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    4 novembre 1956 : Les chars soviétiques entrent dans Budapest

    Le 4 novembre 1956, les chars entrent avec fracas dans Budapest afin de réprimer lesvelléités d'indépendance de la Hongrie. Depuis le mois d'octobre, le pays s'est en effet pris à rêver de renverser le joug soviétique.Sous la pression populaire, Imre Nagy a été nommé à la tête du gouvernement hongrois dans le but de mettre en place une démocratie parlementaire et de rétablir les libertés fondamentales. Il a proclamé la neutralité du pays et sa sortie du pacte de Varsovie (l'alliance est-européenne opposée à l'OTAN).En pleine guerre froide, Moscou ne peut rester sans réaction face à cette contestation ouverte de sa domination sur les pays de l'est de l'Europe. Au début du mois de novembre, les troupes du Pacte de Varsovie entrent donc dans le pays afin de museler cette opposition. La répression est sanglante et les troupes russes tuent entre 200.000 et 300.000 Hongrois.En Occident, cette révolte hongroise suscite une grande émotion mais les gouvernements se gardent d'intervenir contre le Kremlin et laissent le géant soviétique faire taire la voix de la liberté hongroise.

    Plus de 400 chars soviétiques avaient été détruits par les Combattants de la Liberté. Quel affront pour les soviets !
    Un pays petit par le nombre d'habitants, immense par la fierté et la dignité, se soulevait tout d'entier, d'un seul coeur, contre le colosse soviétique. Et sans l'appui des dirigeants occidentaux, en lesquels il avait espéré pourtant.
    " Les deux millions d'habitants de Budapest ont tout simplement oublié la peur", répond Paul Mathias, correspondant de Paris-Match à René Coty, Président de la République française, qui lui demande ce qui se passe.
    Le mardi 30 octobre, le reporter-photographe de Paris-Match, Jean-Pierre Pedrazzini, touché par les rafales de tir provenant d'un char soviétique, prend une ultime photo... Son sang reste mêmé à celui des Hongrois, écrit Tibor Meray, très ému. On réussit à le faire transporter à Paris, où il meurt le 7 novembre 1956. Le même jour, le Journal officiel publie sa citation à l'Ordre de la nation.
    Mais les soviets avaient mis en place d'énormes forces blindées autour de Budapest, et dans la nuit du 3 au 4 novembre les tanks déferlent, ébranlant le macadam des rues dans un grondement effrayant dont les survivants se souviennent.
    Même le grand signe de croix que traça le Cardinal Mindszenty "doux prélat rescapé des geôles", ne protégea pas alors les Hongrois. Ce fut pour plus tard.
    Le dimanche 4 novembre 1956, à 7 h 57, retentit le S.O.S. à la radio :
    " 7 h 57 - SOS des écrivains. - Dans Budapest saccagée, secouée par les détonations et assourdie par le bruit des avions, un appel désespéré s'élève depuis les haut-parleurs des postes récepteurs de radio, ouverts dans toutes les maisons. C'est le message dramatique des écrivains hongrois, lu par une voix basse et sonore, celle de Gyulia Hay, dramaturge communiste, qui a passé une décennie en émigration à Moscou :
    " Ici l'Association des écrivains hongrois, qui s'adresse à tous les écrivains, savants, associations d'écrivains, académies et unions scientifiques du monde entier. Nous faisons appel aux intellectuels de tous les pays. Vous connaissez les faits. Il est inutile de les commenter. Aidez la Hongrie ! Aidez les écrivains, les savants, les ouvriers, les paysans et les intllectuels hongrois. Au secours ! Au secours !" ( Tibor Meray - Budapest- 24 octobre 1956 - Editions Laffont- Collection "Ce jour-là").
    Le Carinal Mindszenty put se réfugier à l'ambassade des Etats-Unis.
    " A force de mourir, vous deveniez les maîtres...
    Tant de sang fait jaillir l'horreur universelle
    Et notre coeur répond à ceux qui nous appellent...
    Plus de Michel Strogoff, plus d'Anna Karénine
    Rien que des assassins éduqués sous Staline !" ( Un poète français )
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    Post Création du dollar

    04 Avril 2015

    4 avril 1792
    Création du dollar


    Le 4 avril 1792, une loi fait du dollar la monnaie officielle des États-Unis à l'initiative d'Alexander Hamilton, secrétaire du Trésor sous la présidence de George Washington. Son nom vient d'une déformation phonétique de thaler, nom d'une monnaie encore très populaire à cette époque dans le Nouveau Monde...


    thaler.jpg
    Le thaler, devise universelle avant l'heure

    Thaler, 1780Le thaler est une monnaie d'origine autrichienne illustrée par le portrait bien en chair de l'impératrice Marie-Thérèse, morte en 1780. Cette monnaie en argent de très bon aloi était devenue très populaire en Europe centrale mais aussi dans le Nouveau Monde et même dans la péninsule arabe, où elle était encore en usage au début du XXe siècle !

    Son nom est une abréviation de Joachimsthaler. Il vient de Joachimsthal (« vallée de Joachim ou Jacques »), ville autrichienne entourée de riches gisements argentifères, dans les monts Métallifères. Située au nord de l'actuelle République tchèque, la ville porte aujourd'hui le nom de Jáchymov et les montagnes s'appellent Krušné hory (« Monts rudes »).

    avril 1968
    Assassinat de Martin Luther King


    Le 4 avril 1968,le pasteur américain Martin Luther King (39 ans) est assassiné dans un motel de Memphis par un repris de justice, James Earl Ray.

    images.jpg

    Révulsés par sa mort tragique et ô combien prévisible, les ghettos noirs des grandes villes américaines sombrent aussitôt dans des émeutes d'une extrême violence..

    Martin Luther King Jr.est un pasteur baptiste afro-américain,militant non-violent pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis, pour la paix et contre la pauvreté,et mort assassiné le 4 avril 1968 à Memphis.

    Naissance : 15 janvier 1929, Atlanta, Géorgie, États-Unis
    Date d'assassinat : 4 avril 1968, Memphis, Tennessee, États-Unis
    Épouse : Coretta Scott King (m. 1953–1968)
    Enfants : Yolanda King, Dexter Scott King, Martin Luther King III, Bernice King
    Livres : La force d'aimer, plus…
    Formation : Université de Boston (1951–1955), plus…



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    Post Jean El Mouhoub Amrouche 53 ans après sa mort

    15 Avril 2015

    53 ans après sa mort
    Sur quelques écrits de Jean El Mouhoub Amrouche

    La journée du 16 avril, consacrée Journée de la connaissance (Youm el Ilm), est aussi la date anniversaire de la mort de Jean El Mouhoub Amrouche, chantre de la cause algérienne. Il est décédé le 16 avril 1962 sans avoir goûté au bonheur de son peuple.

    index.jpg

    Sachant ce qu’il a fait et écrit, il est opportun que l’Algérie officielle lui rende hommage et célèbre son œuvre dont laquelle il n’a jamais cessé de défendre l’identité et l’indépendance.

