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Discussion: Sante

  1. #131
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    Re : Sante

    Le ronflement
    ronflement_pm-1.jpg
    1.Qu'est-ce que c'est ?
    Certains le considèrent comme un bruit rassurant, d'autres comme un comportement méprisable. Les Chinois, quant à eux, y voient l'indice d'une bonne santé. Néanmoins, pour l'entourage du ronfleur, le ronflement, aussi appelé ronchopathie, est bien souvent un bruit irritant, voire insupportable. Mais d'où vient-il? Le ronflement se produit surtout à l'inspiration lorsque, durant le sommeil, les tissus mous du palais et la luette vibrent au passage de l'air, comme des voiles qui claquent au vent. (Voir le schéma en haut à droite.)
    Sauf dans les cas d'apnée du sommeil (voir schéma), le ronflement n'est pas considéré comme un problème de santé et n'ennuie pas le ronfleur. On peut toutefois s'inquiéter des troubles dusommeil qu'il provoque chez son entourage. Un ronflement moyen atteint facilement un niveau sonore de 45 dB à 60 dB (le bruit d'une voix), tandis qu'un ronflement majeur peut dépasser les 95 dB, ce qui correspond au bruit du passage d'un camion! Évidemment, cela gêne le sommeil des personnes qui partagent la vie du ronfleur, au point parfois de causer une insomnie chronique.
    Puisque de nombreux ronfleurs ignorent qu’ils ronflent, il est difficile d'évaluer la fréquence de ce trouble dans la population. D'après l'American Academy of Otolaryngology, 45 % des adultes ronflent occasionnellement, et 25 % sont des ronfleurs réguliers. Quant aux enfants, on estime qu’ils sont environ 10 % à ronfler régulièrement9.
    Causes
    Lorsqu’on s’endort, la langue, ainsi que les tissus du fond du palais et de la gorge, se relâchent. Chez certaines personnes, pour des raisons anatomiques surtout, ces tissus bloquent en partie le passage de l’air et se mettent à vibrer lors de la respiration. C’est ce qui cause le ronflement (voir schéma).
    Cette respiration sonore peut être provoquée ou accentuée par l'une ou l'autre des situations suivantes :
    un surplus de poids qui entraîne un rétrécissement des voies respiratoires à la gorge ;
    la grossesse (notamment en raison de la prise de poids) ;
    des polypes dans les voies nasales (un polype est une excroissance qui se forme sur une muqueuse) ;
    des amygdales trop volumineuses ;
    une congestion nasale à cause d'un rhume ou d'une allergie (rhinite allergique) ;
    l'absorption d'alcool ou de tranquillisants ;
    le relâchement des tissus lié à l'âge.
    Complications
    Généralement, le ronflement est bénin et n’a aucune conséquence sur la santé. En revanche, dans certains cas, il est associé à des pauses respiratoires qui perturbent le sommeil. On parle dans ce cas d’apnée du sommeil. L’apnée entraîne une fatigue et une somnolence durant la journée, et est associée à des risques accrus d'hypertension, de maladies cardiovasculaires (y compris accident vasculaire cérébral et infarctus).

    L'apnée du sommeil
    Environ 10 % des ronfleurs ont un ronflement majeur (supérieur à 95 dB), et environ 3 % souffrent d'apnée du sommeil. L’apnée du sommeil se caractérise par de fréquents arrêts de la respiration durant la nuit. La plupart du temps, le dormeur n’en a pas conscience. Elle est causée par un relâchement de la langue et des muscles de la gorge qui empêche le passage de l’air (voir schéma). Les ronflements sont alors entrecoupés de moments de silence de quelques secondes à plus d’une minute où la respiration est arrêtée. Dans ce cas, il est nécessaire de consulter un médecin. Plus le ronflement est fort, plus il y a de risques qu'il soit accompagné d’apnée.
    Outre un ronflement important, les signes qui permettent de soupçonner l’apnée du sommeil sont les suivants : une somnolence ou des endormissements dans la journée, des maux de tête matinaux, des réveils multiples et des envies d'uriner durant la nuit. Voir la ficheApnée du sommeil.

    à suivre.....

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    Re : Sante

    Le ronflement
    ronflement_pm-1.jpg
    2.Les symptômes, les personnes à risque et les facteurs de risque du ronflement
    (ronchopathie
    Symptômes du ronflement
    Un bruit de gorge, léger ou fort, émis périodiquement durant le sommeil, le plus souvent lors de l’inspiration, mais parfois également lors de l’expiration.
    Personnes à risque
    § Les personnes qui ont un voile du palais épais, des amygdales volumineuses (notamment les enfants), une luette allongée, une cloison du nez déviée, un cou court ou une mâchoire inférieure peu développée ;
    § Entre l'âge de 30 ans à 50 ans, 60 % des ronfleurs sont des hommes. L'embonpoint, letabac et l'alcool, de même que des raisons anatomiques pourraient en être la cause. Chez les femmes, la progestérone joue un rôle protecteur sur les tissus. Passé 60 ans, les différences entre les deux sexes s'estompent ;
    § Les femmes enceintes, surtout au 3e trimestre de grossesse : elles sont environ 40% à ronfler, à cause de la prise de poids qui entraîne un rétrécissement des voies respiratoires ;
    § La fréquence du ronflement augmente avec l'âge, ce qui est principalement attribuable à la perte, en vieillissant, du tonus des tissus.
    Facteurs de risque
    § Avoir un surplus de poids. Dans 30 % des cas seulement, les ronfleurs ont un poids normal. Chez les gens souffrant d’obésité, la fréquence de l’apnée du sommeil attribuable à l'obstruction des voies respiratoires est de 12 à 30 fois plus élevée ;
    § Certains médicaments (comme les somnifères) peuvent causer un relâchement des tissus mous de la gorge ;
    § La congestion nasale réduit le passage de l'air et engendre une respiration par la bouche ;
    § Dormir sur le dos, car cela amène la langue vers l'arrière du palais, réduisant ainsi l'espace pour le passage de l'air ;
    § Consommer de l'alcool en soirée. L'alcool agit comme sédatif et détend les muscles et les tissus de la gorge ;
    § Le tabagisme.

