Championnat du monde de cyclisme sur route (Doha)

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09_10_au_16_10_2016

Le Mondial de Doha pourrait être raccourci à 150 km s'il fait trop chaud

L'épreuve des élites messieurs des championnats du monde de cyclisme sur route, le dimanche 16 octobre, pourrait être réduite de plus de 100 km si une forte chaleur est présente ce jour-là au Qatar comme le prévoit le règlement de l'Union cycliste internationale (UCI) concernant les fortes chaleurs. La course de Doha est prévue sur la distance de 257,5 km. Elle pourrait être ramenée à 150 km.
Une équipe de l'UCI comprenant des experts médicaux est présente sur place depuis le début du mois d'octobre. Elle sera présente avant chaque épreuve lors des Mondiaux afin de décider d'adopter d'éventuelles mesures.
La réduction de la distance sur les autres épreuves (juniors, espoirs, dames) pourrait être aussi adoptée dans un cas similaire. La distribution supplémentaire d'eau et de glace par les organisateurs est aussi envisagée en cas de températures extrêmes.
La chaleur peut atteindre 40° Celsius au Qatar au mois d'octobre.





La France avec Bouhanni et Démare au Qatar

Bernard Bourreau, le sélectionneur national français, a annoncé lundi les noms des 9 coureurs qui défendront les couleurs du drapeau tricolore aux Mondiaux sur route qui auront lieu le 16 octobre au Qatar. Sa sélection compte 4 coureurs de la FDJ, une des deux "WorldTeams" françaises, et 4 de l'équipe continentale pro Cofidis.
Le sprinteur de 25 ans Arnaud Démare (FDJ) devra sans doute faire office de leader de la sélection sur les routes de Doha, aux côtés de Nacer Bouhanni (Cofidis). Démare, champion de France en 2014 devant Bouhanni, alors son coéquipier, pourra compter sur Yoann Offredo, William Bonnet et Marc Sarreau, également de la FDJ. Bouhanni, l'autre star de cette sélection, sera flanqué de Christophe Laporte, Cyril Lemoine et Geoffrey Soupe, de Cofidis. Adrien Petit (Direct Energie), 10e du dernier Paris-Roubaix, s'est également glissé parmi les 9 coureurs repris, tandis que son coéquipier Bryan Coquard, qui a engrangé 13 victoires pro cette saison, est laissé de côté. Le sprinteur visait une place dans la sélection de Bernard Bourreau, mais Bouhanni et Démare lui ont été préférés. Il fait partie des réserves, avec Alexis Gougeard (Ag2r-la Mondiale), Angelo Tulik (Direct Energie), Florian Sénéchal (Cofidis) et Jérémy Roy (FDJ).
"Je me suis basé sur l'expérience, les résultats et les performances sur le World Tour et le haut niveau tant sur les épreuves dites de classiques avec la possibilité de bordures que celles qui réclament de l'expérience sur les sprints, mais aussi sur les équipes qui ont des ossatures dans ce sens là qui sont encore sur les grosses courses World Tour, comme l'Eneco Tour qui vient de s'achever ce week-end", a expliqué Bernard Bourreau sur le site de la fédération française de cyclisme, lundi. "Nous allons déterminer la tactique que nous allons engager avec l'équipe de France à Doha lorsque nous serons sur place et surtout nous déterminerons les rôles de chacun selon les éventuelles conditions et schémas de course qui peuvent se mettre en place au Qatar".





Dumoulin et Van Emden doubleront pour les Pays-Bas

Le sélectionneur néerlandais Johan Lammerts a dévoilé lundi sa sélection pour les Mondiaux de cyclisme sur route qui auront lieu en octobre au Qatar. Tom Dumoulin et Jos Van Emden disputeront à la fois le contre-la-montre (12 octobre) que la course en ligne (16 octobre). Pour cette dernière épreuve, Lammerts mise sur ses sprinters Dylan Groenewegen et Danny van Poppel. Niki Terpstra, qui vient de remporter l'Eneco Tour dimanche, pourrait aussi avoir un coup à jouer si le vent est de la partie.
Dylan van Baarle, Koen de Kort, Sebastian Langeveld et Tom Leezer complètent l'équipe des Pays-Bas.
Chez les dames, la sélection batave se composera de plusieurs candidates au titres, comme Marianne Vos, triple championne du monde, Chantal Blaak et Kirsten Wild, et aussi Ellen van Dijk, Roxane Knetemann, Amy Pieters, Annemiek van Vleuten et la championne olympique Anna van der Breggen, pour qui le parcours n'est toutefois pas assez sélectif.
Van der Breggen, Van Dijk et Van Vleuten sont aussi engagées dans le contre-la-montre du 11 octobre. La course en ligne dames est prévue le 15 octobre.





