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Discussion: Sante

  1. #391
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    Re : Sante

    2.Les symptômes, les personnes à risque et la prévention de l'appendicite

    appendicite_pm-1.jpg
    Symptômes

    Les symptômes de l’appendicite peuvent varier légèrement d’une personne à l’autre et évoluer dans le temps ;
    § Les premiers symptômes de douleur se manifestent généralement près du nombril et évoluent graduellement vers la partie inférieure droite de l’abdomen ;
    § La douleur s’accentue progressivement, habituellement sur une période de 6 à 12 heures. Elle finit par se localiser à mi-chemin entre le nombril et l’os pubien, du côté droit de l’abdomen.
    Lorsqu’on presse sur l’abdomen près de l’appendice et qu’on relâche la pression soudainement, la douleur s’accentue. La toux, un effort comme la marche ou même la respiration peuvent aussi aviver la douleur.
    La douleur est souvent accompagnée des symptômes suivants :
    § Nausées ou vomissements ;
    § Perte d’appétit ;
    § Faible fièvre ;
    § Constipation, diarrhée ou gaz ;
    § Ballonnement ou rigidité à l’abdomen.
    Chez les jeunes enfants, la douleur est moins localisée. Chez les adultes plus âgés, la douleur est parfois moins vive.
    Si l’appendice se rompt, il arrive que la douleur s’apaise momentanément. Toutefois, l’abdomendevient vite ballonné et rigide. À ce stade, il s’agit d’une urgence médicale.


    Personnes à risque

    § La crise survient le plus souvent entre l’âge de 10 et 30 ans ;
    § Les hommes sont légèrement plus à risque que les femmes.


    Prévention

    Une alimentation saine et diversifiée facilite le transit intestinal. Il est possible, mais non prouvé, qu’une telle alimentation diminue le risque de crise d’appendicite

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    Re : Sante

    Remèdes de Grands-Mères !



    1- Recette de casse-grippe:

    Ingrédients : 1 tasse (250 ml) d'eau chaude
    3/4 c. à thé (4 g) de gingembre
    1 c. à soupe (15 ml) de miel (au goût)
    Verser le gingembre et le miel dans l'eau chaude.
    Laisser déposer, sans brasser. Boire, à petites gorgées, aussi chaud que possible.
    Réchauffer au besoin.


    2- Pour soulager un rhume:

    Faire bouillir de l'eau. Quand l'eau est bien chaude, incorporer du jus de citron et du miel. Écraser un analgésique (Tylenol, Aspirine, Advil, etc.) et ajouter au mélange. Boire avant d'aller au lit. Soulage la gorge, apaise et aide à mieux dormir pendant les moments les plus pénibles d'un rhume.


    3- Pour atténuer un mal de gorge:

    Dans une tasse d'eau chaude qui a bouilli, ajouter 1 c. à thé (5 ml) de jus de citron et 1 c. à thé (5 ml) de miel. De cette façon, vous aurez moins de difficulté à avaler.
    4-Pour soulager un mal de tête:

    Il suffit de boire une ou deux tasses d'eau chaude, qu’on a préalablement fait bouillir. Ne rien ajouter dans l'eau et la boire le plus chaud possible en commençant par de petites gorgées. Ceci dilate les tissus et fait disparaître la plupart des maux de tête.
    5-Pour soulager les sinusites et les extinctions de voix:

    On peut se gargariser plusieurs fois par jour avec quelques gorgées de cette recette: 1 tasse d'eau bouillie à laquelle vous aurez ajouté 1/4 cuillère à thé de sel. Vous en aurez suffisamment pour toute une journée. Ce liquide sert aussi à diminuer la fréquence des sinusites: quelques gouttes dans les narines 3 à 4 fois par jour. La solution se conserve 24 heures.
    6-Pour soulager un nez irrité:

    Appliquez du baume à lèvres à l'extérieur et à l'intérieur des narines. Cela soulage, engourdit et guérit l'irritation.

    7- Pour soulager la «gastro»:

    Mélanger 360 ml de jus d'orange non sucré sans pulpe, 600 ml d'eau bouillie et 1/4 c. à thé de sel. Boire le mélange par petite quantité. Ce liquide se conserve 24 heures

    8-Pour soulager les brûlures d’estomac:

    Il suffit de manger un yogourt. Le soulagement est presque instantané. Si vous n'en avez pas, essayez avec du lait.

    9-Rhumatisme:

    Le céleri cru est très efficace pour décongestionner les reins qui sont la cause des troubles rhumatismaux. C'est un diuréitique des plus efficaces.
    10-Maux d'estomac:

    Le miel pris avec de la cannelle en poudre guérit des maux d'estomac et des ulcères d'estomac.


