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Discussion: Sante

  1. #31
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    Re : Sante

    Syndrome du nez vide

    cavités nasales.jpg
    Le syndrome du nez vide (SNV), est un état qui apparaît quand une quantité excessive de tissu nasal producteur de mucus (les cornets) a été chirurgicalement enlevée du nez, laissant un vide trop important dans les cavités nasales.
    mucus pulmo_nasal d'un être humain.jpg
    Mucus de l’être Humain (Khenouna)
    Cette opération chirurgicale, connue sous le nom de résection de cornet, turbinectomie, ou encore conchotomie, est pratiquée par un chirurgien oto-rhino-laryngologiste (ORL) ou un chirurgien plasticien pour différentes raisons. La raison la plus fréquente est que les cornets deviennent gonflés de façon chronique et bloquent trop les voies respiratoires nasales.

    400px-Illu_nose_nasal_cavities.jpg
    Les causes les plus répandues de sur-croissance et de gonflement des cornets (hypertrophie turbinale) sont les suivantes :
    · Exposition trop forte à la poussière, à la fumée et autres sources d'irritations aériennes
    · Déformation structurelle nasale comme une cloison nasale (septum) déviée
    · SinusiteLe septum nasal.jpg

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    Re : Sante

    Tu as vu mon safir, finalement on parlent de temps en temps santé, même sans rubrique dédiée, alors les admi et modo auraient du te répondre, même en négatif, quand on veut on peut.
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  4. #33
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    Re : Sante

    Citation Envoyé par harroudiroi Voir le message
    Tu as vu mon safir, finalement on parlent de temps en temps santé, même sans rubrique dédiée, alors les admi et modo auraient du te répondre, même en négatif, quand on veut on peut.
    salam harroud

    à défaut d'une rubrique............on aura au moins un post.........c'est mieux que rien

    j'ai eu une réponse de mag un jour en discutant sur la chatbox.............mais rien d'officiel, on en a juste discuté

    il faut que les notables de MG sat se réunissent en session extraordinaire pour débattre de ma requête

    en attendant, le soleil continue à se lever et à se coucher........

  5. #34
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    Re : Sante

    Polio : la Syrie touchée, et ensuite l’Europe ?

    Dix cas de poliomyélite ont été confirmés en Syrie, tandis que le virus circule toujours à l’état sauvage en Israël. Alors que cette maladie paralysante n’a plus été constatée en Europe depuis 2002, les experts craignent qu’elle ne revienne dans certains territoires, y compris en Allemagne et au Royaume-Uni, où les politiques sanitaires ne sont pas forcément au point…




    La poliomyélite est une maladie virale très contagieuse et paralysante, qui frappe surtout les enfants de moins de cinq ans. Devenue rare grâce aux efforts de l'OMS, elle frappe actuellement la Syrie. Et pourrait aussi revenir en Europe. © GrahmColm, Wikipédia, cc by sa 3.0
    Après plus de deux ans et demi de conflit, les enfants syriens doivent faire face à un autre fléau : lapolio. Après avoir étudié de près 22 cas de paralysie flasque aiguë, l’OMS a, au 29 octobre, confirmé que 10 d’entre eux, regroupés dans la région de Deir ez-Zor, à l’est du pays, étaient dus à la maladie virale très contagieuse. Face au risque de propagation, l’OMS a lancé une campagne de vaccination dans le but d’immuniser 2,4 millions de jeunes Syriens. Les voisins directs en bénéficieront également. Les autorités sanitaires craignent désormais deux choses : que l’épidémiene gagne malgré tout du terrain, à cause de la guerre civile qui ralentit le bon déroulement des mesures préventives ; et que la Syrie ne devienne un nouveau territoire où la maladie estendémique.Pour l’heure, on considère que seuls trois pays sont dans ce cas de figure : l’Afghanistan, le Pakistan et le Nigéria, ce qui n’empêche pas de constater des cas sporadiques dans les territoires frontaliers. Il faut dire que depuis 1988 et le projet mondial d’éradication de la poliomyélite, les efforts se sont fait ressentir. S’il y a 25 ans, 350.000 enfants étaient concernés, en 2012, on n’a dénombré que 223 nouveaux cas. Soit une réduction de 99 %. Pourtant, l’actualité récente fait craindre aux experts une propagation à l’Europe, mal armée contre la maladie.Pour mémoire, après des efforts concertés, la polio a été éradiquée de la cinquantaine d’États que compte le Vieux continent en 2002. Mais depuis, certains pays, et pas uniquement les plus modestes, ont un peu baissé leur garde. C’est-à-dire que les systèmes de surveillance ne sont pas pleinement efficients et que les taux de personnes vaccinées sont trop bas. Si la France ne semble pas vraiment concernée, l’Allemagne et le Royaume-Uni font partie des territoires où le risque de résurgence est intermédiaire. L’Ukraine, la Roumanie, la Géorgie et la Bosnie-Herzégovine comptent, quant à eux, parmi les plus exposés.
    En Syrie, l'OMS utilise le vaccin oral, à base d'un virus atténué. Il est un peu plus risqué, mais confère une protection contre la poliomyélite plus complète que le vaccin à base d'un virus inactivé, utilisé en Europe. © Unicef Sverige, Fotopédia, cc by 2.0

