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Discussion: Sante

  1. #41
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    Re : Sante

    Constipation : diète spéciale
    constipatio-diete-pm_visuel.jpg
    1.Augmentation des fibres alimentaires

    Pour connaître votre consommation actuelle de fibres alimentaires, faites notre test "Avez-vous une alimentation riche en fibres ?"
    La gestion de la constipation chronique avec transit normal ou lent comprend l'éducation du patient, le changement d’habitudes de vie, des changements alimentaires, et dans certains cas, un traitement médicamenteux. Cette fiche sera spécifiquement dédiée aux changements alimentaires ainsi qu’à certaines habitudes de vie à modifier lors de constipation.
    La plupart des fibres alimentaires ne sont pas digérées ou absorbées, de sorte qu'elles restent dans l'intestin où elles modulent la digestion des autres aliments et affectent la consistance des selles. La quantité recommandée de fibres alimentaires est de 20 à 35 g/jour. La moyenne de consommation de fibres chez les canadiens est de 15 g/jour et chez les français de 19g/jour.
    Dans l’ensemble, les aliments qui contiennent une bonne teneur en fibres sont les fruits, les légumes, les produits céréaliers et les légumineuses. Le pruneau et son jus contiennent une substance nommée la dihydroxyphénylisatine. Celle-ci serait en mesure de stimuler le péristaltisme (contractions musculaires du système digestif) naturellement1.
    Il existe deux types de fibres, possédant chacune ses avantages. En général, les fibres solubles sont rapidement fermentées par les bactéries du côlon et ne favorisent pas l'élimination. Par contre, les fibres insolubles sont très peu ou pas fermentescibles mais favorisent l'élimination. Il y aurait tout de même quelques exceptions comme les fibres d'avoine et de psyllium, qui sont surtout solubles, mais qui favorisent l'élimination2.
    La plupart des aliments d'origine végétale contiennent les deux types de fibres. Toutefois, la quantité de chaque type de fibre varie selon les aliments.
    Aliments riches en fibres solubles/insolubles
    Aliments à prédominance de fibres insolubles Aliments à prédominance de fibres solubles
    Son de blé et céréales de blé Psyllium et céréales enrichies
    Grains entiers et dérivés Son d’avoine et céréales à l’avoine (gruau)
    Légumes : chou-fleur, pois verts, épinards, navet, haricots verts Fruits: orange, pamplemousse, mangue, pruneaux séchés
    Noix et graines : amandes, arachides Légumes (asperges, choux de Bruxelles, carottes, oignon)
    Légumineuses Orge
    Source: Harvard University Health Services: Fiber content of foods in common portions

    Contenu en fibres de différents aliments
    Aliment Portion Fibres (g)
    Fruits
    Pomme (avec peau)
    Banane
    Orange
    Pruneaux
    1 gros fruit (210 g)
    1 gros fruit (150 g)
    1 fruit (160 g)
    1 tasse dénoyautés (260 g)
    4
    2.6
    7.2
    14.9
    Jus de fruits
    Pomme, pamplemousse, raisin
    Orange
    1 tasse (250 ml)
    1 tasse (250 ml)
    0,3
    0,8
    Légumes cuits
    Haricots verts
    Carottes
    Pois
    Pomme de terre (cuite avec la peau)
    ½ tasse (71 g)
    ½ tasse en rondelles (82 g)
    ½ tasse (85 g)
    1 moyenne (200 g)
    2.1
    2.2
    5.6
    5
    Légumes crus
    Concombre (avec peau)
    Laitue
    Tomate
    Épinards
    1 moyen (300 g)
    1 tasse déchiquetée (60 g)
    1 moyenne (125 g)
    1 tasse (32 g)
    2.2
    0.8
    1.5
    0.7
    Légumineuses
    Fèves au lard (conserve)
    Haricots rouges (conserve)
    Haricots de Lima (conserve)
    Lentilles, bouillies
    1 tasse (267 g)
    1 tasse (187 g)
    1 tasse (180 g)
    1 tasse (210 g)
    14.7
    12
    9.5
    8.9
    Pain, pâtes, farines
    Muffin au son
    Gruau, cuit
    Pain blanc
    Pain à grains entiers
    1 moyen (113 g)
    1 tasse (247 g)
    1 tranche (35 g)
    1 tranche (35 g)
    5.2
    4.9
    0.9
    2.6
    Pâtes et riz, cuits
    Macaroni, blanc
    Riz, brun
    Riz, blanc
    Spaghetti, blanc
    1 tasse (148 g)
    1 tasse (206 g)
    1 tasse (167 g)
    1 tasse (148 g)
    1.8
    3.9
    0.7
    2.7
    Noix et graines
    Amandes
    Arachides
    Graines de chia
    1/2 tasse (70 g)
    1/2 tasse (74 g)
    1c. à table (11 g)
    8.2
    6
    4.1
    Suppléments de fibres
    Psyllium ou Métamucil
    Son de blé
    1c. à table (5 g)
    1c. à table (4 g)
    3.5
    1.6
    Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, version 2010.
    A suivre ……….

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  3. #42
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    Re : Sante

    Les voyages spatiaux accélèrent le vieillissement cellulaire

    Des cellules humaines placées en situation de microgravité dans la Station spatiale internationale ont vieilli plus vite qu'elles l'auraient fait sur Terre. De quoi laisser planer un doute sur l’innocuité de longs voyages interplanétaires.

    Le corps humain pourrait ne pas apprécier d'être plongé dans la microgravité, caractéristique des voyages dans l'espace. En effet, les cellules endothéliales vieillissent plus vite. En est-il de même pour d'autres tissus ? © Nasa
    Quand la science veut rattraper la fiction, elle risque de se heurter à une dure réalité… À l’heure où certains envisagent, dans un avenir pas si lointain, d’envoyer des Hommes dans des voyages spatiaux au long cours, se pose en effet la question de l’impact de la microgravité sur la santé humaine, c’est-à-dire une situation où les corps sont si éloignés des planètes qu’ils ne subissent presque plus les effets de l’attraction universelle. Attention, cette notion ne doit pas être confondue avec l’impesanteur, qui apparaît au voisinage d’un corps céleste, lorsque l’accélération subie par un objet compense la force de pesanteur.Si de simples vols touristiques à la limite de la stratosphère ou de la mésosphère ne permettent pas d’atteindre l’état de microgravité, la Station spatiale internationale (ISS), située à plus de 330 km de la surface de la Terre, y est plongée en permanence. Les chercheurs, comme Silvia Bradamante (Institut des sciences et technologies moléculaires de Milan), en profitent pour mener des études sur la survie des cellules.Le travail rédigé avec ses collègues dans le Faseb Journal devrait inciter à la prudence. Car il semble que l’absence d’attraction terrestre dérègle l’horloge biologique cellulaire et accélère les processus de vieillissement.

    Les cellules endothéliales, ici représentées, tapissent l'intérieur de la paroi des vaisseaux sanguins et sont sensibles à la microgravité, qui les fait vieillir plus vite. © NIH, Wikipédia, DP


    Le voyage dans l’espace fait vieillir, n’en déplaise à Langevin

    Cette étude a été menée sur des cellules endothéliales, celles tapissant la face interne des vaisseaux sanguins, cultivées sur Terre ou dans l’ISS. Après 10 jours dans ces conditions, les scientifiques ont examiné les différences dans la modulation des gènes et leur expression à travers les profils protéiques constatés.En tout, ils ont dénombré des divergences dans l’activité de 1.023 gènes, dont la majorité est impliquée dans des événements tels que l’adhésion entre cellules, la réponse au stress, le cycle cellulaire ou l’apoptose (suicide cellulaire). Mais les auteurs ont également noté dans l’espace une hausse de la production de deux cytokines pro-inflammatoires : l’interleukine-1α et l’interleukine-1β. Celles-ci provoquent un stress oxydatif important aboutissant à l’inflammation des cellules endothéliales, qui se rencontre normalement en cas de lésion ou de pathologie. Cette situation accélère la sénescence cellulaire et augmente le risque de troubles du système circulatoire, comme l’athérosclérose.Ainsi, le fameux paradoxe des jumeaux, énoncé par Paul Langevin il y a un siècle maintenant, et qui consiste à dire qu’un jumeau envoyé dans l’espace à une vitesse proche de celle de la lumièrevieillirait moins vite que son frère resté sur Terre selon les règles de la relativité restreinte, pourrait finalement trouver ses limites dans la biologie.





    VIP, la molécule qui limite l’effet du décalage horaire

    Une petite protéine, appelée VIP, participe à la coordination de l’horloge biologique du corps. En l’utilisant à bon escient, les chercheurs pourraient mettre au point un traitement contre le décalage horaire.