  4. #133
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    Re : Sante

    Fêtes : 5 solutions naturelles pour soulager les estomacs fragiles


    Crampes, brûlures ou gastrites à répétition : votre estomac est fragile et en ces périodes d'agapes, il se rappelle à votre bon souvenir ! Nos conseils pour le soulager efficacement de façon naturelle.




    Pour apaiser l’estomac : le jus de chou

    Si votre estomac vous fait souffrir, le jus de chou peut vous aider à le soulager.Le jus de chou permet en effet d’apaiser la muqueuse tout en favorisant la cicatrisation en cas de plaies intestinales. Pour profiter de ses bienfaits, vous pouvez acheter du jus de chou prêt à boire (par exemple les ampoules Pur jus de chou blanc de Superdiet, à raison d’une ampoule quotidienne) ou le préparer vous même à l’aide d’une centrifugeuse, à raison d'un verre chaque jour jusqu’à disparition des symptômes.

    Bien sûr, vous pouvez également consommer du chou lors des repas (de préférence cuit pour le rendre plus digeste) : chou blanc, vert, rouge, chou-fleur et brocolis sont vos alliés ! Pourquoi ne pas tester notre
    recette de Cake au roquefort et au chou ? Une recette originale pour l'apéro, non ?

    >>

    A découvrir aussi :
    http://www.topsante.com/manger-mieux/mon-alimentation-sante/8-aliments-pour-combattre-les-brulures-d-estomac
    Contre les brûlures : le gingembre

    Puissant tonique, le gingembre peut également être utilisé en cas de douleurs de l’estomac et notamment de brûlures. Il facilite de plus la digestion et la disparition des gaz intestinaux. Savez-vous aussi que c’est un anti nauséeux très efficace ?
    Il peut se consommer à volonté frais et râpé dans vos petits plats, sous forme de tisanes (mélangez 0,5 g de poudre de gingembre dans une tasse d’eau chaude et buvez doucement, 2 à 3 fois par jour) ou encore de gélules (2 gélules le matin et le midi à prendre au moment des repas avec un grand verre d’eau.
    Vous pouvez également tester notre recette de Salade d'agneau au gingembre

    >> A découvrir aussi : Reflux, brûlures d'estomac, comment les empêcher de revenir

    Pour un effet anti-acide : la mauve
    La mauve est une plante idéale pour prendre soin des estomacs fragiles

    .Réputée pour ses effets anti-acides, adoucissants et anti-inflammatoires, elle aide à la cicatrisation en favorisant la formation d’un mucus protecteur. Pour pouvez la consommer sous forme d’infusion, à boire chaude dès que vous ressentez des douleurs (une pincée de mauve séchée, que vous trouverez en herboristerie, dans une tasse d’eau frémissante 2 à 3 fois par jour). D’autres plantes possèdent également des vertus proches de celles de la mauve : c’est par exemple le cas de la réglisse, de la guimauve ou encore de la camomille romaine. N’hésitez pas à varier les plaisirs !

    >> A découvrir aussi les autres vertus médicinales de la mauve.
    Dernière modification par soltan009 ; 25/12/2013 à 12h24.

  5. #134
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    Re : Sante

    Le ronflement
    ronflement_pm-1.jpg
    3.La prévention du ronflement
    Mesures préventives de base
    • Éviter de boire de l'alcool ou de prendre des somnifères. Les somnifères et l'alcool augmentent le relâchement des tissus mous du palais et de la gorge et aggravent donc le ronflement. Se coucher seulement lorsque la fatigue est présente, et se détendre avant d'aller au lit (voir le dossier Avez-vous bien dormi?) ;
    • Garder un poids santé. L'embonpoint est la cause la plus courante du ronflement. Très souvent, un amaigrissement suffit à lui seul pour diminuer de façon importante l'intensité du bruit. Dans une étude effectuée sur 19 hommes testant l'effet de la perte de poids, de la position de côté (plutôt que sur le dos) et de l'utilisation d'un vaporisateur décongestionnant nasal, la perte de poids fut la plus efficace. Les personnes ayant perdu plus de 7 kg ont totalement éliminé leur ronflement1. Notez que les échecs des traitements chirurgicaux du ronflement sont souvent directement en rapport avec l'obésité ;
    • Dormir sur le côté ou, mieux, sur le ventre. Le fait de dormir sur le dos est un facteur de risque. Pour l'éviter, on peut placer une balle de tennis dans le dos du pyjama ou se procurer un T-shirt antironflement (dans lequel on peut insérer 3 balles de tennis). On peut aussi réveiller discrètement le ronfleur pour le remettre en bonne position. Le changement de position ne peut pas faire disparaître un ronflement majeur, mais peut effacer un ronflement modéré. Il existe aussi des bracelets à piles qui réagissent au son et émettent une légère vibration pour réveiller le ronfleur ;
    • Soutenir le cou et la tête. Il semble que la posture de la tête et du cou influence légèrement le ronflement et les périodes d'apnée chez certaines personnes7. Des oreillers qui permettent d'allonger le cou ont un peu amélioré la respiration de personnes souffrant d'apnée du sommeil8. Mais les preuves scientifiques de l'efficacité des oreillers antironflement sont minces. Consultez votre médecin avant de faire l'achat d'un tel oreiller.

    4.Les traitements médicaux pour le ronflement
    Mise en garde. Toute personne qui souhaite réduire ses ronflements devrait consulter un médecin ou un spécialiste (un oto-rhino-laryngologiste ou ORL) et éviter d'acheter des produits antironflement disponibles en vente libre (vaporisateurs nasaux, lubrifiants oraux, comprimés, accessoires, etc.). Ces produits risquent d'être décevants puisqu'ils ne conviennent pas à tous et que leur efficacité n'a pas été validée scientifiquement par des études indépendantes, dans bien des cas. Pour un traitement approprié, la cause du ronflement doit être découverte par un médecin.

