Page 3 sur 5 PremièrePremière 12345 DernièreDernière
Affichage des résultats 21 à 30 sur 43
  1. #21
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 310 fois
    Pouvoir de réputation
    152

    Post Assassinat de Mahfoud Boucebci

    Assassinat de Mahfoud Boucebci



    Cela s’est passé un 15 juin 1993
    Juin 15, 2016

    Le 15 juin 1993, le professeur Mahfoud Boucebci, psychiatre
    de renommée internationale fut assassiné devant son service
    à l’hôpital Drid Hocine, de Kouba (Alger).
    Il était le père de la psychiatrie algérienne.
    «Être psychiatre, c’est emprunter une longue route, pas toujours facile,
    mais mon souhait c’est qu’au terme d’une longue, riche carrière réussie,
    vous puissiez vous dire : ‘’j’ai chaque jour essayé de soigner la souffrance
    sans jamais en tirer un profit, j’ai chaque jour respecté l’homme dans son
    essence libertaire‘’ » (Pr Mahfoud Boucebci, le 2 décembre 1990)

    Plus qu’un clinicien en blouse blanche, le professeur Mahfoud Boucebci
    était un homme engagé. Ses actions, il les menait sur le front social, car
    il était le défenseur des exclus de la société. Il ne jugeait pas, il aidait.
    Ses patients, il les considérait comme des êtres humains en difficulté et
    non de simples sujets anonymes à étudier.
    Il a été assassiné par des
    terroristes islamistes qui ne pouvaient accepter qu’on défende les laissés
    pour-compte, les marginalisés. Mahfoud Boucebci osait briser des tabous.
    Et cela était inacceptable pour les adeptes de l’obscurantisme.

    Il a été assassiné par des êtres inhumains qui ne voulaient pas entendre
    parler des droits et de démocratie. Parce que le professeur était de ceux
    qui allaient jusqu’au bout de leurs convictions, « Le savoir ne vaut que s’il
    est partagé. Le savoir est connaissance utile que s’il est transmis ».
    Et lui rêvait de partager des valeurs républicaines et des voies clairvoyantes
    avec ses concitoyens.
    « La connaissance et le travail étaient pour lui
    des valeurs fondamentales et pérennes. Sa générosité était sans limites »,
    écrit Mahmoud Boudarene, un ancien étudient du professeur.
    Membre fondateur,
    en 1985, de la première Ligue des droits de l’homme en Algérie,
    le professeur Boucebci avait participé, la veille de sons assassinat, à
    la constitution du Comité de vérité sur l’assassinat de l’écrivain et
    journaliste Tahar Djaout, assassiné quelques semaines auparavant.

    Il avait formé des générations de psychiatres algériens, et avait participé
    activement à la formation de psychologues, d’éducateurs, de personnel
    paramédical…
    Il était de tous les combats, et des plus nobles. Et il mérite
    d’être plus et mieux connu par les jeunes, pour sa tolérance, pour son
    humilité, pour son engagement sincère, pour son apport au mouvement associatif…

    Zineb Merzouk
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  2. # ADS
    Ich'har Circuit publicitaire
    Date d'inscription
    Toujours
    Messages
    Plusieurs
     
  3. #22
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 310 fois
    Pouvoir de réputation
    152

    Post Naissance du chanteur de chaâbi Boudjemaa El Ankis

    Naissance du chanteur de chaâbi Boudjemaa El Ankis



    Cela s’est passé le 17 Juin 1927,

    Juin 17, 2016

    Interprète de la belle et célèbre chanson « Rah el ghali rah »,
    Mohamed Boudjemaâ El Ankis, maître incontesté du chaâbi,
    est né un 17 juin de l’année 1927.

    Pièce jointe 24523

    Mohamed Boudjemaâ naît dans la Casbah, à Zenkat Ennakhla
    (la rue du palmier) à Bir Djebbah, dans une famille nombreuse
    et très modeste. Originaire du village Ait Arhouna, dans la commune
    de Tigzirt-sur-Mer, son père est coursier et magasinier chez le
    parfumeur Lorenzy.
    Le jeune Mohamed va à l’école Brahim Fatah où
    il obtient son certificat d’études primaires en 1939. Il a alors 11 ans et
    va travailler quelques temps chez son oncle Hassaîne Boudjemaâ,
    propriétaire d’une crémerie. Puis, il rejoint Sid Ahmed Serri, un autre
    mélomane au greffe de la cour d’Alger.
    Mohamed est jeune et il aime
    la musique, il rêve aussi d’en faire. El Anka fait partie de ses idoles,
    d’où le choix de son nom de scène plus tard. Durant la période de la
    Seconde Guerre, il apprend à jouer de la mandoline, puis de la guitare
    et chante le répertoire des grands maîtres. Il évolue dans une troupe
    proche du PPA et perfectionne son talent. Et en 1945, il est accueilli
    dans une nouvelle troupe qui compte en son sein deux grands maîtres
    El Anka et Mrizek.
    Il amorce sa nouvelle carrière par des qacidate du m’dih
    et reprend le répertoire du Cheikh Said El Meddah, son voisin à notre
    Dame d’Afrique. Le succès commence à se faire sentir au milieu des
    années 50 et le pousse à faire de nouveaux arrangements et à se lancer
    dans la chansonnette.
    Mais suite à une mauvaise expérience avec le
    directeur artistique de sa maison d’édition, Boualem Titiche,
    Mohamed Boudjemaâ casse son mandole et arrête la chanson.