    Le décalage horaire se produit lorsque l'on voyage rapidement à travers plusieurs fuseaux horaires. L'organisme n'a pas le temps d'adapter son horloge biologique, et il faut en moyenne une journée pour se remettre d'une heure de décalage. © Mike Miley, Flickr, cc by sa 2.0

    Notre organisme est réglé comme une horloge en fonction de la luminosité. La majorité du temps, nous sommes actifs la journée et nous dormons la nuit. Cette horloge biologique est essentielle et contrôle de nombreuses fonctions physiologiques. Son dysfonctionnement augmente le risque de développer certaines pathologies, telles que le cancer et le diabète. Des études ont même pointé un lien entre le cycle biologique, ou circadien, et le développement de maladies mentales comme la bipolarité et la schizophrénie.Chez les mammifères, le cycle circadien est contrôlé par le noyau suprachiasmatique (NSC), une minuscule région du cerveau qui synchronise toutes les cellules du corps au même rythme. « Le NSC est en quelque sorte une société de neurones qui ont chacun leur propre opinion de l’heure, explique Erik Herzog, le directeur de l’équipe. Ils se mettent donc d’accord et coordonnent ensuite le métabolisme de l’ensemble des cellules du corps. »

    Lorsque l’on voyage à travers plusieurs fuseaux horaires, il est souvent assez difficile de remettre ses pendules à l’heure. Insomnies, réveils difficiles, fringales nocturnes, etc. : les premiers jours loin de sa routine peuvent relever du cauchemar. © Heart Industry, Flickr, cc by nc 2.0
    Les cellules nerveuses du NSC communiquent par l’intermédiaire d’une molécule appelée VIP (vasoactive intestinal polypeptide). « C’est grâce au VIP que les cellules s’accordent sur le moment de la journée. Si on l’élimine, elles ne peuvent plus se synchroniser », précise Erik Herzog. En étudiant le mécanisme d’action du VIP, des chercheurs de l’université Washington de Saint Louis (Missouri, États-Unis) ont obtenu des résultats inattendus qui pourraient conduire à la mise en place d’un traitement contre le décalage horaire. Leur étude est publiée dans la revue Pnas.


    L’horloge biologique à zéro par la protéine VIP

    Tout a commencé quand les chercheurs ont voulu tester l’effet d’une quantité excessive de VIP dans le cerveau de souris. Au lieu de synchroniser les neurones de manière excessive, cette expérience a eu l’effet inverse : les cellules nerveuses n’ont pas réussi à s’accorder sur l’heure de la journée. En d’autres termes, trop de VIP conduit à un dysfonctionnement de l’horloge biologique. « Nous étions étonnés d’observer qu’à partir de certaines doses de VIP, les neurones se désynchronisaient. Comme s’ils devenaient muets les uns envers les autres », poursuit Erik Herzog.Les chercheurs n’étaient pas au bout de leurs surprises. Ils ont également montré que la présence d’une grande quantité de VIP dans le cerveau de souris leur permettait de s’adapter beaucoup plus rapidement à un nouveau rythme biologique. Selon les auteurs, augmenter la quantité de VIP permettrait de remettre les compteurs à zéro et de se régler de manière plus efficace sur un nouveau fuseau horaire.La VIP, molécule miracle pour aider les voyageurs réguliers à remettre leur pendule à l’heure ? Les chercheurs sont enthousiastes, mais de nombreux obstacles doivent encore être franchis avant de parvenir à ce résultat. À l’avenir, ils souhaiteraient développer des médicaments pour augmenter lasécrétion de VIP dans le cerveau et réduire l’effet du décalage horaire.


    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

  4. #43
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    Re : Sante


    La constipation suite
    2.Trucs pour augmenter son apport en fibres
    haut
    § Remplacer les produits céréaliers raffinés par du riz brun, des pâtes ou du pain faits de grains entiers.
    § Consommer plus de fruits contenant des fibres : pommes et poires avec leur pelure, framboises et mûres, fruits séchés (pruneaux, abricots et dattes).
    § Choisir plus souvent des légumes riches en fibres : artichauts, petits pois, betteraves,carottes, brocoli, chou, choux de Bruxelles, maïs, navet, pommes de terre avec la pelure.
    § Manger plus souvent des légumineuses, excellentes sources de fibres alimentaires : haricots blancs ou rouges, lentilles, haricots de Lima, pois chiches.
    § Ajoutez des lentilles ou des haricots secs dans les soupes, les plats en casserole et les salades. Cuisiner un chili végétarien.
    § Étalez de l’hummus sur une tranche de pain à grains entiers ou des craquelins riches en fibres en collation.
    § En collation, choisir des céréales riches en fibres (4 g de fibres par portion et lus) ou un muffin riche en fibres fait maison.
    § Lorsque vous faites des recettes de muffins, remplacez la farine blanche par de la farine de blé entier. Ajouter des graines de lin moulues ou du son de blé ou d’avoine.
    § Ajouter du son de blé ou d’avoine, des graines de lin ou de chia à vos yaourts et compotes.
    § Ajoutez des fèves de soja (soya) dans les soupes, les sautés ou les salades
    § En collation, mangez une petite poignée de fruits séchés et de noix.
    § Lisez les étiquettes des aliments et choisissez des pains, des bagels, des pitas, des tortillas et des craquelins qui contiennent de 2 à 4 g de fibres par portion.
    L'utilisation de suppléments de fibres peut aussi être envisagée lorsque la consommation de fibres est limitée par une alimentation peu variée ou insuffisante.
    Les fibres alimentaires ainsi que les laxatifs mucilagineux comme le psyllium sont l'approche la plus efficace pour traiter la constipation chronique3. Les pruneaux se sont également révélés être efficace dans une étude clinique4.
    Les fibres provenant des produits céréaliers possèdent généralement des parois cellulaires qui résistent à la digestion et retiennent l'eau dans leurs structures cellulaires. Les fibres trouvées dans les agrumes et les légumes stimulent la croissance de la flore bactérienne du côlon, ce qui augmente la masse fécale et peut donc aider à diminuer l’incapacité d’aller à la selle5. Le son de blé est l'un des laxatifs naturels le plus efficace, mais il peut aggraver les ballonnements et les douleurs abdominales lorsque la personne est atteinte du syndrome de l’intestin irritable ou de diverticulite.
    Plus les particules fibreuses sont grosses, comme dans le cas des fibres de produits céréaliers, plus l’effet laxatif est grand. En plus des fibres, certaines composantes du sucre (sorbitol, fructose) dans certains aliments tels que les pommes, les pêches, les poires, les cerises, les raisins secs, les raisins et les noix sont également bénéfiques5.
    Pour certains patients (et surtout presque tous ceux avec un transit lent), l’augmentation de la consommation de fibres peut causer des ballonnements et de la distension abdominale, ainsi que des gaz. C’est pour cette raison que près de 50% des gens cessent de consommer l’apport recommandé en fibres. Il est donc très important de commencer par de petites quantités et augmenter progressivement la consommation de fibres en fonction de la tolérance et de l'efficacité (5 g par semaine : voir la fiche diverticulose-diverticulite). Il ne faut pas abandonner trop rapidement parce que l'effet recherché peut se faire sentir que deux ou trois mois après le changement des habitudes.
    Les laxatifs mucilagineux comprennent les graines de psyllium, la méthylcellulose, le polycarbophile de calcium et l’inuline. Ce sont des polysaccharides naturels ou synthétiques ou des dérivés de cellulose qui exercent essentiellement leur effet laxatif par l’absorption d'eau et l'augmentation de la masse fécale. Ces laxatifs sont efficaces pour augmenter la fréquence et le ramollissement des selles avec un minimum d'effets indésirables. Ils peuvent être utilisés seuls ou en association avec une augmentation de fibres alimentaires.
    Psyllium : Metamucil ® ;
    Méthylcellulose : Citrucel ® ;
    Polycarbophile de calcium : FiberCon ®, Prodiem ® ;
    Dextrine de blé : Benefibre ®.
    Laxatifs mucilagineux*
    Psyllium Jusqu’à 1 c. à table 3 fois/jour 12 à 72 h
    Méthylcellulose Jusqu’à 1 c. à table ou 4 capsules 3 fois/jour 12 à 72 h
    Polycarbophile de calcium 2 à 4 capsules par jour 24 à 48 h
    Dextrine de blé 1 à 3 capsules ou 2 c. à thé jusqu’à 3 fois/jour 24 à 48 h
    Tel que mentionné plus haut, il est essentiel de débuter avec la demi dose ou moins et d’augmenter progressivement en fonction des besoins afin de minimiser les ballonnements. Prendre avec 180 à 360 ml (6 à 12 onces) d’eau. Ne pas prendre de médicaments dans l’heure qui suit la prise de ces suppléments. La teneur en fibres par dose peut varier. Consulter l'étiquette de chaque produit.
    Pour les patients qui ne tolèrent pas les laxatifs mucilagineux ou répondent mal à l’augmentation des fibres alimentaires, des options médicamenteuses peuvent être envisagées incluent des émollients fécaux, des laxatifs stimulants (bisacodyl, séné, picosulfate de sodium), et des agents sécrétoires (lubiprostone, linaclotide). Consulter votre médecin pour de plus amples informations.
    A suivre