    Atlas HD100 et 200 V B118/134 F400/F401./GN2000HD PLUS v1.88
    TV Android Iris55'/.TV Condor 32"/ TV samsung 40' serie6/pc amd./ pc LG/tablette samsung GT./Condor obsolète
    Appli iptv :Pzefect player et Iptv extreme serveur magsat
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  4. #393
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    Re : Sante

    3.Les traitements médicaux et approches complémentaires de l'appendicite

    appendicite_pm-1.jpg
    Traitements médicaux

    Il arrive parfois (dans 15 à 20 % des cas) que l’ablation de l’appendice révèle qu’il était normal. Cette situation est attribuable au fait qu’il est souvent difficile d’établir un diagnostic précis et que le risque de passer à côté d’une appendicite – avec les dangereuses complications que cela entraîne – rend inévitable un certain pourcentage d’erreurs. Mais l’ablation de l’appendice n’entraîne aucun effet secondaire indésirable.
    Seule une intervention chirurgicale permet de traiter une crise d’appendicite.
    L’opération classique consiste à retirer l’appendice grâce à une incision de quelques centimètres près de la fosse iliaque droite, quelques centimètres au-dessus de l’aine. Le chirurgien peut aussi procéder par laparoscopie, en pratiquant trois incisions de quelques millimètres à l’abdomen et en insérant une petite caméra dans l’une d’elles.
    Selon la gravité de l’infection, les patients pourront quitter l’hôpital le lendemain ou dans les jours suivant leur opération. L'incision guérit en l'espace de quelques semaines.

  5. #394
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    Re : Sante

    Tout savoir sur le sommeil
    Forme de perte de conscience au rôle encore mal connu, le sommeil occupe une part significative de nos vies. Il est unique chez chacun de nous, et étroitement lié au rythme circadien et à la régulation métabolique.
    1. Domaine en pleine exploration, le sommeil ne révèle ses secrets qu’au fur et à mesure des travaux des chercheurs et des cliniciens. Curieusement alors qu’il occupe le tiers de notre vie, l’Homme éveillé a longtemps ignoré la physiologie et lespathologies liées au sommeil. Nos connaissances ne progressent que depuis les années 1950. C’est dire combien la discipline est nouvelle.
    Le sommeil nous fascine tous, car il nous concerne intimement. Il est impliqué dans des fonctions aussi diverses que la restauration des réserves énergétiques, la croissance, la mémoire, l’efficacité intellectuelle, l’humeur, la régulation du poids, l’équilibre cardiovasculaire, et sans doute dans bien d’autres fonctions tout aussi fondamentales pour l’être humain. De ce fait, apprendre à le ménager est primordial afin de garder son efficacité et son équilibre physique ou psychique.
    4618_sommeil_01.jpg
    Le manque de sommeil peut diminuer les performances scolaires. © DR
    Dans ce dossier, nous allons découvrir les conséquences du manque de sommeil sur la santé. Nous aborderons ensuite les mécanismes derrière le rythme du sommeil. Ne seront pas oubliés les troubles et les maladies liés au sommeil, comme l'insomnie, l'apnée, la narcolepsie ou l'hypersomnie. Bonne lecture.

