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Discussion: Sante

  1. #11
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    Re : Sante

    6. Le soja (soya)

    2013-03-04-6-6-6-aliments-bien-etre-soja.jpg

    Connu pour ses bienfaits sur la santé, le soja ousoya contient de la tyrosine, un acide aminé important pour l’organisme. La tyrosine, en arrivant dans le cerveau, est transformée en dopamine (= hormone du plaisir). Elle agit alors comme régulateur de l’humeur et permettrait de réduire le stress.
    Le soja pourrait avoir un effet préventif sur lesmaladies cardiovasculaires car il contient desacides gras. Il serait également bénéfique sur le taux de "mauvais" cholestérol LDL. L’Agence française de Sécurité des Aliments recommande une consommation de soja, sous toutes ses formes, d’au moins 30 g par jour aux personnes souffrant d’excès de cholestérol.

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    Re : Sante

    5 remèdes naturels contre la grippe et le rhume
    Les rhumes et les états grippaux sont monnaie courante en hiver. Ils peuvent pourtant être évités ou soulagés s’ils ont déjà été contractés, grâce à des remèdes simples et naturels…

    1.L’échinacée
    2012-12-05-1-remedes-grippe-rhume.jpg
    L’échinacée permet de réduire la gravité et la durée des symptômes du rhume, comme la congestion, l’écoulement nasal, le mal de gorge, les maux de tête, la faiblesse ou les frissons. Les Amérindiens l’ont utilisé pendant des siècles pour traiter les infections des voies respiratoires. L’échinacée permettrait également de prévenir la grippe.
    L’échinacée se consomme de préférence par voie orale, sous forme :
    - D’infusion. Laisser infuser dans de l’eau bouillante pendant 10 min, 1 g de racines séchées. A prendre 1 à 6 fois par jour.
    - De décoction. Faire bouillir 1 g de racines d’échinacée dans 1 tasse d’eau pendant 5 à 10 min. Jusqu’à 3 tasses par jour.
    - De teinture. Prendre de 3 ml à 4 ml d’échinacée, 3 fois par jour.

  4. #13
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    Re : Sante

    2. Le sureau noir
    2012-12-05-2-remedes-grippe-rhume.jpg
    [IMG]file:///C:/Users/ali/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.jpg[/IMG]
    Le sureau noir est un remède naturel efficace pour traiter la grippe. Une étude réalisée dans les années 90 montre que les sujets soignés contre la grippe avec un extrait de baies de sureau noir avaient observé une amélioration de leur état au bout de 2 jours, contre 6 jours pour le groupe traité avec un placebo. Le sureau noir a également été reconnu comme un moyen efficace pour prévenir le rhume.
    Le sureau noir peut se consommer sous forme de fleurs ou de baies. Il existe des préparations prêtes à l’emploi de baies de sureau noir. Les indications suivantes se réalisent avec des fleurs de sureau :
    - Infusion. Laisser infuser de 3 à 5 g de fleurs séchées dans 150 ml d'eau bouillante durant 10 à 15 min. Boire trois tasses par jour.

    3. L’andrographis
    2012-12-05-3-remedes-grippe-rhume.jpg
    [IMG]file:///C:/Users/ali/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image002.jpg[/IMG]
    L’andrographis est utilisée depuis plusieurs centaines d’années dans le traitement de la fièvre et des infections respiratoires. Il s’agit d’une plante qu’on ne trouve pas sous forme brute dans les pays occidentaux, où on peut se le procurer sous forme de comprimés ou de capsules contenant 4 à 6% d’andrographolide, l’une des substances actives de l’andrographis.
    A l’heure actuelle, elle est toujours recommandée dans le traitement des infections des voies respiratoires comme la grippe ou le rhume. Il est conseillé de prendre 400 mg d’extrait normalisé d’andrographis contenant 4 à 6% d’andrographolide, 3 fois par jour en cas de grippe ou de rhume.

  5. #14
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    Re : Sante

    OGR : mise au point des premières bactéries génétiquement recodées

    Grande découverte dans le champ de la génétique bactérienne : l’ADN d’une souche d’Escherichia coli a été recodé pour donner naissance à des protéines inédites, conférant à l’unicellulaire une meilleure résistance aux infections virales. Ces propriétés des OGR (organismes génétiquement recodés) pourraient être utilisées dans les biotechnologies pour outrepasser les limites actuelles des OGM.


    La célèbre bactérie Escherichia coli, modèle si souvent utilisé par la recherche, a fait progresser la génétique d'un cran supplémentaire en devenant le premier organisme entier génétiquement recodé. Après les OGM, voici peut-être venue l'heure des OGR. © Mattosaurus, Wikipédia, DP










    La vie sur Terre a toujours évolué selon le même modèle : des êtres disposant d’acides nucléiques (ARN et ADN) portant des informations nécessaires à la synthèse de protéines, ayant des fonctions biologiques indispensables à la survie des cellules. À quelques exceptions près, ce code génétique est universel et lu de la même façon par une bactérie, une cellule de chêne ou d’Homme. Une propriété très intéressante exploitée par les biotechnologies, qui permet par exemple de synthétiser de l’insuline humaine grâce à des levures génétiquement modifiées, afin d’aider les personnes diabétiques.Mais l’utilisation des OGM est limitée par d’autres contraintes, deux principalement. Les bactéries fabriquant des protéines d’intérêt sont souvent victimes de virus, ce qui limite la production. D’autre part, par transfert horizontal, ces gènes particuliers peuvent circuler, intégrer et ainsi contaminer le génome d’autres organismes, et se répandre dans la nature.Cependant, un groupe de chercheurs états-uniens codirigé par Farren Isaacs (université Yale) et George Church (université Harvard) vient de proposer une solution outrepassant les limites mentionnées plus haut : les OGR, ou organismes génétiquement recodés. Les scientifiques viennent de publier dans Science leurs résultats concernant une bactérie Escherichia coli dont le génome a été altéré pour produire des protéines qui ne sont pas fabriquées dans la nature et qui lui permettent de résister à l’infection par le bactériophage T7.Petites bases de génétique

    Reprenons la base. L’ADN se compose d’un alphabet de quatre lettres correspondant à quatre bases azotées différentes : A, C, G et T (cette dernière devenant U dans l’ARN). Regroupées par trois, elles forment un total de 64 codons, chacun codant pour l’un des 20 acides aminés existant naturellement et constituant la base des protéines. Grâce à la redondance du code génétique, différents triplets peuvent aboutir à une même brique peptidique.

    L'ADN est une longue molécule dans laquelle les bases azotées s'enchaînent et composent le code génétique, dont une partie est traduite en protéine selon des règles précises. © Spooky Pooka, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0
    Les acides aminés viennent se lier les uns aux autres dans un ordre bien précis, jusqu’à ce que la machinerie cellulaire aboutisse à un codon stop, le signal qui permet d’arrêter la traduction et de libérer la protéine ainsi formée. Ceux-ci sont au nombre de trois dans l’ARN : UAG, UAA et UGA.Chez les bactéries, lorsque la machinerie cellulaire tombe sur l’un de ces triplets, des facteurs de terminaison interviennent afin de mettre fin au processus de traduction. Le codon UAG est reconnu par RF1, UGA par RF2, et UAA est interprété par ces deux facteurs.Des codons stop qui prennent du sens

    Une fois ces données en tête, le reste sera plus simple à comprendre. Car chez E. coli, les biologistes ont systématiquement remplacé tous les codons stop UAG (321 en tout) par des UAA, à l’aide de techniques de biologie moléculaire modernes. Cette manipulation n’altère en rien le produit final de l’expression des gènes.Ensuite, ils ont fait de ces bactéries génétiquement modifiées des mutants incapables d’exprimer RF1, ce qui, une fois encore, ne change en rien la nature des protéines synthétisées par E. coli. C’est alors que les chercheurs ont réinjecté des codons UAG sur certains gènes de la bactérie et l'ont modifiée pour qu’elle les interprète comme des triplets codant pour un nouvel acide aminé, apporté dans le milieu : c’est un recodage génétique.

    Ce schéma reprend les différentes étapes de l’expérience des chercheurs états-uniens. À partir d'un profil sauvage, le codon UAG est retiré de tous les gènes, et remplacé par UAA (1), qui est interprété comme un codon stop par RF1 et RF2. Puis on crée des mutants qui ne synthétisent plus RF1 (2). Ainsi, on peut réintroduire dans la partie codante du gène un codon UAG (3), qui va alors coder pour un acide aminé non conventionnel. © Marc Lajoie et al., Science
    Les OGR, l’avenir des OGM ?

    Pour tester l’intérêt de leur OGR, les auteurs ont soumis ces E. coli à deux de ses pires ennemis : lesbactériophages T4 et T7. Si le premier n’a pas été affecté par les modifications du génome, le second s’est montré plus à la peine lorsqu’il s’agissait d’infester sa proie privilégiée. Le recodage renforce donc la résistance bactérienne aux virus.D’autre part, avec l’ajout de ces acides aminés que la vie n’avait pas prévus, le transfert horizontal n’aboutira pas à l’expression de protéines fonctionnelles, ce qui limite très fortement les risques decontamination et d’expansion à d’autres organismes.Enfin, les scientifiques espèrent même qu’à terme, ces nouveaux peptides pourraient constituer de nouveaux médicaments exploitables par l’industrie pharmaceutique pour proposer des solutions contre des maladies contre lesquelles il n’existe pas de traitement, ou bien lorsque ceux-ci ne sont pas pleinement efficaces. Certains imaginent même l’émergence de nouveaux matériaux pouvant intégrer certaines nanostructures. De quoi augurer de belles innovations grâce à ces OGR.