    La constipation suite
    2.Trucs pour augmenter son apport en fibres
    haut
    § Remplacer les produits céréaliers raffinés par du riz brun, des pâtes ou du pain faits de grains entiers.
    § Consommer plus de fruits contenant des fibres : pommes et poires avec leur pelure, framboises et mûres, fruits séchés (pruneaux, abricots et dattes).
    § Choisir plus souvent des légumes riches en fibres : artichauts, petits pois, betteraves,carottes, brocoli, chou, choux de Bruxelles, maïs, navet, pommes de terre avec la pelure.
    § Manger plus souvent des légumineuses, excellentes sources de fibres alimentaires : haricots blancs ou rouges, lentilles, haricots de Lima, pois chiches.
    § Ajoutez des lentilles ou des haricots secs dans les soupes, les plats en casserole et les salades. Cuisiner un chili végétarien.
    § Étalez de l’hummus sur une tranche de pain à grains entiers ou des craquelins riches en fibres en collation.
    § En collation, choisir des céréales riches en fibres (4 g de fibres par portion et lus) ou un muffin riche en fibres fait maison.
    § Lorsque vous faites des recettes de muffins, remplacez la farine blanche par de la farine de blé entier. Ajouter des graines de lin moulues ou du son de blé ou d’avoine.
    § Ajouter du son de blé ou d’avoine, des graines de lin ou de chia à vos yaourts et compotes.
    § Ajoutez des fèves de soja (soya) dans les soupes, les sautés ou les salades
    § En collation, mangez une petite poignée de fruits séchés et de noix.
    § Lisez les étiquettes des aliments et choisissez des pains, des bagels, des pitas, des tortillas et des craquelins qui contiennent de 2 à 4 g de fibres par portion.
    L'utilisation de suppléments de fibres peut aussi être envisagée lorsque la consommation de fibres est limitée par une alimentation peu variée ou insuffisante.
    Les fibres alimentaires ainsi que les laxatifs mucilagineux comme le psyllium sont l'approche la plus efficace pour traiter la constipation chronique3. Les pruneaux se sont également révélés être efficace dans une étude clinique4.
    Les fibres provenant des produits céréaliers possèdent généralement des parois cellulaires qui résistent à la digestion et retiennent l'eau dans leurs structures cellulaires. Les fibres trouvées dans les agrumes et les légumes stimulent la croissance de la flore bactérienne du côlon, ce qui augmente la masse fécale et peut donc aider à diminuer l’incapacité d’aller à la selle5. Le son de blé est l'un des laxatifs naturels le plus efficace, mais il peut aggraver les ballonnements et les douleurs abdominales lorsque la personne est atteinte du syndrome de l’intestin irritable ou de diverticulite.
    Plus les particules fibreuses sont grosses, comme dans le cas des fibres de produits céréaliers, plus l’effet laxatif est grand. En plus des fibres, certaines composantes du sucre (sorbitol, fructose) dans certains aliments tels que les pommes, les pêches, les poires, les cerises, les raisins secs, les raisins et les noix sont également bénéfiques5.
    Pour certains patients (et surtout presque tous ceux avec un transit lent), l’augmentation de la consommation de fibres peut causer des ballonnements et de la distension abdominale, ainsi que des gaz. C’est pour cette raison que près de 50% des gens cessent de consommer l’apport recommandé en fibres. Il est donc très important de commencer par de petites quantités et augmenter progressivement la consommation de fibres en fonction de la tolérance et de l'efficacité (5 g par semaine : voir la fiche diverticulose-diverticulite). Il ne faut pas abandonner trop rapidement parce que l'effet recherché peut se faire sentir que deux ou trois mois après le changement des habitudes.
    Les laxatifs mucilagineux comprennent les graines de psyllium, la méthylcellulose, le polycarbophile de calcium et l’inuline. Ce sont des polysaccharides naturels ou synthétiques ou des dérivés de cellulose qui exercent essentiellement leur effet laxatif par l’absorption d'eau et l'augmentation de la masse fécale. Ces laxatifs sont efficaces pour augmenter la fréquence et le ramollissement des selles avec un minimum d'effets indésirables. Ils peuvent être utilisés seuls ou en association avec une augmentation de fibres alimentaires.
    Psyllium : Metamucil ® ;
    Méthylcellulose : Citrucel ® ;
    Polycarbophile de calcium : FiberCon ®, Prodiem ® ;
    Dextrine de blé : Benefibre ®.
    Laxatifs mucilagineux*
    Psyllium Jusqu’à 1 c. à table 3 fois/jour 12 à 72 h
    Méthylcellulose Jusqu’à 1 c. à table ou 4 capsules 3 fois/jour 12 à 72 h
    Polycarbophile de calcium 2 à 4 capsules par jour 24 à 48 h
    Dextrine de blé 1 à 3 capsules ou 2 c. à thé jusqu’à 3 fois/jour 24 à 48 h
    Tel que mentionné plus haut, il est essentiel de débuter avec la demi dose ou moins et d’augmenter progressivement en fonction des besoins afin de minimiser les ballonnements. Prendre avec 180 à 360 ml (6 à 12 onces) d’eau. Ne pas prendre de médicaments dans l’heure qui suit la prise de ces suppléments. La teneur en fibres par dose peut varier. Consulter l'étiquette de chaque produit.
    Pour les patients qui ne tolèrent pas les laxatifs mucilagineux ou répondent mal à l’augmentation des fibres alimentaires, des options médicamenteuses peuvent être envisagées incluent des émollients fécaux, des laxatifs stimulants (bisacodyl, séné, picosulfate de sodium), et des agents sécrétoires (lubiprostone, linaclotide). Consulter votre médecin pour de plus amples informations.
    A suivre


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    Re : Sante

    Des moustiques bloqueurs de dengue libérés au Vietnam

    Pour lutter contre la dengue, les chercheurs ne manquent pas d’imagination. En implantant une bactérie pathogène dans les moustiques, ils ont pu bloquer le développement du virus. Reste à savoir si ces insectes modifiés pourront s’installer durablement dans l’environnement et limiter la progression de la maladie.


    Le moustique-tigre, originaire d'Asie, prend progressivement la place de ses congénères européens. Ce moustique est responsable de la transmission de nombreux virus, dont celui de la dengue. © James Gathany, Centers for Disease Control and Prevention, DP

    La dengue est une infection virale transmise par les moustiques de type Aedes. Elle menace trois milliards de personnes, soit près de la moitié de la population mondiale, en particulier celles habitant dans les régions tropicales et subtropicales. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 390 millions d’individus seraient touchés par ladengue chaque année dans le monde. Récemment, la maladie s’est étendue à de nombreux pays et a même atteint l’Europe.Les symptômes de la dengue sont de type grippal et incluent de la fièvre, des douleurs musculaires, de la fatigue et des nausées. La guérison survient en général en une semaine, mais certaines formes peuvent évoluer vers des complications plus sérieuses, parfois mortelles. Malheureusement, il n’existe pas encore de traitement spécifique. Un vaccin est en cours de développement, mais ses performances sont limitées.
    Répartition mondiale des zones infestées par le moustique-tigre Aedes aegypti (jaune) et des épidémies de dengue (rouge) en 2000. © Wikimedia Commons, Sanao, DP

    Afin de combattre cette maladie infectieuse et freiner sa propagation, les scientifiques sont à la recherche de solutions alternatives. Une équipe internationale de chercheurs appartenant au programme Eliminate Dengue est sur une piste intéressante. En modifiant la flore bactérienne du moustique, ils ont réussi à empêcher la multiplication du virus de la dengue. Les scientifiques ont relâché ces moustiques dans plusieurs régions du monde, notamment au Vietnam, un pays particulièrement touché. Reste à voir si cette stratégie permet de limiter la propagation de la maladie.Wolbachia, une bactérie qui empêche la dengue de s’implanter

    La solution pour bloquer la multiplication du virus de la dengue chez les moustiques est arrivée par hasard. Des chercheurs de l’université Monash en Australie s’intéressaient à une bactériepathogène d’insecte appelée Wolbachia. Ils voulaient implanter ce germe dans les moustiques afin de diminuer leur durée de vie. En 2008, après de multiples tentatives, leurs efforts ont enfin porté leurs fruits et ils ont réussi à introduire la bactérie de façon stable dans la flore bactérienne du moustique, de sorte qu’elle soit transmise aux générations futures de l’insecte. Comme ils s’y attendaient, le moustique modifié avait une durée de vie plus courte que ses congénères.Mais les chercheurs n’étaient pas au bout de leurs surprises. En plus de vivre moins longtemps, le moustique était devenu résistant au virus de la dengue. En d’autres termes, il n’était plus capable d’accueillir et de permettre à l’agent infectieux de se développer. « Le virus de la dengue ne peut pas se multiplier dans le moustique si Wolbachia est déjà présente, la maladie ne peut donc plus être transmise à l’Homme à partir de ces insectes », s’enthousiasme Scott O'Neill, le directeur de l’équipe.
    Les Wolbachia constituent un genre bactérien qui infecte essentiellement des arthropodes, ainsi que certaines espèces de nématodes. Une fois dans le moustique, elles empêchent le développement du virus de la dengue. © AJ Cann, Flickr, cc by nc sa 2.0

    Des essais en pleine nature plutôt prometteurs

    Or, prouver une chose en laboratoire n’est qu’une première étape. Les chercheurs veulent introduire ces moustiques dans la nature pour que les Wolbachia se développent et qu’elles empêchent latransmission de la dengue. Dans un premier temps, ils ont libéré les moustiques modifiés dans plusieurs régions d’Australie. Les résultats sont très prometteurs, car après deux ans et demi, 95 % des moustiques de ces zones contenaient la bactérie bienfaitrice.Cette stratégie fonctionnera-t-elle dans une région infestée par le virus de la dengue ? Pour le savoir, les scientifiques australiens ont collaboré avec l’équipe de Nguyen Thi Yen, une entomologiste au Vietnam’s National Institute of Hygiene and Epidemiology. Les moustiques infectés par Wolbachia ont été libérés dans l’île de Tri Nguyen au Vietnam, qui abrite 3.500 personnes. Les scientifiques n’ont maintenant plus qu’à croiser les doigts et à espérer que les moustiques modifiés prennent le dessus et limitent les épidémies de dengue. Pour le moment, les résultats sont assez bons, même si le taux de ces moustiques tend à diminuer. Les chercheurs testent différentesespèces de Wolbachia afin de trouver la plus adaptée.« Wolbachia bloque également d’autres maladies transmises par les moustiques, comme la fièvre jaune, le paludisme ou le chikungunya », explique Nguyen Thi Yen. Si la méthode fonctionne, elle pourrait donc être utilisée pour lutter contre d’autres pathologies portées par ces insectes. Cependant, de nombreuses recherches sont encore nécessaires pour évaluer l’efficacité de cette stratégie et pour estimer l’impact de l’introduction des moustiques infectés sur l’écosystème


    Ronfler durant sa grossesse serait associé à des risques pour le bébé

    Une femme enceinte qui ronfle régulièrement durant sa grossesse a davantage de risques d’accoucher par césarienne et de donner naissance à un petit bébé. C’est d’autant plus vrai si les ronflements étaient déjà habituels avant qu’elle ne porte un enfant.