    2. Peut-on dire que nous manquons de sommeil ? Voyons quelques éléments de réponse à cette question, ainsi que le rôle du sommeil pour notre organisme.
    Une société en privation de sommeil ?
    Selon une enquête menée par l’INPES en 2008 auprès de jeunes adultes (25-45 ans), 17 % déclarent avoir une dette de sommeil. S'ils disposaient d'une heure de plus dans la journée, 30 % des personnes interrogées en profiteraient pour dormir. En 30 ans, la durée moyenne de sommeil a diminué de plus d’une heure chez l’adulte, et de plus deux heures chez l’adolescent. Ce manque de sommeil n’est pas sans conséquence sur la santé : elle a un coût physiologique !
    4619_parola_02.jpg
    Image du sommeil représentée sur une peinture rupestre. © DR
    En tout premier lieu, elle est responsable d’une somnolence qui surprend la personne le lendemain en pleine activité et qui est particulièrement dangereuse au volant. Cette dernière est impliquée dans 20 % des accidents de voiture. À titre indicatif, conduire lorsqu’on est réveillé depuis plus de 17 heures amenuise les réflexes comme une alcoolémie de 0,50 g/l (limite de l’alcoolémie légale), et 24 heures sans sommeil équivalent à une alcoolémie de 1 g/l. Pourtant tous les ans des familles entières « descendent » en Espagne en voiture pour un voyage de 24 heures avec un seul conducteur au volant. Négligence ? Sans doute pas ! Méconnaissance ? Sûrement. Le respect du sommeil n’est pas valorisé comme il le devrait dans notre société où le temps, c’est de l’argent. Oubliant que la qualité de ce qu’on produit est tout aussi important, or quelqu’un qui dort bien, et suffisamment, est en meilleure forme donc plus productif…
    Un sommeil qui répare
    Pour comprendre à quoi sert le sommeil, les chercheurs ont utilisé des techniques de privation de sommeil. Les effets de la privation totale de sommeil chez l’homme ont toujours été observés dans des circonstances exceptionnelles, hors champ d’une vraie expérimentation scientifique pour des raisons éthiques, mais à l’occasion d’accompagnement d’une performance ou d’une expérimentation personnelle comme en 1964 celle de Randy Gardner, jeune homme de 17 ans, qui resta 11 jours complètement éveillé. Ce record de privation validé a été bien supporté, sans dérapage vers la folie ni conséquence sérieuse en terme de retentissement physique. L’expérience s’est arrêtée lorsqu’il a souhaité y mettre fin. Mais que se serait-il passé si on avait continué ? L’évolution aurait probablement été dramatique car ce qu’on connaît des expériences de privation totale de sommeil chez l’animal n’est guère encourageant. Au-delà d’une certaine durée (qui dépend de l’espèceétudiée), la température ne se régule plus normalement, puis des infections apparaissent. Finalement, l’animal meurt dans un tableau de dégradation physique sévère associant infections et hyperthermie.
    4619_parola_02b.jpg
    La privation de sommeil prolongée a de graves conséquences sur notre corps. © Youcoulilou, Flickr, cc by nc sa 2.0
    Ce sont les privations partielles de sommeil qui ont permis de cerner les fonctions plus subtiles du sommeil. Ainsi sommeil lent et sommeil paradoxal n’ont pas la même fonction. Le sommeil profond est plus spécifiquement impliqué dans la croissance, la récupération des réserves énergétiques ducerveau ou des muscles, et dans certaines formes de mémoire dite déclarative (rappel de liste de mots, d’un itinéraire, etc.). Le sommeil paradoxal est quant à lui plus impliqué dans la maturation du système nerveux, son adaptation à l’environnement, et plus généralement tout ce qui touche à l’équilibre psychique. Il est également impliqué dans la mémoire dite procédurale, celle du raisonnement et du savoir faire.
    Le régulateur de notre équilibre
    Depuis les années 2000, les travaux de recherche apportent des preuves concrètes sur le rôle fondamental du sommeil dans l’équilibre de l’individu. Le sommeil est un moment précieux, temps de reconstruction indispensable pour éliminer tout ce qui vient nous surcharger, nous agresser au cours de la journée. Ainsi le sommeil serait impliqué dans la régulation des défenses immunitaires, la régulation cardiovasculaire, et la régulation métabolique. Cette dernière a été particulièrement démontrée dans la régulation du poids pour laquelle il a été mis en évidence qu’une réduction du temps de sommeil entraîne des modifications de la sécrétion de la ghréline et de la leptine, deuxhormones régulatrices du circuit des aliments, contribuant ainsi à une prise de poids. Aux États-Unis où l’obésité prend des allures d’épidémie, les chercheurs avancent l’hypothèse du rôleconcomitant de la privation de sommeil qui est importante dans ce pays, comme facteur facilitant la prise de poids.

  6. #395
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    Post Sante de MaghrebSat 16/11/2014

    MaghrebSat Santé du 16/11/2014

    La santé
    Découverte d'un nouvel antibiotique dans le crottin de cheval !
    Des chercheurs suisses viennent de découvrir une nouvelle substance qui tue les microbes. Elle se développe sur du crottin de cheval.
    Après la pilule
    Suite...

    Saviez-vous que... ?
    Selon une étude thailandaise de 2009, la prise de 2 g de curcuma par jour pendant 6 semaines aurait des effets comparables à l’ibuprofène sur Suite...

    Sachez que...
    Contrairement à une idée reçue, le verre de lait n’est pas sédatif, il ne contient qu’une dose très minime de sérotonine. En outre, il contient Suite...

    Préparation de la semaine
    Sirop de chou et miel
    Riche en vitamines, le chou est connu pour ses vertus désinfectantes, tonifiantes et reminéralisantes. C'est un antiseptique pulmonaire, tout comme le Suite...