    Le traitement du ronflement dépend de sa cause, de sa gravité, des complications qui lui sont associées, dont l’apnée du sommeil, et de la gêne qu'il crée dans l'entourage. Si le ronflement est léger, perdre du poids et changer certains comportements, comme arrêter de fumer, dormir sur le côté et éviter les sédatifs et l'alcool avant le coucher, est suffisant pour l’éliminer ou le réduire. Toutefois, ces mesures, bien qu’importantes, seront probablement inefficaces à elles seules pour faire disparaître un ronflement moyen ou majeur. Dans ce cas, la médecine classique propose différentes approches, dont certaines sont décrites ci-dessous.

    Traitements non chirurgicaux
    Traitement de la congestion nasale

    La congestion temporaire du nez, par un
    rhume par exemple, peut être traitée en utilisant des médicaments décongestionnants. Dans le cas d'une congestion chronique, le médecin peut prescrire un vaporisateur nasal aux stéroïdes. Une autre méthode - approuvée par la Food and Drug Administration des États-Unis - consiste à utiliser une bandelette nasale en plastique (Breathe Right® Nasal Strips ou Air Plus®). Cette bandelette élastique se colle sur le nez et augmente l'ouverture des narines, ce qui facilite le passage de l’air. Cela peut prendre quelques nuits pour réapprendre à respirer par le nez (de 7 à 10 nuits en moyenne avant de voir une amélioration).
    N.B. La sécheresse des voies nasales peut aussi causer des problèmes de respiration dans les climats secs et durant l'hiver en raison du chauffage. Mettre dans ce cas un humidificateur dans la chambre à coucher.

    Traitement des allergies
    Pour mieux contrôler les allergies, éliminer autant que possible les allergènes de la maison : les animaux, la poussière, les tapis, etc. Des médicaments antihistaminiques peuvent être recommandés par le médecin.

    Port d'une prothèse dentaire
    Le traitement consiste à porter, la nuit, une prothèse dentaire qui avance la mâchoire inférieure de quelques millimètres. La prothèse, moulée par le dentiste, tient la mâchoire inférieure et la langue vers l'avant, ce qui a pour effet d'agrandir l'ouverture des voies respiratoires supérieures. Plusieurs synthèses, dont une qui recoupe 21 études portant au total sur 320 patients, concluent à l'efficacité de cette prothèse pour le traitement du ronflement2,3. Toutefois, sa tolérance est moyenne et elle peut être inconfortacle.

    Port d'un appareil CPAP
    Dans les cas de ronflements majeurs, mais surtout d'
    apnéeHYPERLINK , le port d'un appareil CPAP (« Continuous Positive Airway Pressure », ou « Ventilation par Pression Positive Continue ») offre souvent des résultats spectaculaires. Cela consiste à porter durant la nuit un masque nasal attaché à une petite pompe qui force l'entrée de l'air ambiant dans la bouche par une pression légèrement supérieure à la pression atmosphérique. L'entrée d'air empêche les tissus de s'affaisser. Quand le masque est bien accepté, son efficacité est excellente. Cependant, il doit être porté toutes les nuits et est parfois mal toléré. Le choix d'un masque nécessite l'avis d'un professionnel.

    Implants palatins (le système Pillar®)
    Approuvés par Santé Canada en 2006, les implants palatins sont de petits fils de polyester que le médecin place dans le palais mou, dans le but de raffermir les tissus lâches qui vibrent et causent le ronflement10. L’intervention se fait sous anesthésie locale. L’efficacité est modérée11.

    Traitements chirurgicaux
    Les traitements chirurgicaux sont surtout préconisés en cas de ronflement avec apnées du sommeil importantes. Il y a très peu de recherches de qualité qui démontrent une efficacité soutenue de la chirurgie pour le ronflement seul. Par ailleurs, ces procédures ne sont pas sans risque.

    Chirurgie classique
    La pratique classique (appelée uvulo-palato-pharyngoplastie) consiste à enlever de manière chirurgicale une partie du voile du palais ou la luette, ou les deux, afin d’élargir les voies respiratoires. Si cela est nécessaire, les
    polypes nasaux ou les amygdales peuvent aussi être enlevés par chirurgie. C'est une opération qui se fait sous anesthésie générale. Chez l’enfant, l’extraction des amygdales seules (amygdalectomie) est le premier traitement du ronflement9. Le séjour à l'hôpital est de 1 à 2 jours et est suivi d'une période de convalescence de 1 à 2 semaines. L'opération est efficace dans les deux tiers des cas.

    Chirurgie par laser
    Le traitement par laser pour retirer une partie du voile du palais se fait sous anesthésie locale et demande parfois plusieurs séances (de 2 à 5). Il est également douloureux. Il peut être efficace notamment chez les personnes n'ayant pas de surplus de poids. Cependant, les résultats positifs ne semblent pas persister à long terme, et ce traitement peut même parfois conduire à une augmentation du ronflement et de l’apnée.

    Traitement par radio-fréquence
    Cette procédure récente consiste à réduire par
    cautérisation l'épaisseur des tissus qui gênent le passage de l'air. Il s'agit de chauffer les tissus sous-cutanés avec une aiguille liée à un générateur de micro-ondes. Cet échauffement entraîne une lésion qui, en cicatrisant, rétracte le voile en durcissant les tissus. Il est recommandé d'effectuer plusieurs séances à faible intensité. La procédure prend une trentaine de minutes sous anesthésie locale. La douleur qui lui fait suite semble plus modérée que pour la chirurgie classique ou par laser.
    Recherches. Une nouvelle procédure en cours d'expérimentation utilise l'injection d'un produit chimique sclérosant dans la portion sous-cutanée du voile du palais. Ce produit induit une rétraction du voile du palais et élargit ainsi les voies respiratoires. Selon les chercheurs qui l'ont mise au point et expérimentée, cette procédure est moins coûteuse et moins douloureuse que la précédente et son taux d'efficacité est semblable : des 27 ronfleurs qui ont subi l'intervention dans le cadre d'une étude, 92 % ne s'étaient pas remis à ronfler 2 mois plus tard; et 75 %, 19 mois après4,5. D’autres études avec un nombre restreint de participants ont confirmé l’efficacité de cette technique11. Il y a toutefois trop peu de données pour pouvoir recommander cette procédure. D’autres recherches sont nécessaires.