    Anorexie : les bienfaits de la psychothérapie

    Face à l’anorexie mentale, le corps médical est souvent impuissant. Selon des chercheurs allemands, la psychothérapie serait une méthode efficace pour diriger les patients vers le droit chemin et leur permettre de reprendre du poids.


    L'anorexie mentale s'accompagne de souffrances et d'un mal-être profond, caractérisés par un sentiment omniprésent de surpoids. Elle touche environ 1 % de la population, majoritairement des jeunes filles. La psychothérapie serait un traitement efficace contre cette maladie. © JohannaDoePhoto, Flickr, by nc sa 2.0





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    L’anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire (TCA) qui se traduit par un poids insuffisant pour se maintenir en bonne santé. Les personnes atteintes, principalement des adolescentes, sont obsédées par les kilos et luttent contre la faim pour éviter d’en prendre. Cettepathologie a des origines complexes, au carrefour de facteurs familiaux, sociaux, génétiques et psychologiques.La malnutrition a des effets pervers importants : perte de cheveux, fatigue, malaise, sensation de froid, etc. Une fois la maladie déclenchée, les chances de s’en sortir indemne sont assez faibles. Selon les spécialistes, seul un tiers des patients va vers une rémission. Les autres conservent dessymptômes invalidants ou succombent de complications (suicide, dénutrition, etc.).

    L'anorexie mentale est une maladie qui frappe souvent les femmes, à partir de l'adolescence. L'image que la patiente a d’elle-même est déformée, et ne reflète pas la réalité. © KairosOfTyre, Flickr, by nc sa 2.0
    Les personnes chez qui l’anorexie mentale a été diagnostiquée peuvent être intégrées dans un programme de suivi psychologique. Des chercheurs allemands des universités de Tübingen et d’Heidelberg se sont questionnés sur l’efficacité de ce mode de traitement. Leurs résultats, publiés dans la revue The Lancet, sont plutôt positifs.Une prise de poids qui continue après l’arrêt des psychothérapies

    Pour cette étude, les chercheurs ont observé l’évolution de 242 patientes suivies parpsychothérapie pendant 10 mois. Elles ont été réparties en trois groupes, chacun traité par une méthode différente : la thérapie psychodynamique focale destinée à diminuer l’influence du stressde la vie quotidienne sur les émotions, la thérapie cognitivocomportementale qui s’attache à normaliser le comportement alimentaire en se focalisant sur les troubles de l’alimentation, et enfin la psychothérapie classique.Les résultats montrent une réussite globale de ces thérapies. En effet, même après le traitement, les patientes continuaient de reprendre du poids. En moyenne, cette prise de poids a été de 3,8 kilos depuis le début de la prise en charge et jusqu’à un an après la fin des thérapies. Les deux premiers types de psychothérapies ont mieux fonctionné que la thérapie classique, et ont nécessité moins d’hospitalisations.Les auteurs concluent donc au succès des psychothérapies dans le traitement de l’anorexiementale. Selon eux, elles offrent aux malades une vraie chance de guérir et de reprendre une vie normale. Il reste cependant de nombreux obstacles à franchir pour comprendre et venir à bout de cetrouble alimentaire complexe.

    Bébé : lingettes et laits de toilette nocifs selon l'UFC-Que Choisir

    L’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir s’inquiète de voir que la grande majorité des lingettes et laits de toilette pour bébé sont composés de molécules potentiellement nocives. Dans les colonnes de son magazine, elle appelle la Commission européenne à se montrer plus vigilante sur la santé des plus jeunes.


    Les produits d'hygiène pour bébé contiendraient des composés potentiellement nocifs pour les tout-petits, selon l'enquête menée par l'UFC-Que Choisir. Les principaux incriminés sont les allergènes. © Morgan DDL, shutterstock.com










    Une majorité de produits de toilette utilisés pour les nourrissons contiendrait des composés dangereux, comme les allergènes, le phénoxyéthanol et même certains perturbateurs endocriniens. C'est le constat établi par l'UFC-Que Choisir, après la réalisation d'un test sur 27 lingettes et 7 laits de toilette.Publiée dans le numéro de novembre du magazine de l'association, cette étude montre que 94 % des lingettes et laits de toilette testés se sont révélés être potentiellement nocifs.Douze lingettes et deux laits de toilette examinés par l'UFC comportaient des « quantités significatives » d'allergènes. L'association pointe tout particulièrement du doigt les lingettes « Éco » de la marque Naty, qui comptaient « 700 fois plus [d'allergènes] que les concurrents les moins chargés ».

    Allergènes, phénoxyéthanol, perturbateurs endocriniens : la santé des bébés lavés avec certaines lingettes ou laits de toilette pourrait être mise à mal à en croire l’UFC-Que Choisir. © Kay, babyblog.com, cc by nc sa 2.0
    Lingettes et laits de toilette trop riches en phénoxyéthanol

    Conservateur couramment utilisé dans les produits cosmétiques, le phénoxyéthanol est connu pour ses effets toxiques sur l’organisme, notamment le foie. Il a été retrouvé dans 14 lingettes et 3 laits pour bébés, dont des marques comme Mixa, Pampers et Carrefour Baby.Ce n'est pas la première fois que ce conservateur est incriminé. Les autorités sanitaires ont émis en 2012 la recommandation de ne plus utiliser de phénoxyéthanol dans les produits cosmétiquesdestinés au siège chez les nourrissons de moins de trois ans, et de limiter à 0,4 % la concentration dans les autres produits. Problème : la réglementation européenne fixe cette valeur à 1 % pour n'importe quelle utilisation. L'association de défense des consommateurs précise à ce titre qu'un quart des lingettes testées renferme plus de 0,4 % de cette molécule.Face aux résultats de cette enquête, l'association appelle la Commission européenne à « renforcer la réglementation pour les produits destinés aux jeunes enfants, et notamment [à] rendre obligatoires les recommandations exprimées par les experts ». Les parents de jeunes enfants sont quant à eux invités à se tourner vers une « solution plus sûre », à savoir l'utilisation d'eau et desavon.

    Portables : l’Académie de médecine tempère les conclusions de l’Anses

    L’Académie de médecine prend la parole après le rapport de l’Anses sur les dangers potentiels des ondes électromagnétiques sur le corps humain. Pour elle, pas la peine de créer la panique alors que les études scientifiques n’ont rien d’alarmiste.
    Le rapport de l'Anses concluait à une absence de risque avéré du téléphone portable sur la santé humaine, en précisant malgré tout que les études restaient encore insuffisantes pour trancher définitivement. Un doute que l'Académie de médecine ne veut pas voir s'instaurer dans les esprits. © Samantha Celara, Flickr, cc by nd 2.0
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    « Les utilisateurs de portables ont besoin de messages clairs. » L’Académie nationale de médecine s’étonne des recommandations de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) visant à limiter l’utilisation du téléphone portable. Pour l’institution, ces préconisations formulées par l’agence risquent « d’inquiéter inutilement les utilisateurs de téléphones portables, sans justification scientifique ».L’Académie tient à mettre les choses au clair et à délivrer des messages précis en matière d'ondes électromagnétiques et de santé. « Qu’il s’agisse des effets non cancérogènes sur le système nerveux central ou en dehors, ou des effets cancérogènes en général, les quelque 2.600 études publiées dans le monde sur ce sujet n’ont pas pu mettre en évidence de manière rigoureuse et reproductible un risque de cancer ou d’une autre pathologie organique dû à la téléphonie mobileou au Wi-Fi », souligne-t-elle dans un communiqué de presse.Comme le précise André Aurengo, chef du service de médecine nucléaire à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris, « le rapport de l’Anses est très fouillé et rassurant dans un premier temps. Puis ses auteurs émettent des recommandations de réduction des expositions sans justification scientifique ». Ou plus précisément, des préconisations fondées sur des études comportant de nombreux biais méthodologiques.Les bugs d’Interphone

    André Aurengo fait notamment référence à l’étude Interphone, coordonnée par l’OMS, conduite dans 13 pays et publiée en 2010. Par son ampleur, ce travail promettait d’apporter un éclairage scientifique fiable sur le sujet. Mais finalement, les conclusions n’ont pas répondu aux attentes de nombreux scientifiques, dont fait partie le médecin.

