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    Re : THYM (ZAATARE en arabe) : un remède naturel miracle !

    Les règles d'or de la phytothérapie


    © Polka Dot/ThinkstockAu moindre doute, consultez votre pharmacien avant d'utiliser des plantes pour vous soigner.
    Se soigner par les plantes n'est pas anodin. Par définition, les plantes médicinales possèdent des principes actifs. Il convient donc de ne pas faire n'importe quoi et de ne pas en abuser, sous peine de se sentir plus mal à l'arrivée qu'au départ.

    Voici donc quelques règles de base à respecter avant de vous lancer dans la fabrication de vos mixtures.

    1 Vérifier avant tout que vous choisissez bien des plantes non vénéneuses. Une tisane à la cigüe risquerait de ne pas vous faire beaucoup de bien. Si vous ne vous y connaissez pas suffisamment en plantes, l'herbier de la bibliothèque ne suffira pas. Comme pour les champignons, demandez conseil à votre pharmacien en lui amenant la plante convoitée pour qu'il confirme (ou pas) son nom et son absence de toxicité.
    2 Choisissez bien la "marchandise". "Une trentaine de plantes médicinales sont aujourd'hui en vente libre, explique Sylvie Merle, phytothérapeute. Cela signifie que l'on peut les trouver sur les marchés par exemple. Mais c'est comme tout, certaines plantes peuvent être de plus ou moins bonne qualité. L'idéal, c'est de connaître le producteur. Dans le doute, optez pour du bio, c'est le plus sûr."
    3 Ne forcez pas les doses. Encore une fois, les plantes médicinales sont des médicaments. Etre tenté de surdoser pour aboutir plus vite à un résultat ne peut que créer des problèmes. "Même la menthe, pourtant inoffensive a priori, peut devenir nocive lorsqu'elle est prise à des doses très importantes", confirme Sylvie Merle.
    4 Ne dépassez pas trois semaines de traitement phyto. S'il s'agit d'un traitement au long cours, alors mieux vaut alterner régulièrement les plantes qui composent votre mélange. Quoiqu'il en soit, faites des pauses de quelques jours de temps en temps.
    5 Si vous tentez de soigner un mal ponctuel par automédication, type rhume, fièvre, troubles digestifs... Consultez rapidement un médecin si les troubles ne disparaissent pas. D'une manière générale, en cas de doute, consultez un médecin.
    6 Femmes enceintes, enfants et personnes fragiles doivent redoubler de prudences'ils utilisent la phytothérapie. En particulier, certaines plantes peuvent provoquer des avortements spontanés. D'autres pourraient engendrer des troubles importants. Demandez toujours conseil à votre pharmacien avant d'utiliser ces plantes.

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    Re : THYM (ZAATARE en arabe) : un remède naturel miracle !

    Qui sont les pros de la phyto ?


    © Stockbyte/ThinkstockA la fac ou en ligne, il faut compter six mois à un an pour obtenir une formation de phytothérapeute reconnue par l'Ordre national des pharmaciens.
    Vous voulez vous soigner par les plantes, mais vous ne souhaitez pas vous lancer tout seul ? Alors, vous devrez vous adresser à un phytothérapeute. Mais qu'est-ce donc ? "Pour pouvoir devenir officiellement phytothérapeute, il faut avoir une capacité à prescrire, explique le Dr Michel Tourrasse, qui dispense lui-même des formations. C'est-à-dire qu'il faut être médecin, pharmacien, dentiste ou sage-femme." En France à tout le moins. Il n'est pas interdit aux autres professions médicales ou même à l'anonyme moyen de suivre une formation, mais il n'obtiendra alors que la qualification de "conseiller en phytothérapie".