    Moutarde
    Des vertus santé inattendues !
    Rhume, mal de dos, constipation, toux... On ne le sait pas toujours mais la moutarde peut soigner de nombreuses affections ! Graines, farine, condiment... Suite...
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  7. #396
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    Re : Sante

    3. Nous abordons ici la régulation du sommeil et les facteurs qui l’influencent, comme la lumière. C’est l’occasion aussi de rappeler que chacun a des besoins différents en ce qui concerne le sommeil.
    La régulation du sommeil

    Les mécanismes du sommeil obéissent à un système de double régulation, l’un rythmique, qui régule périodiquement l’apparition du sommeil toutes les 24 heures (on parle de rythme circadien), l’autre homéostatique qui dépend de substances peptidiques hynogènes dont l’accumulation est proportionnelle à la durée de la veille préalable. Après avoir cru dans les années 1980 qu’on allait trouver « l’hormone du sommeil », force est de constater que les candidats sont nombreux, notamment parmi les peptides également impliqués dans les processus inflammatoires ou infectieux. L’adénosine, une substance peptidiqueendogène semble jouer un rôle prépondérant nettement mieux connu. Les taux d'adénosine augmentent avec la durée de l’éveil finissant par entraîner une somnolencepuis l'endormissement. Elle agit comme un neuromédiateur inhibiteur des structures assurant l’éveil. Après l'endormissement, et au fur et à mesure du décours du sommeil, la concentration d'adénosine diminue, en même temps que le besoin de sommeil. La caféine qui permet de rester éveillé agit en s'opposant à l'action de l'adénosine par ses propriétés antagonistes des récepteurs adénosinergiques A1.
    Pour s’endormir une fois les systèmes d’éveil inhibés, il faut que les systèmes de sommeil se mettent en route. En fait, un seul est connu à ce jour. Situé dans l’aire préoptique de l’hypothalamusantérieur ventrolatéral, il contient des neurones sécrétant de l’acide gamma-aminobutyrique et de la galanine qui inhibent les réseaux de l’éveil.
    Une histoire de rythme

    S’endormir le soir obéit à une régulation interne de nos rythmes biologiques qui ne dépend pas que de notre environnement comme l’ont montré les expériences d’isolement temporel menées aux États-Unis, en Allemagne ou par Michel Siffre dans le fond de sa grotte en France. Il existe une horloge interne qui régule l’organisation de nos rythmes, le noyau supra-chiasmatique, petit groupe de cellules profondément enfouies dans le cerveau, au niveau de l’hypothalamus.
    Pour un individu donné, l’endormissement et le réveil se font à peu près toujours à la même heure, dans la mesure où la personne est dans un système de contrainte, notamment imposé par le travail, qui n’est pas trop éloigné de son rythme propre. Ainsi il existe des sujets du matin « couche-tôt » et « lève-tôt », et des sujets du soir « couche-tard » et « lève-tard ». Le chronotype dépend de gènesqui régulent la période endogène, mais aussi de facteurs environnementaux en particulier sociaux, de l’âge, et probablement de facteurs psychologiques. Curieusement, notre horloge biologique n’est pas strictement réglée sur 24 heures. Elle a une période légèrement supérieure, en moyenne de 24 heures et 10 minutes. Ceci a pour corollaire l’obligation pour tout individu de se remettre à l’heure tous les jours, sous peine de voir son rythme de sommeil se décaler progressivement.
    4620_parola_03.jpg
    La lumière du jour joue un rôle important dans la synchronisation des rythmes de l’organisme. © DR
    L’importance des synchroniseurs et de la lumière

    On s’est interrogée sur l’importance de notre environnement pour réguler nos rythmes de sommeil. Pendant longtemps, on a cru que le synchroniseur social était prédominant. Effectivement, le fait de vivre dans un milieu entraînant du point de vue des rythmes est important. Ainsi une activité professionnelle structurée avec des horaires réguliers (et obligatoires) permet à nos horloges internes de s’ajuster. À contrario, la perte de tout repère comme on peut le voir chez les gens âgés, à la retraite, vivant seul, sans activité est un facteur de désynchronisation et donc de troubles du sommeil. Un autre synchroniseur est fondamental, il s’agit de la lumière du jour. Les effets de la lumière sur les rythmes biologiques sont connus depuis longtemps, mais ce n’est que depuis les années 1980 que l’on connaît le rôle primordial d’une lumière de forte intensité (supérieure à 2.000lux) sur la synchronisation des rythmes. D’où l’importance d’être exposé à la lumière du jour, particulièrement l’hiver, pour favoriser un bon sommeil et un meilleur moral.
    Des besoins différents selon les individus

    La durée de sommeil est variable d’un individu à l’autre. Elle se situe en moyenne entre 7 h et 8 h par nuit selon les études. Néanmoins, les besoins de sommeil varient de 3 h 30 mn (record minimal constaté) à 11 h 30 mn (la limite avec l’hypersomnie n’est pas évidente). Il n’y a pas de « normes ». À la question inquiète des patients : « docteur, combien de temps dois-je dormir ? », on ne peut que répondre : « le temps de sommeil dont vous avez besoin pour être en forme le lendemain » ! Ce temps est habituellement constant pour une personne donnée. On distingue ainsi des « courts » dormeurs, et des « longs » dormeurs. Néanmoins, avec l’âge, le temps de sommeil a tendance à diminuer un peu.

