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Faire le tour du monde sans un sous en poche.....
Sans argent et en 80 jours, ils bouclent leur tour du monde ce vendredi à Paris
S’ils ont connu des galères, Strasbourgeois Muammer Yilmaz (38 ans) et le Berlinois Milan Bihlmann (27 ans) ont surtout vécu des beaux moments.
C’est une très belle aventure, difficilement imaginable, et pourtant, ils l’ont vécu et en sont revenus vivants, prouvant que non seulement il est possible de faire un tour du monde en 80 jours sans argent, mais qu’en plus, il y a encore de la générosité de part le monde!
Cette aventure incroyable, ils en ont parlé durant une interview, et il ne serait pas étonnant que tout cela finisse au cinéma…
Sacs sur le dos, le Strasbourgeois Muammer Yilmaz (38 ans) et le Berlinois Milan Bihlmann (27 ans), réunis dans l’association «Optimistic traveler» étaient partis le 9 septembre au pied de la tour Eiffel pour un tour du Monde en 80 jours, à la Jules Verne, et sans argent en poche pour corser le tout. A l’heure de boucler ce périple, ce vendredi matin au pied de la tour Eiffel, «on déborde d’énergie», confie à 20 Minutes Muammer.
Facile ce tour du monde avec zéro euros en poche?
Muammer: En tout cas, nous avons réussi. On est même arrivés à Paris avec un jour d’avance et après avoir fait un détour par le Maroc entre New-York et Paris. Nous n’avons rien révolutionné avec ce tour du monde, mais juste misé la générosité des gens. Des tas de personnes nous ont aidés. De toutes les nationalités, de toutes les religions. Il y avait des chefs d’entreprise, des familles aisées, d’autres beaucoup moins, des voyageurs, des sans-abri…
Milan: Plus de cinquante nationalités nous sont venues en aide au cours du voyage. C’est le chiffre que je retiens pour ma part. Plus que les 80 jours, les 45.000 km parcourus ou les 15 pays traversés.
Qu’est-ce qui est le plus dur à obtenir lorsqu’on voyage sans argent?
Muammer: L’hébergement sans hésiter. Nous n’avons jamais dormi dehors pourtant en 80 jours, mais je réalise maintenant que c’est un joli exploit. Pour la nourriture et les transports, nous nous en sommes bien sortis. Nous sommes des pros de l’auto-stop désormais. C’est fou comme ça marche quel que soit le pays. Nous avons pris aussi des bus, des trains, le bateau, des tracteurs et même en avion à trois reprises. A chaque fois, nous avons trouvé des mécènes pour nous acheter des billets. C’était un chef d’entreprise indien pour le trajet Calcutta-Bangkok. Une famille iranienne rencontrée à Singapour nous a permis aussi de rejoindre San Francisco…
Y a-t-il eu des coups durs dans ce voyage?
Muammer: Le dernier jour en Iran et les deux jours au Pakistan où on s’est retrouvé escortés continuellement par la police. Ce n’était pas évident. Nous n’avons pas pu manger certains jours également. Mais pour quelques galères, nous avons vécu des moments incroyables
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