Le nombre de m�nages victimes de d�bits bancaires frauduleux, notamment � l'occasion de transactions sur internet, a augment� de 30% entre 2010 et 2011.
Attention aux pick-pocket sur internet. Le r�seau est en effet le lieu o� plus de la moiti� des 2,5% des m�nages ont �t� victimes de d�bits bancaires frauduleux en 2011. Soit 650.000 m�nages alors qu'ils n'�taient que 2% (ou 500.000) en 2010, selon une �tude de l'Observatoire national de la d�linquance et des r�ponses p�nales (ONDRP) pr�sent�e mercredi. Cette augmentation de 30% est qualifi�e de "tr�s significative".
Cette �tude a �t� r�alis�e lors de la traditionnelle enqu�te dite de "victimation" de l'ONDRP consistant avec l'Insee � interroger les Fran�ais sur les faits de d�linquance dont ils se disent victimes et pour lesquels ils ne portent pas toujours plainte. Ces enqu�tes tranchent avec les statistiques officielles souvent sujettes � controverse.
En 2011, l'enqu�te de victimation aupr�s de 17.000 personnes de 14 ans et plus a port� pour la seconde fois sur les d�bits frauduleux via les comptes bancaires des m�nages. Ils ont ainsi vis� pr�s de 650.000 d'entre eux, soit 2,5%. Un peu plus de la moiti� des victimes (52%) disent que le d�bit le plus r�cent les visant "a �t� effectu� dans un commerce en ligne" c'est-�-dire en utilisant leurs informations bancaires confidentielles, num�ros de comptes, de cartes ou identifiants de connexion
Des fraudes inf�rieures � 300 euros dans 52% des casIl s'agit de sommes peu �lev�es, observe par ailleurs l'�tude de l'ONDRP: 27% disent que le montant des d�bits est inf�rieur ou �gal � 100 euros, 25% qu'il se situe entre 100 et 300 euros, 29% entre 300 et 1.000 euros, 19% sup�rieur � 1.000 euros. Sept m�nages sur dix d�clarent avoir d�couvert l'existence de ces d�bits en consultant leurs relev�s