    Si l’on accuse souvent les ronfleurs d’empêcher leur compagnon de nuit de dormir, on oublie parfois que ces bruits gênants peuvent être la manifestation d’un mal plus profond : les apnées du sommeil. Ce trouble se caractérise par des épisodes d’arrêt respiratoire une fois la personne endormie, conduisant notamment à une baisse du niveau d’oxygène sanguin. Rarement graves, elles ont tout de même des répercussions sur la qualité de vie de la personne concernée, mais également sur celle des membres son entourage. Et éventuellement sur le bébé à naître.C’est du moins ce qu’ont voulu savoir des chercheurs de l’université du Michigan (États-Unis), en interrogeant 1.673 femmes au cours de leur troisième trimestre de grossesse (à partir de la 29e semaine) sur leurs éventuels ronflements ainsi que, le cas échéant, leur fréquence. Il s’avère que 35 % des participantes ont reconnu ronfler au moins 3 nuits par semaine, mais ce symptômeest apparu durant la grossesse pour 26 % d’entre elles, ce qui signifie qu’elles n’étaient que 9 % à dormir bruyamment et de manière chronique avant de tomber enceinte.Après l’accouchement, les scientifiques, dirigés par Louise O’Brien, se sont renseignés sur la façon dont il s’est déroulé (le mode, le gaz du sang au cordon, un éventuel transfert en unité de soin intensif, etc.), ainsi que sur le poids du bébé. Pour limiter le biais expérimental, les facteurs pouvant interférer avec le bon déroulement du processus (âge de la mère,tabagisme, etc.) ont également été enregistrés.

    Les habitudes de vie et les troubles rencontrés par la femme durant la grossesse peuvent influer sur la santé du futur bébé, car il peut être directement affecté par les modifications physiologiques de la mère. © Teza, Flickr, cc by sa 2.0
    Les ronflements font de petits bébés

    Les résultats relayés par la revue Sleep montrent que le ronflement chronique est associé à des risques de complications. En effet, pour les femmes qui avaient le sommeil bruyant avant la grossesse, la probabilité d’avoir un bébé dans le dixième centile (comptant les 10 % des nouveau-nés les plus chétifs) était augmentée de 65 %, tandis qu’elles devaient recourir à lacésarienne 2,25 fois plus souvent.Les femmes qui commençaient à ronfler durant la grossesse n’étaient également pas complètement épargnées, même si les risques semblent plus limités. Dans ce cas, le risque d’accoucher parcésarienne était plus élevé de 68 % par rapport aux femmes enceintes qui ne ronflent pas.Quant à la raison, les auteurs n’en sont qu’aux supputations. Si le lien de cause à effet n’est pas avéré, ils pensent malgré tout que les ronflements pourraient favoriser une inflammation au niveau du placenta, qui se répercuterait sur la santé du bébé. Mais une telle hypothèse demande à être vérifiée par des investigations complémentaires. En attendant, les scientifiques encouragent les spécialistes à montrer davantage de vigilance durant les rendez-vous prénataux avec les femmes enceintes et à interroger leurs patientes sur d’éventuels ronflements, de manière à mieux évaluer les risques en amont.


    Non, la peste n’est pas une maladie du passé

    Souvent considérée comme une maladie appartenant à l’histoire, la peste fait pourtant fréquemment parler d’elle, notamment dans les pays d’Afrique. Sa résurgence est telle qu’elle est aujourd’hui considérée comme une maladie réémergente dans le monde par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).


    La peste n'est plus aussi meurtrière qu'autrefois mais continue de sévir dans certaines régions pauvres du monde. © Vic De Leon, Flickr, cc by nc nd 2.0

    Avec l’amélioration des connaissances et les progrès de la médecine, certaines maladies ont peu à peu disparu de nos vies. La variole par exemple, qui était autrefois un fléau redoutable, est aujourd’hui complètement éradiquée. Cependant, les épidémies de choléra et de polio qui frappent régulièrement certains pays nous rappellent que les maladies oubliées dans le monde occidental ne font pas toujours partie du passé.Décrite depuis l’Antiquité et rendue tristement célèbre par ses vagues meurtrières sans pareilles, lapeste est la grande maladie des livres d’histoire. Dans l’imaginaire collectif, cette maladie infectieuse est synonyme de fléau. Au Moyen Âge, elle terrifia par sa virulence et sa contagiosité, notamment lors de l’épisode de la peste noire qui extermina entre 30 et 50 % de la population européenne, ce qui correspond à plus de 25 millions d’êtres humains. La dernière pandémie, appelée peste de Chine, a pris naissance à la fin du XIXe siècle en Chine et s’est répandue dans le monde entier tuant plus de 10 millions de personnes.
    Représentation d'un médecin de peste portant un masque de protection. © Wikimedia Commons, DP

    La peste et ses vagues meurtrières

    C’est au cours de cet épisode meurtrier qu’Alexandre Yersin, un jeune médecin d'origine suisse, a isolé le bacille de la peste (appelé ensuite Yersinia pestis), sur des cadavres d’Hommes et derongeurs. Véhiculée par des puces de rats et d’autres rongeurs, la bactérie est transmise à l’Homme par les morsures d’insectes infectés. La suite n’est pas rassurante : après une semaine d’incubation, de nombreux symptômes comme une forte fièvre, des frissons et des vertiges apparaissent. En l’absence de traitement, la peste bubonique emporte 60 à 70 % des malades. Les formes les plus graves de la maladie, à savoir la peste pulmonaire et la peste septicémique, sont quant à elles presque systématiquement fatales.Heureusement, au XXe siècle, la découverte des antibiotiques et les mesures de santé publique ont fait énormément reculer les épidémies. En France, les derniers cas de peste remontent à 1945. Or, la maladie sévit encore dans certains pays pauvres d’Afrique, d’Amérique et d’Asie. Selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), près de 40.000 cas de peste auraient été recensés dans plus de 25 pays entre 1989 et 2003. La maladie est donc loin d’avoir disparu. À l’heure actuelle, il existe un vaccin, mais son utilisation est délicate et entraîne de lourds effets secondaires. Pour ces raisons, il n’est pas encore disponible au public.
    L’agent de la peste, Yersinia pestis, observé en microscopie à fluorescence. © hukuzatuna, Flickr, cc by nc nd 2.0

    La peste : une maladie loin d’avoir disparu

    Dans une étude publiée récemment dans The American Journal of Tropical Medicine and Hygiene, Thomas Butler, chercheur de la Ross University School of Medicine située dans les Caraïbes, a rassemblé les données recueillies sur la peste entre 2000 et 2009. Ses résultats démontrent une fois de plus qu’elle est loin d’être une maladie du passé.La République démocratique du Congo figure au triste premier rang des pays les plus touchés avec 10.581 cas recensés. Selon l’auteur, la guerre civile, les déplacements de populations et les conditions de vie difficiles ont probablement favorisé les contacts entre les rongeurs porteurs de la peste et l’Homme. Avec 7.182 cas, l’île de Madagascar prend la deuxième place de ce classement lugubre, et devance la Zambie qui compte quant à elle 1.309 malades. Au total, 21.725 personnes ont été frappées par la peste et 1.612 en sont mortes au cours des dix années concernées par l’étude. Avec plus de 97 % des cas, l’Afrique est de loin le continent le plus touché par cette maladie infectieuse.Des recherches sont encore nécessaires

    Au cours de cette étude, l’auteur montre également que l’agent de la peste a plus d’un tour dans son sac pour infecter l’être humain. La plupart du temps, ce sont les puces qui transmettent legerme infectieux, mais d’autres stratégies semblent exister. Ainsi, en 2007, en Afghanistan, 66 personnes sont tombées malades et 17 sont mortes suite à l’ingestion d’un chameau contaminé. Plus récemment au Kirghizistan, un jeune homme de 15 ans est mort de la peste après avoir mangé une marmotte malade.Selon l’auteur, l’augmentation des températures, la mondialisation des échanges, l’absence devaccin et la résistance aux antibiotiques de l’agent de la peste sont autant de facteurs qui contribuent à la diffusion de cette maladie. Il paraît donc indispensable de continuer les recherches sur le sujet afin de mieux guérir les malades et peut être un jour d’éradiquer ce mal pernicieux.


    Pour éviter les crises cardiaques, brossez-vous bien les dents !


    « N’oublie pas de te laver les dents ». Cette phrase bien connue des enfants prend tout son sens quand on sait que l’hygiène dentaire protège aussi le cœur. Cela serait lié aux bactéries de la bouche et à leur impact sur le fonctionnement global de l’organisme.