  6. #135
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    Re : Sante

    Des petits pas pour l’Homme, un bond de géant pour la santé du cœur

    On dit assez souvent que l’activité physique est bénéfique pour la santé. Cette fois, des chercheurs viennent de le quantifier. À hauteur de 2.000 pas supplémentaires par jour, les risques cardiovasculaires sont réduits de 8 % chez les personnes touchées par le prédiabète.


    Marcher plus ne veut pas dire qu'il faut prévoir des randonnées. Pour faire plus de pas, il suffit de maximiser ses déplacements à pied lorsque ceux-ci sont possibles. Ainsi, pour des occasions simples, comme aller acheter du pain, il est préférable d'y aller à pied plutôt qu'en voiture
    Un kilomètre à pied, ça use, ça use… Oui, mais faire 2.000 pas supplémentaires par jour, soit environ 20 minutes de marche à un rythme modéré, réduit de 8 % le risque de maladie cardiovasculaire chez des patients prédiabétiques, selon une étude. Celle-ci a été réalisée sur quelque 9.300 adultes originaires de 40 pays et qui souffrent d'une intolérance au glucose.Il s'agit d'une situation dans laquelle le corps commence à perdre la capacité métabolique de réguler la glycémie après les repas, ce qui se traduit par des taux de sucre sanguin (glucose) plus élevés que la normale, mais pas suffisants pour pouvoir parler de diabète.Cette intolérance touche 344 millions de personnes, soit 7,9 % de la population adulte mondiale. Un chiffre qui pourrait atteindre 472 millions (8,4 %) en 2030, selon l’étude publiée dans la revue médicale The Lancet. Elle constitue un stade fréquent de transition vers le diabète de type 2 (le plus courant).Moins de risques cardiovasculaires pour chaque tranche de 2.000 pas

    « Ces personnes ont un risque fortement accru d'avoir des maladies cardiovasculaires », souligne Thomas Yates, de l'université de Leicester (Royaume-Uni), qui a coordonné les travaux.
    L'OMS préconise 10.000 pas par jour pour une activité physique suffisante. Malheureusement, seuls 20 % des gens respectent le quota. © YanLev, shutterstock.com

    Tous les participants ont été invités à réduire leur poids, à modifier leur mode de vie en faisant plus d'exercice et à diminuer les graisses dans leur alimentation. Ils ont également été équipés de podomètres mesurant les pas effectués pendant une semaine au début de l'étude, puis à nouveau pendant une semaine un an plus tard.À l'issue de l'étude, ceux qui avaient augmenté leur activité physique avaient un risque cardiovasculaire diminué de 8 % pour chaque tranche de 2.000 pas supplémentaires effectués par rapport à ceux qui n'avaient pas fait d'effort. Mais même sans rien changer à leurs habitudes, ceux qui marchent plus sont mieux protégés que ceux qui marchent peu, chaque tranche de 2.000 pas supplémentaires diminuant le risque de 10 %.L’activité physique pas assez pratiquée

    Des études avaient déjà démontré dans le passé que le sport avait un effet non négligeable sur la santé des prédiabétiques, mais c'est la première fois qu'une étude quantifie l'effort requis pour modifier le risque. Le diabète comme les stades prédiabétiques augmentent les risques d'infarctus et d'accident vasculaire cérébral (AVC).L'Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise de faire plus de 10.000 pas par jour, soit six à huit kilomètres, une recommandation qui n'est respectée que par 20 % des 18-64 ans en France, selon une enquête publiée en septembre dernier.


    On sait enfin où naît la maladie d’Alzheimer

    Grâce à une technologie d’imagerie à haute résolution, des chercheurs états-uniens ont pu observer pour la première fois la naissance et la progression de la maladie d’Alzheimer dans le cerveau humain. Cette étude pourrait déboucher sur un diagnostic et un traitement plus efficaces de cette pathologie invalidante de plus en plus présente dans nos vies.

    La maladie d’Alzheimer représente des enjeux médicaux, sociaux et économiques énormes. Plus la population vieillit et plus cette pathologie prend du poids dans la société. Une nouvelle étude permet de mieux la comprendre et offre l’espoir d’un diagnostic précoce.

    Avec le vieillissement de la population, la maladie d’Alzheimer progresse. Cette forme de démences’accompagne d’un déclin des fonctions cognitives qui conduit peu à peu à une perte d’autonomie. Selon l’Inserm, 860.000 Français étaient touchés par cette pathologie neurodégénérative en 2010, un chiffre qui devrait tripler d’ici l’année 2050. La maladie d’Alzheimer représente ainsi un défi de santé publique majeur contre lequel il faut à tout prix lutter.C’est en 1906 que le médecin Aloïs Alzheimer décrivit la maladie pour la première fois lorsqu’il observa des plaques suspectes dans le cerveau d’une de ces patientes décédées. Ces structures, appelées ensuite plaques séniles, découlent de l’accumulation de la protéine bêta-amyloïde dans le cerveau. Elles apparaissent naturellement avec le vieillissement mais sont présentes en quantité beaucoup plus importante chez les personnes atteintes d’Alzheimer. Plus récemment, les scientifiques ont montré qu’une autre protéine, appelée Tau, s’accumulait à l’intérieur des neurones et conduisait à leur dégénérescence progressive.
    En utilisant une technique d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle à haute résolution, des chercheurs ont montré que la maladie d'Alzheimer prennait naissance dans le cortex entohrinal (jaune) et progressait vers d’autres régions cérébrales (rouge) comme le cortex perirhinal et le cortex pariétal posterieur. © Scott Small, centre medical de l’univesité Columbia.

