Page 13 sur 90 PremièrePremière ... 311121314152363 ... DernièreDernière
Affichage des résultats 121 à 130 sur 897

Discussion: Sante

  1. #121
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Messages
    6 881
    Thanks
    0
    Total, Thanks 10 876 fois
    Pouvoir de réputation
    145

    Re : Sante

    Le risque de démences diminue-t-il ?

    On entend très souvent dire que la maladie d’Alzheimer et les démences associées prennent de plus en plus d’importance dans la population mondiale. Des médecins états-uniens pensent cependant que l’incidence de ces pathologies est sur le déclin. Sont-ils trop optimistes ?
    Avec le vieillissement de la population mondiale, l’épidémie de démences prend de l’ampleur. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que le nombre de cas sera multiplié par trois d’ici2050 ! Néanmois, des chercheurs états-uniens se veulent rassurants et pensent que l’incidencedes démences va diminuer. Leurs conclusions sont publiées dans la revue New England Journal of Medicine.« Bien entendu, la population mondiale tend à vieillir, et nous observons un nombre plus élevé de cas de démences, comme la maladie d’Alzheimer », indique Eric Larson, directeur du Group Health Research Institute à Seattle (États-Unis). « Cependant, de plus en plus de patients développent ces pathologies à un âge très avancé, ce qui signifie que davantage de personnes vivent plus longtemps sans pour autant souffrir de démences. » En d’autres termes, le médecin pense que les personnes seront touchées plus tard par ces maladies.

    De bonnes habitudes de vie limiteraient les risques de démences. Les chercheurs pensent que l'incidence de ces maladies va baisser dans le futur. Encore faut-il que la population surveille son alimentation et pratique une activité physique régulière. © Nick-K (Nikos Koutoulas), Flickr, cc by 2.0


    Du sport contre les démences ?

    En 2008 déjà, Kenneth Langa, chercheur à l’université du Michigan, et Eric Larson avaient publié la première étude suggérant un déclin de l’incidence des démences aux États-Unis. Ils l’expliquaient notamment par différents facteurs, tels qu’un meilleur niveau d’éducation et des améliorations en matière de santé publique et de mode de vie. D’autres travaux sont également parvenus à des conclusions similaires.« Nous nous réjouissons de constater que des études de plus en plus nombreuses montrent une baisse significative du risque de démences », explique Kenneth Langa. Selon les médecins, l’exemple le plus frappant est celui de l’impact de l’activité physique sur la santé mentale. Pratiquer un sport régulièrement diminue en effet les risques de développer des problèmes cardiovasculaires et protégerait aussi contre les démences. L’équipe avait d’ailleurs montré que le taux de sucre dans le sang influençait le développement des pathologies neurodégénératives.Leur analyse suggère donc que la population respecte mieux les règles d’hygiène préconisées par les instances sanitaires, comme pratiquer un sport régulièrement et avoir un régime alimentaire équilibré, ce qui devrait limiter les risques de démences. Il n’en reste pas moins que l’obésité est un fléau de santé publique majeur qui fait de nombreux ravages et doit continuer à être pris très au sérieux.



    Vaste campagne de vaccination contre la poliomyélite au Moyen-Orient

    Loin d’avoir disparu totalement, la poliomyélite frappe actuellement la Syrie. Pour éviter la propagation de cette maladie, les Nations unies ont démarré une campagne de vaccination sans précédent qui vise à immuniser des millions d’enfants au Moyen-Orient.
    Devenue rare grâce aux efforts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la poliomyélite (polio) est une maladie virale très contagieuse et paralysante, qui frappe surtout les enfants de moins de cinq ans. Elle gagne actuellement du terrain en Syrie, où 17 cas ont été confirmés. En Israël, lepoliovirus sauvage de type 1 (PVS1) suscite également de nombreuses inquiétudes. En effet, depuis février 2013, des échantillons positifs provenant d’eaux usées ont été retrouvés sur plus d’une vingtaine de sites à travers le pays. Une campagne de vaccination y a d’ailleurs été conduite en août dernier, auprès d’enfants de moins de neuf ans.Comme l’OMS l’a répété de nombreuses fois ces dernières semaines, le risque de propagation internationale de la polio demeure modéré, voire élevé. Pour l’empêcher, l'Organisation des Nations unies (Onu) a décidé de frapper un grand coup et veut vacciner 23 millions d’enfants de moins de cinq ans en quelques mois dans huit pays ou territoires de la zone : bande de Gaza, Cisjordanie, Égypte, Irak, Jordanie, Liban, Syrie et Turquie.