    Les gliomes, ou cancers des cellules gliales, soutenant les neurones, pourraient apparaître chez les utilisateurs les plus intensifs des téléphones mobiles, d'après quelques études scientifiques. © Sbrandner, Wikipédia, cc by sa 3.0
    Selon lui, les auteurs se sont notamment heurtés « à la difficulté d’estimer l’exposition des personnes. C’est une vraie difficulté. L’interrogatoire des utilisateurs sur leur consommation téléphonique n’est fiable ni sur la durée, ni pour le nombre d’appels. » Par ailleurs, ces mêmes biais ou erreurs méthodologiques auraient abouti à certaines conclusions très surprenantes. « Si l’on en croit ce travail, le portable aurait un effet protecteur sur le risque de gliome… Je doute vraiment que tel soit le cas. »Le véritable danger du portable : son utilisation au volant

    André Aurengo s’étonne également que la présidente du groupe d’experts de l’Anses soit aussi l’auteure principale d’Interphone France. « On voit donc dans ce rapport une sorte d’indulgence envers certaines études épidémiologiques, ce qui conduit à se poser des questions. »Autre point arbitraire : le seuil de 1.640 h cumulées associé par l’Anses à une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, « sort tout droit de l’étude Interphone. Les auteurs s’étaient rendu compte qu’une poignée de personnes d’un sous-groupe, qui avaient déclaré 1.640 h en expositioncumulée – sur toute la durée du suivi, soit plus de 10 ans – présentaient un sur-risque de gliome. Suspect sur le plan scientifique, ce chiffre a été monté en épingle au point d’être considéré aujourd’hui comme un seuil de dangerosité. »En conclusion, André Aurengo rappelle « par mesure de bon sens, d’éviter autant que possible l’usage du téléphone portable par les enfants. Des études sont en cours sur le sujet. Autant en attendre les conclusions. » Par ailleurs, aujourd’hui, le seul risque avéré du portable reste la baisse d’attention en début et fin de communication, avec ou sans kit mains libres, incompatible avec laconduite d’un véhicule. « Et ce risque n’est évoqué que sur quelques lignes sur les 418 pages du rapport de l’Anses », s’étonne enfin le médecin.

    Des tumeurs combattues naturellement par le corps ?

    Alors que certaines personnes sont plus aptes que d’autres à combattre naturellement le cancer, des chercheurs se sont intéressés à cette capacité. Elle semble mettre en jeu des taux élevés de deux cellules immunitaires : les lymphocytes T folliculaires helper (Tfh) et les lymphocytes B. Un nouveau pas pour envisager un traitement contre le cancer.
    Les lymphocytes T folliculaires helper et les lymphocytes B se retrouvent naturellement en plus forte densité chez les personnes plus résistantes au cancer colorectal. Une propriété qui pourrait à l'avenir être exploitée pour soigner cette maladie. © NIAID, Wikipédia, DP




    Le système immunitaire est capable de combattre certaines tumeurs avant qu’elles n’affectent la santé. En effet, dès l’identification de la tumeur, des cellules immunitaires sont mobilisées pour tuer et se débarrasser des cellules tumorales. Cependant, il arrive que certaines parviennent à survivre à la riposte des cellules immunitaires et s’installent. La tumeur devient maligne lorsqu’elle se développe de manière incontrôlée. Les chercheurs du centre de recherche des Cordeliers (université Paris-Descartes) étudient la façon dont le système immunitaire combat les tumeurs, dans le but de libérer au maximum le potentiel intrinsèque qu’a l’organisme pour lutter contre le cancer.Deux facteurs indiquent l’aptitude du corps à combattre un cancer : l’intensité de la réponse immunitaire et les mécanismes adoptés par les tumeurs pour échapper à la reconnaissance immunitaire.Des lymphocytes en forte densité

    Les interactions complexes entre les tumeurs et leur microenvironnement étaient jusqu’alors mal connues. Dans une nouvelle étude publiée dans Immunity, les chercheurs ont examiné la dynamique spatiotemporelle de 28 types de cellules immunitaires qui infiltrent les tumeurs colorectales. En combinant l’étude des interactions cellulaires et la bio-informatique, ils ont constaté que la composition des cellules immunitaires infiltrant les tumeurs change selon le stade de progression de la tumeur.L’équipe de recherche révèle l’importance de la densité élevée de certaines cellules immunitaires pour la survie des patients : les lymphocytes T folliculaires helper (Tfh) et les lymphocytes B. Ces résultats obtenus pour les tumeurs humaines ont été également démontrés dans trois modèles de souris de cancer du côlon.

    Le cancer colorectal compte parmi les cancers les plus dangereux : troisième pour l'incidence en France en 2012, il passe deuxième en ce qui concerne la mortalité. © Annie Cavanagh, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0
    Les chercheurs ont également étudié plus spécifiquement chez les patients l’instabilité du gène de la chimiokine CXCL-13, qui module l’infiltration des lymphocytes Tfh et B. Ainsi, CXCL-13 et lamolécule IL-21 s’avèrent être des facteurs supplémentaires qui favorisent la mort des cellules tumorales : de hauts niveaux de ces molécules sont corrélés à la survie des patients.Pousser le système immunitaire à combattre le cancer

    Ces observations indiquent que les lymphocytes T, Tfh et B forment un réseau de cellules qui communiquent au sein des tumeurs. Les taux élevés en lymphocytes Tfh et B empêchent la progression tumorale et la récidive dans le cas des tumeurs colorectales. Comme chez les patients, les lymphocytes T, Tfh et B contrôlent le développement tumoral dans des modèles murins de cancer du côlon.« La réponse immunitaire évolue au cours de la progression du cancer. Le paysage immunitaire que nous décrivons dans le cas de tumeurs colorectales permet de comprendre cette évolution, pour pouvoir intervenir au bon endroit au bon moment », explique Jérôme Galon, directeur de recherche à l’Inserm et principal auteur de l’étude. « Le devenir clinique est très variable chez les patients avec un même stade de cancer. Comprendre pourquoi certaines personnes sont capables de se défendre contre le cancer pendant de nombreuses années est la clé de la lutte contre la maladie », conclut-il.



    Une molécule miracle pour dépister et soigner le diabète ?

    En analysant de nombreux échantillons sanguins, des chercheurs états-uniens ont identifié un nouveau biomarqueur du diabète. Il s’agit d’une molécule qui, produite très tôt, pourrait aider au dépistage précoce de la maladie. Son rôle est encore mystérieux, mais elle devrait ouvrir la voie à des pistes de traitement sérieuses.



    Le sang est le liquide par lequel transitent les gaz, les nutriments et de nombreux autres éléments du corps. C'est pourquoi on l'utilise pour diagnostiquer des maladies qui entraînent parfois une hausse ou une chute de la concentration sanguine de certaines molécules. Ainsi, la molécule acide alpha-aminoadipique (2-AAA) pourrait servir au dépistage précoce du diabète. © Sil63, StockFreeImages.com
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    Avec plus de 347 millions de personnes touchées, le diabète représente aujourd’hui la septièmepathologie la plus mortelle au monde. Son incidence grandissante menace d’autant plus qu’un grand nombre de diabétiques ignorerait leur état : rien qu’en France, l’Association française desdiabétiques (AFD) estime que 700.000 personnes sont malades sans le savoir.Les principales causes du diabète de type 2, qui représente 90 % des diabètes, sont le surpoids, l’obésité et la sédentarité. Cette maladie se caractérise par un excès de sucre dans le sang, dû à un défaut dans le contrôle de la glycémie. À long terme, ces hyperglycémies peuvent altérer lesnerfs et les vaisseaux sanguins et provoquer des accidents cardiovasculaires. Bien que différents traitements existent, le diabète ne se guérit pas : quand on est atteint, on le reste toute sa vie.

    Les personnes diabétiques doivent mesurer leur glycémie et s'injecter quotidiennement une dose adéquate d'insuline. © Mr Hyde, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0
    Pour vaincre une maladie, il est préférable de la déceler le plus rapidement possible. En ce qui concerne le diabète, la tâche est ardue car il n’existe pas de test de dépistage fiable. Les risques sont évalués en fonction du mode de vie, des antécédents familiaux, de la morphologie et du taux de glycémie à jeun. Une équipe du Massachusetts General Hospital à Boston vient de faire une découverte qui pourrait révolutionner le dépistage du diabète. Ses travaux, publiés dans la revueThe Journal Of Clinical Investigation, ont conduit à la découverte d’une molécule présente dans le sang qui pourrait servir d’indicateur du diabète, dix ans avant que la maladie ne se déclenche !Détecter le diabète avec dix ans d’avance

    Les scientifiques ont récupéré des échantillons sanguins vieux de 12 ans, appartenant à 376 personnes dont la moitié est ensuite devenue diabétique. Grâce à des technologies dechromatographie et de spectrométrie de masse, ils ont pu analyser la composition de ces prélèvements et ont découvert qu’une petite molécule, l'acide alpha-aminoadipique (2-AAA), était plus abondante chez les futurs diabétiques. La présence de ce biomarqueur est indépendante de celle d’autres facteurs connus pour favoriser le diabète, comme l’obésité, la glycémie et l’inactivité physique. En compilant leurs informations, les auteurs estiment que les individus présentant un niveau élevé de 2-AAA ont un risque quatre fois plus important de déclencher un diabète de type 2.Pourquoi les diabétiques ont-ils un taux élevé de 2-AAA dans leur sang bien avant que la maladie ne se développe ? Pour répondre à cette question, les chercheurs ont injecté du 2-AAA à des souris bénéficiant d’une nourriture équilibrée ou riche en graisses. Ils ont ensuite analysé des échantillons de leur sang : ils ont constaté une baisse de la glycémie chez les rongeurs, quel que soit leur régime alimentaire. En d’autres termes, le 2-AAA semble participer au métabolisme du glucosechez la souris.Un rôle clé dans le contrôle de la glycémie

