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    Brésil - France : Le Brésil, ce n'est plus ce que c'était





    C'est une anomalie, une totale aberration. En ce mois de juin 2013, le Brésil est la 22e nation mondiale si on se réfère au classement de la FIFA. Le Ghana et le Danemark devancent la sélection aux cinq Coupes du monde. Le Brésil n'était jamais tombé aussi bas dans toute son histoire. "Il faut savoir accepter le fait que nous ne sommes plus au-dessus des autres", constate Lucas. Forcément, à un an de son Mondial, cette Seleçao fait tâche en affichant la mine des mauvais jours, elle qui n'a remporté qu'un seul de ses huit derniers matches. "Quatorze joueurs ont été champions (nationaux) cette année. Nous avons perdu des positions au classement mais quand je parle à mes joueurs, ils ne sont pas à la 22e place", tente pourtant de se convaincre Scolari. Comment le Brésil en est-il arrivé là ? Tentatives de réponse.
    UN DEFENSE INEFFICACE
    Julio Cesar, Daniel Alves, Thiago Silva, David Luiz, Marcelo : la défense du Brésil a beau regrouper quelques grands défenseurs, elle n'en demeure pas moins friable depuis plusieurs rencontres déjà. La Seleçao a encaissé douze buts lors de ses huit derniers matches. De quoi faire pester son capitaine, Thiago Silva : "Je mentirais si je disais que ça ne nous préoccupe pas", témoigne le défenseur du PSG. "Si on peut gagner tous nos matches par un but à zéro, sans encaisser, je préfère ! Notre jeu requiert plus d'équilibre."
    LE FANTOME DE NEYMAR
    Neymar porte les espoirs d'un peuple car il personnifie l'ADN du football brésilien : de l'inspiration, de l'improvisation, de la vitesse, du dribble et de la spontanéité. Irrésistible en club, il peine face aux grandes nations sitôt qu'il enfile le maillot de sa sélection. Pelé n'a pas été tendre avec l'attaquant de Santos ces derniers mois dans la presse brésilienne : "Neymar, chaque fois qu'il joue pour la Seleçao, il devient un joueur ordinaire. Dans tous les matches à l'étranger il joue mal", confie le Roi. "Il pense qu'il doit résoudre tous les problèmes de la Seleçao mais il n'est pas préparé pour ce poids. Sa préoccupation est de changer de style, de coupes de cheveux."
    Sur les huit derniers matches, Neymar n'a inscrit qu'un doublé en Bolivie. Paulo Cesar, ancien du PSG et sélectionné à deux reprises avec le Brésil, ne s'inquiète pas : "Il a une énorme pression. Il est encore jeune (21 ans). Je pense qu’il sera prêt pour la Coupe du monde car il aura l’expérience d’une saison à Barcelone. Il va découvrir une autre tactique, un jeu plus collectif que celui de la sélection brésilienne."
    DU TALENT OUI, UN COLLECTIF NON
    Avec Lucas, Oscar, Hulk, Neymar bien sûr ou Thiago Silva, le Brésil n'a absolument rien à envier aux meilleures nations mondiales en termes de talent pur. Cette Seleçao possède, comme ses devancières, quelques génies. Mais ces individualités doivent apprendre à jouer ensemble. "Cette équipe ne dégage pas une identité ni un sentiment collectif fort", témoigne Andre Baibich, journaliste au quotidien de Porto Alegre Zero Hora. "Il y a des talents mais l'équipe n'est pas formée. Si bien qu'elle peut être aussi bien brillante que très décevante." Les critiques visant Scolari sont virulentes. La presse brésilienne lui reproche notamment de ne pas avoir construit un collectif autour de personnalités fortes.

    UNE EQUIPE SANS EXPERIENCE, EN ETERNELLE RECONSTRUCTION
    Parmi les 23 Brésiliens sélectionnés pour affronter la France, le nombre de sélections moyen est de 15. "Nous sommes dans un processus de rénovation un peu comme l'équipe de France", explique Andre Baibich. "Nous avons du talent mais il n'est pas mûr. Thiago Silva est prêt mais il reste un défenseur et ne va pas décider du sort d'un match. Neymar est trop jeune et manque d'expérience internationale." La presse brésilienne s'étonne de ne voir ni Kaka ni, surtout, Ronaldinho pour guider une génération talentueuse mais inexpérimentée. "La non sélection de Ronaldinho était vraiment une surprise car il traverse sa meilleure période depuis cinq ans. Il n'a jamais été aussi bon depuis Barcelone", nous a renseigné Baibich. "La rumeur dit qu'il serait sorti en boîte de nuit lors d'un récent rassemblement du Brésil et que Scolari lui ferait payer." Avec ou sans Ronnie, le Brésil continue de se chercher un fond de jeu. Le processus est long mais le temps presse.


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    Re : Brésil - France : Le Brésil, ce n'est plus ce que c'était

    C'est précisément pour cette raison, parce que «l'équipe» était pour une grande partie de l'engagement renouvelé avec de nouveaux jeunes, nous donnons le temps qui est, la compréhension, l'esprit d'équipe et le Brésil sera de retour 'de briller.

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