    Les massacres du 8 Mai 1945 ont été un tournant décisif dans son combat aux côtés «... des maquisards algériens, mes frères par nature…», comme il le disait (in son discours à la salle Wagram en 1956 aux côtés de Sartre, Aimé Césaire, Robert Barrat et André Mandouze pour dénoncer la poursuite de la guerre). Entre l’Algérie et la France, il a choisi la justice et l’évidence historique : l’indépendance de l’Algérie, patrie de ses ancêtres. Pour répondre à ceux qui ont perpétré les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, il écrit : «Ce n’est pas à partir de l’émeute qu’il faut poser le problème mais à partir de la répression. Qu’on le veuille ou non, ni les avions, ni les blindés, ni les canons de la flotte ne prévaudraient contre la haine, fille du désespoir. Si le sang d’abord guette la terreur, il provoque ensuite les meilleurs de la résistance.» (1)
    Dans le livre intitulé Jean El Mouhoub Amrouche, Mythe et Réalité(2), on retrouve de beaux textes recueillis par l’auteure pour justement mettre à la disposition du public, surtout algérien, des témoignages poignants sur les positions et les engagements d’El Mouhoub pour la libération de sa patrie mais aussi de son génie littéraire et poétique. Pour le poète : «Le colonisé n’a de choix qu’entre la dépersonnalisation absolue, qu’implique la parfaite imitation de ses maîtres, et sa réintégration dans une communauté d’origine restituée à l’existence autonome. Pour s’insérer dans la société coloniale, il faut qu’il consente à renier les siens au point de les humilier et de les mépriser lui aussi, de les mépriser et de les humilier en lui car quoi qu’il fasse, il sait bien qu’ils sont en lui, qu’ils sont lui». (3)
    La colonisation de l’Algérie a été très douloureuse pour lui, comme la quête d’identité à laquelle il s’est attelé tout au long de sa carrière et dans toute son œuvre. Celle-ci est révélatrice d’une blessure profonde de son âme qui ne s’est jamais cicatrisée. Il aimait tant dire que l’Algérie était «son âme»(4). Le conflit interne et la déchirure qu’il couvait ne pouvaient être résorbés, selon lui même, que par «une action de médiation, de rapprochement et de conciliation avec les deux peuples algérien et français». Déjà en 1939, il met en cause les Français d’Algérie dans la situation qui prévalait dans la colonie. Après les massacres du 8 Mai 1945, il écrit un article où il souligne qu’on ne peut garder une conquête contre la volonté d’une population et les émeutes sont dues au sentiment d’injustice ressenti par le peuple algérien. Ce réquisitoire contre la colonisation lui valut le refus de publication de son article dont les conclusions sont le contraire de celles de Camus (2).
    C’est cette approche qui l’a rapproché du général de Gaulle en 1943 pour lui suggérer des réformes économiques, politiques et sociales pour l’Algérie. Ce discours novateur a influencé et séduit le général qui l’a déclamé à Constantine. Jean Amrouche a souffert de toute son âme durant la tragédie coloniale. Il n’a commencé à avoir de l’espoir qu’après avoir convaincu le général de Gaulle (en 1955) «de chanter sa chanson», comme le lui a dit le général. Il l’a convaincu du fait «qu’il y a un peuple algérien parlant arabe, alimentant sa pensée et ses songes aux sources de l’islam» et que ceux qui pensent le contraire «retardent le processus (de décolonisation) d’une centaine d’années» (4).
    Pour lui : «Refuser la nationalité française c’est tout simplement vouloir porter son propre nom et qu’il refuse le masque, le mensonge du pseudonyme.»(3) Le constat est clair. Il confirme la dépersonnalisation de l’être colonisé qui refuse de vivre par procuration. El Mouhoub ne cessera d’écrire, d’interviewer et de donner des conférences mettant en avant les principes des droits de l’homme «qui sont une meilleure et plus durable protection qu’une police et une armée» pour le peuple algérien et qui sont les premiers jalons de ce qui a été plus tard l’indépendance du pays. Il est tellement épris par le devenir de l’Algérie qu’il ne désarme pas et ne recule devant aucun obstacle pour revendiquer son indépendance, en condamnant fermement la France coloniale qui est pour lui la négation de la France. Il décrit soigneusement et condamne, sans appel, les conséquences de l’abjecte colonisation : «On a systématiquement démantelé les structures de la société arabe et berbère, entretenu les divisions selon la tradition héritée de l’ancienne Rome. Des promesses fallacieuses ont été proférées au nom du peuple français et de la lettre de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Les Algériens ont payé durant plus d’un siècle et demi, comptant ce qu’on leur promettait. Ils ont payé, de génération en génération, sur tous les champs de bataille (de la France).» (5)
    La misère subie et vécue par le peuple algérien est qualifiée de «noble compagne du peuple algérien et que la pauvreté est fraternelle comme celle des saints musulmans». Pour lui, celle-ci doit cesser et la dignité humaine du peuple sera rétablie. Toutes ces positions ont rapproché El Mouhoub de son peuple et de ses moudjahidine durant la dure période de la révolution ; il a été même l’un de leurs meilleurs porte-parole. Pour lui : «L’enjeu et la raison d’être de cette guerre atroce, ce ne sont pas les statuts politique, juridique ou le niveau de vie… Mais… C’est une condition fondamentale et première par rapport à elles et qui fait que la vie vaut ou ne vaut pas d’être vécue. Les musulmans d’Algérie savaient bien que l’indépendance... les exonérera d’un coup du péché originel de l’indigénat que le système colonial a imprimé… et mettra fin d’un seul coup au crime essentiel du colonialisme qui est la négation de l’homme dans l’homme.» (6)
    Aussi clair que ça, la colonisation est qualifiée par El Mouhoub Amrouche de crime comme l’humanité. Il écrit aussi : «Les Algériens ne veulent plus qu’on parle d’eux à la troisième personne et comme d’une collection d’objets inanimés. Ils veulent parler eux-mêmes à la première personne, dire “je”. On s’est évertué à dénaturer l’insurrection algérienne, on a refusé de lui reconnaître la noblesse d’une guerre de Libération nationale» (6).
    Un poème écrit en 1958 et intitulé Le Combat algérien résume l’engagement politique de cet Immense personnage et la douleur qui lui taraude l’esprit et qui oppresse son cœur dans le combat libérateur opposant les Algériens au colonialisme français. Ce poète est convaincu que le peuple algérien :
    A été spolié de sa patrie
    A été jeté en dehors de toute patrie humaine
    Veut habiter son nom
    ….....
    Vivre et mourir sur sa propre terre
    N’a pas besoin d’une patrie de rechange ;
    N’a pas besoin d’une patrie marâtre
    ……...
    Il termine ce long poème par :
    Ici et maintenant
    «nous voulons
    Libres à jamais sous le soleil, dans le vent
    la pluie ou la neige
    notre Patrie : l’Algérie»
    Ce poème comprenant 98 vers (7, 8) caractérise le combat et la vision de ce militant impénitent pour la cause algérienne et combien Jean Amrouche est un fervent farouche de l’indépendance de notre/son pays. Il a la force d’un programme politique et de prise de position reconnue par les hommes de la Ve République qui l’ont mis en œuvre sous la pression politique et les échecs subis par leurs armées sur le terrain. J’ai eu le plaisir de traduire ce poème en tamazight (4), une manière à moi de rendre hommage à ce grand homme qui ne savait pleurer qu’en kabyle et qui a consacré une de ses premières œuvres aux Chants berbères de Kabylie. Le poète ne s’exclut pas de la patrie algérienne bien qu’il se voit ballotter entre Jean et El Mouhoub «qui vivent dans une même personne» mais il vivait un calvaire durant cette ignoble guerre où, comme il l’a écrit, «des hommes meurent et des hommes tuent : ces hommes sont mes frères…»(9).
    Pour soutenir la conviction de libération du pays, il écrit : «Les Algériens meurent depuis 3 ans et ils sont résolus à mourir aussi longtemps qu’il sera nécessaire pour reconquérir une patrie qui soit la leur et à laquelle ils puissent appartenir corps et âme. Le peuple algérien est libre car il a décidé de l’être. La guerre d’Algérie qui est entrée dans une phase ultime est la preuve historique de cette métamorphose accomplie dans sa conscience.»(10) Ainsi, il est temps de restituer Jean Amrouche, le visionnaire, à son peuple, à sa terre et à son histoire originelle. Dans beaucoup de ses écrits et textes, il troque son statut de poète contre celui de politique. Il a milité inlassablement pour qu’il y ait négociation d’égal à égal et non d’indigène à colonisateur (usurpateur d’identité) ou d’opprimé à oppresseur. Cela a été réalisé avec brio. Il a mis toute son expérience de lettré et d’intellectuel au service de la communauté colonisée, la sienne, afin qu’elle soit délivrée des mains de ceux qui ont commis le crime de la colonisation. Il est de notre devoir de nous réconcilier avec notre histoire, honorer notre élite, à sa juste valeur, et reconnaître à El Mouhoub Amrouche une place qui lui revient de droit dans la société algérienne qu’il a de tout temps défendue (dans le vent, la pluie ou la neige) au point où il s’est fait plusieurs fois «débarqué» des postes qu’il occupait. Au cours de cette date-anniversaire de sa mort, nous devons nous recueillir humblement sur la mémoire d’El Mouhoub Amrouche, et de bien d’autres patriotes oubliés , qui est un océan de savoir et de connaissances.
    Se pourrait-il que ce soit le début de la réhabilitation de cet immense personnage comme patriote, militant de la cause algérienne, écrivain, poète, conférencier et comme l’éternel Jugurtha, symbole du génie africain comme il aimait à le dire ?
    Arezki Zerrouki