    Pour confirmer ces résultats, les scientifiques ont analysé en détail l’effet de l’acide alpha-aminoadipique sur des cellules pancréatiques de souris et d’Homme. Ces cellules sont essentielles au contrôle de la glycémie car elles fabriquent l’insuline, l’hormone qui permet au glucose du sang de pénétrer dans les différents organes. Leurs résultats ne les ont pas déçus : que ce soit chez l’Homme ou chez la souris, le 2-AAA participe à la glycémie en améliorant la production d’insulinepar les cellules pancréatiques.Ainsi, le 2-AAA influencerait le fonctionnement du pancréas et contrôlerait l’hyperglycémie. Chez les personnes en passe de devenir diabétiques, cette molécule serait produite très tôt pour résister au développement de la maladie, avant même que l’on ne puisse observer ses effets néfastes sur la santé. Elle pourrait donc servir de biomarqueur efficace pour le dépistage précoce du diabète.Bien que de nombreuses expériences restent à faire, cette étude ouvre une piste vers l’élaboration d’un traitement contre le diabète. Les chercheurs souhaitent maintenant étudier le mécanisme par lequel le 2-AAA régule la fonction des cellules pancréatiques, et analyser l’effet de cette molécule chez l’Homme.

    Les empreintes digitales révélées par une technique révolutionnaire

    Un produit innovant développé par un laboratoire français permet, par simple fluorescence et à moindre coût, de révéler les empreintes digitales. Baptisé Lumicyano, ce dispositif a déjà été utilisé avec succès par la police, la gendarmerie, mais aussi Scotland Yard et le FBI.




    Grâce au Lumicyano, les empreintes digitales les plus difficiles à révéler peuvent prendre des tournures fluorescentes. © Crime Scene Technology










    Les empreintes digitales restent un élément de preuve essentiel dans de nombreuses enquêtes criminelles. Pourtant, la police scientifique peut rencontrer des difficultés à les exploiter lorsqu'elles sont trop légères ou que leur contraste est trop faible. Quand une personne appose son doigt sur un objet, elle y laisse une trace composée d'eau, de sels, de corps gras, d'acides aminés et éventuellement d'ADN.Pour révéler cette trace latente, la méthode la plus employée est la fumigation (vaporisation d’un composé dans l’atmosphère dans une enceinte hermétique) d'un produit appelé cyanoacrylate, plus connu sous le nom commercial de « Super Glue ». Celui-ci réagit avec les éléments présents dans l'empreinte et se polymérise, laissant un dépôt blanc que les techniciens peuvent photographier et analyser. Mais cette technique se heurte parfois à quelques difficultés. Par exemple, lorsque le support de l'empreinte est de couleur claire, le contraste avec l'empreinte est trop faible pour être photographié. De même, si celle-ci est légère, le dépôt sera trop ténu pour obtenir une image exploitable.Dans ce cas, les enquêteurs peuvent procéder à un second traitement permettant, grâce à un colorant, de rendre l'empreinte fluorescente. Cependant, ce post-traitement pose plusieurs problèmes. Les produits nécessaires sont toxiques et cancérogènes, et demandent d’être utilisés avec une hotte ventilée, dont le coût est souvent hors de portée pour la plupart des commissariats. De plus, ce processus peut prendre jusqu'à 48 h et peut dégrader les empreintes parlessivage, ce qui compromet dans la majorité des cas le prélèvement d'ADN.

    Le Lumicyano dans cette coupelle intéresse les services de police les plus réputés du monde, même le FBI et Scotland Yard. © Crime Scene Technology
    Le Lumicyano facilite la révélation des empreintes digitales

    C'est pour contrer ces problèmes que depuis 30 ans, de nombreux chimistes ont tenté de fabriquer un produit permettant de révéler directement des empreintes fluorescentes. C'est chose faite, et les premiers à y être parvenus en respectant les conditions standard d'utilisation d'un cyanoacrylate classique sont les chercheurs du laboratoire de Photophysique et photochimie supramoléculaire et macromoléculaire (PPSM, CNRS à Cachan) en partenariat avec la société spécialisée Crime Scene Technology.Pour cela, ils ont combiné le cyanoacrylate avec une molécule de la famille des tétrazines, les plus petits colorants fluorescents connus à ce jour. Les molécules de tétrazine accompagnent le cyanoacrylate lorsqu'il est fumigé sur le support de l'empreinte, et adhèrent au dépôt. De cette façon, grâce à une simple lampe UV ou un éclairage forensique, on peut voir et photographier les traces fluorescentes. Des résultats révélés dans la revue Forensic Science International.Ainsi est né le Lumicyano, qui offre une excellente qualité de révélation. De plus, il réduit les coûts et les délais de traitement. Autre avantage : il ne détruit pas l'ADN qui peut parfois être prélevé sur des empreintes digitales. Son efficacité opérationnelle a été testée avec succès, et validée par la police et la gendarmerie françaises, mais aussi par plusieurs forces de police à l'international, comme Scotland Yard et le FBI. Déjà distribué dans de nombreux pays, le Lumicyano suscite un intérêt grandissant parmi les experts du monde entier et a fait l’objet de la publication d’un brevet. Il sera exposé lors du prochain Salon mondial de la sécurité intérieure des États (Milipol Paris) qui se tiendra du 19 au 22 novembre 2013 à Paris-Nord Villepinte.
    Dernière modification par sindbad001 ; 24/10/2013 à 18h55.

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  6. #15
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    Re : Sante

    4.L’eucalyptus
    2012-12-05-4-remedes-grippe-rhume.jpg
    L’eucalyptus a des effets bénéfiques sur les inflammations des voies respiratoires. Il permet de soulager les symptômes du rhume et de la grippe, et notamment la toux et les maux de gorge.
    Par voie interne, l’eucalyptus s’utilise par :
    - Infusion. Laisser infuser de 2 à 3 g de feuilles séchées d’eucalyptus dans 150 ml d'eau bouillante durant 10 min, à raison de 2 tasses par jour.
    - Teinture (1:5). En prendre de 10 à 15 ml, 2 fois par jour.
    - Huile essentielle. Prendre de 2 à 6 gouttes par jour d’huile essentielle d’eucalyptus sur une pastille neutre. Cet usage n’est pas recommandé aux jeunes enfants ni aux femmes enceintes.
    - Inhalation. Verser dans un inhalateur, 4 à 6 gouttes d'huile essentielle dans 150 ml d'eau bouillante. Répéter l’opération jusqu'à trois fois par jour.

    5.L’ail
    2012-12-05-5-remedes-grippe-rhume.jpg
    Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’ail constitue lui aussi un remède efficace contre le rhume et les symptômes de la grippe puisqu’il permet de traiter les infections des voies respiratoires. Dans ce cas, il peut être consommé de différentes façons :
    - Ail frais. Consommer l’équivalent de 4 gousses d'ail (16 g) par jour afin de se prémunir contre le rhume.
    - Ail séché. Prendre de 2 à 4g d’ail séché en poudre, 3 fois par jour pour prévenir le rhume.
    - Teinture. Prendre de 2 à 4 ml, 3 fois par jour, si le rhume a déjà été contracté.

  7. #16
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    Re : Sante

    Magnésium et Santé

    1. Magnésium, qu’est-ce que c’est ?

    Le magnésium, de symbole chimique Mg, fait partie des éléments minéraux indispensables au bon fonctionnement de notre organisme. Du point de vue des classifications biologiques, c’est un macro-élément c'est-à-dire qu’il représente plus de 5 grammes pour un homme de 70 kilos.

    La quantité moyenne de magnésium dans d’organisme est de 24 grammes et il est majoritairement présent à l’intérieur des cellules. Il doit beaucoup aux chercheurs français qui ont prouvé qu’il s’agissait d’un minéral essentiel. En 1912, le chimiste Victor Grignard et le Pr Sabatier ont d’ailleurs reçu le prix Nobel de chimie pour leurs travaux sur les « composés organo-magnésiens ».

    2. A quoi sert-il ?

    Le magnésium est le cofacteur de plus de 300 réactions enzymatiques, c'est-à-dire que les enzymes ne peuvent agir sans lui. Sa présence est déterminante dans les cellules. Il permet la production d’énergie, il participe à la synthèse des acides nucléiques (des constituants importants de l’ADN) ainsi que des acides gras oméga 3 et 6.

    Son rôle est essentiel dans la contraction musculaire. Il s’oppose à la pénétration du calcium dans les cellules, ce qui leur assure une stabilité membranaire. Enfin, il est impliqué dans la cascade des réactions au stress.

    3. Absorption et métabolisme

    Le magnésium est mal absorbé : l’absorption intestinale est de l’ordre de 30 % et est, de plus, dépendante de certains facteurs. L’alcool, les corticoïdes, le calcium, les graisses saturées diminuent son absorption tandis que les vitamines B6 et D, les graisses insaturées, la taurine (un acide aminé) l’augmentent.