    L’Europe menacée par la polio venant du Moyen-Orient

    En effet, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (CEPCM, basé à Stockholm), ne cache pas son inquiétude. Comme l’Europe n’est pas bien immunisée et que de nombreux réfugiés syriens fuient les combats, le risque est à prendre au sérieux.Pourtant, si la probabilité de propagation depuis le Moyen-Orient est réelle, ce n’est pas la Syrie qui inquiète le plus. Mais Israël. En effet, depuis février dernier, le poliovirus a été détecté à plusieurs reprises. Aucun cas n’a été recensé, car la population de l’État hébreu est bien immunisée. La preuve avec ces 42 personnes chez qui l’on a retrouvé des traces du virus dans leurs déjections, sans pour autant qu’elles n’aient développé les symptômes. C’est la première fois que l’on constate une contagion du virus sans cas clinique.Cependant, le poliovirus semble persister, et les échanges avec l’Europe sont nombreux, ce qui laisse penser qu’il pourrait facilement voyager vers le Vieux continent. Cette situation pousse les experts à parler d’un risque élevé de propagation à l’international.Des campagnes de vaccination qui s’imposent

    Car malgré tout, même une personne protégée peut rapporter en souvenir le virus sans pour autant présenter les symptômes, à l’instar de ces 42 Israéliens. Le vaccin utilisé en Europe, comme en Israël, est conçu à partir d’un virus inactivé. S’il protège effectivement de la maladie, le système digestif est quant à lui mal immunisé et tolère donc la présence du pathogène. Si bien qu’on le découvre dans les déjections et qu’il est possible de le transmettre par voie féco-orale. Or, 12 millions d’enfants européens ne sont pas vaccinés. Ils figurent de fait parmi les populations les plus exposées.C’est pourquoi l’OMS utilise en Syrie (comme sur les autres territoires) un vaccin oral fabriqué à partir d’un virus atténué. Dans ce cas, même les intestins réagissent bien et se débarrassent du pathogène. Il existe cependant un faible risque de déclarer la maladie. Face au danger que représente la poliomyélite, maladie lourdement handicapante et parfois mortelle, il ne faut pas lésiner sur les moyens.


    Archéologie : une nouvelle technique rend l’ADN plus bavard

    Une nouvelle technique améliorerait la purification d’échantillons d’ADN anciens contaminés par des gènes bactériens, tout en diminuant le coût de l'opération. Une découverte qui pourrait aider les archéologues à extraire davantage d’informations depuis les squelettes trouvés.




    Ötzi est une célèbre momie retrouvée en 1991. Il s'agissait d'un homme ayant vécu il y a environ 4.500 ans dans les Alpes et qui a été conservé toutes ces années dans la glace. Depuis, son ADN, dans un très bon état, a parlé. © Didkovskaya, Flickr, cc by nc 2.0
    Quelques cas sont emblématiques : Ötzi, le malheureux homme des glaces, certaines momies ou de rares squelettes font parler d’eux tant leur ADN, bien longtemps après leur mort, a été parfaitement conservé, le plus souvent grâce au froid du pergélisol ou de grottes retirées. Il devient possible d’analyser les échantillons dans tous les sens et de récolter de très nombreuses informations qui font avancer l’archéologie.Malheureusement, la plupart des cadavres n’ont pas bénéficié des conditions jugées idéales par les chercheurs de squelettes. Ainsi, l’analyse du génome de ces restes humains est polluée par l’ADN des bactéries qui se sont abritées dans les corps. C’est alors un véritable calvaire pour purifier les échantillons. En moyenne, il reste moins de 1 % du génome originel et l’essentiel de l’ADN provient des unicellulaires. En théorie, il est possible de tout séquencer puis de zoomer sur la partie qui intéresse les scientifiques. Mais la démarche est onéreuse et il en résulte un gâchis important qui n’en vaut pas la peine. À la place, les scientifiques préfèrent utiliser des séquences complémentaires à celles qui les intéressent pour se limiter à quelques petits échantillons. Mais là encore, la méthode reste coûteuse et chronophage.Des chercheurs de l’université Stanford (Californie, États-Unis) dirigés par Carlos Bustamante viennent d’annoncer lors du congrès annuel de la Société américaine de génétique humaine avoir développé une nouvelle technique bien plus performante, et bien moins chère. Leur publication est même accessible sur le site de l’American Journal of Human Genetics.
    Le génome de nos ancêtres est presque identique au nôtre, et l’on peut facilement différencier l'ADN des Hommes de celui des bactéries à l'aide de sondes adaptées. © David Nelson, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