    Il travaille comme gardien dans la cité Climat de France lors du déclenchement
    du 1er novembre 1954. Et durant la guerre de l’indépendance, il subira,
    comme beaucoup d’autre, la torture, lors de deux arrestations, en 1957,
    puis en 1960.
    A l’indépendance, l’une de ses chansons raisonne dans tous
    les foyers de la capitale : Djana El Intissar, dont il est l’auteur et le compositeur,
    et qui, à la base, renvoie aux manifestations du 11 décembre 1961.

    A cette période où la liesse de l’indépendance se poursuit, Boudjemaâ El Ankis
    veut toucher les jeunes. Il travaille avec Mahboub Bati et son chaâbi raisonne
    dans une langue plus algérienne, désormais délesté de la lourdeur d’avant,
    nettement plus rythmé et surtout, des paroles qui traitent des préoccupations
    des jeunes. Le duo explosif enchaine chansons sur chanson. En tout,
    une soixantaine de tubes dans la veine de « Ah ya intiyya » et
    « Tchaourou ‘Alia », envahissent les ondes de la radio.
    D’autres chanteurs suivront ce chemin à succès,
    dont Amar Ezzahi, Guerouabi , Hassen Said et El Achab. En 1970, la chansonnette atteint son apogée, mais décline à partir des années 80.
    Le chaâbi classique reprend le dessus et El Ankis reprend ses qacidates.

    Durant les années 90, Alors que l’Algérie est plongée dans la violence,
    Boudjemaâ El Ankis se retire de la scène. Dans une interview datée de 1998,
    il avoue : « Personnellement, ce qui m’a éloigné de la scène, c’est le fait de voir
    les gens se faire massacrer et se faire égorger. Je n’avais pas l’envie ni le courage ou le cœur de chanter. »
    Il réapparait lorsque la vie reprend son souffle dans le pays,mais son âge ne lui permet plus d’être aussi actif qu’avant. Un vibrant hommage lui a été rendu en 2012, en présence de ses proches,
    ses amis et ses fans.
    Boudjemaâ El Ankis est aujourd’hui le doyen du chaâbi.

    **Contenu caché: Cliquez sur Thanks pour afficher. **



    Son répertoire compte pas moins de trois cent chansons de différents styles.
    Et le cercle de ses fans continue à s’élargir.

    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  4. #23
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 310 fois
    Pouvoir de réputation
    152

    Post L'exécution du Chahid Ahmed Zabana

    L'exécution du Chahid Ahmed Zabana



    Cela s’est passé un 19 juin 1956
    l’exécution du Chahid Ahmed Zabana


    19 Juin 2016


    Ahmed Zahana, plus connu sous le nom de Zabana, est né en 1926
    dans le quartier d'El-Hamri, à Oran. Il y fit ses études primaires, obtient
    son certificat d'études et s'inscrit dans un centre de formation professionnelle,
    où il apprit le métier de soudeur.
    En 1949, Ahmed Zahana adhérait au
    Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD.) Son
    dynamisme ne tarda pas à attirer sur lui l'attention de la police française
    qui l'arrêta le 2 mars 1950.
    Il fut condamné par la justice coloniale à trois ans
    de prison et trois ans d'interdiction de séjour. Dès sa libération, il reprit ses activités politiques avec autant d'ardeur que par le passé et participa aux préparatifs du déclenchement de la guerre de libération nationale.

    Dans la nuit du 1er novembre 1954, il organisa avec un groupe de patriotes l'attaque contre le poste des gardes forestiers d'Oran. Le 11 novembre de la même année,
    à l'issue d'un accrochage meurtrier au cours duquel il fut d'ailleurs blessé,
    à Gharboudjlid, il fut prisonnier et conduit d'abord à l'hôpital, ensuite à la prison d'Oran.

    Jugé sommairement et condamné à mort, il fut le premier martyr depuis le
    déclenchement de la guerre de libération nationale à monter sur l'échafaud,
    le 19 juin 1956, dans l'enceinte de la prison de Barbarousse, sur les hauteurs d'Alger.

    Son exécution ainsi que celle de Ferradj avaient été réclamées à cor et cri par
    les milieux colonialistes dits "ultra", qui en firent un motif de satisfaction.
    Mais l'événement provoqua dans l'opinion algérienne un mouvement de colère
    si puissant qu'il ne tarda pas à se traduire par une série d'actions anticolonialiste.

    C'est ce climat d'effervescence qui prépara la bataille d'Alger. La sinistre guillotine
    avec laquelle fut exécuté Ahmed Zabana et tant d'autres moudjahidines se trouve
    au musée central de l'armée à Alger.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  5. #24
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 310 fois
    Pouvoir de réputation
    152

    Post Matoub Lounès meurt le 25 juin 1998

    Matoub Lounès meurt le 25 juin 1998



    Lounès Matoub raconté par ses amis
    le 25.06.16 | 10h00

    Nadia Matoub «Il pensait que mort, il allait être oublié au bout d’une année.»