    Référence :
    (1) La France d’Europe et la France d’Algérie (Le Figaro, 1945).
    (2) Réjane Le Baut : Jean El Mouhoub Amrouche, Mythe et Réalité, éditions du Tell (2005).
    (3) Quelques remarques à propos du colonialisme et de sa culture (conférence écrite en 1956, reprise dans Atlas, 12 avril 1963).
    (4) Entretien avec Réjane Le Baut, spécialiste de l’œuvre de Jean Amrouche El-Mouhoub, réalisé par Abdelmadjid Kaouah, paru dans le quotidien Algérie News du jeudi 3 mars 2010.
    (5) Quelques raisons de la révolte algérienne (Economie et humanisme, mars-avril 1956).
    (6) Un Algérien s’adresse aux Français (France Observateur, 16 mai 1957).
    (7) In le même livre (1), p. 120 à 123.
    (8) In Tamazight Tura n°7 publié par le HCA (2011).
    (9) In le poème Je suis Jean et El Mouhoub... écrit en 1956.
    (10) Algérien fara da se (Témoignage chrétien, 8 novembre 1957).
    NB : Les références 1, 3, 5, 6, 10 sont tirées du recueil intitulé Un Algérien s’adresse aux Français signé par Tassadit Yacine et publié aux éditions Kessab.
    Nombre de lectures : 290

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    Post Lina Medina reste à ce jour la plus jeune mère de l'humanité


    Lina Medina reste à ce jour la plus jeune mère de l'humanité
    Elle ne dénoncera jamais celui qui a abusé d'elle.

    Publié le 14/05/2012 à 00:00
    Modifié le 14/05/2015 à 00:01



    Lina Medina, plus jeune mère de l'humanité, a accouché à l'âge de 5 ans.

    Par FRÉDÉRIC LEWINO ET GWENDOLINE DOS SANTOS
    À l'hôpital de Lima, une équipe de choc se prépare à une césarienne : le docteur Gerardo Lozada, le docteur Alejandro Bussalleu, le docteur Rolando Colaretta, le docteur Hipolito Larrabure... Sans compter les infirmières, les anesthésistes et tout le reste. Ils sont aussi nombreux autour de la table d'opération que pour une transplantation cardiaque. C'est qu'ils se préparent à effectuer une césarienne sur une gosse qui n'a même pas l'âge d'aller à l'école primaire. À cinq ans, sept mois et une vingtaine de jours, Lina Medina est dans son neuvième mois de grossesse ! Le scalpel tranche son ventre, une main s'empare d'un magnifique bébé de 2,7 kg. C'est un garçon. En hommage au docteur Lozada, il s'appellera Gerardo. Lina Medina devient la plus jeune mère de toute l'humanité.

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    Jusqu'au début du mois d'avril 1939, M. et Mme Medina, les parents de la petite Lina, sont encore très loin de se douter qu'ils sont sur le point de devenir grands-parents. Voyant le ventre de leur enfant enfler, ils craignent la présence d'un démon et vont donc consulter les guérisseurs et rebouteux de Ticrapo, leur petit village andin. Comme ceux-ci s'avouent impuissants, les Medina partent consulter le docteur Gerardo Lozada à l'hôpital de Pisco, l'implorant de débarrasser leur fillette de son diable.

    Qui peut donc être le père ?

    En voyant la gamine, Lozada se gratte la tête, il craint que celle-ci ne soit ravagée par une tumeur massive à l'abdomen. Vu de l'extérieur, ça ne lui dit rien qui vaille. Il examine l'enfant attentivement et, stupeur, s'aperçoit que celle-ci n'a absolument pas de tumeur, mais bien un Polichinelle dans le tiroir. On n'a jamais rien vu de pareil, il doit se tromper, impossible que ce bout de chou de cinq ans puisse attendre un enfant ! Mais non, il doit admettre le fait : Lina est bel et bien enceinte de sept mois, au moins. L'interrogatoire des parents lui apprend qu'effectivement, depuis l'âge de 3 ans, l'enfant a des pertes de sang pouvant s'apparenter à des règles, presque 10 ans avant l'heure ! Du reste, depuis les sept ou huit derniers mois, ces pertes ont cessé. En outre, la poitrine de Lina s'est mise à se développer vers ses quatre ans.

    Lozada est sous le choc, il prend l'enfant sous son aile et l'emmène à la capitale péruvienne pour que ses confrères confirment son incroyable diagnostic. À Lima, Lina subit tous les examens possibles et imaginables. Lozada a vu juste : Lina Medina est bien enceinte. Elle fait partie des cas extrêmement rares de maturité sexuelle ultra-précoce, ce qui est déjà terrible, mais le pire, c'est qu'elle a croisé la route d'un salopard de pédophile. Par sécurité, la petite fille est gardée à l'hôpital de Lima jusqu'à la naissance de l'enfant. Son pelvis étant trop petit, la césarienne est obligatoire. Le 14 mai 1939, entourée d'une belle brochette de médecins, Lina accouche d'un magnifique petit garçon baptisé Gerardo. Compte tenu du fait que la petite Péruvienne n'est pas une réincarnation de la Sainte Vierge,
    qui peut donc être le père ?


    Pour les croyants, c'est encore un coup du Saint-Esprit ou du dieu Soleil, mais la police ne le voit pas de cet oeil. Le père de Lina est immédiatement soupçonné d'inceste et jeté en prison, jusqu'à ce que, faute de preuves, il soit relâché. Les soupçons se portent ensuite sur le frère de Lina, déficient mental, mais là encore, il n'existe aucune certitude. D'autant que la très jeune maman ne veut rien dire.

    Foire mondiale de New York

    Après la naissance de Gerardo, Lina devient un objet de curiosité pour la sphère médicale de la planète, mais aussi pour les hommes d'affaires en tout genre. Certains souhaitent carrément lui offrir un job : 1 000 dollars par semaine si elle accepte de se montrer avec son mouflet à la Foire mondiale de New York ! À la vue de toutes ces propositions, plus délirantes les unes que les autres,
    les autorités péruviennes décident d'interdire toutes les offres pour protéger Lina et son fils.


    Lina reste à l'hôpital pendant onze longs mois, durant lesquels elle montre plus d'intérêt pour ses poupées que pour Gerardo. Elles au moins ne pleurent pas, ne font pas pipi ni caca. La justice l'autorise enfin à rejoindre sa famille en 1960. Son fils et elle sont alors élevés comme des frères et soeurs, à tel point que Gerardo n'apprend qu'à l'âge de 10 ans, à la suite de railleries de ses camarades d'école, que Lina n'est pas sa soeur, mais sa mère.