    Malgré les recherches intensives sur cette pathologie, de nombreuses questions restent encore sans réponse. Des chercheurs du Centre médical de l'université Columbia viennent de faire une avancée importante sur le sujet. Ils ont étudié la maladie à un stade très précoce et ont mis le doigt sur la zone cérébrale où elle débute et s’étend ensuite vers le reste du cerveau. Leurs résultats, publiés dans la revue Nature Neuroscience, permettent de mieux connaître ce trouble neurologique et d’envisager des solutions de traitement plus ciblées.Le cerveau en haute résolution pour dépister Alzheimer

    « Nous savons depuis plusieurs années déjà qu’Alzheimer commence au niveau du cortexentorhinal, une région située au-dessous de l’hippocampe et qui influence certaines fonctions cognitives comme la mémoire, explique Scott Small, le codirecteur de l’étude. Le cortex entorhinal est composé de deux zones distinctes, une médiane et une latérale, nous ignorions jusqu’ici laquelle des deux était touchée en premier. »Pour le savoir, les chercheurs ont utilisé une technologie d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) à haute résolution. Ils ont pu suivre et cartographier le métabolisme des différentes régions du cerveau de 96 adultes sains pendant trois ans et demi. « Cette méthode d’IRMf nous a permis d’observer l’activité du cerveau avec beaucoup de précision, raconte Scott Small. Nous avons pu identifier des signes très précoces de la maladie d’Alzheimer chez certains patients. » En effet, au cours de l’expérience, 12 des candidats ont vu diminuer le volume sanguin de leur cerveau, une indication de la progression de cette pathologie. Le cortex entorhinal latéral (LEC) commence par s’affaiblir puis les troubles s’étendent vers d’autres régions cérébrales, en particulier vers le cortex pariétal, impliqué dans la mémoire spatiale et l’orientation.Deux protéines pour déclencher la maladie d'Alzheimer

    Quels sont les rôles respectifs des protéines Tau et bêta-amyloïde dans l’apparition et la progression de la maladie d’Alzheimer ? Pour répondre à cette question, les scientifiques ont fabriqué trois types de souris mutantes : un possédant des taux élevés de Tau, un autre présentant beaucoup de bêta-amyloïdes et un dernier contenant en abondance les deux types de protéines. En utilisant la même méthode d'IRMf, ils ont alors montré que les dysfonctionnements au niveau du LEC se manifestaient uniquement chez les souris qui produisent les deux protéines en excès. « Le LEC est une région particulièrement vulnérable à l’apparition d’Alzheimer car il accumule déjà la protéine Tau en temps normal, explique Karen Duff, la codirectrice de l’étude. Lorsque les protéines bêta-amyloïdes s’amassent aussi, la maladie d’Alzheimer peut commencer à s’installer. »Ces découvertes permettent de mieux connaître la maladie d’Alzheimer et ouvrent la voie vers des traitements curatifs. « Maintenant que nous savons où elle commence et que nous pouvons observer certains signes précoces par IRMf, nous pouvons espérer dépister la maladie d’Alzheimertrès tôt avant qu’elle n’envahisse le cerveau », conclut Scott Small.

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

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    Re : Sante

    Le tabagisme (Sevrage du tabac)
    images1.jpg tabagisme_pm-1.jpg
    1. Le tabagisme, qu'est-ce que c'est?