    Le jeudi 25 juin 1998 Matoub Lounes tombait sous les balles d’un groupe
    terroriste qui lui avait tendu une embuscade dont il n’avait aucune
    chance d’en sortir vivant, sa voiture ayant été prise sous un véritable déluge de feu.

    **Contenu caché: Cliquez sur Thanks pour afficher. **


    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  6. #25
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 310 fois
    Pouvoir de réputation
    152

    Post Un 03 juillet 1962, l’Algérie est indépendante

    Un 03 juillet 1962, l’Algérie est indépendante


    Date du jour
    Juil 03, 2016

    Officiellement, l’indépendance de l’Algérie est proclamée
    le 3 juillet 1962,suite au référendum qui l’a consacrée le 1er dans
    le cadre des « Accords d’Evian » du 18 Mars 1962.



    Alors que nous fêtons l’indépendance de l’Algérie chaque 5 juillet
    depuis plus de cinquante ans, des historiens s’insurgent régulièrement
    pour rappeler que l’Algérie est devenue un État souverain et indépendant
    à la date du 3 juillet et non le 5 qui demeure le jour de la reddition du
    dey Hussein et donc de la chute d’Alger.
    Ainsi, le 3 juillet 1962, De Gaule
    signe la déclaration portant reconnaissance de l’indépendance de l’Algérie
    «Par le référendum du 8 avril 1962, le peuple français a approuvé les déclarations gouvernementales du 19 mars 1962 qui prévoient le cas où les populations
    algériennes consultées en vertu de la loi du 14 janvier 1961 choisiraient de
    constituer un État indépendant coopérant avec la France. En conséquence,
    les rapports entre la France et l’Algérie étant désormais fondés sur les conditions
    définies par les déclarations gouvernementales du 19 mars 1962, le président de
    la République déclare que la France reconnaît solennellement l’indépendance de
    l’Algérie. »
    Ce jour-là, à 16h26, l’avion transportant les membres du GPRA
    s’immobilise sur le tarmac de l’aéroport de Maison-Blanche (actuellement Houari Boumediene). Une grande foule les attend au loin. Benyoucef Benkhedda,
    le président, descend le premier de l’échelle, sous les applaudissements et
    les youyous.
    Abderrahmane Fares, président de l’Exécutif provisoire depuis le
    6 avril, s’avance vers lui et déclare : « Monsieur le président, chers frères,
    j’ai l’honneur de vous accueillir sur le sol de la patrie. Soyez les bienvenus.
    Vive l’Algérie indépendante ».
    Benkhedda passe en revue un bataillon de l’ALN,
    pendant que l’hymne national est retransmit à travers un haut-parleur. Puis,
    le président et ses ministres montent dans les voitures officielles, une vingtaine au
    total, et sont escortés par des policiers algériens motocyclistes, vers le centre de la capitale. Une foule immense est positionnée le long des 20 kilomètres du trajet, difficilement contenue par des soldats de l’ALN. Images historiques du président du
    GPRA et de ses ministres qui défilent, la main levée pour saluer les algériens heureux d’être enfin des hommes libres.
    Le cortège arrive devant la préfecture.
    « Tiens, tiens, tiens, c’est la première fois où nous entrons dans ce bâtiment sans
    menottes aux poignets», s’exclame Saad Dahlab.
    Benkhedda apparait au balcon
    central où avait été hissé le drapeau algérien. Le président et les ministres du GPRA passeront leur première nuit algérienne au Palais d’été, ancienne résidence des gouverneurs généraux.
    Ce même jour, à 17h30, le 17ème bataillon de l’ALN franchit
    la frontière algéro-tunisienne. Ils stationneront le long de la ligne Maurice parallèle à
    la frontière tandis que les hommes de la wilaya II demeurent sur les positions de
    combat de la ligne Challe, à une trentaine de kilomètres à l’intérieur des terres
    algériennes. Alors que le peuple est encore ivre de son indépendance nouvellement acquise, déjà se profilent une crise au somme la course au pouvoir.

    Synthèse Khadija T.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  7. #26
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 310 fois
    Pouvoir de réputation
    152

    Post Un 7 juillet 1926, naissance de Dahmane El Harrachi

    Un 7 juillet 1926, naissance de Dahmane El Harrachi


    Juil 07, 2016

    Naissance de Dahmane El Harrachi.jpg

    Auteur-compositeur et interprète de musique chaâbi, son parcours artistique
    est tiré de sa propre expérience de la vie. « Ya Rayah » est sa plus belle chanson.
    **Contenu caché: Cliquez sur Thanks pour afficher. **

    Né le 7 juillet 1926 à El-Biar, sur les auteurs d’Alger, Dahmane El Harrachi,
    de son vrai nom Abderrahmane Amrani, est originaire du village Djella,
    dans la ville de Khenchela. Son père, Cheikh el Amrani, installé à Alger
    en 1920, est le Moueddine de la grande mosquée.
    Après la naissance de
    Dahmane (diminutif de Abderrahmane), la famille déménage à Belcourt,
    rue Maret, avant de s’installer définitivement à El Harrach.
    Dernier-né d’une
    fratrie de onze enfants, Dahmane prendra plus tard son nom d’artiste de son
    quartier d’enfance.
    Très tôt, il s’initie au banjo. Fasciné par le chanteur châabi
    Khelifa Belkacem, il a à peine 16 ans lorsqu’il commence à chanter ses chansons.