    Les dentistes recommandent trois brossages de dents par jour. Il est important de respecter ces conseils pour entretenir sa santé dentaire et... cardiaque. © arte_molto_brutta_2, Flickr, cc by nc sa 2.0

    Il y a de petits gestes simples et quotidiens qui sont bien plus importants qu’on ne le croit. Se laver les dents par exemple, permet d’éviter le développement de caries et deparodontites, mais cela est également primordial pour la santé du cœur. Il y a quelques années, des chercheurs taïwanais avaient d’ailleurs montré qu’un détartragerégulier des dents réduisait les risques d’attaques cardiaque et cérébrale.Des chercheurs de l’université Columbia à New York viennent à nouveau insister sur ce sujet. Leur étude, publiée dans le Journal of the American Heart Association, montre que l’hygiène buccodentaire limite le développement de l’athérosclérose, caractérisée par le dépôt de plaques delipides sur la paroi des artères. Leurs résultats soulignent donc, une fois de plus, que respecter ses dents protège aussi le cœur.
    L’athérosclérose est à l’origine de nombreux problèmes cardiovasculaires. Selon cette étude, la santé buccodentaire influencerait directement l'athérosclérose. © Adapté de Icewalker cs, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

    De mauvaises dents c’est risqué pour le cœur

    Pour ces travaux, les chercheurs ont étudié la santé buccodentaire de 420 personnes pendant 3 années. Ils ont réalisé des prélèvements réguliers de plaque dentaire sur plusieurs dents et au niveau de la gencive. Au total, ils ont récupéré plus de 5.000 échantillons qu’ils ont analysés pour détecter la présence de 11 souches bactériennes différentes. Ils ont également collecté de lasalive au niveau de la gencive et ont mesuré sa concentration en interleukine 1, une moléculeimpliquée dans le procédé d’inflammation.Grâce à une technique d’échographie à haute résolution, les auteurs ont estimé l’athéroscléroseen mesurant, sur les artères carotides, l’épaisseur du couple intima et média (IMT, pour intima-medial thickness) correspondant respectivement aux tuniques interne et intermédiaire d’un vaisseau artériel. Cette donnée est donc un indicateur du risque cardiovasculaire.Les bactéries de la bouche s’attaquent aux artères

    Les résultats montrent une association entre la santé buccodentaire et la progression de l’IMT. Au cours des trois années d’étude, les auteurs ont en effet observé une différence de 0,1 mm dans l’IMT des personnes ayant une bonne hygiène dentaire par rapport à celles ne ménageant pas suffisamment leurs dents. Or, des travaux précédents ont mis en évidence qu’une telle augmentation doublait le risque de problèmes vasculaires.En d’autres termes, plus on soigne ses dents, plus les risques cardiaques sont faibles. « Ces données sont importantes, car elles montrent un lien entre l’athérosclérose, la parodontite et le nombre degermes présents dans la bouche. En contrôlant les microbes buccaux, on pourrait peut-être limiter le développement de ces deux maladies », explique Moïse Desvarieux, le directeur de l’étude.« Nos résultats montrent une relation claire entre l’IMT et ce qui se passe dans la bouche, une parodontite même de faible intensité devrait être prise très au sérieux, car elle peut cacher un problème plus grave au niveau des vaisseaux sanguins », ajoute Panos Papapanou, le principal auteur des travaux. À l’avenir, les auteurs aimeraient comprendre comment les bactéries de la bouche contribuent au développement de l’athérosclérose. Des études réalisées chez l’animal suggèrent qu’elles activent le système immunitaire et initient une réponse inflammatoire conduisant à cette pathologie. De nombreuses études sont cependant nécessaires pour le confirmer chez l’Homme.
    Dernière modification par sindbad001 ; 09/11/2013 à 15h17.

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    Re : Sante

    Sind c cool mais c lent, pourquoi 2 fois le moustique??
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  7. #46
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    Re : Sante

    La constipation suite et fin
    3.Traitements à éviter
    § Les émollients : laxatifs émollients, huile minérale qui ramollissent les selles en les hydratants.
    § Produits naturels : une grande variété de produits naturels sont annoncés pour la constipation. Certains d'entre eux contiennent des ingrédients actifs présents dans les laxatifs disponibles dans le commerce. Cependant, la dose et la pureté ne peuvent pas être contrôlées soigneusement. Ainsi, ces produits ne sont généralement pas recommandés.

    Réduire les produits céréaliers raffinés

    Les produits céréaliers raffinés sont très pauvres en fibres alimentaires. Ils peuvent donc nuire à l’évacuation des selles.
    Produits raffinés à éviter
    Pain blanc, riz blanc instantané, vermicelles de riz, céréales à déjeuner raffinées, bagel, croissant, gaufre, pommes de terre frites, croustilles (chips), pommes de terre en purée, pâte à pizza blanche, tortillas de farine blanche, muffins du commerce, pâtes de farine raffinée (spaghetti, macaroni, tortellini, etc.), couscous, tapioca, risotto, gnocchis.
    Manger moins de viande et de matières grasses

    Les aliments riches en gras et en sucre et ceux qui contiennent très peu de fibres comme la crème glacée, le fromage et les aliments transformés, peuvent causer ou aggraver la constipation.
    On recommande donc de réduire sa consommation de beurre, de margarine, d'huile végétale et de mayonnaise. Il serait également souhaitable d’éviter de consommer des viandes grasses, la peau du poulet, les sauces riches, les fritures et panures ainsi que les fromages à haute teneur en gras.

    Être bien hydraté

    Il est généralement admis que l'augmentation de l'apport en liquide améliore les symptômes liés à la constipation. Il y a un nombre très limité d’étude ayant évalué l’impact de l'augmentation de la consommation de liquides chez les patients constipés. Dans une étude clinique, des volontaires ont reçu des quantités croissantes de liquides jusqu'à 2 litres par jour6. Le volume d'urine a augmenté, mais la fréquence des selles, non. Il y a donc très peu de preuves que la constipation peut être améliorée en augmentant l'apport en liquides, sauf si le patient est déshydraté. Même s’il n’y a aucune étude qui supporte l’idée d’augmenter sa consommation de liquide, l'Institute of Medecine recommande tout de même les quantités suivantes à chaque jour :
    § Hommes : 3 litres
    § Femmes : 2,2 litres
    On peut consommer davantage d’eau, mais aussi des jus de fruits 100% purs, des bouillons, du lait ou des boissons de soja (soya) ainsi que des tisanes qui contiennent également un très haut pourcentage d’eau.
    Dans la matinée, boire du café, du thé ou une autre boisson qui contient de la caféine pourrait avoir un impact positif sur la fonction intestinale car la caféine est un puissant stimulateur de muscles lisses. Dans une étude observationnelle de 1705 femmes, la consommation de café était associée à une diminution modeste de la constipation6,7.
    Consommer des probiotiques ?

    Pour l’instant, la prise de probiotiques n’est pas d’emblée conseillée aux gens souffrant de constipation. Certains essais ont démontré des bénéfices mais de plus larges études sont nécessaires avant de conclure à l’amélioration des symptômes liés à la constipation par la prise de probiotiques8.

    Faire régulièrement de l’activité physique ?

    L’augmentation de l'activité physique est souvent recommandée chez les gens souffrant de constipation chronique. Certaines études ont démontré que l'activité physique pourrait réduire les symptômes de la constipation mais chez les personnes âgées seulement. Bien que certaines études indiquent que la constipation est plus fréquente chez les gens sédentaires, il n'existe aucune preuve que la constipation peut être améliorée par l'augmentation du niveau d’activité physique à ce jour4. Comme pour le cas de l’hydratation, même si les preuves sont insuffisantes pour affirmer hors de tout doute qu’être plus actif aide à améliorer la constipation, il demeure que l’activité physique régulière et d’intensité modérée a de nombreux impacts positifs sur la santé.

    Habitudes d’élimination

    Les patients souffrant de constipation chronique se font souvent conseiller d’aller à la selle lorsque le besoin se fait sentir. Cette recommandation est fondée sur le constat que de nombreuses personnes ayant une activité normale du côlon vont à la selle régulièrement à la même heure chaque jour. Il n’y a pourtant aucune étude qui a évalué cette recommandation chez les patients constipés4. On sait toutefois que la motilité du côlon est plus élevée après les repas et plus particulièrement le matin après le petit-déjeuner. Ces périodes sont les meilleures pour essayer d’aller à la selle parce que vous bénéficiez de cette hausse naturelle de la motilité du côlon.

    Mastication

    Une mastication adéquate facilite la digestion et réduit les gaz. On recommande de mâcher suffisamment longtemps pour transformer en bouillie les aliments, avant de les avaler.
    Menu type d’une journée très riche en fibres

    Menu riche en fibres Quantité de fibres (g)
    Matin 2 rôties (70 g), grains entiers,
    beurre d’arachides (15 ml/16g),
    1 orange (150 g)
    5
    1.5
    3.5
    Collation AM Petit muffin au son d’avoine (65 g) maison 3
    Midi 1 tasse (250 ml/200 g) de chili végétarien (haricots rouges et légumes) 9
    Collation PM 1 carotte (70 g)
    1c. à soupe (15 ml/15 g) de tartinade de pois chiches
    1.5
    1
    Soir Poulet
    1 petite pomme de terre avec pelure (140 g)
    1 tasse de brocoli (250 ml/165 g)
    1 poire moyenne (165 g)
    3
    4
    5
    Collation de soirée ¼ tasse (60 ml ou 35 g) d’amandes 4
    Total 40 g
    Dernière modification par rachidbeo55 ; 08/11/2013 à 09h17.

