soudal). Prouvant, une nouvelle fois, qu'il est un modèle de régularité : depuis 2011, l'Allemand a remporté une étape à chaque Grande Boucle.



Sélection naturelle
L'autre grand gagnant, c'est Fabian Cancellara. Troisième de l'étape derrière Greipel et Sagan, le Suisse de l'équipe Trek Factory Racing, décroche le maillot jaune, décroché samedi par Rohan Dennis, éphémère leader. A 34 ans, "Spartacus" a endossé le 29e maillot jaune de sa carrière, le précédent datant de 2012. Mark Cavendish, qui visait une 26e victoire d'étape depuis qu'il court le Tour, a lancé le sprint final mais n'a pu finir mieux que 4e. Alberto Contador et Chris Froome, prétendants à la victoire finale, marquent eux aussi des points précieux.


L'Espagnol et l'Américain ont pris près d'une minute et demie d'avance sur Nibali et Quintana, grands perdants du jour. Le cycliste colombien de l'équipe Movistar a été pris par une cassure dans le peloton au seuil des 60 derniers kilomètres, tout comme Valverde et Péraud. Quant à Vincenzo Nibali, qui figurait dans le premier groupe, il a été retardé sur une accélération de l'équipe Lotto une dizaine de kilomètres plus loin, en compagnie de Pinot et du vainqueur du contre-la-montre inaugural à Utrecht, l'Australien Rohan Dennis.

[edenmartine]

3e étape: Après le chaos, Rodriguez a fait le Mur

Au terme d'une troisième étape marquée par une chute massive ayant entraîné la neutralisation de la course, Joaquim Rodriguez (Katusha) s'est imposé en costaud au sommet du Mur de Huy lundi sur la route du Tour de France 2015.

Deuxième du jour, Christopher Froome (Sky) s'empare du maillot jaune, alors que Thibaut Pinot (FDJ) a encore perdu plus d'une minute sur les favoris.







A chaque jour son chaos. A chaque étape ses vainqueurs et ses grands battus. Marqué par une gigantesque et impressionnante chute collective à 50 kilomètres de l'arrivée et une neutralisation de la course, ce troisième acte du Tour 2015 a consacré au sommet du Mur de Huy un vrai spécialiste de la Flèche Wallonne, Joaquim Rodriguez. L'Espagnol, leader de l'équipe Katusha, a résisté au retour de Christopher Froome. Mais le Britannique n'a pas tout perdu. Au contraire. Il s'empare du maillot jaune pour une petite seconde devant Tony Martin et, plus important encore, a pris du temps à tous ses rivaux.



Mais quelle journée, encore une fois... On se doutait qu'il y aurait du grabuge avec ce finish en mode Flèche Wallonne. Il y en a eu. En revanche, personne n'avait envisagé que la course serait neutralisée pendant 20 bonnes minutes, décision d'ailleurs controversée et contestée par certains. Mais Christian Prudhomme, à chaud, a jugé qu'il s'agissait de l'option la plus raisonnable devant l'ampleur de la chute. Celle-ci a mis fin au Tour de plusieurs coureurs, dont Tom Dumoulin, troisième du classement général lundi matin. Fabian Cancellara n'a pas abandonné. Mais le maillot jaune, lui aussi pris dans la chute, a souffert le martyr pour finir cette étape. En haut du Mur de Huy, le Suisse a abandonné 10 minutes et son maillot...








Pinot perd très gros

Le nouveau patron du Tour s'appelle donc Chris Froome. Le vainqueur de l'édition 2013 n'avait peut-être pas envisagé de se retrouver si vite au pouvoir. Mais après avoir bien négocié les mouvements venteux la veille aux Pays-Bas, il s'est montré le plus fort des favoris à la pédale lundi. Il a buté sur le seul Joaquim Rodriguez, vainqueur devant Froome et Alexis Vuillermoz (AG2R). Purito, en bon puncheur qu'il est, a pris les choses en main dans les 300 derniers mètres pour aller chercher la victoire en sortant Tony Gallopin de sa roue avant de maitriser le retour en force de Froome.





Mais l'homme fort de la Sky a encore marqué les esprits. Bonifications comprises, il a pris lundi 17 secondes à Vincenzo Nibali et Nairo Quintana, arrivés en même temps qu'un décevant Alejandro Valverde, et 24 à Alberto Contador, trop juste dans la partie la plus raide de la pente. Mine de rien, au général, Froome possède un joli petit matelas: 36 secondes sur Contador, 1'38" sur Nibali, 1'56" sur Quintana. Et que dire de Thibaut Pinot… Le Français a sévèrement coincé, et le voilà déjà à trois minutes du maillot jaune au général. Le chrono d'Utrecht semble déjà si loin. Et voilà les pavés à l'horizon, déjà, mardi. Prêts pour une nouvelle journée frappée du sceau de la folie ?