    Environ 50 % du Mg est stocké dans les os et est de ce fait indosable. 30 % sont présents dans les cellules, principalement les globules rouges tandis qu’une très faible partie (1 %) est extracellulaire. Il est excrété par les reins, ceux-ci pouvant en éliminer une grande quantité.

    4. Besoins et sources d'apport

    L’étude française SUVIMAX (étude de complémentation en vitamines, minéraux et anti-oxydants) montre que 60% des hommes et 70% des femmes sont carencés en magnésium. Le besoin est estimé à 6 mg par kilo et par jour, quel que soit le sexe. Les apports peuvent être majorés, surtout chez les adolescents en forte croissance et les femmes enceintes et allaitantes.



    Parmi les aliments riches en magnésium, on retiendra le cacao en poudre non sucré, le chocolat, les céréales complètes, les pois chiches, haricots blancs et lentilles cuits, les amandes, les cacahuètes, les noisettes et noix, les bananes, le maïs, les épinards, les avocats, les fruits secs ainsi que certains mollusques (bigorneaux, huîtres).

    Les eaux riches en magnésium constituent une source intéressante d’apport. Le facteur limitant à la prise de magnésium est la tolérance digestive : en effet, il peut entraîner des troubles digestifs à type de douleur ou de diarrhées.

    5. Carence et surdosage

    Il y a deux sources de carences : un défaut d’apport et un déficit congénital en Magnésium lié à des anomalies des protéines de transport. Dans le premier cas, le déficit peut être corrigé, dans le second, il faut majorer les apports par rapport aux quantités conseillées et prolonger la prise.

    Les carences en Mg sont à l’origine de nombreux troubles regroupés dans l’entité d’hypersensibilité. On parle aussi de spasmophilie, de tétanie, de neurolabilité ou d'hyperexcitabilité. L’anxiété, la nervosité, les troubles du sommeil, une fatigue inhabituelle mais aussi les troubles digestifs, les douleurs musculaires, les crampes et fourmillements, les palpitations, les acouphènes (bourdonnement ou sifflement permanent dans les oreilles), une oppression respiratoire doivent attirer l’attention. On peut objectiver le déficit en dosant le magnésium sérique (contenu dans le sérum) et, de manière plus précise, le magnésium globulaire (le Mg contenu dans les globules rouges).

    Les surdosages, rares, ne sont possibles qu’en cas d’apport massif associé à des difficultés d’élimination par le rein.

    Des recherches récentes évoquent un lien entre le magnésium et certaines formes d’hyperactivité et d’autisme de l’enfant.

  8. #17
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    Re : Sante

    Infertilité masculine : bacon et viande industrielle sont à déconseiller

    Pour optimiser leurs chances de conception d’un enfant, les hommes désireux d’être pères doivent rester vigilants sur leur alimentation. Il semble en effet que le bacon et d’autres viandes industrielles diminuent le nombre de spermatozoïdes normaux, facteur important de fertilité.
    Le bacon, morceau de graisse du dos ou du ventre du porc, ainsi que d'autres viandes produites en usine, seraient nocifs pour la qualité du sperme des hommes d'après une étude. Mais on ignore exactement de quelle façon ces viandes altèrent la quantité de spermatozoïdes bien formés. © Kimtaro, Flickr, cc by 2.0










    Des chercheurs de l'université Harvard avancent que la consommation de bacon, de viandes industrielles et autres charcuteries est associée à une moindre qualité de sperme chez l'homme. Ces spécialistes ont présenté leurs résultats il y a quelques jours, à l'occasion d'une conférence de l'American Society for Reproductive Medicine, à Boston.Pour arriver à ces conclusions, les scientifiques ont analysé des échantillons de sperme provenant de 156 volontaires qui avaient aussi fourni les détails de leur alimentation. Après avoir ajusté leurs résultats avec différents facteurs, comme l'âge et l'IMC (indice de masse corporelle) de chacun, l'équipe a trouvé une association négative entre les viandes sortant d'usine, comme les hotdogs et le bacon, et la qualité du sperme.

    Les viandes industrielles diminuent le nombre de spermatozoïdes bien formés, et donc potentiellement capables de féconder l'ovule. © University of Utah, Andrology Microscopy Lab, Nasa


    Des spermatozoïdes qui n’ont pas la forme avec le bacon

    De plus, le fait d'en consommer plus d'une portion et demie par jour a un impact significatif et réduit le nombre de spermatozoïdes de forme normale, ont noté les scientifiques. Par contre, cette étude ne s'est pas intéressée à la motilité des spermatozoïdes – mesure de leurs mouvementscaractéristiques – ni à leur concentration, qui sont d'autres données importantes de lafécondité masculine.En revanche, il en ressort que la consommation de poissons à la chair blanche, tels que le cabillaud et le flétan, ont un effet positif sur la santé des spermatozoïdes. À noter enfin que la caféine et l'alcool ne semblent pas avoir d'effets apparents sur la fertilité, toujours selon les résultats des chercheurs de Harvard.Des recherches précédentes avaient montré que les sous-vêtements trop serrés pouvaient ralentir la production des spermatozoïdes en accroissant la température des testicules, et qu'a contrario, l'absence de dessous était bénéfique.



    Vers un remède contre la calvitie ?

    Des scientifiques américains ont mis au point une nouvelle technique pour faire pousser des cheveuxin vitro. Leur découverte pourrait conduire à la mise en place de traitements efficaces contre la calvitie.
    La calvitie, ou alopécie, correspond à la perte accélérée des cheveux. Nous avons entre 100.000 et 150.000 cheveux et il est normal d'en perdre 40 à 100 par jour. Si le nombre de cheveux perdus est plus important, cela peut être le début de la calvitie. Avec les progrès de la recherche, l'espoir d'un traitement fait son chemin. © jaci XIII, Flickr, cc by sa 2.0










    Dans notre société actuelle qui accorde une place prépondérante à l’image, il est difficile d’accepter sereinement les ravages du temps. La calvitie par exemple est souvent perçue comme unvieillissement précoce, et peut être très mal vécue. Les cheveux suivent un cycle immuable : ils poussent, se reposent un moment, puis finissent par mourir et tombent. Chez certaines personnes, cela se produit plus rapidement que chez d’autres. Petit à petit, les cheveux ne se régénèrent plus, et disparaissent précocement du crâne.Malheureusement, mis à part certains traitements hormonaux qui ralentissent la chute des cheveux, il n’existe aucune recette miracle pour les faire repousser. La greffe est possible, mais elle est très chère et loin d’être optimale : les cheveux sont récoltés à l’arrière de la tête puis sont réimplantés au niveau de régions plus clairsemées. La procédure est longue et n'ajoute pas de cheveux : ils sont juste disposés différemment pour donner l’illusion d’une chevelure plus uniforme.Une équipe de l’université Columbia à New York vient de faire un pas en avant dans la recherche sur ce sujet. Lors de ses travaux, publiés dans la revue Pnas, elle a mis au point une méthode pour faire pousser de nouveaux cheveux in vitro. Cette découverte pourrait conduire à la mise en place de traitements efficaces contre la chute de cheveux.

    Dans cette étude, les chercheurs ont trouvé le moyen de faire pousser un cheveu in vitro. Au lieu de cultiver les cellules du derme dans des boîtes en monocouche (image de gauche), ils les ont fait grandir en agrégats dans une goutte suspendue (image de droite). © Angela Christiano, Université Columbia


    Un petit rien peut parfois conduire à de grandes découvertes

    La directrice du laboratoire, Angela Christiano, s’est tout d’abord intéressée à la calvitie pour des raisons personnelles. Elle est en effet atteinte d’une maladie héréditaire, appelée alopecia areata, qui se caractérise par la perte de cheveux à l’arrière de la tête. Elle a d’ailleurs été à l’origine de la découverte de gènes impliqués dans le développement de cette pathologie.Dans cette nouvelle étude, son équipe a travaillé en collaboration avec des scientifiques de l’université de Durham au Royaume-Uni. Ils se sont intéressés aux papilles dermiques, des groupes de cellules qui nourrissent les follicules des poils et des cheveux. Depuis 40 ans, les chercheurs savent cultiver ces papilles pour faire pousser de nouveaux poils chez la souris. En revanche, chez l’Homme, cette opération n’a jusqu’ici jamais permis de donner naissance à des cheveux. Les scientifiques viennent de découvrir les raisons de cet échec.En regardant de près les cultures cellulaires, ils ont remarqué une différence importante entre les deux types de cellules : celles des souris grandissent sous forme d’agrégats, alors que les humaines n’en forment pas. Et si les agrégats étaient cruciaux pour la naissance d’un cheveu ? Pour répondre à cette question, les scientifiques ont élaboré une toute nouvelle stratégie de culture. Au lieu de faire grandir les cellules sur une boîte en monocouche, ils ont tourné la boîte de sorte que desgouttes de milieu restent fixées à la paroi. « Les gouttes ne sont pas assez lourdes pour tomber et restent suspendues, expliquent les chercheurs, elles contiennent environ 3.000 cellules qui poussent sous forme d’agrégats. »

    Dans une étude précédente, des chercheurs avaient déjà fait pousser quelques cheveux sur la tête de souris sans poils. © Tokyo University of Science, T. Tsiuji


    Un petit cheveu qui pousse

    Cette technique a fait la différence ! Les chercheurs ont récupéré des papilles dermiques de sept hommes différents, sur le point de réaliser une transplantation capillaire. Ils les ont cultivées dans des gouttes suspendues, puis les ont injectées dans des fragments de peau humaine greffés sur une souris. Dans cinq cas, l’opération a réussi et des cheveux humains ont commencé à pousser. « Pour le moment, le cheveu est petit et de nombreuses études sont encore nécessaires », conclut la chercheuse.En réalité, cette étude n’est pas la première du genre. Des chercheurs de la Tokyo University of Science étaient déjà parvenus à faire pousser différents types de cheveux sur la tête de souris dépourvues de poils, à partir de cellules souches. C’était il y a plus d’un an et il n’y a pas eu de nouvelles depuis. Espérons que ces découvertes permettront un jour la mise en place d’un traitement contre la calvitie, mais il y a fort à parier que plusieurs obstacles scientifiques devront être franchis avant d’y parvenir.