    En Syrie, l'OMS utilise le vaccin oral, à base d'un virus atténué. Il est un peu plus risqué, mais confère une protection contre la poliomyélite plus complète que le vaccin à base d'un virus inactivé utilisé en Europe. © Unicef Sverige, Fotopedia, cc by 2.0
    Vacciner contre la polio au cœur du conflit armé

    En Syrie, plus de 2,2 millions d’enfants seront concernés. L’OMS et l’Unicef s’inquiètent toutefois du fait qu’un grand nombre d’entre eux ne pourra probablement pas se présenter pour la vaccination, à cause des conflits armés. « Nous appelons toutes les parties à coopérer pour rendre possible cette campagne de vaccination et faire en sorte qu’elle atteigne chaque enfant », insiste Maria Calivis, directrice régionale de l’Unicef pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.Début novembre, des experts alertaient également sur l’éventualité d’une réintroduction du poliovirussur le continent européen. Les portes d’entrée se situeraient dans les pays où la couverture vaccinale est la plus faible et qui sont susceptibles d’accueillir des réfugiés venus de Syrie, comme l’Autriche, la Bosnie-Herzégovine et l’Ukraine.

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

  2. # ADS
    Sante
    Ich'har Circuit publicitaire
    Date d'inscription
    Toujours
    Messages
    Plusieurs
     
  3. #122
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    83 507
    Thanks
    287
    Total, Thanks 42 505 fois
    Pouvoir de réputation
    222

    Re : Sante

    Faut-il chasser le saumon de nos assiettes ?




    Il est un des rois des tables de fête : le saumon, fumé de préférence, trône en bonne place sur les nappes rouges et dorées de nos repas de réveillon. Mais les Français n'attendent pas Noël pour le consommer : avec plus de 33 000 tonnes achetées en 2012, selon les chiffres de FranceAgriMer (PDF), il est leur poisson frais préféré.

    Peut-être à tort.

    France Télévisions a fait analyser par un laboratoire indépendant trois échantillons de saumon d'élevage provenant de Norvège, premier fournisseur de la France. Les résultats confirment la présence dans sa chair de substances peu recommandables : dioxines, polluants industriels, métaux lourds… Un cocktail de contaminants qui finit directement dans nos assiettes.

    Des polluants très tenaces stockés par les poissons


    Aucune filière n'est épargnée. Ainsi, sur les trois échantillons testés - un saumon frais acheté au détail, un saumon fumé de marque distributeur et un saumon fumé de grande marque estampillé bio -, le plus contaminé est… le saumon fumé bio, qui présente des concentrations près de deux fois supérieures aux deux autres échantillons sur les principaux contaminants. Les concentrations mesurées restent dans les limites fixées par la réglementation européenne en termes de résidus de substances indésirables, mais ne sont pas pour autant anodines.

    Le cœur du problème est connu depuis longtemps, et se résume en trois lettres : POP, comme polluants organiques persistants. Ces composés chimiques, issus de l'activité industrielle, sont particulièrement nocifs car ils ont des durées de vie longues et perdurent en milieu naturel plusieurs années après le moment de la pollution. Ils ont en outre la propriété de s’accumuler le long de la chaîne alimentaire : les espèces carnivores absorbent et stockent les doses contenues dans les petits animaux dont elles se nourrissent.


    Ces contaminants polluent tous nos aliments, mais les poissons sont particulièrement exposés, à cause des rejets qui polluent les océans et parce que leurs chairs - tissus graisseux en particulier - se prêtent bien au stockage de ces substances.

    Dioxines, PCB et autres réjouissances

    Les plus connus des POP sont les dioxines et les PCB. Régulés depuis les années 1980, ils continuent d'empoisonner notre environnement. Leurs méfaits sont multiples : ils peuvent perturber le système hormonal et immunitaire et sont aussi fortement suspectés d’être cancérigènes.

    Pour mesurer le risque représenté par les contaminants, les autorités sanitaires ont établi un seuil d'exposition critique : c'est la
    dose hebdomadaire tolérable (DHT), autrement dit la dose pouvant être ingérée "sans risque notable pour la santé", en prenant en compte l'ensemble du régime alimentaire de la personne. Le problème, c'est que les réglementations établies pour ces contaminants ne suffisent pas à protéger les consommateurs : dans certains groupes de population, plus de la moitié des individus ont une exposition supérieure à la DHT, selon les chiffres de l'Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) (en anglais).

    Et les gros mangeurs de poisson sont en première ligne. Selon les analyses menées pour le compte de France Télévisions, pour un enfant de 30 kilos, deux portions de saumon suffisent à atteindre 65% de la DHT. Elles représentent 32% de la DHT pour une femme.
    Dernière modification par soltan009 ; 16/12/2013 à 17h57.

  4. #123
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    83 507
    Thanks
    287
    Total, Thanks 42 505 fois
    Pouvoir de réputation
    222

    Re : Sante

    Comment mettre bébé à l'abri de la bronchiolite



    SANTE - Des gestes simples peuvent éviter la contamination par ce virus...

    Un petit rhume, une toux sèche? Pendant l'hiver, mieux vaut surveiller de près les nourrissons. Chaque année, la bronchiolite touche 30% des enfants âgés d'un mois à deux ans, particulièrement entre la mi-octobre et la mi-avril.