    Après l’obtention de son certificat d’étude, Dhamane devient cordonnier, puis
    receveur de tramaway sur la ligne Maison Carrée-Bab El-Oued. D’abord musicien
    amateur, il fabrique lui-même ses «guembers » avec un manche à balai et une
    boite de conserve.
    Très vite, il devient un virtuose du banjo et joue avec beaucoup
    d’artistes de renom des années quarante, dont Hadj Menouar, Cheïkh Bourahla et
    surtout Cheikh El Hasnaoui avec qui il se produit pour la première fois au Café des
    artistes, rue de Charonne à Paris en 1952, alors qu’il est installé en France depuis 1949.

    En France justement, il se produit régulièrement dans les cafés maghrébins, interprétant
    le répertoire châabi avec son banjo. Les qacidate du melhoune, écrites entre le XVIe
    et le XIXe siècle, lui paraissent alors désuètes et décalées avec la réalité, notamment
    celle de l’immigration. C’est ainsi qu’il commence à adapter le châabi à sa façon, avec
    un nouveau langage poétique et musical qui parle du vécu. Et en 1956, alors que la
    guerre de libération bat son plein en Algérie, Dahmane El Harrachi enregistre son premier
    disque chez Pathé Marconi, « Behdja bidha ma t’houl » (Alger la blanche ne perdra jamais
    de son éclat). Il compose aussi, à la même période, « Kifech nensa biled el khir »
    (Comment pourrais-je oublier le pays de l’abondance).
    Le grand public aime particulièrement
    sa voix rocailleuse et ses paroles incisives chargées de métaphores. Ses textes évoquent
    ainsi la nostalgie du pays, l’exil, la passion pour sa ville natale, la famille, l’amitié,
    les déceptions amoureuses, la rigueur morale… et fustigent la malhonnêteté, l’hypocrisie et
    l’ingratitude. On retrouve ses thèmes entre autre dans « Elli yezraâ Errih » (Qui sème le vent),
    « Khabi Serrek » (Cache ton secret) et bien d’autres.
    Il se distingue très vite des autres chanteurs
    de châabi grâce à son originalité. Il modernise ce genre musical en donnant au banjo et au
    mandole un jeu et une certaine harmonie propre à lui.
    Il ne se produira en Algérie qu’en 1974,
    à la salle Atlas d’Alger où remporte un franc succès. Un an auparavant, il chantait « Ya rayah »
    (Toi qui est sur le départ), considéré à ce jour comme un chef d’œuvre du châabi et qui sera
    reprise par de nombreux artistes.
    Son répertoire est constitué d’environ 500 chansons dont
    il est l’auteur. Il laissera à la télévision algérienne trois enregistrements, ainsi que le téléfilm
    « Saha Dahmane » (Salut Dahmane) où il a joué son propre rôle de chanteur de châabi,
    vers la fin des années 1970.
    Dahmane EL Harrachi décédera dans un accident de la route
    le 31 août 1980, à Aïn Benian. Il sera enterré à Alger, au cimetière d’el Kettar.
    Son fils, Kamel El Harrachi, également auteur-compositeur-interprète de chaâbi,
    continue de faire vivre son répertoire.

    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  8. #27
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 310 fois
    Pouvoir de réputation
    152

    Post 14 juillet 1953-Une manifestation, des morts, un massacre!

    Cela s’est passé un 14 juillet 1953
    Une manifestation, des morts, un massacre!

    Juil 14, 2016

    Cette date est très peu connue dans notre histoire, pourtant,
    elle eu aussi ses martyrs. Cet article qui relate les faits avec
    détails est un témoignage sur la manifestation du 14 juillet 1953
    et un hommage à ses victimes.


    Le 14 juillet 1953, comme chaque année depuis 1936, le Parti communiste
    français (PCF), la Confédération générale du travail (CGT) et de nombreuses
    organisations progressistes organisent à Paris un défilé qui se veut une
    célébration des valeurs de la République. Cette tradition rappelle celle des
    manifestations du 1er Mai.
    Ce 14 juillet, le cortège défile de la place de la Bastille
    à la Nation. Rendez-vous est donné dès 14 heures aux militants afin de se
    constituer en cortèges dont l’ordre a été décidé au préalable. Comme chaque
    année depuis le début des années 1950 les messalistes, militants indépendantistes
    du mouvement pour les libertés démocratiques en Algérie (MTLD) dirigé par
    Messali Hadj, prennent part au défilé malgré leurs divergences le PCF n’est,
    à l’époque, pas favorable à l’indépendance de l’Algérie. Ils sont encadrés par
    leur propre service d’ordre que l’on reconnaît à son brassard vert.