    Plusieurs formations existent, qu'il s'agisse de celle de la faculté de Besançon, comme de cours privés, de visu ou sur internet. L'essentiel, c'est que celle de votre praticien soit validée et reconnue par l'Ordre national des pharmaciens. "Chez nous par exemple, explique Michel Tourrasse, les formations s'étalent sur six mois à un an, selon le niveau de compétences que la personne souhaite acquérir. Nous avons une vingtaine de formations disponibles et chacun peut établir son programme en fonction des domaines qu'il souhaite explorer. Ainsi, un ophtalmo pourra choisir des formations spécifiques au traitement des yeux ou bien suivre tout le programme si ça l'intéresse." Au total, entre 4 % et 5 % des professionnels de santé seraient formés à la phytothérapie.
    Où les trouver ?

    Bon, il existe donc des phytothérapeutes, d'accord. Mais comment trouve-t-on ces bêtes rares ? "C'est un peu ça le problème, confirme Michel Tourrasse. Pour l'instant, ils ne sont pas vraiment répertoriés. Nous travaillons cependant à un annuaire, qui sera mis en ligne prochainement." L'autre méthode consiste à se renseigner auprès du pharmacien de sa ville le plus versé dans l'utilisation des plantes médicinales. Il saura sans doute vous aiguillier vers un praticien compétent. "Dommage qu'avec la fin du diplôme d'herboriste, il y ait de moins en moins de pharmaciens spécialisés", regrette cependant Sylvie Merle. Avec un peu de chance, sur les 26 000 officines que compte le pays, vous trouverez tout de même une bonne âme pour vous renseigner...
    S'il s'agit tout simplement de trouver des plantes pour fabriquer vous-même vos produits, adressez-vous à un pharmacien. Il doit disposer ou peut, le cas échéant, commander les plantes qu'il est le seul à pouvoir délivrer. D'autres sont disponibles auprès des producteurs, le plus souvent sur les marchés. Vous trouverez également des produits tout prêts dans les pharmacies, certains magasins bios ou diététiques, quelques librairies "ésotériques".

  4. #13
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    Re : THYM (ZAATARE en arabe) : un remède naturel miracle !

    Quelle compatibilité avec la médecine allopathique ?

    Qu'on se le dise, vous ne trouverez pas de guéguerre entre les pro-phyto et les anti-phyto. Pour la bonne raison que la phytothérapie n'empiète pas vraiment sur la médecine traditionnelle. "Au contraire, nous venons souvent en complément, souligne Michel Tourrasse. C'est particulièrement vrai avec les cas de cancer. Nous ne nous substituerons jamais au traitement allopathique. En revanche, de nombreuses plantes peuvent avoir des effets bénéfiques tels que réduire les nausées et vomissements liés à la chimiothérapie, renforcer les défenses immunitaires, etc. D'ailleurs, beaucoup de cancérologues nous envoient leurs patients car ils ont bien compris qu'ainsi, ils toléraient mieux les traitements."France pas en avance

    Un hic, tout de même, en France : les traitements phytothérapeutiques ne sont pas remboursés. C'est que, si la phytothérapie connaît un revival ces dernières années, elle a bien longtemps été ignorée des Français. "C'est vrai qu'il y a un regain d'intérêt, confirme Sylvie Merle, mais il se porte surtout sur l'aromathérapie et les Fleurs de Bach plus que sur la phytothérapie au sens strict."

    Pour Michel Tourrassse, "la France n'est pas particulièrement en avance en phytothérapie. Dans des pays comme l'Allemagne ou la Suisse, elle fait depuis longtemps partie de la palette d'outils à la disposition des médecins. En Allemagne, elle est même souvent utilisée en première intention thérapeutique au lieu d'être prise comme un pis-aller lorsque l'allopathie n'a pas fonctionné. Ceci dit, elle est en plein essor de notre côté du Rhin et enregistre une croissance à deux chiffres. Je pense que cela s'explique par le fait que de plus en plus d'études scientifiques prouvent les vertus des plantes médicinales. Et puis, cela va de pair avec le mouvement écologique de ces dernières années. Sans compter qu'il y a très peu d'effets secondaires, contrairement aux traitements allopathiques." Ajoutez à cela que de plus en plus de médicaments traditionnels sont déremboursés et vous avez là l'équation gagnante pour assister à l'essor de la phytothérapie.

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