  8. #47
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    Re : Sante

    Le jeûne, une nouvelle thérapie ?





    Et si le jeûne était une méthode simple et efficace pour traiter de nombreuses maladies ? Question provocante, scandaleuse même, pour certains tenants du dogme médical. Pourtant, depuis le docteur Henry Tanner qui jeûna quarante jours en 1880 à New York sous la surveillance de ses confrères, jusqu’au biologiste américain Valter Longo qui fait jeûner aujourd’hui des souris atteintes de cancer avec des résultats stupéfiants, les études scientifiques sur le jeûne ne manquent pas. Qui sait par exemple que chercheurs et médecins russes, depuis les années 1950, ont soigné par le jeûne des milliers de patients ? C’est cette histoire que Thierry de Lestrade restitue dans ce livre remarquablement documenté, fruit d’une longue enquête. Jeûner est-il dangereux ? Quels sont les mécanismes du jeûne ? Peut-on en mesurer les effets ? Quelle est son action sur les cellules cancéreuses ? À toutes ces questions, et à bien d’autres, les chercheurs ont donné des réponses, souvent surprenantes. Se dessine alors une autre histoire de la médecine, où l’approche globale du soin a été écartée au profit d’une vision du corps comme simple assemblage de pièces interchangeables. Or, dans les pays occidentaux, cette médecine moderne ne parvient pas à enrayer la baisse de l’espérance de vie en bonne santé. Face à ce constat, la pratique du jeûne, si ancienne, apparaît comme une thérapie nouvelle. Le jeûne agit comme un révélateur. Car s’il fait peur au niveau individuel – qui n’a pas peur du manque ? –, il effraie encore plus sur le plan collectif. Sommes-nous prêts à penser le monde autrement ? À penser notre système de santé autrement, à penser notre rapport au soin et au corps différemment ? Dans une société où la logique consumériste est poussée à l’absurde, le jeûne pose une question paradoxale : « Moins peut-il être plus ? »






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    La Psychologie pour les Nuls





    Poche: 287 pages
    Editeur : First (13 octobre 2004)
    Collection : Pour les Nuls
    Langue : Français



    Les êtres humains sont fascinants, y compris vous ! La Psychologie pour les Nuls est une introduction à tous les champs de la psychologie moderne. Facile d'accès, sans trop de jargon - juste les concepts clés -, ce guide délivre une information fiable et nécessaire à la compréhension des processus mentaux et des comportements humains. Vous y trouverez une définition de la psychologie qui tient compte du rôle de premier plan de la biologie et de l'étude du système nerveux. Vous plongerez au cœur de la personne et découvrirez comment se développe notre identité, comment naît notre aptitude à communiquer et comment se construisent nos relations avec les autres - de la petite enfance jusqu'à l'âge adulte. La Psychologie pour les Nuls décrit enfin les troubles psychologiques, les psychoses, les désordres mentaux et autres paniques et phobies, ainsi que leurs traitements. Vous familiariser avec les concepts clés de la psychologie. Comprendre les comportements humains. Rester en bonne santé psychologique... Et bien plus encore !






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    Broché: 144 pages
    Editeur : Elsevier Masson (23 février 2011)
    Collection : Pratiques en psychothérapie : Santé psy et travail
    Langue : Français



    L'individu et l'entreprise paraissent ' brouillés ' comme s'il fallait aujourd'hui choisir entre performance professionnelle ou qualité de vie au travail. Faire comprendre l'enjeu du développement de la santé psychologique au travail est devenu un impératif économique et social. Dans cette optique, cet ouvrage définit les facteurs majorant les risques psychosociaux afin de les identifier. Il met ensuite l'accent sur une méthodologie visant à la prévention du stress et des risques psychosociaux prenant en compte les trois dimensions que sont l'organisation, le management et l'individu. L'ouvrage permet au lecteur d'acquérir une bonne connaissance des mécanismes psychologiques et managériaux du stress et des risques psychosociaux en milieu de travail et donne tous les outils théoriques et pratiques afin d'élaborer des stratégies de prévention.






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  9. #48
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    Re : Sante

    Découverte d’un nouveau ligament dans le genou !

    Des chirurgiens belges viennent de décrire un nouveau ligament, situé dans le genou humain, à partir de l’autopsie de 41 cadavres. Bien que supposée depuis 1879, jamais cette structure n’avait été anatomiquement décrite. Pourtant, elle pourrait expliquer pourquoi certains sportifs ont tant de mal à se remettre d’une rupture des ligaments croisés.


    Un nouveau ligament du genou pourrait expliquer pourquoi les sportifs ayant subi une rupture du ligament croisé antérieur ont parfois du mal à récupérer toute la mobilité de leur articulation. © ArnoldReinhold, Wikipédia, cc by sa 3.0

    À l’heure où la technologie nous montre l’infiniment petit puisque l’on peut par exemple observer lemouvement d’un électron, ou bien à l’inverse partir en quête de mondes éloignés de millions de milliards de kilomètres, en oublie-t-on de se regarder le nombril ? Ou plutôt le genou. Car, à lire les travaux de chirurgiens belges de l'hôpital universitaire de Louvain, il est possible que nous ignorions encore certains détails de l’anatomie humaine. La preuve avec ce nouveau ligament du genou qu’ils viennent de découvrir et de décrire plus précisément que jamais dans le Journal of Anatomy.Cette articulation, reliant le fémur au tibia et au péroné, joue évidemment un rôle crucial dans notre locomotion, bipèdes que nous sommes. Elle constitue également une région particulièrement exposée aux blessures, surtout chez les sportifs, qui en se réceptionnant mal ou par l’intermédiaire d’un choc violent peuvent rompre les ligaments. Souvent, c’est le ligament croisé antérieur (LCA) qui, sous le poids d’une tension excessive, lâche.Malheureusement, malgré les traitements préconisés et la rééducation, les personnes concernées peuvent toujours sentir des faiblesses dans le genouaccidenté et conservent une grande fragilité, ce qui augmente les risques de récidive. On ignore encore exactement la raison.
    Ce schéma du genou semble dépassé. Il faut désormais rajouter le ligament antérolatéral qui prend son origine à côté du ligament collatéral fibulaire (en marron) au niveau du fémur, et part en travers pour s'insérer à son autre extrémité au niveau du tibia. © Dimdle, Wikipédia, cc by sa 3.

    Le ligament que l’on soupçonnait mais jamais encore observé

    Cette découverte de Steven Claes et Johan Bellemans pourrait aider à le comprendre. En réalité, on savait depuis 1879, et la description du chirurgien français Paul Segond, qu’il existait dans le genou une bande de tissu fibreux et résistant, que l’on n’avait jamais réellement pu définir jusque-là. La preuve : on l’a affublée de différents noms.Les médecins belges sont donc partis à sa recherche, en observant de près les genoux de cadavres humains. Sur la partie antérieure de l’articulation de 40 des 41 corps étudiés, ils ont noté la présence d’une structure fibreuse bien définie, reliant le fémur et le tibia, qu’ils ont nommée ligament antérolatéral (LAL). Jamais cette structure n’avait été aussi bien identifiée et décrite.Pourtant, les scientifiques émettent l’hypothèse qu’elle est impliquée dans la faiblesse du genou ressentie par les patients qui auraient normalement dû être remis d’une rupture du LCA. Ils pensent effectivement que le choc peut également atteindre le LAL, mais puisque jusqu’alors inconnu, il n’était pas remis en place lors des opérations chirurgicales. Désormais donc, les spécialistes espèrent pouvoir réparer plus efficacement cette lésion articulaire.


    En bref : la grippe A(H7N9) ressurgit en Chine avec l’automne

    Après trois mois de trêve, la grippe A(H7N9), apparue au début de l’année, retrouve malheureusement une seconde jeunesse. Deux nouveaux cas ont été signalés dans le sud de la Chine, ce qui n’est pas sans alerter l’OMS.
    Le virus de la grippe A(H7N9) n'avait jamais frappé l'Homme avant février dernier. Il vient très probablement des oiseaux, et la fermeture des marchés aux volailles avait permis de stopper, au moins temporairement, l'apparition de nouveaux cas. Mais maintenant que la saison redevient propice à l'épidémie, le pathogène pointe de nouveau le bout de son nez... © C. Goldsmith, CDC, DP

    Avec l’hiver qui approche dans l’hémisphère nord, des cas de grippe A(H7N9) réapparaissent. L’Organisation mondiale de santé (OMS) signale deux nouveaux malades dans le sud de la Chine. Précisément dans les provinces de Guangdong et de Zhejiang.Les deux victimes sont un garçon de 3 ans et une femme de 64 ans. Tous deux vivaient à proximité de volailles. Ils sont aujourd’hui hospitalisés. Leur état est jugé « critique », comme le précise l’OMS. Le précédent cas d’infection par le virus A(H7N9) datait du 8 octobre. En revanche, aucun malade n’a été recensé en Chine entre le 11 août et le 8 octobre. « De nouvelles infections sont attendues à mesure que le temps se refroidira », déclarait le 16 octobre Gregory Härtl, directeur du département médias de l’OMS, sur son compte Twitter. Pour cette raison, l’Organisation recommande aux autorités chinoises de renforcer leur surveillance du virus.À ce jour, le bilan fait état de 139 cas humains rapportés et confirmés en laboratoire (dont 45 mortels), depuis les premières infections, à la mi-février 2013. À noter qu’en août dernier, Vincent Enouf, directeur adjoint du Centre national de référence des virus influenzae à l’Institut Pasteur (Paris) se montrait rassurant face à une éventuelle perspective de pandémie : « À l’heure actuelle, nous sommes toujours confrontés à un virus qui n’a pas les capacités de se multiplier à grande échelle ».