    Une cure de sommeil contre Alzheimer ?

    Une nouvelle étude fait le lien entre le sommeil et la formation de plaques séniles, des structures présentes en quantité abondante dans le cerveau de personnes souffrant d’Alzheimer. Ces résultats pourraient conduire à des thérapies visant à améliorer la qualité des nuits pour limiter le développement de la maladie.




    L’Homme passe en moyenne un tiers de sa vie à dormir. Le sommeil est indispensable à la santé et pourrait même limiter le risque de développer la maladie d’Alzheimer. © adwriter, Flickr, cc by nc 2.0









    La maladie d’Alzheimer est une forme de démence qui s’accompagne d’un déclin progressif des fonctions cognitives. Les personnes touchées perdent peu à peu la mémoire et ont des difficultés d’apprentissage. Elles ne sont plus capables d’affronter la vie quotidienne et ont généralement besoin d’une assistance médicale. Selon l’Inserm, 860.000 Français étaient touchés par cettepathologie en 2010. Ce chiffre ne cesse d’augmenter et devrait atteindre les deux millions en 2020.

    Le vieillissement de la population fait de la maladie d’Alzheimer une priorité de santé publique dans tous les pays développés. Selon le CépiDC (Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès), la maladie d’Alzheimer et les autres démences (MAAD) seraient la quatrième cause de décès en France. © Travishenderson, Flickr, cc by nc sa 2.0
    La première description de la maladie fut réalisée en 1906 par le médecin allemand Aloïs Alzheimer qui observa des plaques suspectes dans le cerveau d’une de ses patientes décédées. Ces structures ont ensuite été appelées plaques séniles, ou amyloïdes, car elles découlent de l’accumulation d’uneprotéine, la bêta-amyloïde, entre les neurones. Ces amas apparaissent naturellement avec le vieillissement, mais s’agglutinent en beaucoup plus forte quantité chez les patients atteints d’Alzheimer. L’origine de cet entassement accéléré des bêta-amyloïdes reste cependant mystérieuse et fait l’objet de nombreuses recherches.Qui dort bien protège son cerveau

    Des chercheurs de l’université Johns-Hopkins à Baltimore viennent de progresser sur ce sujet. En épluchant un corpus d’informations, ils se sont rendu compte que les personnes atteintes d’Alzheimer dormaient généralement moins longtemps et moins bien que les autres. Ils se sont alors interrogés sur le lien entre le sommeil et le développement des plaques séniles. Ils avaient vu juste : leur étude, publiée dans la revue Jama Neurology, confirme cette association.Pour cette étude, les scientifiques ont sélectionné 70 candidats en bonne santé et âgés en moyenne de 76 ans. Dans un premier temps, ils les ont questionnés sur leurs habitudes concernant le sommeil : temps d’endormissement, nombre de réveils nocturnes, difficulté à trouver le sommeil, réveil anticipé, etc. À partir de plusieurs technologies d’imagerie médicale, ils ont ensuite observé la répartition et la quantité de plaques amyloïdes dans leur cerveau.Une thérapie par le sommeil ?

    En compilant ces données, les auteurs ont montré un lien entre l’accumulation de plaques séniles, la durée et la qualité des nuits. Cependant, le nombre de réveils nocturnes ne semble pas influencer la formation de ces amas dans le cerveau. Ces résultats vont dans le même sens qu’une étude récente montrant que le cerveau se débarrassait de ses détritus et toxines à un débit élevé durant l’endormissement. Ces chercheurs avaient en particulier montré que les bêta-amyloïdes étaient éliminées deux fois plus rapidement pendant le sommeil, chez des souris.L’ensemble de ces résultats renforce l’idée qu’il est important de ménager son sommeil pour conserver un bon équilibre de vie. Et la maladie d’Alzheimer n’est pas l’unique raison. Des travaux ont également montré un lien entre un manque de sommeil et d’autres maladies comme le diabète, les problèmes cardiovasculaires, l’obésité, les troubles dépressifs et la maladie de Parkinson. Dormir favoriserait également la production de myéline dans le cerveau et pourrait diminuer la progression de la sclérose en plaques. « On pourrait développer des thérapies pour améliorer le sommeil et diminuer le risque de la maladie d’Alzheimer, et d’autres pathologies associées au manque de sommeil », conclut Adam Spira, principal auteur de l’étude.

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  9. #18
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    Re : Sante

    4 CONSEILS POUR VIVRE PLUS LONGTEMPS
    Pourquoi certaines personnes vivent-elles longtemps et en bonne santé, alors que d’autres meurent précocement? «Le meilleur moyen de le savoir, c’est de les suivre sur toute une vie», répond le psychologue américain Howard Friedman, auteur de The Longevity Project. En 1991, il a continué une étude lancée en 1921 auprès de 1500 enfants, garçons et filles. S’appuyant sur une enquête qui aura duré au total huit décennies, le chercheur tord le cou aux idées reçues. Voici 4 conseils pour vivre plus longtemps .
    coupleage_v.jpg
    1.Soyez sérieux
    Sérieux plutôt qu’insouciance. «Le meilleur indice de longévité est un trait de caractère que nous n’avions jamais envisagé: le sérieux. Les enfants qui ont vécu le plus longtemps étaient des bûcheurs, ceux dont les parents disaient: «Il a la tête sur les épaules.» Ces enfants ont adopté très tôt de bonnes habitudes et les ont gardées.»

    2.Souriez
    Le bonheur vient après. «Les gens heureux sont en meilleure santé, c’est vrai, mais pas parce que le bonheur mène au bien-être. Un travail motivant, un bon niveau d’études, une relation stable, une vie sociale active: voilà les secrets de la santé – et du bonheur.»


    3.Soyez ambitieux
    Le stress fait durer. «On nous rebat les oreilles sur les dangers du stress, mais ce sont les personnes les plus enclines à relever des défis qui ont vécu le plus longtemps, pas celles qui se la coulaient douce ou qui ont pris une retraite précoce.»

    4.Entourez-vous des bonnes personnes
    Des amis au grand cœur. «Pour acquérir de bonnes habitudes de vie, il importe de bien choisir ses copains. Si vous fréquentez des personnes ou des groupes qui ont à cœur d’aider leurs semblables, vous devenez plus fiable vous-même: vous avez une raison de vous lever le matin et ne passez pas la nuit à boire.»

  10. #19
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    Re : Sante

    Comment stopper une hémorragie externe ?

    Ah ! Catastrophe ! Ma fille s'est ouvert l'avant bras avec un couteau en essayant de couper la pastèque ! Que faire ? Un accident domestique est si vite arrivé. Des gestes simples et d'urgence peuvent parfois sauver des vies. Quelques points à connaître et votre famille sera en sécurité !
    Étapes de réalisation
    1 Compression directe

    Pour arrêter le saignement, il faut réaliser une compression directe :
    1- appliquez un linge propre sur la plaie
    2- appuyez sur celle-ci avec la main

    Si le saignement persiste après avoir maintenu la compression directe, il faut faire un pansement compressif :
    1- posez une "compresse" propre sur la plaie
    2- surélevez le membre atteint et maintenez-le dans cette position
    3- fixez solidement la compresse à l'aide d'un lien (bande, écharpe...) sans trop serrer pour ne pas risquer d'interrompre la circulation en aval de la plaie, mais suffisamment pour stopper le saignement
    4- surveillez le pansement car le saignement doit s'arrêter.
    2 Points de compression

    Si le saignement persiste après avoir posé un pansement compressif ou s'il est impossible de faire un tel pansement il faut exercer une compression sur le vaisseau situé en amont de la plaie afin d'arrêter le saignement. La compression doit être maintenue jusqu'à l'arrivée des secours.