    Le tabagisme est une toxicomanie résultant de l'accoutumance à l’un ou l’autre des produits fabriqués à partir des feuilles de tabac : cigarettes, cigares, tabac à pipe, tabac à priser et à chiquer, etc.
    La nicotine contenue dans le tabac constitue le principal agent de cette accoutumance (il y en a d'autres, mais d'importance nettement moindre). Elle créerait une dépendance plus forte que le font l’héroïne, la cocaïne et l’alcool. Puisque la fumée de cigarette passe directement des poumons au cerveau par les artères, elle y achemine plus rapidement la nicotine (en moins de 10 secondes) que ne le ferait une injection intraveineuse. De plus, le fumeur apprend à doser très précisément son besoin en nicotine par la profondeur, l’intensité et la durée de son inhalation, ce qui, croit-on, cause une forte accoutumance.
    Les dangers du tabagisme sont liés aux composantes que libère le tabac au moment de sa combustion. Les experts ont pu identifier plus de 4 000 substances chimiques dans la fumée du tabac, incluant du monoxyde de carbone, du goudron, de l’arsenic, du formaldéhyde et du benzène. Parmi celles-ci, une cinquantaine sont cancérigènes pour l’humain1.
    Quelques statistiques
    § La consommation de tabac est aujourd'hui la première cause de mortalité évitable à travers le monde2;
    § En 2011, 17 % des Canadiens âgés de 15 ans et plus fumaient37. Près du quart d’entre eux étaient des fumeurs occasionnels. Chez les 15 ans à 19 ans, 12 % étaient des fumeurs, tandis que c’était le cas de 21 % des 20 ans à 24 ans. Environ 90 % des fumeurs commencent à fumer avant l’âge de 21 ans3;
    § Quatre fumeurs sur 5 tentent d’arrêter de fumer au moins 1 fois par année37;
    § De 3 % à 10 % des fumeurs parviennent à cesser de fumer sans aide, tel qu’observé au bout de 1 an. Le taux de succès atteint de 15 % à 20 % lorsque le fumeur a recours à une aide (des timbres, une médication, du counseling);
    § Neuf fumeurs sur 10 qui réussissent à cesser de fumer le font par un arrêt francplutôt que par une diminution progressive.
    Un problème criant dans les pays en développement
    Les problèmes de santé causés par le tabagisme prennent une ampleur colossale dans les pays en développement. En effet, l’Organisation mondiale de la Santé évalue qu’environ 70 % des décès engendrés par la dépendance au tabac surviennent dans ces pays2. Les cigarettiers y mènent d’ailleurs des campagnes publicitaires agressives pour recruter de nouveaux adeptes et ils ciblent les jeunes. Cette clientèle est très prisée; plus de 80 % des jeunes âgés de 10 ans à 24 ans à travers le monde vivent dans les pays en développement4. Presque la moitié des enfants de la planète respirent un air pollué par la fumée du tabac1!
    Mécanismes de l'accoutumance
    Le phénomène d'accoutumance à la nicotine se produit dans le cerveau. Dès que la nicotine y arrive, elle stimule la libération de dopamine. Ce messager chimique joue un rôle clé dans la perception neurologique du plaisir. Il diminue l’anxiété, améliore l’humeur et la mémoire et réduit l’appétit. Pour une personne qui veut cesser de fumer, la perte de ces éléments véritablement positifs du tabagisme est une étape cruciale à franchir.
    Si l'on calcule que chaque cigarette permet environ 10 bouffées, une personne qui fume 30 cigarettes par jour envoie, quotidiennement, 300 appels de dopamine à son cerveau!
    D’autres facteurs émotifs et comportementaux accroissent la dépendance, comme le plaisir du geste et l'association avec des moments agréables (le premier café, le repas avec des amis, etc.).
    Chaque fois que la dopamine est relâchée, les récepteurs de dopamine sont mis en état d'alerte. Graduellement, leur sensibilité s'émousse et ils n'arrivent plus à se satisfaire du taux normal de dopamine : ils sont « en manque ». Le fumeur est tenté de fumer de plus en plus car une plus grande stimulation est nécessaire pour produire le même effet. La toxicomanie devient rapidement un problème chronique.
    Problèmes de santé causés ou aggravés par l'exposition à la fumée du tabac
    Le tabagisme réduit l’espérance de vie des fumeurs de 10 ans, en moyenne, comparativement aux non-fumeurs. Il est l’un des principaux facteurs de risque de nombreuses maladies. Voici les plus courantes :
    § Hypertension;
    § Maladies cardiovasculaires, accident vasculaire cérébral (AVC) : les fumeurs courent 70 % plus de risque de mourir d'une maladie coronarienne que les non-fumeurs. L’artériosclérose peut aussi toucher les artères des jambes et entraîner de la claudication intermittente. Une chirurgie ou une amputation est parfois nécessaire;
    § Bronchite chronique et emphysème, pouvant entraîner une insuffisance respiratoire ou cardiaque;
    § Cancers : cancer du poumon, de la bouche, de l’oesophage, de la vessie, etc;
    § Dysfonction érectile : 2 fois plus de risque chez les fumeurs que chez les non-fumeurs.
    § Ulcère gastroduodénal : la nicotine élève la sécrétion d’acide dans l’estomac. Cette sécrétion accrue d’acide peut aussi aggraver les symptômes du reflux gastro-oesophagien;
    § Pendant et après la grossesse, risques accrus : fausse couche, complications durant la grossesse, nouveau-né de petit poids, syndrome de mort subite du nourrisson.
    Les cigarettes « légères » ne sont pas moins risquées!
    D'après une étude à large échelle, fumer des cigarettes « légères » ou « ultralégères » plutôt que des « médiums » ne réduit pas le risque de cancer du poumon5.
    Avec le temps, plusieurs autres conséquences peuvent découler du tabagisme, comme de la toux, des crachats, de l’essoufflement, des maux de tête et des problèmes digestifs. En outre, le tabagisme accélère le vieillissement de la peau, ce qui explique que souvent, les fumeurs ont un visage plus ridé que les non-fumeurs.
    Les non-fumeurs exposés à la fumée secondaire courent un risque accru d’avoir les mêmes problèmes de santé que les fumeurs. Les enfants sont particulièrement sensibles à la fumée secondaire. Les enfants de parents fumeurs sont plus touchés par l’asthme et les otites à répétition que les enfants de non-fumeurs car leurs muqueuses sont plus fragiles. Les deux tiers de la fumée émanant d'une cigarette ne sont pas inhalés par le fumeur mais sont libérés dans l'environnement immédiat. Les animaux de compagnie peuvent aussi être victimes de la fumée secondaire : le risque de cancer est accru chez les chats et les chiens exposés6.
    Le tabagisme est à proscrire durant une grossesse car il peut avoir des conséquences néfastes pour la mère et l’enfant.
    Il est conseillé aux fumeurs âgés de 40 ans et plus de subir des tests de spirométrie afin d’évaluer les capacités pulmonaires et de dépister une maladie pulmonaire chronique (asthme, MPOC) en début de formation. Ces tests s’effectuent en clinique ou à l’hôpital. Renseignez-vous auprès de votre médecin.
    Cesser de fumer : des bénéfices tangibles et rapides
    Peu de temps après avoir arrêté de fumer, le risque de maladies diminue considérablement. Par exemple, le risque d'infarctus diminue dans les jours qui suivent l’arrêt. Un an après avoir cessé de fumer, le risque est diminué de moitié. Après 5 ans d'abstinence, le risque équivaut presque à celui d'une personne qui n'a jamais fumé. L'atteinte aux poumons peut toutefois être irréversible après plusieurs années de tabagisme, bien que l'essoufflement et la toux diminuent. Pour ce qui est du cancer du poumon, le risque après 10 ans à 15 ans d’arrêt du tabagisme est revenu à celui de la population des non-fumeurs.

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    Dernière modification par rachidbeo55 ; 28/12/2013 à 09h20.

  8. #137
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    Re : Sante

    Le tabagisme (Sevrage du tabac)
    2012-12-18-3-arreter-de-fumer 3.jpg
    Symptômes
    Lorsque les fumeurs cessent de consommer de la nicotine, certains effets dus au sevrageapparaissent. Ces symptômes sont au plus fort après quelques jours de sevrage mais peuvent subsister plusieurs semaines et même quelques mois. Cela dit, la nicotine est éliminée du corps rapidement : 4 jours après l’arrêt tabagique, on ne détecte plus de nicotine dans le sang. Voici les principaux symptômes du sevrage :
    § Une tension et de l’irritabilité ;
    § Par moments, de fortes envies de fumer ;
    § La bouche et la gorge sèches ;
    § De l’anxiété ;
    § Des tremblements ;
    § De l’insomnie ;
    § Des maux de tête ;
    § Un accroissement de l'appétit ;
    § Un désir accru de manger des sucreries ;
    § De la diarrhée, de la constipation et des douleurs au ventre.
    Personnes à risque
    Toutes les personnes qui fument sont susceptibles de devenir dépendantes au tabac mais à des degrés divers. Des recherches récentes34-36 indiquent de plus en plus clairement que certaines caractéristiques génétiques augmentent considérablement le risque de dépendance à la cigarette et de cancer du poumon. Cela permettrait d’expliquer pourquoi tous les fumeurs ne sont pas égaux devant la cigarette. Pour les plus vulnérables, la dépendance s'acquiert souvent durant l'adolescence et peut survenir quelques jours ou quelques semaines après la première cigarette fumée.