    En 1972, soit 33 ans après la naissance de Gerardo, Lina a un second enfant, dont le père est son époux, Raúl Jurado. En 1979, lorsqu'il fête ses 40 ans, Gerardo, qui était en parfaite santé jusque-là, meurt d'une maladie de la moelle osseuse. Mais aucun lien ne peut être fait avec la jeunesse de sa mère à sa naissance. Aujourd'hui, Lina Medina serait toujours en vie, habitant un quartier pauvre de la banlieue de Lima.
    Elle n'a toujours pas dévoilé l'identité du père de son enfant né il y a 74 ans.



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    Post Il y a dix ans disparaissait Hachemi cherif

    A LA UNE/Hommage
    29 Juillet 2015
    Il y a dix ans disparaissait Hachemi cherif
    Se hisser aux valeurs universelles ou disparaître !

    Voilà dix ans que tu nous as quittés, cher camarade ! L’Algérie en larmes, ce jour du 2 août 2005,
    te célébrait en te rendant un hommage solennel.
    Pouvait-il d’ailleurs en être autrement puisque c’est toi qui as su,
    au pire moment de son histoire, lui montrer un chemin de lumière.


    Le défunt Hachemi Cherif.jpg

    Mais vois-tu, Hachemi, après ta disparition, l’Algérie n’a pas cessé de compter ses morts.
    Sa terre est jonchée de cadavres et elle a trop de cimetières.
    Elle saigne encore et aucune de ses régions n’est épargnée par la violence.

    Le terrorisme islamiste vient de faire une hécatombe encore une fois en fauchant la vie,
    le jour même de l’Aïd Esseghir,à 9 soldats dans la région de Aïn Defla.
    Il ose se mesurer y compris à des objectifs militaires protégés,
    notamment des casernes comme il vient de le faire à Batna.
    Serions-nous revenus à la case départ, 24 ans en arrière puisque cette attaque contre une caserne rappelle
    singulièrement le coup de Guemmar de 1991 dans la wilaya d’El Oued ?

    Le M’zab a été frappé aussi au cœur pendant ce mois de juillet.
    Ghardaïa est infestée de haine et respire la mort.
    Le fanatisme religieux a obscurci les esprits car une idéologie totalitaire y a alluméle feu de la discorde,
    exalté les archaïsmes et les particularismes pour instaurer l’apartheid au sein de ses habitants
    et désigner les cibles à abattre.
    Les mains scélérates de l’islamisme politique tentent de casser le creuset de la fraternité
    dans lequel a été forgée l’unité séculaire du M’zab.

    Comme le FIS hier et aujourd’hui Daech, le terrorisme islamiste rackette, brûle et décapite.
    Il détruit les mausolées et les symboles de mémoire pour déposséder l’Algérien de son histoire,
    annihiler tout lien qui le rattache à sa terre afin de le soumettre à une idéologie qui nie son identité culturelle
    et lui imposer une pratique exclusive du culte. Tu ne peux imaginer, Hachemi à quel point,
    le venin distillé par la «rahma», la «concorde civile» et la «réconciliation nationale»
    a pourri les valeurs morales de la société et perverti ses comportements
    Le sentiment d’impunité s’est largement banalisé, l’éthique a disparu et la corruption est devenue une herbe folle
    qui a ravagé tout le pays. Quel désastre !

    On ne luttera contre le régionalisme et le tribalisme, on n’imposera le holà au racisme et
    à l’intolérance religieuse que le jour où l’on respectera les minorités culturelles et où l’on cessera
    d’instrumentaliser l’islam à des fins politiques. De tels objectifs ne peuvent être atteints que
    si l’Algérie s’inscrit résolument dans une perspective moderniste qui focalise sur l’émergence
    d’une valeur centrale, la citoyenneté, faute de quoi, une Algérie tiraillée par des contradictions est
    par définition instable et ne pourra pas survivre à des antagonismes aussi violents
    . C’est pourquoi, une Algérie engluée dans les archaïsmes est appelée à disparaître.

    Dans notre déclaration du 12 juillet, nous faisions ressortir que «l’exercice de la citoyenneté
    est à même de transcender ces particularismes pour les inscrire
    dans leur pluralitédans une dynamique nationale
    et consacrer leur richesse dans le cadre de l’Etat moderne.
    Or le pré requis de la citoyenneté,
    c’est la démocratie et sans laïcité, il ne saurait y avoir de démocratie ! »
    En effet, l’expérience a amplement démontré qu’en mélangeant politique et religion,
    l’islamisme politique a anéanti la part spirituelle de l’homme et avili l’islam.
    La pluralité n’est pas une hérésie mais une richesse.

    Ce qui se joue au M’zab, se joue aussi dans toute l’Algérie. Le même défi, celui du projet de société moderne,
    se joue en Tunisie, au Liban, en Irak, en Syrie, au Yémen et dans bien d’autres pays de culture musulmane.
    Les Algériens veulent vivre leur siècle en symbiose avec les nations les plus avancées du monde.
    Ils n’ont pas à être des sujets mais des êtres doués de raison,
    c’est-à-dire des citoyens autonomes, armés de sens critique et capables de réfléchir
    par eux mêmes pour échapper à toute manipulation.

    C’est en s’élevant à la conscience citoyenne, que nous serons en mesure de transcender nos différences
    pour faire société et donner un souffle nouveau à la voilure de l’Algérie.
    Ce combat, Hachemi, tu l’avais mené de manière implacable en ne succombant pas aux sirènes
    des islamo conservateurs.

    Tous avaient abdiqué. Tous avaient capitulé. Sauf toi, dernière citadelle de la résistance.
    Tu as résisté héroïquement dans la solitude de tes principes. Tu ne t’es jamais leurré de la chimère
    de métisser obscurantisme et modernité. Tu ne t’es jamais égaré à vouloir marier l’eau et le feu.
    Si la lumière sacrée de la fraternité et du combat ne s’est pas éteinte durant la tempête la plus terrible
    de notre histoire, c’est à toi que nous le devons.

    Hachemi, ta perte est incommensurable. Cette Algérie au flanc ouvert, cette Algérie déchirée, en lambeaux,
    chancelante et blessée par plus de deux décennies de terrorisme islamiste, sortira t-elle un jour victorieuse
    du combat que lui livrent des traîtres engraissés au wahhabisme de l’Arabie Saoudite et du Qatar ?
    Le peuple aigri par des décennies de hogra et
    de gabegie ne trouve pas grâce auprès d’un pouvoir autiste et corrompu.

    C’est à peine si l’on entend sa voix dans le vacarme du mépris et de l’arrogance. Il nous faut sauver
    le pays des serres de l’islamisme politique, de la dictature d’un système obsolète, le défendre contre
    les narcotrafiquants, contre la canaille du marché informel et les maquignons du koursi.
    Nous avions vibré ensemble le 11 janvier 1992 croyant que l’Algérie avait ouvert un viatique à l’avenir.
    Par le coup d’arrêt au processus électoral, un acte salutaire fermait la porte à
    une boucherie annoncée et la patrie s’élevait au dessus de l’illusion démocratique.

    Les initiateurs de ce mouvement ont laissé l’Algérie au milieu du gué et aujourd’hui le risque est grand
    de voir le pays emporté par les vicissitudes d’un contexte international particulièrement dangereux.
    Il est grand temps que ce processus interrompu soit parachevé pour ouvrir la voie
    à une véritable transition républicaine pacifique. Hachemi, tu as été un éclaireur en des temps désaxés,
    un phare, une patrie, un horizon mais comme le disait un grand poète
    «Celui qui aspire à l’inaccessible est plus fort que le destin.»

    L’Algérie ne pourra remonter ses retards historiques et guérir de sa grande anémie que si
    elle livre en synergie un double combat, contre le système rentier et maffieux et l’islamisme politique,
    donc en s’engageant dans la double rupture comme tu l’aimais à nous le répéter.
    C’est ce pas de géant que tu voulais faire faire à l’Algérie,
    c’est de cette révolution copernicienne dont tu rêvais pour l’Algérie.