    Le point de compression se situe :
    à la base du cou, pour une hémorragie au cou
    en arrière de la clavicule, pour une hémorragie du membre supérieur
    au pli de l'aine, pour une hémorragie du membre inférieur.
    3 Hémorragie du cou

    La compression vasculaire permet de stopper un saignement du cou (jamais un saignement du visage ou du crâne).
    1- placez votre pouce à la base du cou, l'extrémité des autres doigts s'appuyant sur la colonne vertébrale, en arrière du cou
    2- comprimez le vaisseau à l'aide du pouce, en appuyant latéralement.
    4 Hémorragie du membre supérieur

    Pour arrêter une hémorragie du membre supérieur qui persiste après l'application d'un pansement compressif, ou si dernier est impossible à réaliser, il faut comprimer le vaisseau situé la clavicule. Ce geste permet de stopper le saignement. Attention, la compression vasculaire doit être maintenue jusqu'à l'arrivée des secours.
    1- placez-vous à l'arrière du blessé (sa tête entre vos jambes) et regardez ses pieds
    2- positionnez votre pouce à la base du cou de la victime, en arrière de la clavicule
    3- posez les autres doigts derrière l'épaule
    4- comprimez le vaisseau en appuyant derrière la clavicule en direction des pieds de la victime.
    5 Hémorragie du membre inférieur

    Pour arrêter une hémorragie du membre inférieur qui persiste après l'application d'un pansement compressif,ou si ce dernier est impossible à réaliser, il faut comprimer le vaisseau situé au pli de l'aine. Ce geste permet de stopper le saignement. Attention, la compression vasculaire doit être maintenue jusqu'à l'arrivée des secours.
    1- positionnez-vous perpendiculairement au blessé
    2- repérez le pli de l'aine (pli de flexion de la cuisse sur l'abdomen)
    3- posez votre poing fermé au milieu du pli de l'aine en appliquant la partie plate des premières phalanges des derniers doigts
    4- comprimez le vaisseau en appuyant fortement au pli de l'aine, le bras tendu à la verticale,en utilisant tout le poids du corps.

  11. #20
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    Re : Sante

    La photothérapie pourrait-elle soigner la sclérose en plaques ?

    Des chercheurs ont montré que la photothérapie, bien dosée, pouvait avoir des effets positifs sur des souris atteintes de sclérose en plaques. Le traitement n’agirait pas au niveau du système immunitaire, mais améliorerait la santé des mitochondries, ce qui se répercute sur celle des cellules cérébrales.




    La photothérapie, ou luminothérapie, n'est pas beaucoup pratiquée en médecine, à part dans le traitement de la dépression à partir de la lumière naturelle, ou en opthalmologie et dermatologie, dans des conditions bien particulières. Mais si les photons pouvaient nous aider à combattre des maladies graves ? © Boy, Wikipédia, cc by sa 3.0










    La sclérose en plaques constitue une maladie du système nerveux central qui se caractérise par la perte progressive de la gaine de myéline entourant les axones des neurones. L’information nerveuse passe mal, et en découlent de nombreux symptômes visuels, sensitifs, moteurs ou digestifs. Elle est classée parmi les maladies auto-immunes, car on accuse les défenses de l’organisme d’être à l’origine de la destruction de cette gaine protectrice.Or, des chercheurs de l’université du Wisconsin-Milwaukee (États-Unis), dirigés par Jeri-Anne Lyons, pensent que le problème est plus complexe. En effet, les traitements actuels, ciblant le système immunitaire, ne suffisent ni à guérir ni à prévenir complètement de nouvelles poussées sclérotiques, mais seulement à les ralentir. Ils supposent donc qu’il y a d’autres facteurs sous-jacents, intervenant peut-être même à un niveau plus précoce, qui seraient impliqués. Les scientifiques suggèrent que les mitochondries, organites cellulaires chargés de fournir de l’énergie, font face à une situation de stress et se dégradent, ce qui se répercute sur l’intégrité cellulaire.Il a précédemment été montré que les symptômes pouvaient être atténués chez des souris par l’exposition à une lumière particulière et à une dose précise. Dans Plos One, ces scientifiques réitèrent la performance et se risquent à une explication : la longueur d’onde utilisée serait bénéfique pour la santé des mitochondries, en limitant les molécules qui les agressent, et en évitant ainsi la mort de la cellule cérébrale.Des mitochondries qui aiment la lumière proche infrarouge

    Ces travaux ont en réalité démarré après qu’on a conseillé à Jeri-Anne Lyons, spécialiste de lasclérose en plaques, de tester l’effet de la photothérapie contre cette maladie. Sceptique au début, elle s’est rendu compte que les souris utilisées pour modéliser la pathologie se portaient mieux après une exposition à une lumière d’une longueur d’onde de 670 nm, que l’on qualifie deproche infrarouge. Elle a donc voulu en comprendre les raisons.

    Jeri-Anne Lyons (à droite) irradie ses cellules touchées par la sclérose en plaques à l'aide d'une lumière proche infrarouge d'une longueur de 670 nm. Et leur santé semble s'améliorer. © Troye Fox, UMW Photo Service
    In vivo et in vitro, souris et cellules ont été alternativement exposées à la longueur d’onde idoine avant d’être passées au crible afin d’étudier l’expression des gènes. Cette étude révèle principalement deux choses. D’abord, que la photothérapie semble atténuer le stress oxydant chez les mitochondries, ce qui limite la dégradation des composants cellulaires. Selon leur hypothèse, la lumière proche infrarouge stimulerait la liaison entre une enzyme des organites (le cytochrome Coxydase) avec les composés oxygénés réactifs, préservant ainsi le métabolisme cellulaire.D’autre part, elle révèle également que pour une exposition à une longueur d’onde de 670 nm, lesgènes impliqués dans le blocage de l’apoptose (le suicide cellulaire), sont surexprimés, ce qui se traduit inexorablement par une diminution de la perte cellulaire. Ils pensent avoir ainsi caractérisé au moins deux effets expliquant l’impact thérapeutique de la photothérapie contre la sclérose en plaques.La photothérapie, un traitement d’avenir ?

    Bien qu’il y ait un certain scepticisme d’une partie de la communauté scientifique vis-à-vis de l’efficacité réelle de la lumière contre des troubles aussi graves, les auteurs apportent là des éléments nouveaux tentant d’expliciter d’un point de vue scientifique les mécanismes impliqués. Reste à voir si ces résultats vont convaincre tout le monde.De précédentes études ont annoncé le potentiel de la photothérapie contre bon nombre de conditions : des rats devenus aveugles suite à un empoisonnement auraient retrouvé une partie de leur vision, les escarres cicatriseraient mieux, et un autre chercheur de cette université américaine, Chukuka Enwemeka, prétend aussi avoir tué 92 % des staphylocoques dorés résistants auxantibiotiques sous une lumière bleue particulière. Là encore, ces scientifiques pensent que ces longueurs d’onde spécifiques affecteraient l’activité mitochondriale. Mais ce dernier exemple ne relève encore que de la supputation.


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    Science décalée : les seins vieillissent plus vite que le corps

    Et si, dans un même organisme, tous les tissus ne vieillissaient pas à la même vitesse ? Voilà la conclusion d’une étude menée par un chercheur américain, qui arrive à démontrer que les seins des femmes prennent de l’âge plus vite que le reste de leur corps. Une découverte qui pourrait déboucher sur de nombreuses applications !


    Les seins comptent parmi les tissus qui vieillissent plus vite que le corps, la faute peut-être à leur exposition permanente aux hormones. Est-ce également l'explication à l'incidence aussi élevée de cancers à leur niveau ? © Baptigrou, Flickr, cc by nc sa 2.0










    À la question « quel âge avez-vous ? », il y a plusieurs réponses plausibles. Soit on se limite à compter les années écoulées depuis la date de naissance, soit l’on rétorque que cela dépend des tissus. Car, d’après une étude publiée dans Genome Biology, l’on n’a pas forcément l’âge de sesartères ! D’un organe à l’autre, l’emprise du temps diffère. Et chez les femmes, ce sont les seinsqui en pâtissent le plus vite.Le contexte : l’épigénétique, marqueur de l’âge

    Si le vieillissement semble être une constante universelle, sa vitesse varie fortement d’une espèceà l’autre. Pourquoi une souris ne vit-elle pas plus de deux ans, alors que certains Hommes dépassent le siècle d’existence ? La biologie commence peu à peu à parler, et par des moyens détournés on essaie même de déterminer l’âge d’une personne.Les techniques actuelles se basent sur la longueur des télomères, les extrémités protectrices deschromosomes qui s’effilochent avec le temps. Mais celles-ci demeurent relativement imprécises, avec une efficacité de 53 % pour déterminer la date de naissance d’une personne, à 3 ans près.Steve Horvath, chercheur américain à l’université de Californie de Los Angeles (UCLA), propose dans une étude une nouvelle méthode selon lui bien plus pertinente : elle détermine efficacement l’âge dans 96 % des cas, selon lui. Elle ne se préoccupe pas des télomères mais touche à l’épigénétique, c’est-à-dire des marqueurs moléculaires qui, en venant se lier à l’ADN en des régions bien précises, modulent l’expression des gènes. Cette recherche aboutit aussi à d’autres conclusions étranges : tout l’organisme ne vieillit pas à la même vitesse.L’étude : le tissu mammaire et cancéreux est plus vieux

    Au cours du temps, la molécule d’ADN reste (à quelques mutations près) la même pour un individu. En revanche, les gènes peuvent s’équiper ou non de groupements méthyles, qui vont favoriser ou diminuer leur expression. On parle de changement dans l'épigénome. Ces marqueurs, appelés méthylation, peuvent facilement être étudiés. Ainsi, Steve Horvath a récupéré 7.844 échantillons de 51 tissus sains différents, prélevés chez 82 personnes âgées de 0 à 101 ans, ainsi que 5.826 échantillons cancéreux provenant de 32 patients, pour en établir le profil de méthylation.Il a ensuite déterminé et éliminé les modifications épigénétiques propres à chaque tissu : il a ainsi établi 353 régions du génome communes à tous les organes qui sont plus ou moins méthylées selon l’âge. Ces données lui ont servi à définir un algorithme visant à définir l’âge. Testé sur des milliers d’échantillons nouveaux, il a été approuvé avec une efficacité record.Mais son modèle amène à des résultats étonnants. Tout le corps ne vieillit pas à la même vitesse. Ainsi, l’analyse de tissus mammaires issus de femmes de 46 ans en moyenne, révèle que les seins sont plus ou moins âgés de 2 à 3 ans de plus que ne le laisse supposer la carte d’identité. À l’inverse, le cœur de deux groupes de personnes de 55 et 60 ans serait en réalité plus jeune de 9 ans.