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    Re : Sante

    Le Saumon d'elevage

    Un très grave problème de santé alimentaire et environnementale vient d’éclater au grand jour en Norvège. Le saumon d’élevage y est produit dans des conditions scandaleuses et est nocif pour la santé.

    Depuis un rapport officiel de 2006 des autorités sanitaires norvégiennes, et malgré la multiplication des études et rapports sur le sujet, la Norvège a tardivement (7 ans après et sous pression de l’opinion) reconnu les recommandations émises par des scientifiques et des médecins, notamment sur les limitations de consommation nécessaires pour les enfants et les femmes enceintes ou les femmes en âge d’avoir des enfants sans, pour l’instant, les avoir mises en application.

    Le gouvernement norvégien joue avec notre santé

    Sur les conditions d’élevage et l’alimentation des saumons, en 2010, des éléments factuels ont été rapportés sur l’utilisation excessive d’un pesticide, le Diflubenzuron, afin de lutter contre un parasite naturel, le pou de mer. Ce pesticide présente des risques pour la santé, outre qu’il affecte les poissons, sa toxicité se transmet également à l’homme. Rien n’a été fait malgré l’alerte lancée par le gouvernement français de l’époque à son homologue norvégien.

    La France, premier pays consommateur de ce poisson (il importe 110.000 tonnes de saumon norvégien par an) et sa population sont donc concernés tout comme nombre d’autres pays européens.

    Par leur inaction persistante, le gouvernement norvégien et son industrie du saumon d'élevage jouent avec la santé de la population mondiale. L’enjeu économique est en effet de taille : la Norvège pèse pour 60 % de la production mondiale de saumon atlantique et l’exportation de celui-ci lui rapporte chaque année 4,7 milliards de dollars (29 milliards de couronnes norvégiennes).

    Pour des contrôles accrus de la production

    Mais l’enjeu sanitaire et environnemental dépasse évidemment l'enjeu économique. L’élevage intensif du saumon en Norvège, dans des conditions déplorables – entassement des animaux, traitements aux antibiotiques, épandages nocifs pour l’environnement... – aboutit à produire un poisson porteur de substances nocives potentiellement transmissibles aux consommateurs et alimente une pollution grandissante dans les fjords où sont installées les fermes d'élevage.

    Avec les Verts norvégiens (De Grønne), Europe Écologie Les Verts exige que toute la lumière soit faite sur les conditions d’élevage du saumon de Norvège et que les recommandations de consommation établies par les autorités sanitaires soient respectées. Il faut garantir au plus tôt la distribution d’un saumon dépourvu de toutes substances dangereuses pour la santé, produit et nourrit de manière non nocive pour l'environnement. Des contrôles accrus de la production sont, à ce stade, évidemment indispensables.

    Nous appelons les autorités françaises et européennes à se mobiliser pour protéger la santé des consommateurs. Celles-ci doivent exiger du gouvernement norvégien un nouveau cadre réglementaire qui, a minima, doit respecter la législation européenne et la transparence sur les conséquences sanitaires et environnementales de production industrielle du saumon d'élevage.

    Source: le Nouvel Obs

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    Re : Sante

    Une molécule d’ARN à l’origine des maladies auto-immunes

    En analysant le rôle des ARN non codants dans l’immunité, des chercheurs états-uniens ont identifié une molécule d’ARN, appelée Thril, qui contrôle la réponse inflammatoire. Cette découverte ouvre la voie vers de nouveaux traitements des maladies qui résultent d’une inflammation excessive des tissus.

    Pathologie infantile, la maladie de Kawasaki est due à une inflammation excessive de certaines artères. La langue des enfants malades présente un aspect caractéristique visible sur cette image. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont découvert une molécule d’ARN associée à cette maladie. Pourra-t-on l’utiliser comme cible pour la soigner ?
    Éparpillés à travers le corps, les différents acteurs du système immunitaire coordonnent leurs efforts pour protéger les tissus contre les envahisseurs. La tâche n’est pas simple, car il faut constamment maintenir un équilibre délicat afin de tuer les pathogènes sans abîmer ses propres cellules. Tout dérèglement peut en effet être fatal. Lorsque l’action des globules blancs s’affaiblit par exemple, l’organisme se retrouve rapidement envahi par les agents infectieux. Dans le cas contraire, lesystème immunitaire peut se retourner contre les cellules qu’il est censé défendre. Cela peut conduire au développement d’une maladie auto-immune, comme le lupus, le diabète de type 1 ou la maladie de Kawasaki, une pathologie infantile caractérisée par une inflammation de certainesartères.Malgré les nombreuses recherches sur le sujet, les raisons pour lesquelles le système immunitaire se dérègle subitement restent encore mystérieuses. Des chercheurs de l’université de Californie à San Diego (États-Unis) se sont penchés sur le problème. Ils se sont particulièrement intéressés aux ARN non codants (ARN-nc), c’est-à-dire les ARN ne menant pas à la synthèse d’une protéine. Leurs travaux, publiés dans la revue Pnas, les ont conduits vers l’identification d’une molécule d’ARN impliquée dans le contrôle de l’équilibre immunitaire.

    Le facteur de nécrose tumorale alpha (TNFα pour tumor necrosis factor alpha en anglais) est une importante cytokine impliquée dans l’inflammation. L’ARN non codant Thril contrôle son activation. © Eck et al., Journal of Biological Chemistry
    Des centaines de gènes codent pour des ARN-nc qui participent à des procédés biologiques essentiels dans la cellule. Certains d’entre eux sont-ils impliqués dans l’immunité ? Pour le savoir, les chercheurs ont comparé l’expression globale des gènes dans différents tissus avant et après l’activation des macrophages, des cellules mangeuses d’agents infectieux et impliquées dans le déclenchement de la cascade immunitaire. Ils ont alors identifié 159 gènes d’ARN-nc exprimés différemment entre ces deux conditions, parmi lesquels se trouvait le gène Thril.


    Thril, une nouvelle cible contre les maladies inflammatoires ?

    Grâce à des méthodes de biochimie et de biologie moléculaire, les auteurs ont montré que l'ARN-nc Thril participait à l’activation de nombreux gènes impliqués dans la réponse immunitaire dont celui codant pour le facteur de nécrose tumorale alpha (TNFα), une cytokine jouant un rôle prépondérant dans la réaction inflammatoire. Ils ont également démontré que la destruction du gèneThril empêchait la stimulation de divers facteurs de l’immunité lors de l’activation desmacrophages.« Quand nous nous sommes rendu compte que Thril contrôlait l’expression du gène codant pour leTNFα, nous avons voulu tester son rôle dans le développement des pathologies pour lesquelles la réaction inflammatoire devient chronique et exagérée, comme c’est le cas pour la maladie de Kawasaki », explique Tariq Rana, le directeur de l’étude. Pour ce faire, les chercheurs ont mesuré la concentration de Thril dans des échantillons cellulaires provenant d’enfants atteints de cette pathologie. Ils ont alors observé une corrélation entre les taux de Thril et les niveaux de TNFα chez ces malades.Ces recherches ont permis l’identification d’un ARN-nc impliqué dans le déclenchement de la réponse inflammatoire lors d’une infection. Dans certains cas, la synthèse de Thril se dérègle ce qui conduit à une inflammation démesurée et peut déclencher une maladie auto-immune. « Thril pourrait être un nouveau biomarqueur de l’inflammation, indique le chercheur, il pourrait également servir de cible pour le traitement des pathologies inflammatoires comme la maladie de Kawasaki ou la maladie de Crohn. »









    Une hormone pour en finir avec la dépendance au cannabis

    La prégnénolone, une hormone produite par le cerveau, pourrait aider les accros au cannabis à se défaire de leur addiction. Dans une étude récente réalisée chez la souris, des chercheurs français ont montré que cette molécule pouvait inhiber le phénomène de dépendance. Ce travail ouvre la voie au développement de traitements contre les méfaits de cette drogue très appréciée des jeunes.


    Consommé depuis longtemps pour un usage récréatif, le cannabis procure en général une sensation de bien-être. Il est souvent considéré comme une drogue peu nocive, en particulier par les adolescents, de plus en plus nombreux à en consommer. Le cannabis peut cependant déclencher un phénomène de dépendance. Heureusement, les chercheurs progressent vers un traitement contre cette addiction.

    Loin d’être une drogue douce, le cannabis a des effets nocifs sur la santé de mieux en mieux reconnus. Tour à tour, les études ont montré qu’il altérait les facultés cérébrales, augmentait les risques d’apparition de troubles psychotiques et pouvait même conduire à la dépendance. Selon une étude de 2004, 10 % des consommateurs réguliers seraient accros à cette drogue. L’addiction au cannabis concernerait plus de 20 millions de personnes dans le monde et un peu plus d’un demi-million en France, d'après les estimations de l'Inserm.Le principe actif du cannabis, le tétrahydrocannabinol (THC), agit sur le cerveau par l’intermédiaire des récepteurs cannabinoïdes CB1 situés sur les neurones. Leur stimulation induit la libération excessive de dopamine dans le cerveau, provoque une diminution des capacités de mémorisation ainsi qu’une démotivation et conduit progressivement à la dépendance. De nombreux scientifiques cherchent à identifier des molécules qui pourraient contrer ces effets nocifs du cannabis. Cependant, malgré les recherches sur le sujet, il n’existe pas encore de médicament pour lutter contre cette addiction.
    Le THC se fixe sur les récepteurs cannabinoïdes CB1, dont voici la structure. La prégnénolone peut également se lier à ces récepteurs, ce qui inhibe certains des effets du THC, comme la libération excessive de dopamine impliquée dans la dépendance. © Vallée et al., Science

    Bientôt un médicament contre la dépendance au cannabis ?

    Des chercheurs du Neurocentre Magendie à Bordeaux se sont penchés sur le problème. Dans une étude publiée dans la revue Science, ils se sont intéressés à la prégnénolone, une hormoneproduite dans le cerveau et également capable de se fixer sur les récepteurs cannabinoïdes CB1. Pour tester l’effet de cette molécule sur l’addiction au cannabis, les scientifiques l’ont administrée à des souris consommatrices de cannabis. Leurs résultats sont encourageants. Ils ont en effet observé une forte diminution de la libération de dopamine dans le cerveau, considérée comme étant à la base des effets addictifs de cette drogue. En d’autres termes, la prégnénolone diminue le phénomène de dépendance au cannabis chez la souris.« La prégnénolone ne pourra pas être utilisée telle quelle comme médicament, car elle est mal absorbée et rapidement métabolisée par l’organisme », explique Pier Vincenzo Piazza, directeur de l’étude. Toutefois, selon lui, cette découverte ouvre la voie à la mise en place d’une thérapiecontre la dépendance au cannabis. « Nous avons développé des dérivés de la prégnénolone qui sont stables et bien absorbés et qui pourront être utilisés comme médicament. Nous espérons bientôt commencer les essais cliniques

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

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    Re : Sante

    Le tabagisme (Sevrage du tabac)
    images3.jpg
    3.La prévention du tabagisme
    Peut-on prévenir?
    Le meilleur moyen pour ne pas devenir dépendant de la nicotine est évidemment de ne pas commencer à fumer. Plusieurs campagnes socio-éducatives sont orchestrées chaque année par les instances gouvernementales (voir les Sites d’intérêt). De nombreux efforts sont concentrés sur les jeunes, l'adolescence étant une période durant laquelle la majorité des fumeurs grillent leur première cigarette et développent leurs habitudes tabagiques.
    Certains laboratoires cherchent à créer des vaccins dont le rôle serait de réduire la sensibilité du cerveau à la nicotine. Cependant, encore plusieurs années s'écouleront avant que ces vaccins ne soient mis sur le marché.


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