    Cette année le contexte est particulièrement tendu les manifestations du
    1er Mai ont été marquées par des violences policières ; celles de mai 1952
    contre la venue en France du général américain Ridgway accusé d’utiliser
    des armes bactériologiques en Corée se sont soldées notamment par la mort
    de l’ouvrier communiste Hocine Bélaïd.
    À 15 heures, le cortège s’ébranle en
    direction de la place de la Nation avec à sa tête une banderole proclamant
    l’« Union pour la défense des libertés républicaines ». L’on entonne une première Marseillaise, l’on exige la libération des militants communistes emprisonnés.
    Quoi que la presse ne s’en fasse pas l’écho par la suite, l’on scande aussi du
    côté des messalistes des slogans favorables à une Algérie indépendante.

    Du côté de la rue Jacques-Cœur surgissent quelques parachutistes, de retour
    d’Indochine, qui provoquent et agressent les manifestants. Sporadiquement,
    ces « bérets rouges » qui le matin même défilaient sur les Champs-Élysées
    agressent les manifestants. Exfiltrés par les policiers, ils ne sont pas arrêtés.

    Vers 15 heures 30, une première averse estivale, violente et soudaine, sème
    un peu le trouble mais le cortège parvient tout de même aux alentours de
    16 heures en bon ordre à la Nation où la manifestation doit se disloquer. Depuis
    la tribune où il prend place, le comité d’organisation salue les différents cortèges.

    Tandis qu’une seconde averse, encore plus drue, s’abat sur la place de la Nation,
    la journée vire au cauchemar. Après son passage devant la tribune officielle,
    le cortège des messalistes se presse en direction de l’avenue du Trône où
    un camion attend les militants pour recueillir les drapeaux algériens et les portraits
    de Messali Hadj qu’ils portaient fièrement durant le défilé. Des rues adjacentes, des policiers fondent sur eux. Ces derniers s’acharnent à piétiner les portraits du leader indépendantiste. Éclate alors une première bagarre sous la pluie torrentielle.
    Surprises par la réaction belliqueuse des messalistes qui refluent malgré tout vers
    la place, les forces de l’ordre suppléées de gardes mobiles retournent à la charge
    tandis que la tribune est évacuée.
    Soudain, sans sommation, des coups de feu
    claquent. « L’horloge monumentale, brisée à l’entrée du carrefour, est arrêtée à 17h20,

    heure où le premier coup de feu fut tiré », selonFrance Soir le 16 juillet. Dans
    la panique générale qui s’en suit, sous une pluie battante, les premiers blessés sont évacués vers les cafés où se réfugient aussi les manifestants effarés qui, comme les clients des cafés, se font frapper par la police. On appelle les ambulances pour
    transporter les blessés tandis que des médecins donnent les premiers soins. Avenue
    du Trône, un premier car de police est renversé et enflammé. Deux autres seront brûlés
    et une vingtaine endommagés. Bien que la traque des manifestants se poursuive jusque dans les cours d’immeubles et sur les quais du métro où les manifestants Algériens ou qualifiés comme tel – cherchent refuge, un calme relatif revient à peine trente minutes après les premières échauffourées qui furent d’une violence inouïe.

    Sept manifestants sont tombés sous les balles de la police, six Algériens et un Français Amar Tabjadi, 26 ans, décédé à l’hôpital Saint-Louis ; Abdallah Bacha, 25 ans, décédé à l’Hôtel-Dieu des suites d’une balle reçue dans la gorge ; Larbi Daoui, 27 ans, tué d’une balle dans le cœur ; Abdelkader Dranis, 31 ans, décédé à l’hôpital Saint-Louis ; Mohammed Isidore Illoul, 20 ans, décédé à l’hôpital Saint-Louis ; Medjen Tahar, blessé
    par deux balles, décédé à l’hôpital Tenon et enfin Maurice Lurot, 40 ans, mort à l’hôpital Saint-Louis d’une balle dans le cœur.
    D’après le bilan officiel de la Préfecture de police,
    une soixantaine de policiers furent blessés à divers degrés. Le journal Combat indique
    le chiffre de quatre-vingt policiers blessés ; du côté des manifestants, outre les sept
    morts, le même journal recense quarante-quatre blessés. Mais le décompte officiel de
    la Préfecture – quarante blessés par balles et sept morts – est certainement à réévaluer
    de nombreux blessés, de peur d’être incarcérés, ne se rendent pas dans les hôpitaux et certains médecins ne les signalent pas.
    Dans les jours qui suivent, l’émotion est intense ;
    la presse s’indigne, comme par exemple
    l’Humanité, ou au contraire voue aux gémonies les Algériens agresseurs des forces de l’ordre : leFigaro du 15 juillet dénonce les communistes
    et les Algériens respectivement responsables et initiateurs des affrontements. Le PCF,
    tout en taisant les revendications indépendantistes des messalistes, invite à un meeting
    le 21 juillet au Cirque d’Hiver qui remporte un franc succès.
    Le même jour, les corps
    des victimes algériennes sont transportés à la mosquée de Paris pour une cérémonie religieuse tandis que rue Duhesme, au local de la section du PCF à laquelle appartenait Maurice Lurot, une chapelle ardente est dressée en hommage aux sept victimes de la répression policière. Le lendemain, leurs corps sont exposés à la Maison des Métallos avant l’enterrement de Maurice Lurot au cimetière du Père-Lachaise et le transfèrement des corps des Algériens vers l’Algérie.
    Mais les brimades ne sont pas encore terminées
    les corps de Larbi Daoui et Mohammed Isidore Illoul ne peuvent être rapatriés en Algérie pour des raisons administratives. Ils seront enterrés dans le carré musulman du cimetière de Bobigny. Quant à Amar Tabjadi, si sa dépouille est bien parvenue en Algérie,
    l’Humanité du 26 juillet rapporte que son corps a été subtilisé à sa famille par des militaires français et enterré « à l’esbroufe ». Tahar Madjeb sera inhumé à Guergour, Abdallah Bacha à Bahalil et Abdelkader Dranis à Nedrouma.Malgré quelques commémorations, le massacre du 14 juillet 1953 sera vite occulté dans les années qui suivent par ceux d’octobre 1961 et de février 1962.Le 21 septembre 1995, le fils de Maurice Lurot écrivait dans le courrier des lecteurs de l’Humanité-Dimanche : « chaque année, alors que chacun danse, c’est les larmes aux yeux que je cherche un mot qui réchauffe dans l’HD [l’Humanité-Dimanche]. Chaque année, mon père est de nouveau assassiné par les camarades, par leur oubli ».