    La purification de l’ADN par l’ARN

    Les scientifiques expliquent avoir utilisé de l’ARN plutôt que de l’ADN. Leurs sondes, c’est-à-dire des séquences d’acides nucléiques marquées se liant à des séquences complémentaires, sont capables de couvrir l’ensemble du génome d’un Homme moderne. Elles ont, de plus, été équipées d’un groupe chimique qui leur permet de se fixer à des billes microscopiques. Quel intérêt ? En passant l’échantillon à la centrifugeuse, on sépare les billes liées à l’ADN humain de l’ensemble desgènes bactériens. Après digestion de l’ARN, ne reste que le génome originel des squelettes.Les auteurs ont éprouvé leur méthode sur une douzaine de restes humains datés de -3.500 à -500 ans. Les résultats sont épatants : ils ont pu séquencer 13 fois plus de matériel génétique qu’avec les techniques actuelles en moins de manipulations, ce qui permet d’en découvrir davantage sur les squelettes. Ainsi, ils ont réussi à déterminer qu’une dent datée de -2.500 ans et retrouvée en Bulgarie appartenait à un individu ayant migré depuis l’Europe du sud, alors que l’on savait seulement qu’il s’agissait d’un Européen au sens large. Ils ont également révélé qu’une momie péruvienne de 500 ans n’avait pas d’ancêtres du Vieux continent, contrairement à ce que les explorateurs espagnols avaient pu raconter.Grâce à cette nouvelle technique de purification de l’ADN, les archéologues espèrent aller encore plus loin dans l’analyse de leurs échantillons et faire progresser leur science. Les auteurs annoncent ainsi étudier l’ADN ancien de chien pour remonter à l’origine de la domestication. Mais l’on peut imaginer d’autres applications : dans la police scientifique par exemple, mais aussi en bactériologie, pour purifier le génome des unicellulaires. Car parfois, ce qui dérange les scientifiques, c’est l’ADN humain...


    Des bactéries friandes de sucres bénéfiques pour notre flore intestinale

    Certaines bactéries du tube digestif possèdent l’attirail nécessaire pour dégrader et utiliser les sucres de l’intestin. Leur développement influencerait la croissance d’autres bactéries et favoriserait la mise en place d’un microbiote intestinal bénéfique pour la santé.




    Le tube digestif est le réservoir d'un grand nombre de bactéries. On y trouve en effet plus de 500 espèces différentes. Certaines d'entre elles se nourrissent de mucus. © Pacific Northwest National Laboratory, Flickr, cc by nc sa 2.0
    Notre tube digestif est le lieu de prédilection de milliards de microbes avec lesquels nous vivons en symbiose. Ils favorisent la digestion, améliorent nos défenses immunitaires et empêchent l’implantation des pathogènes. En retour, nous leur fournissons de la nourriture et un endroit agréable pour se développer.L’intestin est couvert par une couche de mucus, composée de grandes protéines complexes appelées mucines. Liées avec différents sucres, elles servent de source de nourriture et de point d’attache pour certaines bactéries du tube digestif. Cependant, toutes les espèces ne possèdent pas l’équipement nécessaire pour dégrader ces mucines et s’en nourrir. Selon certains spécialistes, la complexité et la structure des mucines seraient en réalité un moyen mis en place par l’organisme pour faire le tri dans les bactéries et organiser le développement de la flore intestinale.
    MUC1 est une protéine transmembranaire de grande taille retrouvée dans de nombreuses cellules épithéliales sous forme glycosylée. Elle comporte un site de clivage dans sa partie extracellulaire qui lui permet d'intégrer le mucus. Ici, on peut voir sa structure tridimensionnelle. © emw, Wikipédia, cc by sa 3.0

    Des chercheurs de l’Institute of Food Research au Royaume-Uni se sont intéressés à cette hypothèse. Dans leur étude, ils ont analysé l’interaction entre les mucines et les bactéries du tube digestif. Leurs résultats, publiés dans la revue Plos One, mettent en lumière l’importance des bactéries mangeuses de mucines dans l’implantation de la flore intestinale.Les bactéries qui aiment le mucus sont bienfaitrices

    Les auteurs se sont penchés sur Ruminococcus gnavus, une espèce intestinale retrouvée chez 90 % des individus, y compris chez les bébés qui viennent de naître. Plusieurs études ont montré que les patients souffrant de maladies inflammatoires chroniques intestinales présentent une quantité anormale de Ruminococcus gnavus dans l’intestin. Cette bactérie serait donc importante pour la santé digestive.Pour cette étude, les chercheurs ont étudié la capacité de deux souches de Ruminococcus gnavusà se nourrir de mucines. Ils ont montré que les deux pouvaient manger le mucus mais qu'une seule pouvait s'en alimenter exclusivement, c'est-à-dire se multiplier dans un milieu contenant uniquement des mucines. En comparant leurs séquences génétiques, ils ont réussi à identifier des similarités et des dissemblances dans les gènes codant pour les enzymes destructrices de mucine, ce qui explique pourquoi elles s'en nourrissent différemment.Variabilités spatiale et temporelle

    Pourquoi deux souches de Ruminococcus gnavus possèdent-elles des stratégies divergentes pour utiliser le mucus ? Selon les auteurs, cela serait dû à la variabilité de la composition du mucus dans l’intestin. Les deux types de bactéries se seraient adaptés à différents environnements afin de coloniser l’ensemble du tube digestif.Il est également possible que les deux souches s'installent dans le tube digestif à des moments variables. Celle capable de se développer uniquement en présence de mucines s'établirait très rapidement, dans le ventre des nouveau-nés par exemple, lorsque le mucus est la seule source decarbone disponible. L’autre souche s’immiscerait plus tard, dans la flore intestinale adulte, et profiterait à la fois des mucines et d’autres sources de carbone à disposition.Connaître en détail la composition de la flore intestinale et les espèces capables de savourer le mucus permettrait aux chercheurs de mieux appréhender les mécanismes et l'évolution des maladies digestives, comme la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse.