  8. #397
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    Re : Sante

    Bisphénol A

    DANGEROSITÉ.
    Dans un rapport paru le 17 janvier, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié de nouvelles évaluations concernant le risque du bisphénol A sur la santé. De nombreuses études permettent à l’EFSA de réaffirmer que l’exposition au bisphénol A (BPA) est susceptible d’avoir des effets néfastes sur les reins et le foie, ainsi que sur la glande mammaire. Les experts de l’Agence ont ainsi recommandé que la dose journalière tolérable (DJT) soit abaissée de 0,05 mg/kg de poids corporel par jour à 0,005mg/kg. Soit dix fois moins que précédemment.

    Pour les plastiques alimentaires, le marquage n’est pas obligatoire

    Canettes de soda, boîtes de conserve, emballages en plastique, tickets de caisse… Le Bisphénol A est présent dans de nombreux objets du quotidien. Comment savoir précisément où le trouver pour mieux se prémunir individuellement ?
    Pour les plastiques alimentaires le marquage n’est pas obligatoire, même s’il est couramment pratiqué par les fabricants.

    Pour savoir si les ustensiles ou emballages contiennent du bisphénol A, un pictogramme dans lequel sont inscrits les chiffres 1 à 6 vous informe qu’il n’y a pas de polycarbonate. Le chiffre 7 correspond à "autres plastiques", pouvant donc contenir du bisphénol. Il vaut mieux passer son chemin. Le sigle PC qui signifie "polycarbonate" confirme que le plastique a été fabriqué à partir de bisphénol A. Sans marquage spécifique, le polycarbonate est un matériau difficilement reconnaissable d’autres matières plastiques rigides sans risque d’erreurs. Ce composé peut être présent dans une gamme très variée d’ustensiles de cuisine : blender (mixer), boites hermétiques pour le micro-ondes, cuves d’auto-cuiseur, douilles de pâtisserie, pichets, bacs de réfrigérateur…
    OBJETS SUSPECTS. Les boîtes de conserves et autres canettes font également partie des objets les plus suspects dans la vie quotidienne. Là aussi, en l’absence de marquage, il est très difficile de reconnaitre ceux qui présente un risque pour la santé.
    3 catégories de boites de conserve

    Pour aider le public à se repérer, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a distingué trois types de boîtes de conserves en fonction de leur probabilité à contenir du bisphénol. Les conserves en verre qui n’en contiennent pas, ou très peu. Les boites métalliques sont classées en deux catégories :
    - Celles composées de 2 pièces, un corps, obtenu par emboutissage d’une feuille métallique, et un couvercle serti après remplissage, ne contiennent généralement pas de BPA. C’est le cas de la plupart des canettes par exemple.
    - Celles composées de trois pièces (un fond, un couvercle et un corps) sont plus fréquemment associées à la présence de BPA. À noter que plus les aliments contenus par ces boites cylindriques sont acides et plus il y a de chance de trouver du BPA en quantité dans sa composition.
    Qu’ils soient plastiques ou métalliques, les contenants identifiés comme composés de bisphénol A doivent engager les utilisateurs à quelques mesures de sûreté : éviter le réchauffage des produits directement dans les boites de conserve et le stockage prolongé dans les contenants plastiques. L’utilisation de boites abimées (rayées, usées…) est également à éviter.



    À partir de 2015, le BPA sera interdit pour toute fabrication de contenants alimentaires. Il restera néanmoins présent pour de nombreux autres produits industriels.