    Passe le temps sur le corps humain, et surtout sur ses seins... © DR
    Quid des cellules souches ? Elles disposent de tous les critères qui laissent penser qu’elles sont à l’heure d’origine, et même la conversion d’une cellule adulte en cellule souche pluripotente induite(CSPi) ramène l’horloge biologique à zéro. À l’inverse, les cellules cancéreuses nous donnent un sacré coup de vieux : en moyenne, elles ont 36 ans de plus que l’individu.L’œil extérieur : le secret de la cure de jouvence ?

    Cette nouvelle méthode pour déterminer les âges biologiques des tissus semble malgré tout limitée dans le temps. En effet, si elle s’avère efficace pour les personnes de moins de 30 ans, son potentiel diminue au fur et à mesure que les individus testés avancent dans l’âge. Cette découverte amène également Steve Horvath à imaginer une nouvelle raison pour expliquer l’incidence élevée de cancer du sein chez la femme. Car si le vieillissement est l’un des principaux facteurs de risqueet que cet organe y est plus soumis que le reste du corps, la probabilité d’apparition d’une tumeuren devient d’autant plus grande. L’auteur pense que l’exposition constante du tissu mammaire auxhormones constitue l’une des causes du vieillissement prématuré, ce que ne connaît pas le cœur par exemple.Ce travail laisse entrevoir des applications plus concrètes également. Si les méthylations de l’ADN peuvent devenir des marqueurs du temps, les sciences forensiques (relatives à la police criminelle) pourraient se montrer intéressées, pour identifier l’âge d’un suspect ou récupérer des informations sur une victime depuis du sang. On peut aussi imaginer les utiliser dans le diagnostic des cancers, en récoltant les traces de tissus particulièrement âgés par une simple prise de sang.Steve Horvath laisse à disposition son algorithme pour que d’autres laboratoires l’éprouvent encore davantage et éventuellement le perfectionnent encore, pour aboutir à des résultats plus précis. D’un autre côté, il ouvre également la possibilité de mesurer l’impact des méthylations sur le vieillissement, tout en essayant de voir si les inverser constituerait une cure de jouvence. Il y a encore du travail…
    --------------------------------Pourquoi une rubrique Science décalée ? Cette chronique hebdomadaire a pour ambition de montrer que la science peut aussi être drôle et inattendue, et surtout qu’elle brasse vraiment tous les domaines possibles et imaginables. Ainsi, on peut faire du sérieux avec du farfelu, et de l’humour avec des sujets à priori peu risibles. Chaque semaine donc, nous sélectionnons l’info la plus étrange ou surprenante pour vous la faire partager le dimanche, entre le fromage et le dessert.

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    Sida : les réservoirs du VIH seraient bien plus nombreux que prévu

    S'il est si difficile de concevoir un traitement curatif contre le VIH, c'est parce qu’une partie de la population virale se cache dans les cellules en état de latence et échappe aux médicaments. Dans une nouvelle étude, des chercheurs états-uniens ont voulu estimer l’étendue des réservoirs viraux. Leurs résultats sont loin d’être rassurants...

    Après une trentaine d'années de lutte, le virus du Sida (ici en vert) n'a pas encore été vaincu. Des chercheurs viennent de comprendre l’une des raisons de ces difficultés : les réservoirs rétroviraux sont plus nombreux qu'on le pensait. © C. Goldsmith et al., CDC, DP











    La recherche sur le Sida est un chemin semé d’embûches. Malgré les progrès et les quelques cas deguérison fonctionnelle annoncés dans les médias, la lutte contre le VIH est encore loin d’être gagnée. Les personnes séropositives peuvent aujourd’hui vivre aussi longtemps que les autres, mais doivent absolument suivre leur traitement toute leur vie. Si elles l’arrêtent, le virus retrouve rapidement le devant de la scène et redevient nocif. Pourquoi ?Les antiviraux permettent de contrôler la charge virale et rendent le virus indétectable par les techniques de dépistage classiques. Cela ne veut pourtant pas dire qu’il a complètement disparu. Une partie des ADN viraux s’insèrent dans le matériel génétique de certains lymphocytes T et cessent de se répliquer. Grâce à cette stratégie, le VIH devient invisible aux médicaments et attend sournoisement le moment propice pour réapparaître. Les chercheurs du monde entier s’efforcent de trouver un moyen pour éliminer ces réservoirs rétroviraux de l’organisme, mais leurs efforts n’ont malheureusement pas encore été récompensés.


    Le virus du Sida, spécialiste du camouflage

    Pour mieux combattre un ennemi, il est important de bien le connaître. Avec ce principe à l’esprit, des scientifiques de l’université Johns-Hopkins se sont demandé quelle était l’abondance des virus inactifs, ou provirus, dans l’organisme. Leur étude, publiée dans la revue Cell, a conduit à un résultat inquiétant. Selon eux, les réservoirs du VIH seraient nettement plus importants qu’on le croyait jusqu’ici. « Cela ne veut pas dire que la lutte contre le virus du Sida est impossible, rassure Robert Siliciano, le directeur de ce travail. Nous devons maintenant orienter nos recherches par rapport à cette nouvelle donnée. »

    Le VIH (en bleu ciel) infeste principalement les lymphocytes T CD4+ dans lesquels il se multiplie en grand nombre. Les trithérapies antirétrovirales peuvent empêcher cette réplication, mais le virus se cache toujours dans des cellules immunitaires, comme les lymphocytes T mémoire. © R. Dourmashkin, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
    L’équipe états-unienne n’est pas la première à s’atteler à cette tâche. Deux approches avaient déjà été utilisées pour déterminer le nombre de provirus présents dans l’organisme. La première a consisté à activer les lymphocytes T afin de forcer la réapparition des virus silencieux. Mais cette stratégie est incertaine, car des provirus potentiellement actifs peuvent rester endormis malgré l’activation. Dans ce cas, le nombre calculé serait sous-estimé.Dans la seconde, les scientifiques ont compté le nombre de copies d’ADN viral présentes dans les cellules. Cette stratégie permet cette fois-ci de connaître le nombre total de provirus. Cependant, certains d’entre eux ont probablement muté et ne sont plus capables de se réactiver. La démarche donne donc une surestimation de la quantité de provirus actifs. Les deux méthodes d’estimation ont d’ailleurs conduit à des résultats très différents. « Dans les deux cas, il est difficile de savoir quel est la taille réelle du réservoir du VIH », explique Ya-Chi Ho, la principale auteure de l’étude.


    Les réservoirs du VIH 60 fois plus importants que prévu

    Afin de mieux appréhender le problème, Robert Siliciano et son équipe ont développé une nouvelle stratégie combinant les deux techniques précédemment utilisées. Ils ont tout d’abord stimulé des lymphocytes T pour activer les provirus et se sont penchés sur 213 provirus qui ne se sont pas réveillés. Ils voulaient savoir combien d’entre eux étaient quand même capables de s’activer. Pour cela, ils ont analysé leurs séquences : 188 ADN viraux, soit 88 %, avaient des mutations qui les rendaient incapables de sortir de leur état de latence. En revanche, 25 (12 %) possédaient un matériel génétique intact.Pour tester la fonctionnalité de ces 25 virus, les chercheurs les ont tout simplement cultivés. « Lesvirus se sont répliqués admirablement bien, indique Robert Siliciano. Cela suggère qu’ils ont la capacité de se réveiller à tout moment, mais que la méthode d’activation des lymphocytes T n’a pas été assez efficace. » Pour le confirmer, les auteurs ont répété l’expérience en activant les lymphocytes deux fois de suite. Ils ont pu montrer que certains provirus ne se réveillaient que la deuxième fois.Ces résultats montrent que les réservoirs viraux sont plus conséquents qu’on le pensait. En compilant leurs données, les auteurs estiment que leur taille est 60 fois plus importante que prévu. Pour Robert Siliciano, « c’est une augmentation considérable, et cela accroît énormément les obstacles qui nous séparent d’un moyen de soigner le Sida ». Même si ces résultats sont inquiétants, ils permettent de mieux comprendre la maladie et de s’approcher un peu plus d’un traitement.





    Dernière modification par sindbad001 ; 28/10/2013 à 13h15.

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

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