    Un stress excessif rend les cellules immunitaires hyperactives

    Des chercheurs viennent de montrer qu’un stress intense et régulier modifiait l’expression des gènes présents dans les globules blancs. Ces cellules modifiées sont alors sujettes à des réactions immunitaires excessives pouvant conduire à une inflammation.

    Trop de stress est mauvais pour la santé. Cette étude montre qu'il agit directement sur l'expression des gènes et le fonctionnement des cellules. © patriziasoliani, Flickr, cc by nc 2.0
    À petites doses, le stress est bénéfique et fournit l’énergie nécessaire aux organismes pour affronter les difficultés quotidiennes. Cependant, si les problèmes durent trop longtemps, le stress devient néfaste. Il peut agir sur le système nerveux sympathique qui contrôle un grand nombre d’activités inconscientes, telles que le rythme cardiaque et la contraction des muscles lisses. Selon une étude récente, les personnes trop angoissées auraient au moins deux fois plus de risque d’être victimes d’unecrise cardiaque. Cependant, les mécanismes par lesquels le stress impacte la santé restent encore mystérieux.Des chercheurs de l’université d’État de l’Ohio se sont intéressés à l’effet du stress chronique sur lesystème immunitaire. Leurs résultats, publiés dans la revue Pnas, montrent qu’il agit directement sur l’expression des gènesdes globules blancs et conduit à des réactions de défense exacerbées. Cette immunité démesurée pourrait augmenter le risque de problèmes cardiovasculaires, d’obésitéet de diabète.
    Le stress ne doit pas être tu, sinon il tue. Les personnes anxieuses qui craignent des conséquences sur leur santé n'ont pas tort : elles ont au moins deux fois plus de risque de faire une crise cardiaque. © Marsmet549, Flickr, cc by nc sa 2.0

    Quatre fois plus de globules blancs chez les souris stressées

    Pour cette étude, les chercheurs ont analysé l’effet du stress chez la souris, grâce à un modèle comportemental bien établi. Tout d’abord, plusieurs mâles ont été introduits dans une cage afin qu’une hiérarchie se construise. Les auteurs ont alors placé dans cette communauté un autre mâle au caractère agressif pendant deux heures. Ils ont répété cette opération plusieurs fois, et ont ainsi créé un stress chez les rongeurs. « À la fin de l’expérience, les souris étaient dans un état de stress chronique », explique John Sheridan, le directeur de cette étude.La moelle osseuse des souris produit des milliards de globules rouges et blancs chaque jour. Des résultats précédents ont montré qu’en cas de stress, ce phénomène était biaisé et que les globules blancs naissaient plus actifs que prévu. En d’autres termes, les cellules immunitaires des souris stressées sont trop productives et peuvent endommager les tissus sains de l’organisme.Pour comprendre le phénomène, les chercheurs ont tout d’abord comparé le nombre de globulesblancs présents chez des souris normales à celui de rongeurs stressés. Leurs résultats sont sans appel : le stress multiplie par quatre le nombre de cellules immunitaires dans le sang et la rate.Chez la souris comme chez l’Homme le stress brusque l’immunité

    Dans un deuxième temps, les auteurs ont analysé et comparé l’expression des gènes de globules blancs chez les deux types de souris. Ils ont alors trouvé chez les animaux angoissés 3.000 gènes différemment exprimés, dont une grande partie est impliquée dans les réactions inflammatoires. Ces résultats démontrent que les cellules immunitaires des rongeurs stressés possèdent un équipementgénétique favorable à l’inflammation. « Des études précédentes ont montré un lien entre le stress et l’inflammation, et nos travaux confirment cette association au niveau génétique », indique le chercheur.Pour finir, les scientifiques ont effectué des tests chez l’Homme. Ils ont analysé des échantillons sanguins provenant de personnes ayant des statuts socioéconomiques jugés plus ou moins stressants. Ils ont alors identifié 387 gènes ayant une expression différente en fonction du niveau d’anxiété. Près d’un tiers de ces gènes étaient identiques à ceux trouvés lors de l’analyse chez la souris stressée. « Cette expérience montre qu’en ce qui concerne la réponse au stress, la souris et l’Homme ne sont pas si différents », conclut le scientifique.


    Un patient dans un état « végétatif » capable de rester attentif

    Une étude menée sur 21 patients en état « végétatif » ou à un niveau de conscience minimale a révélé que l’un d’entre eux était capable de focaliser son attention sur les mots qu’on lui avait demandé de repérer. Y aurait-il la possibilité de développer un outil pour établir la communication entre ces malades et le monde extérieur ?

    Dans un état supposé d'inconscience, un patient a montré qu'il était capable de rester attentif à une liste de mots qu'on lui dictait. Des personnes inanimées pourraient peut-être bientôt communiquer. © Spooky Pooka, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0
    Les traumatismes crâniens laissent parfois la victime entre la vie et la mort. Complètement inanimée ou presque (les membres et les paupières peuvent encore bouger, mais sans action volontaire du sujet), celle-ci plonge dans une situation où ses fonctions vitales sont encore assurées, ce qui la maintient en vie, tandis qu’elle demeure dans l’incapacité de communiquer. Pendant longtemps, les médecins ont parlé d’état végétatif, pensant que l’esprit s’en était allé.Pourtant, des études menées ces dernières années ont montré que ces patients pouvaient encore manifester un certain niveau de conscience. Des Britanniques de l’université de Cambridge ont par exemple montré en 2006 qu’une personne plongée dans cet état pouvait répondre par oui ou par non en stimulant des profils d’activation cérébrale différents, observés parIRMf. Depuis donc, la terminologie a évolué, et l’on parle plus volontiers de « syndrome d’éveil non répondant ».Une nouvelle fois, cette équipe de chercheurs, impliquée dans un vaste projet de recherche commencé en 1998 et visant à établir des outils de diagnostic et de pronostic à partir de l’imagerie cérébrale, est parvenue à obtenir des réponses inattendues de la part d’un de ces patients. Ils ont publié ces résultats dans la revue NeuroImage : Clinical.Un patient inanimé qui joue au tennis

    Quelque 21 patients en situation de conscience minimale ou de syndrome d’éveil non répondant ont été soumis à un électroencéphalogramme pendant qu’on les faisait participer à un exercice dont on avait expliqué les consignes. En parallèle, 8 personnes en bonne santé ont réalisé la même tâche, pour faire office de contrôle.
    L'électroencéphalographie consiste à poser des électrodes sur des endroits précis afin d'étudier les variations dans l'activité électrique du cerveau. © Petter Kallioinen,Wikipédia, cc by sa 3.0

    Les différents participants entendaient une série de 90 à 100 mots prononcés par une voix féminine en l’espace de 90 s. On leur demandait de noter dans leur tête chaque occurrence des mots oui et non (yes et no), qui étaient récités au moins une vingtaine de fois lors de chaque session, sachant que cette tâche leur était demandée à 20 reprises.Pour un des patients, les images de l’activité cérébrale récoltées sont semblables à celles obtenues pour les membres du groupe contrôle. Autrement dit, cette personne a été capable de comprendre les consignes et de filtrer tous les mots qu’on lui avait demandé de distinguer des autres. L’expérience s’est même poursuivie au-delà pour lui, car face à cet état de conscience, les chercheurs lui ont demandé de s’imaginer en train de jouer au tennis alors que son cerveau était observé sous IRMF. Et l’imagerie a révélé que ce sujet était bien en train de se concentrer sur cette activité.Communiquer avec l’extérieur

    Autre résultat observé : trois patients en état de conscience minimale ont semblé manifester de l’attention à l’écoute de mots inconnus. En revanche, ils n’ont pas réussi l’exercice demandé. Tristan Bekinschtein, l’un des auteurs de ce travail, explique que les études cognitives récentes montrent qu’il existe deux niveaux d’attention : celle qui s’active face à une situation étrange ou nouvelle, et celle que l’on choisit de focaliser. Ce premier patient était clairement dans ce second cas de figure, et a manifesté un état de conscience. Les trois autres se limitent, semble-t-il, à cette première situation.De ces recherches, les scientifiques espèrent progressivement développer un outil pour améliorer la communication et permettre aux personnes souffrant du syndrome d’éveil non répondant de s’exprimer davantage, au moins pour expliciter clairement leurs souhaits afin d’améliorer leur bien-être. La route est certes encore longue, mais elle vaut la peine d’être empruntée.


    Un patient dans un état « végétatif » capable de rester attentif

    Une étude menée sur 21 patients en état « végétatif » ou à un niveau de conscience minimale a révélé que l’un d’entre eux était capable de focaliser son attention sur les mots qu’on lui avait demandé de repérer. Y aurait-il la possibilité de développer un outil pour établir la communication entre ces malades et le monde extérieur ?

    Dans un état supposé d'inconscience, un patient a montré qu'il était capable de rester attentif à une liste de mots qu'on lui dictait. Des personnes inanimées pourraient peut-être bientôt communiquer. © Spooky Pooka, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0
    Les traumatismes crâniens laissent parfois la victime entre la vie et la mort. Complètement inanimée ou presque (les membres et les paupières peuvent encore bouger, mais sans action volontaire du sujet), celle-ci plonge dans une situation où ses fonctions vitales sont encore assurées, ce qui la maintient en vie, tandis qu’elle demeure dans l’incapacité de communiquer. Pendant longtemps, les médecins ont parlé d’état végétatif, pensant que l’esprit s’en était allé.Pourtant, des études menées ces dernières années ont montré que ces patients pouvaient encore manifester un certain niveau de conscience. Des Britanniques de l’université de Cambridge ont par exemple montré en 2006 qu’une personne plongée dans cet état pouvait répondre par oui ou par non en stimulant des profils d’activation cérébrale différents, observés parIRMf. Depuis donc, la terminologie a évolué, et l’on parle plus volontiers de « syndrome d’éveil non répondant ».Une nouvelle fois, cette équipe de chercheurs, impliquée dans un vaste projet de recherche commencé en 1998 et visant à établir des outils de diagnostic et de pronostic à partir de l’imagerie cérébrale, est parvenue à obtenir des réponses inattendues de la part d’un de ces patients. Ils ont publié ces résultats dans la revue NeuroImage : Clinical.Un patient inanimé qui joue au tennis

    Quelque 21 patients en situation de conscience minimale ou de syndrome d’éveil non répondant ont été soumis à un électroencéphalogramme pendant qu’on les faisait participer à un exercice dont on avait expliqué les consignes. En parallèle, 8 personnes en bonne santé ont réalisé la même tâche, pour faire office de contrôle.
    L'électroencéphalographie consiste à poser des électrodes sur des endroits précis afin d'étudier les variations dans l'activité électrique du cerveau. © Petter Kallioinen,Wikipédia, cc by sa 3.0

    Les différents participants entendaient une série de 90 à 100 mots prononcés par une voix féminine en l’espace de 90 s. On leur demandait de noter dans leur tête chaque occurrence des mots oui et non (yes et no), qui étaient récités au moins une vingtaine de fois lors de chaque session, sachant que cette tâche leur était demandée à 20 reprises.Pour un des patients, les images de l’activité cérébrale récoltées sont semblables à celles obtenues pour les membres du groupe contrôle. Autrement dit, cette personne a été capable de comprendre les consignes et de filtrer tous les mots qu’on lui avait demandé de distinguer des autres. L’expérience s’est même poursuivie au-delà pour lui, car face à cet état de conscience, les chercheurs lui ont demandé de s’imaginer en train de jouer au tennis alors que son cerveau était observé sous IRMF. Et l’imagerie a révélé que ce sujet était bien en train de se concentrer sur cette activité.Communiquer avec l’extérieur

    Autre résultat observé : trois patients en état de conscience minimale ont semblé manifester de l’attention à l’écoute de mots inconnus. En revanche, ils n’ont pas réussi l’exercice demandé. Tristan Bekinschtein, l’un des auteurs de ce travail, explique que les études cognitives récentes montrent qu’il existe deux niveaux d’attention : celle qui s’active face à une situation étrange ou nouvelle, et celle que l’on choisit de focaliser. Ce premier patient était clairement dans ce second cas de figure, et a manifesté un état de conscience. Les trois autres se limitent, semble-t-il, à cette première situation.De ces recherches, les scientifiques espèrent progressivement développer un outil pour améliorer la communication et permettre aux personnes souffrant du syndrome d’éveil non répondant de s’exprimer davantage, au moins pour expliciter clairement leurs souhaits afin d’améliorer leur bien-être. La route est certes encore longue, mais elle vaut la peine d’être empruntée.

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    Re : Sante

    La diarrhée
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    La diarrhée est un problème fréquent. Elle se caractérise par des selles de consistance liquide ou molle, plus volumineuses et nombreuses qu’à l’habitude (plus de 3 selles par jour).
    Il ne s’agit pas d’une maladie, mais d’un symptôme. Sa cause la plus fréquente est l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés. Elle dure 1 jour ou 2, puis disparaît sans nécessiter de traitement.
    Pendant toute sa durée, il faut bien s’hydrater, car le corps peut perdre beaucoup d’eau et de sels minéraux par les selles. Cette mesure est particulièrement importante pour les enfants et lespersonnes âgées, pour lesquels la déshydratation peut avoir des conséquences plus sérieuses. En effet, après seulement 1 ou 2 jours de diarrhée, les jeunes enfants peuvent être déshydratés très gravement. Dans les pays industrialisés, il est très rare qu’une diarrhée entraîne le décès. Néanmoins, dans les pays sous-développés, il s’agit de la 2e cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans1.
    Qu’est-ce que la digestion?
    La digestion est un processus biologique au cours duquel les aliments sont dégradés et transformés en nutriments.
    La digestion commence dans la bouche, où les aliments sont broyés et mélangés à la salive, puis se poursuit dans l’estomac, qui sécrète des sucs digestifs acides et continue de broyer les aliments pendant quelques heures. À la sortie de l’estomac, les aliments prédigérés (appelés chyme) continuent à être dégradés dans l’intestin grêle par les sucs digestifs provenant du pancréas et de la vésicule biliaire. Transformés en nutriments, ils peuvent alors traverser la membrane semi-perméable de l'intestin et être absorbés par le sang et la lymphe. De là, ils pourront circuler dans le corps et être utilisés selon les besoins de l’organisme. Ce qui n’a pas été absorbé est transformé en matière fécale dans le côlon.
    Un adulte boit environ 2 litres de liquide par jour. Son système digestif en reçoit de 7 à 8 litres supplémentaires (salive, sucs digestifs, bile, etc.). Ainsi, un total de 9 à 10 litres de liquide traverse les intestins quotidiennement. La majorité de l’eau présente dans les matières fécales est extraite lors du passage dans les intestins. Le corps absorbe ou « recycle » environ 99 % de l’eau qui traverse le système digestif. Ce système est finement réglé : il suffit que ce taux d’absorption baisse de 1 % (en raison d’une infection, d’une maladie intestinale, etc.) pour déclencher une diarrhée.
    Causes
    La diarrhée est un problème intestinal qui implique l’un ou l’autre des 3 mécanismes suivants. Parfois, ils sont présents simultanément.
    § Un manque d’absorption par les intestins du liquide contenu dans les selles ;
    § Un transit intestinal accéléré, ce qui empêche l’assèchement des matières fécales ;
    § Un passage anormal d’eau et de sels minéraux provenant du corps par la paroi des intestins.
    Lorsqu’une maladie intestinale est en cause, la diarrhée est souvent chronique.
    Voici les causes les plus fréquentes
    § Une intoxication alimentaire (par exemple, de la volaille infectée par la salmonelle ou de la viande contaminée par la bactérie Escherichia coli) ;
    § Une gastroentérite virale ;
    § Le stress ou l’anxiété ;
    § La prise d’antibiotiques : elle altère la flore intestinale, et réduit ainsi la capacité d’absorption de la paroi des intestins. Les antibiotiques causent la diarrhée chez 5 à 30 % des utilisateurs, selon le type d’antibiotique consommé ;
    § Une maladie intestinale chronique : la maladie coeliaque (intolérance au gluten), la maladie de Crohn, le syndrome de l’intestin irritable, etc. ;
    § Une intolérance au lactose ;
    § L’hyperthyroïdie.
    Mentionnons que le choléra peut entraîner des pertes de 10 litres de diarrhée par jour. Il est toutefois très peu fréquent dans les pays industrialisés.
    La tourista, diarrhée du voyageur
    On nomme familièrement "tourista" toutes diarrhées infectieuses contractées durant un voyage. Chaque année, 20 à 50 % des voyageurs en font l’expérience. Les destinations à risque sont l’Amérique latine, l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie. L’ingestion d’aliments ou d’eau contaminée par des bactéries en est la principale cause. Cela dit, en voyage, le stress de l’aventure, la fatigue, le décalage horaire et les habitudes alimentaires chamboulées peuvent aussi déclencher une diarrhée.
    Complications possibles
    La déshydratation et tous les problèmes qu’elle peut engendrer sont les principales complications qui peuvent survenir et qu’il importe de tenter d’éviter.
    Par ailleurs, les personnes sous antibiothérapie peuvent voir leur diarrhée s’aggraver si elles contractent une infection à la bactérie Clostridium difficile. Cela se produit le plus souvent enmilieu hospitalier. La bactérie C. difficile profite d’un affaiblissement de la flore intestinale pour croître dans les intestins. Elle sécrète 2 toxines (A et B) qui causent une diarrhée importante en accélérant le transit intestinal et en réduisant l’absorption de liquide dans les intestins. Ainsi, une fois un traitement aux antibiotiques terminé, si la diarrhée est grave ou qu’elle persiste, il faut consulter un médecin sans tarder. Jusqu’au tiers des diarrhées associées aux antibiotiques seraient provoquées par cette bactérie : une faible proportion d’entre elles s’aggravent.
    Quand consulter?
    Consulter un médecin dans les plus brefs délais si l’un ou l’autre des signes suivants se manifestent.
    § Une diarrhée très abondante (plus de 10 selles par jour) qui persiste plus de 48 heures ;
    § Des signes de déshydratation, surtout chez un jeune enfant ou une personne âgée (voir plus bas) ;
    § Une fièvre de 38,5 ºC (101,5 ºF) ou plus ;
    § Du sang dans les selles ;
    § De fortes douleurs abdominales ;
    Une diarrhée chronique
    à suivre ........


    Dernière modification par rachidbeo55 ; 13/11/2013 à 07h22.

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    Re : Sante





    Auteur Christian-Tal Schaller
    Editeur Testez
    Date de parution 08/06/2006






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