La Belgique misera sur Boonen et Van Avermaet

L'entraîneur national Kevin De Weert a annoncé lundi la sélection belge qui se rendra à la mi-octobre au Qatar pour y disputer les championnats du monde de cyclisme, avec en têtes de file les inévitables Tom Boonen et Greg Van Avermaet, champion olympique de Rio.
A leurs côtés Oliver Naesen (IAM Cycling), Jasper Stuyven (Trek-Segafredo), Iljo Keisse (Etixx-Quick Step), Jürgen Roelandts (Lotto-Soudal), Jens Debusschere (Lotto-Soudal), Jens Keukeleire (Orica-BikeExchange) et Nikolas Maes (Etixx-Quick Step) s'envoleront également pour Doha.
Il était déjà connu que Philippe Gilbert avait préféré se concentrer sur l'Euro de Plumelec plutôt que de prendre part à ces Mondiaux, qui auront lieu le 16 octobre. Le coureur de la BMC ne voyait pas quel rôle il pouvait prendre dans la sélection de De Weert. Tom Boonen, qui prendra sa retraite l'an prochain et a chuté la semaine dernière lors de l'Eneco Tour, et Greg Van Avermaet, seront donc les leaders de ce groupe.
Quatre réservistes
Timothy Dupont, de la formation continentale Verandas Willems, est, de manière surprenante, uniquement réserve. Le Gantois de naissance a aligné 16 victoires cette année. Sep Vanmarcke, qui n'avait pas pris part à l'Eneco Tour pour des raisons de santé, n'est pas non plus repris.
Quatre réserves ont été désignées: Timothy Dupont, Jelle Wallays, Yves Lampaert et Jonas Van Genechten.

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Bouhanni-Démare, deux chances bleues sur le billard de Doha