    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  9. #28
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 310 fois
    Pouvoir de réputation
    152

    Post 16 juillet 1931-naissance du militant Miloud Salmi

    16 juillet 1931-naissance du militant Miloud Salmi
    Juil 16, 2016

    Il fait partie de nombreux militants anonymes qui méritent d’être connus
    et reconnus. Miloud Salmi est né un 16 juillet, sous la colonisation française
    en Algérie. Voici un texte plein d’émotion écrit par son neveu Smaïl Medjeber
    qui lui rend un vibrant hommage.
    Les leçons que l’on reçoit, souvent malgré
    nous, conséquemment à l’Histoire, de la Révolution française, de la Patrie des
    Droits de l’Homme, des Communards, imprégnés des idéaux pour un monde
    plus juste, plus solidaire, plus libre, du combat des résistants français contre les
    nazis à l’image de Jean-Moulin, de la déception vécue dramatiquement,
    tragiquement, un certain 8 mai 1945 à Kherrata et à Sétif : comment ne pas
    comprendre et honorer la génération de nos grands-pères, de nos pères ou de
    nos oncles, qui se sont révoltés contre la colonisation française en Algérie ?

    Miloud Salmi, mon oncle, était de cette génération aux convictions fortes. C’était
    un jeune militant, qui sacrifia sa jeunesse, sa vie, pour sa patrie, l’Algérie, et la
    liberté de son peuple. D’une unique photographie de son visage émane une seule expression : Ah ! L’Algérie, un jour, un jour tu seras libre ! » L’indépendance de
    son pays, c’était sa raison d’être, sa seule raison de vivre. Son serment et sa
    devise, c’était « La lutte pour la liberté ».
    Né le 16 juillet 1931, le digne enfant de
    Taourirt Moussa, un village de Kabylie (Algérie), s’engagea très jeune, naturellement, sincèrement, cœur, corps et âme, dans les rangs de la Fédération de France du FLN,
    aux côtés de son père. A sa mère, dont c’était le garçon unique, qui le suppliait de se marier, de fonder un foyer, il répondait toujours: “Je ne marierais qu’après avoir vu
    que l’Algérie est libre”.Il sera arrêté, à Paris, par la police française, le 29 septembre
    1958 et sera interné dans le camp de concentration de Vadenay, un petit village français, situé dans le département de la Marne et la région de Champagne-Ardenne.

    Voici quelques extraits de lettres qu’il envoyait à sa mère depuis le camp de concentration “… Alors courage et à bientôt. Tout cela finira dans trois mois au maximum. La France
    vit une période de capitulation… Patience, nous serons bientôt là-bas tous ! Avec ceux
    de la montagne qui ont fait la gloire de la patrie, en versant leur sang pour que vive l’Algérie libre et indépendante, avec sa place dans le concert des Nations.

