25 septembre 2013 | Mots-clés : islamophobie > juif > laïcité > musulman > sikh | 21 commentaires
Laïcité : au tour des sikhs de demander passe-droit et régime d’exception
La communauté sikh regrette, à raison, que les écoliers sikhs soient stigmatisés du fait du port de leur turban. Elle demande un passe-droit.
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Ecoliers sikhs – © mrsikhnetQue font les représentants de la communauté sikh, forte de 30 000 membres en France, quand ils sont victimes à leur tour des lois islamophobes que des démagogues ont voté il y a quelques années en pensant au jackpot électoral qui devait avoir lieu, mais n’a jamais eu lieu ?
La xénophobie, c’est (pour) les autres
Eh bien, ils font comme le Consistoire et le CRIF : ils regrettent non pas qu’il y ait de la xénophobie en France, mais que eux aussi soit touchés par cette xénophobie. Ils ne reprochent pas aux élus de la Nation d’avoir voté des lois racistes, mais de ne pas avoir pensé à les épargner. Voilà deux semaines, Joël Mergui, président contesté du Consistoire, affirmait devant Manuel Valls qu’« il ne faudrait pas que la communauté juive soit une victime collatérale de ces nouvelles peurs », en l’occurrence l’islamophobie.
Même revendication communautariste des sikhs. On apprenait en effet en début de semaine, dans une dépêche AFP, que « la communauté sikh de France [...] se mobilise pour que ses enfants puissent porter le turban dans les écoles publiques où tous les symboles religieux sont bannis. »
2004 : contre les musulmans, la loi aux effets collatéraux
En 2004, il n’était pas possible de faire voter une loi officiellement contre le hijab, non pas parce que les autorités ne voulaient pas, mais depuis la Shoah il est mal vu de s’en prendre officiellementà une communauté religieuse. Les élites françaises ont fabriqué le « problème musulman », pour paraphraser l’ouvrage de Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed qui sort demain en libraire, mais elles doivent se contenter de l’exploiter. Nous ne sommes plus sous Pétain, déplorent beaucoup, même si la propagande islamophobe a des airs de 40. Il faut préserver les apparences. D’où le choix d’inclure l’ensemble des signes religieux.
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