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

  6. #35
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    Re : Sante

    Je suis pas médecin a mon avis l Europe ne sera pas touché, car les 99% on fait le
    Vaccin contre*la diphtérie, le tétanos,*la poliomyélite*(DTP)
    Atlas HD-200Se - Boot F400 Soft F402_1
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  7. #36
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    Re : Sante

    La goutte
    goutte_pm-1.jpg
    Une forme d’arthrite à surveiller
    La goutte est une forme particulière d’arthrite qui provoque des crises récurrentes de vives douleursà une ou quelques articulations. Habituellement, les crises de goutte durent quelques jours, puis les symptômes disparaissent pour plusieurs semaines. Toutes les articulations sont susceptibles d’être touchées, mais le plus souvent, la maladie se déclare d’abord dans celle située à la base dugros orteil. L’articulation devient alors rouge violacé et enflée.
    Un taux anormalement élevé d’acide urique dans le sang, un état appelé hyperuricémie, est à l’origine de la goutte. L’acide urique est l’un des déchets que le métabolisme du corps produit normalement (voir Causes, plus loin). Lorsqu’il y a un excédent, l’acide urique se dépose graduellement dans l’organisme sous forme de cristaux, entre autres dans les articulations. Ces dépôts déclenchent des réactions inflammatoires.
    La goutte touche près de 2 % des adultes, et surtout des hommes1. La première crise survient normalement vers l’âge de 30 ans à 45 ans pour les hommes, et après la ménopause pour les femmes.
    Causes
    Drôles de noms!
    Le mot « goutte » a été choisi pour l’image de l’écoulement « goutte à goutte » d’un liquide nocif dans les articulations et les organes. On a aussi appelé cette maladie « podagre », du grec podos (pied) et agra (prise), pour signifier que la douleur « prenait par le pied ». Le terme podagre est encore utilisé en médecine, lorsque la crise touche le gros orteil.
    Les excès de table, s’ils sont fréquents, et l’abus d’alcool (surtout de bière, de whisky, de gin, de vodka ou de rhum), en sont les principaux facteurs de risque.
    Hippocrate, le « père » de la médecine, qui a vécu en Grèce au Ve siècle avant J.-C., avait déjà remarqué que la goutte touchait surtout les bons vivants. Elle était autrefois appelée « la maladie des rois » ou « la maladie des riches », en raison des repas pantagruéliques et bien arrosés qu’eux seuls avaient les moyens de se permettre. De ce fait, on sait depuis longtemps que les plaisirs de la table sont reliés à cette maladie.
    Plus rarement, la maladie peut être d’origine héréditaire ou être causée par un médicament ou par une autre maladie.
    De la trop bonne chère à la goutte...
    Voici ce qui se produit dans le corps d’une personne atteinte. L’acide urique est, en quelque sorte, un déchet que le corps doit éliminer. Il est le produit final de la dégradation des purines. Environ les deux tiers des purines à éliminer chaque jour proviennent des cellules mortes du corps, et le tiers des aliments ingérés2. La viande rouge, le gibier et les fruits de mer, par exemple, sont très riches en purines.
    Il est normal qu’une certaine quantité d’acide urique soit en circulation dans le sang. Cependant, si l’acide urique est présent en trop grande quantité et que les reins ne réussissent pas à éliminer cet excédent, sa concentration sanguine augmente. Le corps est alors en hyperuricémie.
    Avec les années, l’excédent d’acide urique se dépose dans les tissus sous forme de cristaux d’urate de sodium. Les dépôts se forment dans les articulations ou ailleurs dans le corps (sous la peau, dans les cartilages, dans les reins, etc.). Les globules blancs tentent ensuite de s’en débarrasser en les « mangeant » par phagocytose. Or, de ce fait, les cristaux endommagent les globules blancs, ce qui déclenche une violente inflammation qui dure jusqu’à 2 semaines, si elle n’est pas traitée.
    Pour des raisons qu’on ignore, l’hyperuricémie ne provoque pas toujours de symptômes. En effet, seulement le tiers des gens en état d’hyperuricémie ont la goutte1. On estime que de 5 % à 10 % de la population adulte serait hyperuricémique.
    Différente de la pseudogoutte
    La pseudogoutte est une autre maladie arthritique qui s’apparente beaucoup à la goutte (pseudo signifie similaire). Elle provoque aussi des crises de vives douleurs articulaires et d’enflure dans une articulation. Ces crises sont également causées par la formation et le dépôt de cristaux dans l’articulation touchée. Cependant, les cristaux sont différents : il s’agit de cristaux de pyrophosphate de calcium. La pseudogoutte touche environ 3 % des gens dans la soixantaine. Avec l’âge, le cartilage articulaire peut se calcifier à certains endroits. Il semble que chez certaines personnes, des cristaux de calcium se détachent du cartilage, causent de l’inflammation et détruisent des structures articulaires. L’analyse d’un échantillon de liquide synovial (dans lequel baigne l’articulation) aide le médecin à distinguer ces 2 types d’arthrite.
    Évolution de la goutte
    Puisque la goutte est mieux connue aujourd’hui et qu’on dispose de plusieurs moyens de la contrôler, la qualité de vie des personnes qui en souffrent s’est grandement améliorée. Grâce à un diagnostic et à un traitement précoces, il y a moyen de réduire le nombre de crises et deprévenir les dommages permanents aux articulations.
    En l’absence de traitement, la première crise disparaît spontanément en 1 à 2 semaines. Durant les premières 24 à 36 heures, les douleurs sont intenses. La moindre pression sur l’articulation est insupportable, et il peut même être impossible d’enfiler un bas. Par contre, si la crise est traitée rapidement, elle dure de 1 à 2 jours. Souvent, une nouvelle crise se déclenche de 6 mois à 2 ans plus tard. Seule une faible proportion des personnes atteintes n’aura qu’une attaque de goutte au cours de sa vie.
    Complications possibles
    Cela est rare de nos jours, mais si la goutte n’est pas traitée adéquatement, la fréquence des crises et le nombre d’articulations atteintes tendent à augmenter avec le temps. L’arthrite peut alors s’installer de façon chronique dans plusieurs articulations (genoux, chevilles, poignets, coudes, etc.).
    Des dépôts de cristaux peuvent se créer sous la peau : on les nomme tophi (ou tophus, au singulier). Ils apparaissent sur le bord extérieur de l’oreille, sur les coudes, sur les doigts, sur les orteils et près du tendon d’Achille. Ils peuvent endommager les tendons.
    En cas de négligence vis-à-vis des traitements, l’excès d’acide urique peut aussi se déposer dans les reins, bloquer ses fins canaux et causer des calculs rénaux ou de l’insuffisance rénale.
    Diagnostic
    Selon le cas, le médecin aura recours à l’un ou l’autre des types de prélèvement suivants.
    - Prise de sang : mesure du taux d’acide urique dans le sang (uricémie).
    - Échantillon d’urine : évaluation de la quantité d’acide urique excrétée par les reins.
    - Ponction du liquide synovial de l’articulation atteinte : recherche de cristaux d’acide urique, pour confirmer le diagnostic. Les cristaux d’acide urique ne sont pas détectables par des examens de radiologie (rayons X ou autres), mais sont visibles au microscope dans un échantillon de liquide synovial.
    A suivre ………..