    Je finis en rendant un très grand hommage, m’inclinant devant tous ceux et toutes celles qui ont donné leurs poitrines aux balles des soldats de l’armée colonialiste, en déroute, pendant tout le drame qu’on a vécu depuis bientôt sept années de martyre plus particulièrement ceux et celles qui sont tombés lors de cette journée historique du 5 juillet 1961. A ceux qui ont donné leur sang pendant ce calvaire de sept années, ont sonné le glas de la fin de la colonisation française en Algérie, une bonne fois pour toutes.
    Tant à ceux qui souffrent dans les prisons et les camps de concentration, je les salue très fraternellement ainsi que patriotiquement car j’étais et je suis dans le même cas qu’eux… “ (Vadenay, le 7/7/1961)“… Après sept années de fer, de feu et de sang, j’estime que
    notre peuple mérite récompense pour tous les sacrifices qu’il a consenti et qu’il est prêt
    à consentir encore à l’avenir, pour bâtir l’Algérie de demain, pour le bonheur de tous ses enfants…” (Vadenay, le 29/9/1961) Selon son avocat, Maître Pierre Kaldor, dans un courrier qu’il adressa à son père, le 4 janvier 1960, Miloud Salmi : “… a fait devant
    la Xème Chambre de la Cour d’Appel le 19 octobre 1959, une déclaration courageuse…
    La presse y a d’ailleurs fait un large écho.
    Quelques mois après sa libération du camp de Larzac, après le cessez-le-feu du 19 mars 1962, expulsé de France, il retourne à son
    pays natal, au pays pour lequel il sacrifia sa jeunesse. Il s’engagea aussitôt dans la lutte postindépendance, dans le nouveau combat pour la reconstruction de l’Algérie, tel qu’il le souhaitait, afin de réaliser son rêve pleinement et librement, en qualité de responsable politique…
    Dans un contexte postindépendance troublant, chaotique, brûlant et sanglant, mon oncle, Miloud Salmi, perdit la vie, dans un tragique et obscur « accident » d’automobile, au cours d’une mission, avec deux autres compagnons, les nommés
    Ahmed Abbou et Mohamed Belahcène, le 11 août 1962 sur la route, près de Ténès,
    une ville côtière d’Algérie…

    (In « ABC AMAZIGH Une expérience éditoriale en Algérie, Volume 2, de Smaïl MEDJEBER, Editions L’Harmattan)
    Par Smaïl MEDJEBER

    Ecrivain, ancien président de parents d’élèves du collège Jean-Vilar de Villetaneuse


    Déclaration du militant Miloud Salmi devant la Xème Chambre de
    la Cour d’Appel, le 19 octobre 1959


    “Monsieur le Président,
    Mes compatriotes et moi tenons à vous dire que nous ne sommes ni des voleurs
    ni des criminels : nous sommes des travailleurs honnêtes. Le seul délit dont on
    nous accuse aujourd’hui, c’est que nous voulons être nous-mêmes, c’est-à-dire
    des Algériens dignes de ce nom, conscients de notre devoir envers notre Patrie.

    Sachez que ces événements qui ensanglantent notre Patrie, nous posent un cas
    de conscience physiquement et moralement, nous ne pouvons rester indifférents.

    Et, en tant que militants du Front de Libération Nationale, nous ne nous considérons
    pas comme des ennemis du peuple français, mais plutôt des ennemis du colonialisme français qui, par ses misères, ses injustices, ses humiliations, a poussé notre peuple
    à bout jusqu’à engendrer une guerre qui déchire de plus en plus le peuple français
    et le peuple algérien qui, il y a à peine 19 ans, combattaient côte à côte pour un même idéal, la liberté.
    Or, maintenant, à notre tour, nous demandons cette liberté. Nous
    estimons que la France doit nous montrer son vrai visage en reconnaissant au peuple algérien le droit à disposer de lui-même. Nous n’en- tendons pas, par-là, nous séparer définitivement de la France, mais coopérer étroitement avec elle, sur un pied d’égalité,
    tout en tenant compte de ses intérêts légitimes.Nous pensons que ce n’est pas en faisant couler davantage de sang ou en condamnant des milliers d’algériens dans les prisons ou dans les camps de concentration que l’on mettra fin à la guerre d’Algérie, mais plutôt en tenant compte des aspirations du peuple algérien car c’est là que se trouve la clef du problème.
    Nous estimons que les chances d’une paix commencent à se dessiner à l’horizon. Nous gardons l’espoir qu’il se trouvera, en France, des hommes de bonne volonté qui trouveront une solution juste et équitable pour tous afin de mettre un terme à cette guerre atroce. Nous savons que c’est le vœu du peuple français comme du peuple algérien.”Quelques mois après sa libération du camp de Larzac, après le cessez-le-feu du 19 mars 1962, expulsé de France, il retourne à son pays natal, au pays pour lequel il sacrifia sa jeunesse. Il s’engagea aussitôt dans la lutte postindépendance, dans le nouveau combat pour la reconstruction de l’Algérie, tel qu’il le souhaitait, afin de réaliser son rêve pleinement et librement, en qualité de responsable politique…

    Dans un contexte postindépendance troublant, chaotique, brûlant et sanglant, Miloud Salmi, perdit la vie, dans un tragique et obscur “accident” d’automobile, au cours d’une mission, avec deux autres compagnons, les nommés Ahmed Abbou et Mohamed Belahcène, le 11 août 1962 sur la route, près de Ténès. Une jeunesse sacrifiée pour une indépendance qui sera récupérée, confisquée, transformée en fonds de commerce au profit d’une caste dictatorio-militaro-politico-omnipotente-fasciste.
    (Déclaration reproduite dans l’hebdomadaire France Nouvelle du 31 décembre 1959)
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  10. #29
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 310 fois
    Pouvoir de réputation
    152

    Post Jean Jaurès, le génie pacifiste

    Jean Jaurès, le génie pacifiste

    Raoul Villain l'assassin de Jaurès
    Publié le 31 juillet 2016 à 08:42

    Jean Jaurès
    Homme politique

    Jean Jaurès Homme politique.jpg

    Jean Jaurès est un homme politique français, né à Castres
    le 3 septembre 1859 et mort assassiné par Raoul Villain à
    Paris le 31 juillet 1914.