    Forever HD 7420, Géant 2500 HD

    "Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console"

    "Qui que tu sois, viens, viens. Même si tu es un athée, c'est ici la demeure de l'espoir"

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    Re : Sante

    4. Si les recherches sur le sommeil les plus anciennes remontent aux années 1850-1900, la médecine du sommeil est une discipline nouvelle qui émerge depuis les années 1950 et qui prend son envol depuis les années 1980. En 30 ans, les connaissances sur le sommeil ont progressé d’une manière très importante avec l’identification de 2 nouveaux syndromes, lesapnées du sommeil et le syndrome des jambes sans repos.
    L’insomnie

    Symptôme fréquent, l’insomnie touche 20 à 30 % de la population avec 15 à 20 % d’insomnie modérée et 9 à 10 % d’insomnie sévère. Signe de gravité, près de 10 % de la population consomme régulièrement un anxiolytique ou un hypnotique. Les femmes sont deux fois plus touchées par l’insomnie que les hommes. Le plus souvent, elle est le symptôme d’un mal-être, de difficultés que rencontre la personne dans sa vie. Véritable baromètre de l’humeur, elle est un signal d’alerte, d’où son importance dans tous les troubles anxieux et dépressifs. Mais elle peut aussi être une maladie qui évolue pour son propre compte comme dans l’insomnie psychophysiologique.
    [IMG]file:///C:/Users/kaoud/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.jpg[/IMG]
    Les femmes sont deux fois plus frappées par l’insomnie que les hommes. © DR
    L’anxiété, sous toutes ses formes, est une grande pourvoyeuse d’insomnie. De l’anxiété généralisée qui perturbe le sommeil à tout moment de la nuit, en passant par les Toc (troubles obsessifs compulsifs) ou les phobies, l’anxiété est très éveillante et donc insomniante. Elle provoque le plus souvent des difficultés d’endormissement liées à des pensées récurrentes, des idées qui s’imposent, des préoccupations obsédantes. Les angoisses qui surviennent le plus souvent vers trois ou quatre heures du matin ou en fin de nuit, sont plus souvent liées à une période de stress mal supportée dont le risque est d’évoluer vers une dépression si une solution n’est pas trouvée.
    La dépression est l’autre cause fréquente d’insomnie. Elle explique, avec l’anxiété, près de 50 % des insomnies. Il s’agit le plus souvent d’une insomnie de seconde partie de nuit, avec sensation d’un réveil précoce ou d’un sommeil très morcelé en fin de nuit. Le début de cette insomnie est soit progressif, soit au contraire brutal après plusieurs nuits d’« insomnie totale » où la personne dit ne pas avoir fermé l’œil de la nuit. Lorsque le symptôme n’est pas identifié comme signe de dépression et que l’on traite symptomatiquement l’insomnie par des hypnotiques ou des anxiolytiques, la dépression peut s’aggraver. Le tableau clinique devient alors évident. Il est important de s’alerter devant les premiers de cette insomnie particulière, car plus le diagnostic est posé rapidement, plus la mise en route d’un traitement adapté a des chances d’apporter une amélioration.
    Moins bien connue, l’insomnie psychophysiologique est en cause dans 15 à 20 % des insomnies. Il s’agit d’une insomnie « conditionnée », c’est-à-dire qui s’est créée à partir d’une expérience initiale d’insomnie suivie par la peur de ne pas dormir. Le début de l’insomnie est lié à une cause habituellement clairement identifiée. La répétition des nuits d’insomnie fait qu’au bout d’un certain temps une angoisse liée au sommeil apparaît. La personne est persuadée qu’elle ne va pas dormir, que son insomnie va recommencer, avec toutes les conséquences désastreuses qu’elle anticipe sur la qualité de sa journée le lendemain. Il s’agit essentiellement d’une insomnie d’endormissement. Elle est associée à des comportements qui aggravent l’insomnie. Le plus fréquent est de rester trop longtemps au lit. Il n’est pas rare de voir un insomniaque passer 12 heures au lit pour un temps de sommeil déclaré de 5 heures. Cette situation le conforte dans l’idée qu’il est vraiment incapable de dormir.
    Certaines maladies interfèrent avec le sommeil dans le sens où elles gênent son installation ou son maintien. Ainsi une hyperthyroïdie peut augmenter les systèmes d’éveil de telle manière que le sommeil aura du mal à s’installer. Un asthme dont les crises surviennent la nuit entraîne une oppression respiratoire et des quintes de toux nocturnes qui gênent l’endormissement ou qui réveillent au cours de la nuit. De même pour un reflux gastro-œsophagien qui se traduit par des régurgitations de liquide gastrique dans la bouche.
    Le syndrome des jambes sans repos

    C'est un trouble qui mine la vie d'une manière sévère à 2 % de nos concitoyens. Dans la soirée au repos, ou lors du coucher, la personne a des sensations parasites désagréables, à type de picotements, d’agacements, de brûlures ou d’« électricité », qui l’obligent à bouger ses jambes, à se lever ou à marcher. Cette gêne et ce comportement entraînent le plus souvent une insomnie d’endormissement majeure, mais peuvent survenir également au décours de la nuit. Il n’est pas rare que ces sensations touchent également les membres supérieurs. Dans 80 % des cas, ces sensations sont associées à des mouvements périodiques nocturnes. Ce sont des secousses brèves, involontaires, périodiques, qui touchent préférentiellement les jambes et réveillent parfois le dormeur (le plus souvent, il n’en a pas conscience) et surtout le conjoint. Le matin, la personne se réveille fatiguée, sans savoir pourquoi.
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    Nous passons par de nombreux stades de sommeil (Schlafstadium) au fil des heures de repos (Stunden Schlaf). © Wikipédia
    Les mécanismes de ce syndrome sont mal connus. Souvent qualifié de « mauvais état veineux », l’état circulatoire est rarement en cause, bien qu’il puisse exacerber les symptômes. L’origine est plutôt neurologique, avec des troubles de la régulation du contrôle des neurones moteurs dans laquelle un neuromédiateur, la dopamine, et le fer, qui agit conjointement avec elle, sont impliqués.
    Les apnées du sommeil

    Les apnées n’ont été identifiées comme un syndrome particulier qu'en 1976 par Christian Guilleminault. Elles sont liées à un arrêt du passage de l’air au niveau des voies aériennes supérieures. On parle de syndrome d’apnées quand la personne fait plus de dix apnées ou hypopnées (l’air passe encore un peu) par heure avec des événements dont la durée est supérieure à dix secondes. Le syndrome d’apnées est considéré comme sévère au-dessus de trente apnées ou hypopnées par heure.
    Les apnées sont le plus souvent de mécanisme obstructif car il existe un rétrécissement des voies aériennes supérieures qui se produit exclusivement au cours du sommeil. Ce rétrécissement est largement favorisé par la prise de poids, car la graisse se dépose également au niveau du pharynxet infiltre la base de la langue. Une morphologie particulière est souvent retrouvée : menton en arrière, cou large et épais, ou bien au contraire un visage long et étroit. Il y a d’ailleurs un facteurgénétique qui explique les cas familiaux de syndrome d’apnées du sommeil

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    Re : Sante

    Tout savoir sur le sommeil (suite et fin)
    5. Domaine en pleine exploration, le sommeil ne révèle ses secrets qu’au fur et à mesure des travaux des chercheurs et des cliniciens. Curieusement alors qu’il occupe le tiers de notre vie, l’Homme éveillé a longtemps ignoré la physiologie et lespathologies liées au sommeil. Nos connaissances ne progressent que depuis les années 1950. C’est dire combien la discipline est nouvelle.
    Le sommeil nous fascine tous, car il nous concerne intimement. Il est impliqué dans des fonctions aussi diverses que la restauration des réserves énergétiques, la croissance, la mémoire, l’efficacité intellectuelle, l’humeur, la régulation du poids, l’équilibre cardiovasculaire, et sans doute dans bien d’autres fonctions tout aussi fondamentales pour l’être humain. De ce fait, apprendre à le ménager est primordial afin de garder son efficacité et son équilibre physique ou psychique.
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    Le manque de sommeil peut diminuer les performances scolaires. © DR
    Dans ce dossier, nous allons découvrir les conséquences du manque de sommeil sur la santé. Nous aborderons ensuite les mécanismes derrière le rythme du sommeil. Ne seront pas oubliés les troubles et les maladies liés au sommeil, comme l'insomnie, l'apnée, la narcolepsie ou l'hypersomnie. Bonne lecture.
    6.La narcolepsie, évoquée précédemment, n’est pas la seule hypersomnie connue. Nous détaillons ici l’hypersomnie idiopathique ainsi que le syndrome de Kleine-Levin, tous deux très gênants au quotidien.
    L’hypersomnie idiopathique

    L’hypersomnie idiopathique est une autre forme d’hypersomnie, souvent plus envahissante que la narcolepsie. Elle se traduit par un réveil difficile le matin (on parle d’ivresse du sommeil) et la sensation d’avoir toujours sommeil au cours de la journée. Les siestes, souvent longues, n’apportent pas la sensation d’être restauré, avec parfois l’impression que plus on dort, plus on a sommeil. Cette hypersomnie est souvent familiale, sans pour autant qu’on ait pu mettre en évidence une transmission génétique. Curieusement, chez ces personnes, alors que le sommeil est vécu comme non récupérateur, le sommeil lent profond est souvent augmenté. Tout comme pour la narcolepsie, il existe des médicaments améliorant la vigilance et permettant en général à la personne de trouver un confort suffisant pour fonctionner dans la journée. Mais ils n’agissent que sur le symptôme, pas sur la cause. Dans certains cas, malgré le traitement, cette somnolence reste très invalidante.
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    La somnolence permanente liée à l’hypersomnie idiopathique est particulièrement handicapante dans la vie de tous les jours. © Happy Batatinha, cc by 2.0
    Des hypersomnies par période