  8. #37
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    Re : Sante

    Oui, les bébés se souviennent des chansons entendues in utero

    On le savait, les apprentissages commencent bien avant la naissance, lorsque les bébés baignent encore dans le liquide amniotique. Une nouvelle étude montre qu’ils sont capables de se souvenir des sons entendus lors de la vie utérine, au moins jusqu'à quatre mois après la naissance.




    Les fœtus se souviennent des sons entendus pendant la vie utérine. Leur parler et leur faire écouter de la musique les aiderait donc pour l’apprentissage du langage. © Heart Industry, Flickr, cc by nc 2.0










    Quand un bébé vient au monde, on a souvent l’impression qu’il ne sait rien faire, ou presque, et qu’il a tout à apprendre. En réalité, les fœtus commencent déjà leurs apprentissages bien avant la naissance. Des études ont par exemple montré qu’ils s’entraînaient aux grimaces in utero afin d’être les plus expressifs possible dans le monde extérieur.Dans le ventre de leurs mères, les bébés peuvent percevoir les sons. Mais sont-ils capables de s’en souvenir à la naissance ? Cette question passionne les scientifiques depuis de nombreuses années, et les preuves de l’existence d’une mémoire in utero s’accumulent. En 1988 déjà, une étude suggérait que les nouveau-nés étaient capables de reconnaître la mélodie de la chanson favorite de leur mère. Des travaux ont également montré qu’ils se familiarisaient avec les sons de la langue de leurs parents au cours du développement embryonnaire.

    L'électroencéphalographie (EEG) est une méthode d’exploration cérébrale qui mesure l’activité électrique du cerveau grâce à des électrodes placées sur le crâne. © CDaisyM, Flickr, cc by nc nd 2.0
    Des chercheurs finlandais de l’université d’Helsinki sont particulièrement intéressés par cette thématique. En observant directement l’activité cérébrale, ils ont récemment montré que les nouveau-nés pouvaient se rappeler de sons entendus in utero. Dans une nouvelle étude, publiée dans la revue Plos One, ils ont voulu aller un peu plus loin et savoir si cette mémoire fœtale pouvait perdurer dans le temps. « Nous savions que les bébés étaient capables de se souvenir des sons entendus dans le ventre, mais nous ignorions pour combien de temps », explique Eino Partanen, le principal auteur de ces travaux.La mémoire de la vie utérine dure au moins quatre mois