    Naissance 3 septembre 1859, Castres, France
    Décès 31 juillet 1914, Paris, France
    Lieu d'inhumation : Panthéon, Paris, France
    Épouse Louise Bois (m. 1886–1914)
    Enfant Louis Paul Jaurès


    Par son geste, le rémois Raoul Villain, meurtrier du leader socialiste
    Jean Jaurès,
    fut longtemps considéré comme l'un des "assassins de la paix".



    Figure emblématique du socialisme français, Jean Jaurès est assassiné
    le 31 juillet 1914, quelques jours avant le déclenchement de la Première
    Guerre mondiale. Ardent pacifiste et génie oratoire, le leader de la gauche
    réformiste était aussi le fondateur du quotidien L'Humanité. Focus.

    Notre reportage revient sur le parcours de ce nationaliste et ultra catholique,
    instable psychologiquement, avec qui la justice se montra plus que clémente
    lors de son procès d'après-guerre.
    En 1916, alors que depuis deux ans, l'Europe
    se déchire, un homme attend son procès en prison. Raoul Villain, 30 ans, un ultranationaliste français qui deux ans plus tôt, à la veille du conflit, assassine
    le leader socialiste Jean Jaurès à Paris. Originaire de Reims, Raoul Villain grandit
    dans une famille marquée par un drame personnel. Sa mère, Marie, diagnostiquée
    comme déséquilibrée mentale, est internée à Châlons-sur-Marne alors qu'il n'a
    que deux ans. Il ne la verra qu'une seule fois et grandira au côté de sa grand-mère,
    une femme profondément catholique qui lui transmettra une vision extrémiste de
    la religion. Une fois adulte, instable professionnellement, il envisage un temps de
    partir vivre dans les colonies mais reste en métropole pour œuvrer au grand projet
    de sa vie, la reconquête des provinces perdues d'Alsace et de Moselle.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  11. #30
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 310 fois
    Pouvoir de réputation
    152

    Post 11e anniversaire de la mort de Hachemi Cherif

    11e anniversaire de la mort de Hachemi Cherif

    le 01.08.16|10h00
    Le MDS et le PLD rendent hommage à «leur père spirituel»

    Le Mouvement démocratique et social (MDS) et le Parti pour la laïcité et
    la démocratie (PLD) rendent hommage au défunt Hachemi Cherif.


    A l’occasion du 11e anniversaire de sa mort, le 2 août 2005, les deux mouvements rappellent le combat de l’homme pour la démocratie et contre l’intégrisme islamiste.
    Dans deux communiqués différents, ils appellent tous les patriotes et démocrates à
    rester fidèles aux idéaux de cet acteur politique sincère que fut Hachemi Cherif.

    «C’est à la mémoire de cet homme, coordinateur du PAGS, fondateur d’Ettahadi et
    du MDS, qui a lutté pour une refondation totale d’une classe politique obsolète, qui
    allait à la rencontre des humbles et des laissés pour compte que nous nous
    recueillerons le mardi 2 août, à 10h, au cimetière de Miramar à Raïs Hamidou»,
    annonce le MDS dans un communiqué rendu public hier. Pour ce parti qui a réussi à ressouder ses rangs après des années de division, les «patriotes et les démocrates
    doivent venir nombreux pour rendre hommage à son courage et à sa lucidité et
    réaffirmer avec force ses idéaux de justice et de liberté, de citoyenneté et de
    démocratie». Rappelant son parcours très riche, le MDS souligne la constance de
    ses positions politiques et ses aspirations pour un changement démocratique.

    «Chaque épreuve l’aura renforcé dans sa détermination. C’est ainsi qu’il a, ensuite, défendu l’ANP et les services de sécurité contre les odieuses insinuations du ‘qui tue
    qui ?’. Il a été aux côtés des patriotes en armes, des gardes communaux et des
    familles des victimes de la barbarie intégriste et dénoncé tout compromis avec le parti
    des assassins. Il aura participé à la libération du pays et pesé de tout son poids d’intellectuel et d’homme politique pour éviter l’effondrement de l’Algérie sous les
    coups des partisans de l’Etat théocratique. Deux basculements d’époque», lit-on
    dans ce communiqué.
    Pour sa part, le PLD, un parti non encore agréé lancé par
    un transfuge du MDS, a préféré, à cette occasion, improviser une lettre que Hachemi Cherif aurait pu écrire de l’Au-Delà. Une lettre dans laquelle il traitera de l’actualité algérienne de 2005 à nos jours.

    M. M.


    Dernière modification par zadhand ; 01/08/2016 à 23h37.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •