Créé le 31/12/2012 à 10h10
La belle-soeur de Francis Collomp, enlevé au Nigéria le 19 décembre dernier, s'adresse aux ravisseurs dans une vidéo postée sur YouTube / Capture YouTube

<span style="line-height: 19px;"> C'est une initiative qui risque de ne pas faire l'unanimité. La famille de Francis Collomp, 63 ans, enlevé dans le nord du Nigéria le 19 décembre, a lancé un appel aux ravisseurs pour demander sa libération. Dans une vidéo postée sur YouTube, elle rappelle qu'il est "malade et a besoin d'un traitement régulier". Ayez pitié de nous, nous qui sommes loin du Nigéria. Nous n'avons rien à voir avec vos problèmes", supplie sa belle-sœur.

"Libérez mon beau-frère car ma sœur est dans la peine"

"Je m'adresse aux ravisseurs de Monsieur Collomp Francis", déclare la belle-sœur de l'otage français, Gilda Marbois, dans cette vidéo enregistrée par le site d'information réunionnais Imaz press Réunion.

"Libérez mon beau-frère car ma soeur est dans la peine, dans la détresse. Et nous aussi, sa famille, nous souffrons avec elle. Ayez pitié de nous, nous qui sommes loin du Nigéria. Nous n'avons rien à voir avec vos problèmes", supplie la sœur de l'épouse de M. Collomp, dans cette vidéo d'environ une minute.

Elle rappelle que l'ingénieur français travaillant pour l'entreprise Vergnet (spécialisée dans les éoliennes et les énergies renouvelables) est un "gros malade cardiaque qui a besoin d'un traitement régulier". "Il ne voulait que vous faire du bien, il voulait vous aider" dit-elle encore.



Un rapt revendiqué par des islamistes

L'ingénieur, qui vit à la Réunion et dont l'épouse est réunionnaise, a été enlevé le 19 décembre à Rimi, dans l'Etat du Katsina (nord du Nigéria) lors d'une attaque de sa résidence par une trentaine d'hommes armés. Le rapt a été revendiqué par le groupe islamiste Ansaru qui serait lié au groupe islamiste Boko Haram. Il a justifié le rapt par "la position du gouvernement français et des Français contre l'islam et les musulmans", évoquant notamment l'intervention militaire en préparation dans le nord du Mali et la loi de 2011 contre le port du voile intégral en public.

En signe de solidarité avec l'ingénieur, la ville du Port où il résidait a déployé sur la façade de sa mairie une grande photo de lui.




RTL