    Pour ce faire, les chercheurs ont recruté 24 femmes enceintes au troisième trimestre de leurgrossesse. Ils ont demandé à la moitié d’entre elles d’écouter cinq fois par semaine unCDcontenant plusieurs mélodies infantiles simples, parmi lesquelles se trouvait la célèbre berceuse Ah ! Vous dirais-je maman. Au total, les candidates ont joué le CD entre 46 et 64 fois, et ont entendu la chanson en moyenne 171 fois (elle figurait trois fois sur l’album). Après l’accouchement, les mamans devaient détruire le disque et ne plus faire entendre la mélodie à leurs bébés.Juste après la naissance et quatre mois plus tard, les scientifiques ont fait écouter une version un peu modifiée de la berceuse aux enfants, et ont observé leur activité cérébrale parélectroencéphalographie. Plus précisément, ils ont mesuré le potentiel évoqué, c’est-à-dire la modification du potentiel électrique produite par le système nerveux en réponse à la mélodie.Leurs résultats montrent que chez les nourrissons bercés in utero par la comptine, le cerveaus’active plus intensément que chez les autres. Cet effet dépend du nombre d’écoutes : plus les bébés ont entendu la chanson souvent et plus le signal nerveux est important. Mais surtout, les chercheurs ont mis en évidence que même quatre mois après la naissance, lamémoire de la berceuse était toujours là. « Ces résultats révèlent que les bébés sont capables d’apprendre très tôt, et que ces apprentissages restent dans le cerveau pendant longtemps », conclut Eino Partanen.


    ardinage, bricolage, etc. : les hobbys associés à une vie plus longue

    Les personnes âgées qui gardent une vie active, même sans pratiquer de sport, ont moins de risques d’être touchées par des maladies cardiovasculaires et jouissent d’une espérance de vie plus élevée. D’où l’importance de garder des passe-temps une fois à la retraite.


    Les autorités sanitaires préconisent un minimum de 150 minutes d'exercice physique modéré par semaine. Récemment, une étude précisait qu'il ne fallait pas comptabiliser le temps de ménage ou de jardinage. Pourtant, ces activités de loisirs pourraient s'avérer bénéfiques pour la santé. © Mariegriffiths, Wikipédia, DP
    L’une des meilleures façons d’augmenter ses chances de vivre vieux, c’est de vivre sainement. En plus d’une alimentation équilibrée, il est conseillé de rester actif et de ne pas passer ses journées allongé. Ces conseils valent pour tous les âges de l’existence, y compris chez les seniors. Pourtant, cette partie de la population passe moins de temps que les autres tranches d’âge à pratiquer uneactivité physique, de quelque nature qu’elle soit.Pourtant, une étude suédoise parue dans le British Journal of Sports Medicine pourrait convaincre les retraités de ne pas hésiter à s’adonner à leurs passe-temps favoris, comme le jardinage ou le bricolage. Car les dépenses énergétiques procurées par ces hobbys suffiraient à améliorer la santé cardiovasculaire, et même la santé en général, si l’on en croit les travaux des scientifiques de l’Institut Karolinskade Stockholm.Des loisirs bénéfiques pour la santé cardiaque

    Cette recherche a porté sur 4.332 habitants de la capitale suédoise qui avaient 60 ans en 1997. À l’époque, on leur a demandé de décrire leurs occupations (réparer sa maison, entretenir sa voiture, cueillir des champignons, etc.), ainsi que le temps qu’ils y consacraient, afin d’évaluer les niveaux d’activité physique non liée à la pratique d’un sport. Leur forme cardiovasculaire était également établie, par des tests en laboratoire et la mesure de certains paramètres relatifs à la santé. Les participants étaient en moyenne suivis durant 12 ans et demi.
    Le bricolage compte parmi les loisirs qui limiteraient les risques cardiovasculaires et de mortalité. Y compris sans pratique sportive en parallèle. © Suzanne Bouron, Flickr, cc by nc sa 2.0

    L’étude révèle que ceux qui, au début de l’enquête, avaient les vies les plus actives, indépendamment de la pratique d’un sport, se portaient mieux que les plus sédentaires : un tour de taille inférieur, moins de mauvais cholestérol ou de triglycérides pour les deux sexes, tandis que les hommes bénéficiaient en plus d’une glycémie et de niveaux d’insuline plus bas. Globalement, les risques de syndrome métabolique étaient significativement inférieurs pour les sexagénaires qui s’adonnaient le plus à leur passion.Durant le suivi, 476 participants ont connu des problèmes cardiovasculaires, de type crise cardiaque, et 383 sont morts durant l’étude, quelle qu’en soit la cause. Cependant, il a été estimé que le groupe des plus actifs avait un risque cardiovasculaire abaissé de 27 %, et un risque de mortalité inférieur de 30 % par rapport aux plus sédentaires.Le sport, un bonus

    Comme toujours dans ce genre de recherche, il faut être vigilant quant à l'interprétation des résultats. Il ne s’agit ici que d’une association entre les événements, et aucunement d’un lien de cause à effet. Or, les auteurs supposent malgré tout que les deux sont directement liés, puisque de nombreuses études ont montré l’intérêt de l’activité physique pour préserver la santé, ainsi que les dangers de la sédentarité.Ainsi, les scientifiques pensent que rester assis ou allongé à longueur de journée abaisse lemétabolisme basal (les dépenses énergétiques nécessaires pour faire fonctionner un corps au repos) ou modifie les taux d’hormones produites par les muscles, ce qui se répercute sur la santé des artères. L’essentiel donc, à partir de la soixantaine au moins, serait de maintenir un niveau d’activité physique intéressant, et les loisirs peuvent suffire. Pas besoin de s’inscrire à tout prix dans un club de sport pour préserver sa santé. Sauf si c’est un plaisir.
    Dernière modification par sindbad001 ; 02/11/2013 à 06h59.