    Ainsi, les grands hommes sont ceux vers qui la postérité lève les yeux avec respect.
    C’est pourquoi notre mémoire te sera éternellement reconnaissante.
    Promesse t’est faite que nous serons fidèles à ton combat.
    Hachemi, tes camarades et ami(e) s déposeront une gerbe de fleurs sur ta tombe
    ce samedi 1er août 2015 à 11h à Alger, au cimetière de Miramar (Bologhine).

    Le bureau national du PLD


    Dernière modification par zadhand ; 30/07/2015 à 00h21. Motif: Il y a dix ans disparaissait Hachemi cherif
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    Post Re : Il y a dix ans disparaissait Hachemi cherif

    A LA UNE/Naissance
    13 Août 2015

    Alfred Hitchcock.jpg
    1. Alfred Hitchcock
      Réalisateur

    2. Alfred Hitchcock, Sir Alfred Joseph Hitchcock, est un réalisateur britannique,
      également producteur et scénariste de cinéma, né le 13 août

      images.jpgtéléchargement (1).jpgtéléchargement.jpg

    Alfred Hitchcock, réalisateur de cinéma, trouve la mort un 29 avril.
    Né le 13 août 1899, à Leytonstone, dans la banlieue de Londres (capitale de l’Angleterre et du Royaume-Uni), et mort le 29 avril 1980, à Los Angeles, dans l’Etat de Californie (Etats-Unis d’Amérique), Alfred Joseph Hitchcock a été un réalisateur, un scénariste et un producteur de cinéma de nationalité britanno-américaine. Entre 1922 et 1976, il a notamment été le maître d’œuvre des films suivants

    **Contenu caché: Cliquez sur Thanks pour afficher. **




    Les 39 marches (1935) avec Robert Donat et Madeleine Carroll
    Une femme disparaît (1938) avec Margaret Lockwood et Michael Redgrave
    La taverne de la Jamaïque (1939) avec Charles Laughton et Maureen O’Hara
    Rebecca (1940) avec Lawrence Olivier, Joan Fontaine et Judith Anderson
    Soupçon (1941) avec Cary Grant et Joan Fontaine
    La maison du docteur Edwards (1945) avec Ingrid Bergman et Gregory Peck
    Les enchaînés (1946) avec Ingrid Bergman, Cary Grant et Claude Rains
    La corde (1948) avec James Stewart, John Dall et Farley Granger
    Les amants du Capricorne (1949) avec Ingrid Bergman, Joseph Cotten, Michael Wilding, Margaret Leighton et Cecil Parker
    Le grand alibi (1950) avec Jane Wyman, Marlène Dietrich, Michael Wilding et Richard Todd
    L’inconnu du Nord-Express (1951) avec Farley Granger, Ruth Roman et Robert Walker
    Le crime était presque parfait (1954) avec Ray Milland, Grace Kelly, Robert Cummings, John Williams et Anthony Dawson
    Fenêtre sur cour (1954) avec James Stewart, Grace Kelly, Thelma Ritter, Wendell Corey et Raymond Burr
    La main au collet (1955) avec Cary Grant, Grace Kelly et Charles Vanel
    Mais qui a tu Harry? (1955) avec Edmund Gwenn, John Forsythe, Shirley MacLaine, Mildred Natwick, Mildred Dunnock, Jerry Mathers et Royal Dano
    L’homme qui en savait trop (1956 – remake du film de 1930) avec James Stewart et Doris Day
    Sueurs froides (1958) avec James Stewart, Kim Novak et Barbara Bel Geddes
    La mort aux trousses (1958) avec Cary Grant, Eva Marie Saint et James Mason
    Psychose (1960) avec Anthony Perkins, Janet Leigh, Vera Miles et John Gavin
    Les oiseaux (1963) avec Tippi Hedren, Rod Taylor, Jessica Tandy, Veronica Cartwright et Suzane Pleshette
    Pas de printemps pour Marnie (1964) avec Tippi Hedren, Sean Connery, Diane Baker, Martin Gabel et Louise Latham
    Le rideau déchiré (1966) avec Paul Newman et Julie Andrews
    L’étau (1969) avec Frederick Stafford, Dany Robin, Claude Jade, Michel Subor, John Forsythe, Karin Dor, John Vernon, Michel Piccoli, Philippe Noiret et Roscoe Lee Browne
    Frenzy (1972) avec Jon Finch et Barry Foster
    Complot de famille (1976) avec Barbara Harris, Bruce Dern, William Devane, Karen Black, Cathleen Nesbitt,
    Ed Lauter et Katherine Helmond




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    Post Le 11 novembre 2004,il y a déjà 11 ans

    A LA UNE ACTUALITÉ_Ancien Président de l'Autorité Palestinienne
    11 Novembre 2015

    Yasser Arafat

    Ancien Président de l'Autorité Palestinienne.jpg

    Ancien Président de l'Autorité palestinienne

    Yasser Arafat, né le 24 août 1929 dans la ville du Caire en Égypte
    et mort le 11 novembre 2004 à Clamart en France,
    de son vrai nom Mohamed Abdel Raouf Arafat al-Qudwa al-Husseini et connu aussi sous ...

    Naissance : 24 août 1929, Le Caire, Égypte
    Décès : 11 novembre 2004, Clamart, France
    Épouse : Souha Arafat (m. 1990–2004)
    Parti : Fatah
    Enfant : Zahwa Arafat
    Parents : Abdel Raouf al-Qudwa al-Husseini, Zahwa Abul Saud


    Les larmes de la montagne sacrée

    par Bouchan Hadj-Chikh

    Il y a 11 ans, le 11 novembre 2004, à 3 heures 30 du matin, s'est éteint Abu Ammar, Yasser Arafat, de son vrai nom Mohamed Abdel Raouf Arafat al-Qudwa al-Husseini - Président de l'Autorité palestinienne et de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) - à l'hôpital militaire Percy, Clamart, au sud de Paris où il fut évacué de son quartier général de la Mouqata'a, à Ramallah. Son quartier général où il était confiné par les troupes d'occupation depuis décembre 2001.
    Cela ne s'est pas passé ainsi. Pas tout à fait en tous cas. Il ne la reconnut pas. La femme lui sourit. Elle n'était pas une infirmière. Elle ne portait pas de blouse blanche. Quand elle prononça son prénom, Souha, des larmes, raconte-t-elle, troublèrent sa vue. Il lui sourit. Il allait partir, il le savait. Sans doute bientôt. Elle allait rester derrière lui avec leur enfant, Zahwa.
    Elle lui toucha le front. Il souriait toujours. Les mots, qui furent les armes de son combat, ne lui venaient pas. Ses lèvres tremblaient. Elle ne se rappelait plus si elle avait pleuré ni ce qu'elle lui a dit. L'effroi. Son bonnet couvrant la tête est la dernière image que le monde gardera de cet homme qui fut le sien. Qui fit du Keffieh le symbole de la résistance palestinienne. Et de la résistance, tout court. Lui, il fut son mari, son frère, son confident. Et bien d'autres choses encore.
    Elle tira une chaise, s'y assit et se mit à lui parler.
    Lui parler de leur fille, de son voyage, de ses rencontres avec ses proches compagnons.

    Chrétienne pratiquante, elle lui fut présentée, lui le musulman - qui fit ses classes dans le cercle fermé des frères musulmans - par un juif devenu son ami. Mélange, confluence exceptionnelle. Comme une rencontre de destins inévitables pour honorer Jérusalem. La ville trois fois sainte. Elle aussi. Elle surtout.
    Les infirmières vinrent lui demander de le laisser se reposer. Il en aura tout le temps, pensa-t-elle, la gorge serrée. Elle n'insista pas. Pour lui. Pour qu'elle ne lui semble pas vouloir profiter des derniers instants dans la vie. Elle se leva donc doucement en prenant appui sur son lit, lui passa la main sur le crâne, et lui dit, en usant d'un ton jovial qui sonnait faux à ses oreilles, mais un ton qui pouvait inspirer l'espoir : « à demain. J'ai beaucoup de choses à te raconter encore ». Là encore, ses lèvres se mirent à bouger, s'obstinant à exprimer ce qu'il voulait lui répondre.
    Dans le couloir, en se dirigeant vers les ascenseurs, épiée par les agents chargés de la sécurité de son mari, elle ne laissa rien paraître. Elle pensa : « une garde bien inutile à présent ».
    Les larmes qu'il sentit couler sur ses joues l'avaient surpris. Devant sa femme, il fut étonné de ne pas l'avoir reconnue, d'abord, avant de comprendre qu'il n'était déjà plus de ce monde. Il aurait voulu s'excuser de ne pas l'avoir reconnue. Tant de visages le scrutaient depuis quelques jours.
    Tant de langues qui lui mentaient surtout,
    alors que les regards lui disaient que plus rien ne pouvait lui venir en aide.

    A elle, et devant elle seulement, il mit sa vigilance en veilleuse.
    Devant elle, seulement, il laissa échapper ses larmes d'adieu. A Dieu.
    Elle était là, il y a un instant, assise sur une chaise, tout près de son lit. Il se concentra sur ses yeux et engagea avec eux une conversation parallèle, sans tabous, sans restrictions. Lui qui avait vécu dans le mensonge, les trahisons, il voulait cette fois-ci entendre la vérité. Les mots qu'il devinait. Mais que chacun évitait. Plus de mensonge. Plus rien à espérer des sons.
    Lui aussi se demandait pourquoi tant de gardes étaient affectés à sa sécurité, maintenant qu'il était trop tard. Il savait que c'était trop tard, que jamais plus il ne retrouvera ses moyens. Il le comprit quand il reçut l'autorisation de son ennemi mortel d'être transporté de la Moqataa vers un hôpital français.
    Il souffrait. Le mur de la langue arrangeait bien les choses. Les médecins parlaient à ses proches collaborateurs, aux responsables politiques qui l'avaient accompagné, qui lui transmettaient, au début de son séjour, ce qu'ils voulaient bien qu'il entende. Puis, au fur et à mesure de l'aggravation de son cas, plus rien. Jamais il ne s'était imaginé mourir dans un lit, mourir de mort lente lui dont la vie avait été trépidante, peuplée de complots, de batailles, de cliquetis d'armes de tous calibres, qui a survécu à un accident d'avion, sans doute programmé, dont il sortit indemne. Un accident qui aurait arrangé beaucoup de monde. Sans rendre la planète plus sûre pour autant. Tant qu'existera cette entité. Il se revoyait dans les sables du désert libyen, bloqué dans la carlingue du jet privé qui venait d'assurer un atterrissage d'urgence. Les longues heures d'attente et de souffrance et, enfin, le bourdonnement des hélicoptères qui se posèrent non loin avec à leur bord des hommes chargés de l'achever, pensa-t-il. Un 8 avril 1992.
    Il traitait avec des hommes d'Etat comme l'homme d'Etat qu'il était.
    Depuis qu'il prit la tête de l'Organisation de Libération de la Palestine, en 1969.

    A travers les non-dits, les trahisons et les condamnations et damnations de ses ennemis, il avait su naviguer. Il avait disposé de moyens financiers dont aucun chef de guerre n'avait jamais disposé. En sachant que c'était là le prix que les monarchies payaient en échange. En échange de quoi ? Il ne se faisait pas d'illusion. Son combat justifiait les marchandages, les soporifiques. Mais il croyait pouvoir vaincre ou plutôt venir à bout de tout cela. Que le temps viendra du réveil. De tous. Que la vague sera si énorme qu'aucun rocher ne pourra la briser pour devenir écume
    et gouttes d'eau qu'emporteraient les vents.

    Les larmes coulaient. Ni brûlantes ni glacées. De vraies larmes.

    Empoisonné au polonium ?

    Rien ne pouvait venir à bout de sa résistance. Rien. Sauf un poison. Celui qui lui fut distillé. Il sourit. Il se dit que cela devait arriver un jour ou l'autre. La traîtrise était la compagne des Palestiniens. Des années avant la tenue du Congrès sioniste de Bâle du 29 au 31 août 1897. Suivi de la Déclaration de Lord Balfour du 2 novembre 1917 dans sa lettre adressée à Lord Rothchild. Suivie du rapport de la commission présidée par Lord Peel, encore un, qui, le 7 juillet 1937,
    annonçait la partition de la Palestine. Il a grandi avec. Il l'a côtoyée chaque jour.

    Le piège était parfait. Il ne pouvait pas ne pas être aux côtés des siens en territoire occupé. Trop sûr de lui peut-être. Trop sûr des promesses qui lui avaient été faites. Souffrant trop du quotidien de ceux qui n'ont pas fui devant l'invasion et les massacres.
    Il ne pouvait pas ne pas être des leurs.Mais être là, sur ce lit.

    «Je mourrai en martyr», clamait-il devant les caméras des télévisions mondiales.
    Qui pouvait être certain qu'il allait consommer ces produits alimentaires pollués ?
    Quelle est cette main qui les lui a offerts ?

    Des médecins entrèrent dans sa chambre, accompagnés d'infirmières. L'un d'eux consulta les résultats d'analyses de sang et d'urine. Ils ne portaient pas de masque.
    Une heure plus tard, il faisait sombre dans la chambre.
    Une dernière larme coula sur la joue de Arafat.

    Epilogue

    « Le 12 octobre 2013, la revue médicale The Lancet, qui fait autorité mondiale en matière de publications scientifiques, publie un rapport intermédiaire des analyses conduites dans le cadre des procédures judiciaires lancées pour établir les causes du décès de Yasser Arafat28. Les six experts29 qui signent l'article établissent la «possibilité» d'un empoisonnement avec une substance radioactive. Ayant travaillé sur des effets portés ou utilisés par le leader palestinien avant sa mort,
    ils ont mis en évidence une radioactivité élevée au polonium 210. »

    « Les chercheurs suisses confirment que les syndromes gastro-intestinaux ininterrompus constatés lors du décès de Yasser Arafat, trouvent leur explication dans l'irradiation importante
    dont ils viennent de découvrir la cause. »

    Le polonium 210 est «hautement toxique à petite dose» (« 250 000 fois plus que le cyanure ») et «qu'il n'existe aucun traitement pour évacuer cette substance de l'organisme». Le Nouvel Observateur rappelle que l'opposant russe Alexandre Litvinenko a été, en 2006, empoisonné lui aussi au polonium. Une dose de plusieurs microgrammes de polonium dans sa «tasse de thé».
    La controverse prit forme à travers l'étude du mensuel anversois Joods Actueel, auprès de plusieurs experts, qui «démontre que les conclusions ne se basent pas sur des éléments scientifiques ».
    Au contraire de l'expertise suisse, l'agence fédérale russe, par la voie d'une dépêche d'agence, et sans publier de rapport scientifique, rejeta la possibilité d'un empoisonnement, car ses experts « n'ont pas trouvé trace de cette substance » (polonium 210) sur les échantillons qu'ils ont examinés32.
    Cela va permettre enfin l'exhumation du corps de son mari, dans la nuit du 26 au 27 novembre 2012, à Ramallah. La présence de « polonium 210 », substance hautement radioactive, est alors mise en évidence par les experts français, suisses et russes, mais, curieusement, seuls les Suisses concluent, au vu des prélèvements effectués, qu'on peut « soutenir raisonnablement la thèse de l'empoisonnement ».
    Mais au-delà du poison décelé sur les os et les tissus de l'ancien leader palestinien, il y a ces phrases exhumées du récit de la « maladie » de Yasser Arafat entre le 12 octobre 2004 et sa mort, 30 jours plus tard, qui confirment que les médecins de Percy ont conclu trop hâtivement à une « mort naturelle » ou « de vieillesse » du raïs, âgé de 75 ans. La phrase la plus emblématique de ce récit est celle qui parle d'une « défaillance polyviscérale avec atteinte hépatique et rénale ». Ce que les meilleurs dictionnaires spécialisés traduisent par une « violente agression initiale, infectieuse, traumatique ou chirurgicale », en précisant que l'évolution de ce syndrome « conduit à la mort en deux mois maximum ». Après avoir relevé ces observations passées inaperçues en 2004, j'ai donc décidé de soumettre ces éléments à la relecture de 3 grands médecins qui ont eu en mains le « dossier médical » de Yasser Arafat. Avec des nuances que je laisse à l'appréciation du lecteur, ces experts en arrivent à la même conclusion : le « tableau clinique » de l'agonie du leader palestinien n'est pas celui d'un homme décédé naturellement. Ils rejoignent l'ex-médecin jordanien personnel d'Arafat, feu Ashraf Al-Kurdi,
    qui, à la mort du Raïs, avait rendu le diagnostic formel suivant
    « douleurs dans les reins et l'estomac, absence totale d'appétit, diminution des plaquettes, etc.
    N'importe quel médecin vous dira qu'il s'agit là de symptômes d'empoisonnement ».

    Les trois magistrats ont conclu leur enquête par une ordonnance de non-lieu «faute de preuves suffisantes». La décision suit les réquisitions du parquet de Nanterre, qui s'était prononcé dans le même sens le 21 juillet 2015. «Bien entendu, nous allons faire appel», a déclaré Francis Szpiner, avocat de la veuve de Yasser Arafat,
    évoquant un non-lieu «programmé depuis longtemps»
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    Post Le chahid Badji Mokhtar

    Il y a 61 ans tombait au champ d’honneur le chahid Badji Mokhtar


    Par Mourad Arbani | 19/11/2015 | 16:15

    Chahid Badji Mokhtar.jpg

    61e-anniversaire-de-la-mort-du-chahid-badji-mokhtar-a8fe5Le 61ème anniversaire de la mort au champ d’honneur (le 19 novembre 1954) du chahid Badji Mokhtar, membre du groupe des 22 (les initiateurs de la Révolution armée), a été commémoré ce jeudi à Medjaz Essfa Guelma) par une cérémonie en sa mémoire organisée conjointement par les wilayas de Guelma et de Souk Ahras.


    Le village portant le nom du Chahid, situé dans la commune de M’jedz Essfa a reçu à cette occasion la visite d’une délégation conduite par les chefs de l’exécutif des deux wilayas qui se sont recueillis devant la stèle commémorative dédiée à sa mémoire avant de procéder à l’inauguration d’une nouvelle antenne communale.


    L’occasion a été marquée par l’annonce officielle de la mise en place d’une commission commune entre les deux wilayas pour les futures commémorations de la mort de ce héros de la guerre de libération nationale, tombé au champ d’honneur le 19 novembre 1954 dans la commune de Medjez Essfa.


    Une délégation constituée des autorités locales des deux wilayas, de moudjahidine, d’universitaires, d’écoliers, de membres du mouvement associatif et de citoyens s’est recueillie sur le lieu où ce chahid est mort au combat sous les balles de l’armée française, il y a 61 ans à Draâ Chouaf sur les montagnes de Beni Salah.


    La délégation a visité la maison en moellons encore debout, non loin du site de l’accrochage où s’était déroulée l’accrochage avec les soldats de l’armée coloniale qui coûta la vie à Badji Mokhtar 19 jours à peine après le déclenchement de la Révolution armée.


    Le chahid Badji Mokhtar


    Badji Mokhtar est né à Annaba le 17 Avril 1919 au sein d’une famille instruite. Son père était fonctionnaire au tribunal de Souk Ahras où il effectua ses études primaires et secondaires.


    Après cela, il s’engagea dans les rangs des Scouts Musulmans où il apprit les principes du militantisme organisé et grandit dans l’amour de la patrie.


    En 1940, avec un groupe de nationalistes, il créa à Souk Ahras la première cellule des jeunes rattachés au Parti du Peuple Algérien (PPA).


    Badji Mokhtar poursuivit son activité politique dans les rangs du Mouvement des Amis du Manifeste et de la Liberté (AML) . Ensuite, il adhéra au Mouvement pour le Triomphe des Libertés et de la Démocratie (MTLD) après sa création en 1946. L’abnégation et le courage de cet ancien scout lui valurent d’être sollicité par des dirigeants nationalistes influents.


    Grâce à son dévouement, il sera désigné parmi les membres de l’Organisation secrète (OS) et fera preuve d’un comportement exemplaire.Il fut ensuite nommé responsable de la cellule de l’Organisation Spéciale (OS) à Souk Ahras en 1947 jusqu’à son arrestation le 1er avril 1950, dans le cadre de la campagne menée par les appareils de répression coloniale contre les membres de l’Organisation après la découverte de celle-ci.


    Au cours de son interrogatoire, Badji Mokhtar subit toutes sortes de tortures et fut condamné par le tribunal de Guelma à trois années de prison qu’il effectua à la prison de Chlef puis Blida où il rencontra les dirigeants de l’Organisation Spéciale emprisonnés avec lui : Ahmed Ben Bella et Ahmed Mahsas.


    Mis en liberté en 1953, Badji Mokhtar rejoint Souk Ahras pour reprendre ses activités politiques au sein du parti et des scouts.


    En mars 1954, Badji Mokhtar participa à la création du Comité Révolutionnaire pour l’Unité et l’Action(CRUA), l’ancêtre du FLN, ainsi qu’à la réunion des 22(les initiateurs de la Révolution) tenue à Alger en juin 1954 à l’issue de laquelle il sera désigné responsable de la zone frontalière (Souk Ahras- El Kala). Il devait, ainsi, encadrer les préparatifs de la révolution dans cette région où il supervisa en tant que commandant du secteur de Souk Ahras l’entraînement des militants, la fourniture de caches, de ravitaillement, d’armes et de munitions…


    Badji Mokhtar, qui sera à la tête du groupe qui avait attaqué la mine d’El Bernous en début du mois de novembre 54 et le minage du pont du chemin de fer d’Aïn Tahmamine, sera repéré et encerclé avec son groupe par l’ennemi colonial dans la ferme de Dali Bennchouaf près de «M’Djaz Sfa» à sept kilomètres du djebel Beni Salah dans la wilaya de Guelma le 18 novembre 1954.


    Le moudjahid Abderrahmane Bensaïd, ancien membre de l’OS, a relaté le récit que lui avait fait, le moudjahid et proche collaborateur de Badji Mokhtar, Zine Maârouf, blessé lors de l’accrochage de la ferme où le chahid avait trouvé la mort.


    Mort avec 7 martyrs dont Chaïb Dzair (17 ans), la première femme martyre de la Révolution


    Selon ce témoignage, Badji, en compagnie de 7 autres membres de l’ALN, dont la jeune Chaïb Dzaïr âgée seulement de 17 ans, la première femme martyre de la Révolution, se préparait à recevoir un groupe de moudjahidine de la région de Annaba, pour organiser une réunion d’évaluation des premiers attentats ayant suivi le déclenchement de la Révolution dans cette région, lorsque l’armée coloniale avait encerclé le lieu.


    Un accrochage acharné opposera les deux camps durant plus de sept heures. Badji Mokhtar et ses compagnons, dont Chaïb Dzaïr tomberont au champ d’honneur en héros, les armes à la main. Il s’agit de Mohammed Trabelsi, Antar Messaoud, Mohammed « l’Indochine » et la fille de Dali, propriétaire de la ferme qui devait servir de point de rencontre avec des responsables de la révolution de la région de Constantine confiée, alors à Didouche Mourad.


    Harkat Saïd fut fait prisonnier mais Kerkoub Belkacem et Abdallah Nouaouria avaient réussi à s’échapper pour continuer l’œuvre héroïque de Badji Mokhtar qui aura vécu 18 jours de la révolution mais sa mémoire ancrée dans l’histoire de la Révolution s’est perpétuée à travers les générations.


    « Badji Mokhtar s’est sacrifié pour la cause nationale, 18 jours seulement après le déclenchement de la Révolution le 1er Novembre 1954, dans une ferme dans la région de Souk Ahras », ont témoigné ses compagnons de lutte, soulignant que sa disparition, aux côtés de la chahida Chaïb Dzaïr, avait donné un nouveau souffle à la Révolution ».


    Le moudjahid Abdelkader Lamoudi, membre du Groupe historique des 22 et ancien membre de l’Organisation spéciale (OS), a dit que Badji Mokhtar, « deuxième chahid » de la Révolution, après Benabdelmalek Ramdane, « n’est pas venu fortuitement » au combat libérateur de la nation du joug du colonial. « Le chahid était parmi le groupe des 22, dont les deux tiers étaient sous le coup de condamnations et plus de la moitié était recherchée par la police coloniale », a-t-il affirmé.


    A ce sujet, il a soutenu que « les premières armes de l’Armée de libération nationale (ALN) et les bombes artisanales qui ont permis le passage à l’action directe ont été fournies par l’OS ».


    Badji Mokhtar et ses compagnons d’armes sont tombés au champ d’honneur dans la forêt de Beni Salah, dans la région de Medjaz Essfa près de Souk Ahras et non loin de Guelma le 19 novembre 1954 pour que vive l’Algérie.


    Gloire à nos martyrs
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    Post Assassinat de Saïd Mekbel,cela s’est passé un 3 décembre

    Saïd Mekbel, billettiste de talent, a été assassiné le 3 décembre 1994.

    Cela s’est passé un 3 décembre 1994, assassinat de Saïd Mekbel. Son dernier billet
    (voir ci-contre) paru dans l´édition du « Matin » Ce voleur qui... Les lecteurs du Matin
    lisaient la chronique « Mesmar J’ha » pour la dernière fois.
    Ce voleur qui, clans la nuit, rase les murs pour rentrer chez lui, c’est lui.
    Ce père qui recommande à ses enfants de ne-pas dire dehors le méchant métier
    qu’il fait, c’est lui. Ce mauvais citoyen qui traîne au palais de justice, attendant de passer
    devant les juges, c’est lui. Cet individu, pris dans une rafle de quartier
    et qu’un coup de crosse propulse au fond du camion, c’est lui. C’est lui qui,
    le matin, quitte sa maison sans être sûr d’arriver à son travail et lui qui quitte,
    le soir, son travail sans être sûr d’arriver à sa maison. Ce vagabond qui ne sait plus
    chez qui passer la nuit, c’est lui. C’est lui qu’on menace dans les secrets d’un cabinet officiel,
    le témoin qui doit ravaler ce qu’il sait, ce citoyen nu et désemparé... Cet homme qui fait
    le vœu de ne pas mourir égorgé, c’est lui. C’est lui qui ne sait rien faire de ses mains,
    rien d’autres que ses petits écrits. Lui qui espère contre tout parce que,
    n’est-ce pas, les rosés poussent bien sur les tas de fumier.
    Lui qui est tout cela et qui est seulement journaliste.
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    Post Cela s’est passé un 1er février 1968 … Naissance de Cheb Hasni.

    Cela s’est passé un 1er février 1968 … Naissance de Cheb Hasni.

    téléchargement.jpg

    Fév 01, 2016


    Surnommé le rossignol du raï ou roi de la chanson sentimentale,
    cheb Hasni aurait fêté ses 48 ans aujourd’hui.
    De son vrai nom Hasni Chakroune, Cheb Hasni est né le 1er février 1968 dans le quartier populaire de Gambetta à Oran au sein d’une famille modeste et déchirée. Son père soudeur quitte très tôt le foyer. Sa mère est femme de ménage. C’est au CEM Bachir Kebabti, alors qu’il fait partie de la chorale de l’école que lui sont reconnues des capacités vocales présageant un fulgurant parcours.Hasni arrête ses études à la quatrième année moyenne et retrouve le chemin des stades en jouant au sein de l’Asco, sans pour autant renoncer à sa première vocation. A seize ans il commence à chanter dans des soirées et des fêtes, à l’insu de ses parents, seul Laâredj, son frère et complice, est au courant. A dix huit ans, sans répertoire propre, il interprète dans les casinos les succès des Chebs Benchennet et Khaled. C’est à travers ce circuit obligé que pointe sa première chance : remarqué par un producteur en 1986, il se voit proposer un duo avec la déjà star Zahouania. Le succès estival de cette collaboration, sous le titre Barraka Mranka, une chanson dont la paternité du texte est sujet à controverse, lui ouvrira ses première portes. L’intitulé de ce tube est décidément très prometteur.Au lieu de marcher sur la trace de ceux qui’ l’ont précédé, il se jette corps et âme dans le pop raï, un rythme nouveau, empreint d’un sentimentalisme débordant, exprimant le drame d’être d’une jeunesse tiraillée par le poids des tabous et la douleur de la marginalisation. Tal ghiabek y ghzali et Ma tgouli hada maktoubi qui ont un franc succès traduisent bien cette orientation. Visa, Ki netfakkar, Khalitlek amana et surtout Gaâ N’sa (Toutes les femmes) le consacrent meilleur chanteur dans son style. Autobiographique, Madhanitek Netfarkou (Je ne pensais pas que nous allions nous séparer) évoque son propre divorce. Ce tube sera vendu à 70.000 exemplaires.La plupart du temps c’est lui-même qui fait la musique de ses chansons, alors que Miloud Mohamed et son frère s’occupent des paroles. Sur scène, il donne toute sa mesure, malgré sa corpulence dissimulée sous des habits très amples. Le plus prolifique des Cheb – il avait plus d’une centaine de cassettes- fascine les jeunes et plus particulièrement les filles. Ses concerts drainent les grandes foules pour des danses endiablées, tard dans la nuit. Ses fans qui se comptent par milliers lui ont attribué de nombreux titres : Prince du raï, roi de la chanson sentimentale, Joselito ou Julio Igelsias l’Oranais. Quant aux critiques, relevant que la femme et l’amour déchiré constituent les deux thèmes majeurs de son chant, ils situent son style de raï entre « néoclassicisme et futurisme » avec des «lamentos facétieux ». Bref, les airs langoureux de ses tubes ont imposé la mélodie dans un genre voué au rythme.Ses innombrables sorties le mèneront en France où il fait la connaissance d’une émigrée algérienne Mlouka avec laquelle il aura en 1990 un enfant prénommé Abdallah. Deux autres évènements vont être décisifs dans sa carrière : La mort en 1991 d’un homonyme l’obligera à produire la fameuse Galou Hasni Mat (Ils ont dit que Hasni est mort) et, en 1993, la mort de son frère Laâradj, le troublera au plus profond de son âme.Celui qu’on présentait à l’époque comme le plus sérieux rival de Khaled sera assassiné par balles, au beau milieu d’une admirable carrière, le 29 septembre 1994 à Oran. Hasni avait 26 ans et de beaux jours encore devant lui.Quelques jours après sa mort le GIA, le Groupe islamiste armé, revendiquait l’attentat dans son bulletin clandestin. Le tract, stipulait que le chanteur était aux yeux du GIA «un ennemi de Dieu qui propageait le mal dans le pays». Ce mal, toute une jeunesse en était bercée. L’annonce de son assassinat sera un véritable choc pour ses fans qui, cependant, continuent, aujourd’hui encore, à écouter ses chansons. Hasni restera une légende.Source :
    • « Dictionnaire encyclopédique de l’Algérie », par Achour Cheurfi. Editions ANEP, 2007.


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