    D’autres formes d’hypersomnie existent. Certaines sont très rares, comme le syndrome de Kleine-Levin, où la personne traverse des périodes de quelques jours dans un état de somnolence quasi permanente associée à une irritabilité, des troubles alimentaires (une hyperphagie) et parfois une désinhibition sexuelle tout à fait inhabituelle chez la personne. Touchant le plus souvent les garçons, elle commence à l’adolescence. Sa parenté a été soulignée avec certaines formes de dépressions récurrentes que l’on trouve dans les maladies bipolaires. Il n’y a pas de certitude quant à cette parenté, car bon nombre de Kleine-Levin voient leur trouble disparaître à l’âge adulte. Il est vrai que les formes de dépression bipolaires s’accompagnent souvent d’hypersomnie, le sommeil envahissant étant parfois le seul symptôme apparent, très invalidant, sans réel vécu dépressif associé.
    7. Comprendre les mécanismes du sommeil et les processus par lequel cet état si particulier nous permet de nous reconstruire est toujours d’actualité. Dans le sommeil, le nombre de questions sans réponse sur sa fonction est beaucoup plus important que les quelques certitudes que nous avons.
    Il y a potentiellement beaucoup de champs de recherches possibles sur le sommeil. De la génétique à la régulation métabolique en passant par les liens avec les pathologies cardiovasculaires ou les processus psychologiques, la recherche dans le sommeil est complexe, car elle exige une approche multidisciplinaire avec une confrontation des savoirs pour avancer.
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    Le sommeil garde encore beaucoup de mystères pour des scientifiques de nombreux domaines différents. © DR
    Pourtant, c’est un domaine où chercheurs et cliniciens sont souvent des personnes passionnés, très investis dans leurs travaux, et qui ont plaisir à échanger, comme le montre la forte fréquentation des congrès professionnels observée ces dix dernières années.

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    Re : Sante

    27 fois plus de bactéries avec les sèche-mains à air pulsé

    Essuie-mains, sèche-mains électrique ou a air pulsé... Quel moyen de séchage est le plus propice à répandre les bactéries dans les toilettes publiques ? La réponse des scientifiques.


    Sèche-mains © Jeff Blackler / Rex Fea/REX/SIPA


    HYGIÈNE. On sait que le risque de transmission des bactéries est plus élevé sur une peau humide que sur une peau sèche. C'est pourquoi le séchage est une étape essentielle dans l’hygiène des mains. Un élément qui a poussé des chercheurs de l'université de Leeds (Angleterre) à se demander quel mode de séchage était le plus adapté pour éviter que les bactéries se répandent dans l'air.
    Ils ont fait le test pour départager une fois pour toutes l'essuie-mains, le sèche-mains électrique classique et le sèche-mains à air pulsé (photo de une), qu'on retrouve de plus en plus dans les toilettes publiques. Une expérience fait l'objet d'une publication dans The Journal of Hospital Infection.
    27 fois plus de bactéries avec...

    Le test a consisté à contaminer des mains à l'aide de bactéries inoffensives de type Lactobacille qui, en principe, ne se retrouve pas dans les toilettes. Le but étant d'imiter des mains qui auraient été mal lavées à l'aide de germes facilement identifiables et mesurables. Le "cobaye" a ensuite été invité à se sécher les mains avec les trois moyens sus-mentionnés.
    "FLOTTANT". Les prélèvement de l'air ambiant réalisés à différentes distances de l'appareil et jusqu'à 15 minutes après le séchage ont finalement rendu leur verdict : le nombre de bactéries "flottant" dans les toilettes était 27 fois plus important avec le sèche-mains à air pulsé qu'avec l'essuie-mains papier. Et 4,5 fois plus important qu'avec un sèche-mains électrique "classique".


    Autant dire qu'il vaut mieux préférer les serviettes à usage unique pour se sécher les mains. C'est d'ailleurs l'une des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé dans son "tuto" de l'hygiène des mains qu'on vous invite à consulter.
    Si la question du choix entre essuie-main papier ou sèche-mains électrique peut sembler secondaire dans la vie courante, elle devient très importante dans les milieux à fort risque de transmission bactérienne comme dans les établissements de soin où les patients sont par définition plus sensibles aux risques d'infection. Rappelons qu'environ 7% des patients des pays développés contractent encore une infection nosocomiale, liées aux soins de santé.

    Forever HD 7420, Géant 2500 HD

    "Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console"

    "Qui que tu sois, viens, viens. Même si tu es un athée, c'est ici la demeure de l'espoir"

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