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  9. #38
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    Re : Sante

    j'aime bien bricoler, c'est l'une de mes passions.
    En plus c'est bien pour lutter contre le stress
    Le stress
    stress_douglas_pm-1.jpg
    Qu'est-ce-que le stress ?
    Le stress est un état qui ébranle l'équilibre du corps humain et qui est perçu comme étant menaçant pour l'individu.
    Certaines conditions psychologiques peuvent participer à l'apparition de la condition de stress chez un individu :
    § La perte de contrôle
    § La nouveauté
    § L'imprévisibilité
    § La menace à l'ego
    § L'anticipation de conséquences négatives
    § L'ambiguïté de la situation
    L'ampleur d'un stress psychologique est déterminée par l'évaluation de la situation par l'individu. Par exemple, si l'environnement est perçu comme menaçant, la conséquence encourue risque d'être un stress. Toutefois, certaines attitudes ou actions peuvent aider l'individu à prendre la situation en main, ces attitudes sont ce qu'on appelle des stratégies d'adaptation (« coping »).
    Certaines conditions physiques peuvent aussi être à l'origine du stress, etc... En effet, certains facteurs contribuent à exercer de la pression sur l'équilibre physiologique que tente de maintenir le corps humain. Qu'il s'agisse de facteurs internes (dispositions génétiques, par exemple) ou externes (consommation de drogues, d'alcool ou d'exercices intensifs), ils peuvent avoir un effet sur l'équilibre physiologique et rendre l'individu plus vulnérable au stress.
    1. Il faut comprendre que, devant un stress, l'individu est soumis à deux choix : affronter son stress oufuir. Il s'agit du concept « fight or flight response ».
    Afin de pouvoir affronter son stress adéquatement, une personne dispose de stratégies d'adaptation :
    § Bonne alimentation
    § Exercices, sports
    § Évaluation du problème sous différents angles
    § Soutien social
    Un stress aigu est celui qui survient suite à un élément déclencheur à un moment précis et actuel, par exemple un accident de voiture ou un discours qui doit être prononcé devant plusieurs personnes. Le stress aigu peut avoir un effet positif en préparant l'organisme à affronter la nouvelle situation.
    Un stress devient chronique :
    § lorsqu'un individu subit des stress fréquents ;
    § lorsqu'un grand stress n'a pas su être contrôlé ;
    § lorsqu'un individu ne sait pas réagir de façon efficace au stress (ses mécanismes d'adaptation sont inadéquats ou inexistants).
    Des maladies peuvent apparaître suite à du stress chronique, d'autant plus si ce dernier est jumelé à des contextes familiaux, environnementaux, héréditaires et personnels qui favorisent sa présence.
    Ces maladies peuvent se situer au niveau de différents systèmes :
    § Dermique (eczéma)
    § Cardiovasculaire (hypertension)
    § Cognitif (troubles de mémoire)
    § Pulmonaire (asthme)
    § Psychique (troubles anxieux)
    § Neurologique (maux de tête fréquents)
    § Immunologique (infections)
    § Gastro-intestinal (ulcères)

  10. #39
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    Re : Sante


  11. #40
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    Re : Sante

    Science décalée : ces langues qui donnent la bosse des maths

    Et si le sens des mathématiques résidait en partie dans la langue maternelle ? Une étude montre que le slovène ou l’arabe permettent aux enfants âgés de 2 à 4 ans de mieux saisir le concept du chiffre « 2 » que pour les anglophones. Intriguant non ?





    Les mathématiques recourent à un langage parfois complexe. Mais la langue maternelle peut pourtant aider à mieux en définir les bases. © Wallpoper, Wikimedia Commons, DP

    Pour les linguistes, c’était depuis longtemps une évidence : les règles de grammaire d’une langue peuvent faciliter l’apprentissage numérique. Encore fallait-il le montrer. C’est ce qui vient d’être fait dans la revue Pnas.Le contexte : un singulier, deux pluriels

    L’espèce humaine est connue pour la richesse de ses langues. Certaines se ressemblent, tandis que d’autres sont très différentes, que ce soit dans le vocabulaire, la conjugaison ou la grammaire. Prenons l’exemple simple du singulier et du pluriel. En français comme en anglais, il n’y a que deux cas de figure : un objet, ou plusieurs objets. Dans d’autres dialectes, il existe une troisième possibilité : un mot permettant de définir deux objets. Ainsi, en slovène, un bouton (de manchette) se dit « gumb » ; lorsque l’on passe à deux boutons, on parle de « gumba » ; enfin, pour trois boutons et plus, le mot adapté est « gumbi ». L’arabe fait de même.Ces différences grammaticales peuvent-elles réellement influencer notre sens de la compréhension des nombres ? C’est la question que se sont posée Alhanouf Almoammer, de l’University College de Londres et de l’université du Roi-Saoud (Riyad, Arabie Saoudite), et des collègues états-uniens et slovènes. Et il semble que la langue seule puisse y contribuer. Bien qu’elle ne suffise pas à tout expliquer.L’étude : Slovènes et Saoudiens, meilleurs pour « 2 »

    Les tests ont été menés sur des dizaines d’enfants âgés de deux à quatre ans, vivant au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Slovénie ou en Arabie Saoudite, et parlant la langue officielle de leur pays. On leur demandait par exemple de mettre deux boutons dans une boîte, des jouets dans un cercle, ou de préciser le nombre d’éléments sur une image.
    Les enfants slovènes et saoudiens comprennent bien qu'il y a deux boutons. Les Britanniques et les États-Uniens ont bien plus de mal avec ce concept, à deux ans. © David Barner, UC San Diego, Language and Development Lab

    Pour tous les groupes d’âge, les jeunes Slovènes et Saoudiens comprenaient bien mieux que les anglophones le concept de « 2 ». Les différences sont frappantes : à 2 ans, 42 % des petits Slovènes en comprenaient le sens… contre seulement 4 % des Britanniques. Les Saoudiens avaient des performances similaires à celle des Slovènes. Par comparaison des données avec celles récoltées dans des études précédentes portant sur des enfants russes, chinois ou japonais, leurs scores sont toujours meilleurs.En revanche, probablement du fait de méthodologies d’apprentissage numérique différentes selon les cultures, les anglophones les plus âgés surclassaient les Slovènes dans les capacités à maîtriser lesnombres plus grands. Ainsi, les auteurs concluent que la structure du langage peut faciliter la compréhension des petits chiffres, mais qu’au-delà de « 4 », les enfants font appel à d’autres processus qui ne dépendent plus seulement des mots.L’œil extérieur : pourquoi les Chinois sont-ils bons en maths ?

    Pourtant, d’autres recherches suggèrent que les mots peuvent aider au calcul. Par exemple, des scientifiques ont tenté de comprendre pourquoi les enfants chinois de 4 ans pouvaient compter jusqu’à 40 ou 50, alors que les Britanniques arrivaient péniblement à 15. Et ils pensent que la langue peut aider. En effet, les anglophones mais aussi nous, francophones, compliquons la tâche de nos enfants en allant parfois à l’encontre de toute logique.Après « neuf », nous arrivons à « dix », « onze » et « douze », de la même façon que les Anglais comptent « ten », « eleven » et « twelve ». En Chine, les mots relatifs à ces nombres sont plus cohérents et plus simples à intégrer pour un enfant : « dix », « dix-un », « dix-deux ». Et le problème va même au-delà pour les anglophones, pour « thirteen » ou « fourteen », puisque l’on met en avant le chiffre des unités avant celui des dizaines. En français, il faut attendre « dix-sept » pour retrouver une certaine cohérence.De là à trouver une explication au fameux cliché qui voudrait que les Chinois soient meilleurs en maths, c’est probablement un peu juste, et l’on peut à raison penser que le système éducatif de l’empire du Milieu donne aussi la part belle aux sciences numériques. Mais alors une autre question se pose. Puisque l’histoire nous a démontré les grandes aptitudes mathématiques des Arabes et des Chinois, on peut désormais s’interroger sur le rôle de leur langue dans les grandes découvertes proposées par ces peuples.


    En bref : encens et bougies parfumées bientôt interdits ?

    Le ministère de l’Écologie réfléchirait à retirer de la vente les encens et les bougies parfumées, parce que leur combustion entraînerait le rejet de substances toxiques en quantités élevées, essentiellement du benzène et du formaldéhyde. Problème : le Circ et l’UE ne s’entendent pas sur le réel impact cancérogène de ce dernier composant.


    Les bâtons d'encens ainsi que les bougies parfumées dégageraient, dans certains cas au moins, des composés toxiques pour la santé humaine, à tel point que le ministère de l'Écologie songe à les retirer du marché... © Le Piment, Flickr, cc by nc nd 2.0
    La toxicité des fumées dégagées par certains bâtons d’encens et bougies parfumées figure au cœur des débats des Assises nationales de la qualité de l’air, qui se sont déroulées les 23 et 24 octobre à Paris. D’après le ministère de l’Écologie, l’utilisation des bâtons d’encens et des bougies odorantes « présenterait des risques même dans le cas d’un usage mensuel ». Et pour cause : « lesémissions de composés organiques volatils sont très importantes, avec notamment des émissions très fortes de benzèneet de formaldéhyde ». Jusqu’à six fois plus que le seuil recommandé par les autorités sanitaires.Le benzène, substance classée comme cancérogène par l’Union européenne, « pose problème sur les encens, car même s’il n’est pas incorporé dans le produit, il est émis lors de la combustion ». En revanche, pour l’UE, « le formaldéhyde est un cancérogène possible ». Ce détail fait toute la différence, car pour être retiré du marché, un produit doit être considéré comme toxique par l’UE. Alors même que cette substance est déjà reconnue comme cancérogène pour l’Homme par le Centre international de recherche contre le cancer (Circ). Et ce, depuis 2004 !Si l’UE s’aligne un jour sur la position adoptée par le Circ, la vente des produits contenant ou dégageant du formaldéhyde sera interdite. Une démarche qui « pourrait prendre [encore] plusieurs années », précise le ministère. En attendant, les autorités sanitaires préconisent la mise en place d’un étiquetage plus strict pour informer les consommateurs.
    Dernière modification par sindbad001 ; 03/11/2013 à 16h43.

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