Au Qatar, première au Moyen-Orient pour des Championnats du monde de cyclisme sur route, le maillot arc-en-ciel devrait, ce dimanche, tomber sur les épaules d’un sprinter. Le duo français a tout pour tirer son épingle du jeu. Tous les protagonistes devront se méfier de la chaleur et du vent.
Le cadre.
Doha, au Qatar. La première au Moyen-Orient pour les Mondiaux sur des terres où est organisé le Tour du Qatar depuis 2002. Pour la 9e fois de leur histoire, les Mondiaux sur route se disputent loin de l’Europe. La première fois, c’était en 1974, au Canada, à Montréal (succès d’Eddy Merckx, devant Raymond Poulidor). Le Canada vivant ensuite un autre Mondial en 2003, à Hamilton (titre pour l’Espagnol Igor Astarloa). Le contient américain sera, quant à lui, le théâtre des Mondiaux au Vénézuela (1977, à San Cristobal, le maillot irisé pour Francesco Moser), aux Etats-Unis (1986 à Colorado Springs, l’arc-en-ciel pour Moreno Argentin et 2015 à Richmond, sacre de Peter Sagan). Le Japon (Utsunomiya) accueillait en 1990 le succès du Belge Rudy Dhaenens, pour la première en Asie. En 1995, Abraham Olano était, lui, couronné à Duitama, en Colombie. Avant en 2010, le périple en Australie et des championnats du monde qui avaient célébré le Norvégien Thor Hushovd, à Geelong.
Le terrain de jeu.
Plat comme la main, simplement truffé dans sa partie finale de ronds-points et de ralentisseurs. Rien d’exaltant. Pas le moindre relief ou grumeau pour venir contrarier les sprinters appelés à en découdre face à un public pour le moins clairsemé tout au long de la semaine lors des épreuves en ligne ou contre-la-montre des catégories juniors ou U23, hommes ou femmes. La menace, elle concerne la chaleur (autour de 35 degrés) et la faculté pour le peloton à résister («Il va bien falloir la gérer, on peut tomber comme des mouches», a résumé Arnaud Démare). Et ce même si la course a été déplacée de son traditionnel mois de septembre pour se caler en octobre. Et même là, toutes les hypothèses ont été envisagées, afin de prévenir une hydratation convenable des coureurs (eau, glace), jusqu’à la solution extrême d’une course Elite, dimanche, qui aurait fondue au soleil pour être raccourcie de façon drastique afin de limiter les risques (de 257,5 km à 150 km). L’dée de ventilateurs posés le long du parcours avait même un temps circulée… La distance initialement prévue devrait rester au programme. Les sprinters Oscar Freire (1999, 2001, 2004), Mario Cipollini (2002), Tom Boonen (2005), Thor Hushovd (2010), Mark Cavendish (2011) et les puncheurs Paolo Bettini (2007, 2008), Philippe Gilbert (2012), Michal Kwiatkowski (2014), Peter Sagan (2015) ont, ces dernières années, souvent été à la noce. Tout est planté pour que la course offre un sprint royal.
Les favoris.
Ils figurent parmi les… sprinters (même si quelques puncheurs comme Greg Van Avermaet) se faufilent. Evidemment. Prêts à jouer des coudes, figurent Eli Viviani, le champion du monde de l’omnium à Rio et Giacomo Nizzolo (Italie), Andre Greipel et Marcel Kittel (Allemagne), Alexander Kristoff (Norvège), Michael Matthews (Australie), Dylan Groenewegen (Pay-Bas) et Peter Sagan (Slovaquie) qui tentera d’échapper au sprint massif pour devenir le premier à conserver son titre mondial depuis Paolo Bettini (2006-2007 qui avait succédé à Gianni Bugno 1991-1992). Sans oublier le tandem bleu composé de Nacer Bouhanni et d’Arnaud Démare.
Les atouts bleus.
Bernard Bourreau, le sélectionneur national, a tout fait pour qu’Arnaud Démare et Nacer Bouhanni se trouvent dans conditions idéales. Les sprinters de la FDJ et de Cofidis disposent chacun de quatre équipiers pour les accompagner et tenter de décrocher ce titre qui fuit les Bleus depuis Laurent Brochard, en 1997, à San Sebastian. Le sprinter de la FDJ, vainqueur de Milan-San Remo a, dans L’Equipe, résumé : «On fera tous les deux notre sprint. On va accorder l'équipe pour qu'elle nous emmène tous les deux dans le final. C’est inenvisageable que l’un de nous bosse pour l’autre. On est tous les deux capables de gagner, je ne me vois pas lui enlever sa chance d’être champion du monde, et vice-versa.» Le sprinter de Cofidis a répondu à son ancien équipier au sein de la FDJ en prônant, en vue de la réussite, l’alliance des forces, plutôt que la division des chances : «Il ne peut pas y avoir deux trains comme on a pu le lire dans la presse. On n'est pas à un Championnat de France, c'est impossible aux Championnats du monde. Donc il faudra un seul train.» Conscient de la difficulté s’accrochant à une course toujours particulière dans laquelle les intrigues, les enjeux et les alliances se tissent pour offrir des scénarios souvent déroutants.
L’équipe de France :
Nacer Bouhanni, Christophe Laporte, Cyril Lemoine, Geoffrrey Soupe (Cofidis), William Bonnet, Arnaud Démare, Yoann Ofredo, Marc Sarreau (FDJ), Adrien Petit (Direct Energie).
Elite hommes, course en ligne, 257,5 km; départ à 9h30.

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Nizzolo empoche la première étape

Superbe performance de Giacomo Nizzolo (Trek-Segafredo). Le coureur italien a remporté la première étape du Tour d’Abu Dhabi en devançant au sprint les cadors John Degenkolb (Giant-Alpecin) et Mark Cavendish (Dimension Data). Une victoire d’étape qui lui permet de prendre quatre secondes d’avance sur Degenkolg au classement général grâce aux bonifications.

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Tour d'Abou Dhabi:
le nouveau leader s'appelle Cavendish

Le Britannique Mark Cavendish s'est imposé au sprint dans la 2e étape du Tour d'Abou Dhabi cycliste (2.HC), une boucle de 115 km autour d'Abou Dhabi où était donnée le départ et jugée l'arrivée. Il a devancé les Italiens Elia Viviani (Sky) et Andrea Guardini (Astana).
Le vice-champion du monde de Doha s'empare du maillot de leader du classement général grâce aux bonifications. Il possède 4 secondes d'avance sur l'Italien Giacomo Nizzolo (Trek-Segafredo), lauréat jeudi de la 1e étape, et 5 sur Jens Keukeleire (Orica-BikeExchange).
Ce 142e succès pro de l'homme de l'Ile de Man est le 9e de l'année, le premier depuis ses quatre victoires d'étape dans le Tour de France.