    Surveiller l'alimentation

    Les premiers symptômes de ce virus sont souvent bénins: rhume, nez qui coule, toux, respiration bruyante mais pas de fièvre. «Un des principaux symptômes remarquables est la diminution de l'alimentation, explique Didier Evenou, président du réseau bronchiolite en Ile-de-France. Si le bébé a le nez bouché, il préférera respirer par la bouche plutôt que manger.» S'il ne finit pas ses biberons, mieux vaut donc amener bébé chez le médecin, qui orientera les parents si besoin vers un kinésithérapeute dont les manipulations permettront de désobstruer le nez et les voies respiratoires encombrées par des bouchons muqueux.

    Difficile de se prémunir de la bronchiolite, qui se transmet d'abord par les adultes enrhumés, qui sont «tous plus ou moins porteurs sains du virus», rappelle Didier Evenou. Mieux vaut alors éviter les gros bisous à bébé. Le virus se transmet également entre enfants, dans les crèches et les gardes collectives. Quelques gestes simples peuvent toutefois éviter une contamination massive : «Il faut régulièrement se laver, éviter d'emmener les tout petits dans les lieux publics, et comme toujours aérer régulièrement leur chambre et ne pas les exposer au tabagisme passif.»


  5. #124
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Localisation
    https://t.me/pump_upp
    Messages
    2 936
    Thanks
    128
    Total, Thanks 6 341 fois
    Pouvoir de réputation
    0

    Re : Sante

    5 fruits et légumes par jour, oui mais pourquoi ?
    Au Québec, le Guide alimentaire recommande de consommer entre 7 et 10 portions de fruits et légumes quotidiennement. En France, la quantité minimale suggérée est de 5 portions par jour. Mais pourquoi est-il si important de mettre les fruits et légumes au menu ?

    1.Pour faire le plein de vitamines et minéraux essentiels
    teaser1-fruits-legumes.jpg
    L’ensemble des vitamines nécessaires au maintien d’un bon état de santé se trouve dans l’alimentation. Parmi les aliments qui en contiennent le plus, on retrouve au sommet du palmarès, les fruits et les légumes.
    Chaque vitamine a des fonctions qui lui sont propres. La vitamine A favorise la protection des yeux, aide à la croissance des os et protège la peau et l’organisme contre les infections. Les vitamines du complexe B sont, entre autres, nécessaires à la production d’énergie, à la fabrication des hormones et au fonctionnement du système nerveux. Lavitamine E a, quant à elle, des propriétés anti-inflammatoires et vasodilatatrices (= dilatation des vaisseaux sanguins).
    Les fruits et les légumes constituent également de bonnes sources de minéraux : potassium, manganèse,magnésium et cuivre. Ces différents nutriments favorisent notamment la digestion, la prévention des dommages causés par les radicaux libres, la santé des os et des dents ainsi que la production de globules rouges.

    2.Pour se prémunir contre différentes maladies

    La plupart des aliments qui favorisent la prévention de certaines maladies ont tous un point en commun : ils contiennent bonne quantité d’antioxydants. Outre le thé vert, les noix et certains fruits de mer, la majeure partie de ces aliments sont des fruits et légumes.
    Les antioxydants jouent un rôle clé dans la protection et la préservation de la santé : ils combattent les radicaux libres produits par l’organisme et ceux qui lui sont extérieurs comme la pollution. Les antioxydants contribuent à lutter contre les maladies cardiovasculaires, contre certains types de cancerset contre de nombreuses maladies liées au vieillissement.
    Les bioflavonoïdes, les caroténoïdes, les vitamines C et E et le sélénium sont les principales sources naturelles d’antioxydants. Les petits fruits tels que les framboises, les mûres, les bleuets, les fraises et lescanneberges sont parmi ceux qui en renferment le plus. Du côté des légumes, les sources les plus importantes sont la betterave, l’artichaut, l’asperge, le brocoli, le chou rouge, le poivron jaune et lespommes de terre, plus particulièrement celles dont la chair est colorée.
    Chaque aliment présente un indice TAC (= capacité antioxydante totale) qui lui est propre. Il y a quatre échelons possibles :
    § Faible : indice TAC de 0 à 499 µmol
    § Modéré : indice TAC de 500 à 999 µmol
    § Élevé : TAC de 1000 à 1999 µmol
    § Très élevé : TAC de 2000 à 14000 µmol
    Il n’y a toutefois pas, à ce jour, de recommandation officielle en ce qui concerne la consommation d’antioxydants, bien qu'on soit sûr qu'ils sont bénéfiques pour la santé.
    3.Pour consommer une quantité suffisante de fibres alimentaires
    Les fruits et légumes sont très riches en fibres alimentaires dont les bienfaits sur la santé sont souvent vantés.


    D’une part, les fibres solubles, qui se mélangent à l’eau contenue dans l’organisme pour former un gel visqueux, permettent de ralentir le passage des aliments de l’estomac à l’intestin. La sensation desatiété (= apaisement durable de la faim) est ainsi prolongée, ce qui permet un meilleur contrôle du poids corporel. Les fibres solubles permettent également de contrôler l’absorption des sucres ce qui assure un contrôle optimal de la glycémie. Elles ont également des effets préventifs sur les maladies cardiovasculaires puisqu’elles ont la capacité de réduire le taux de mauvais cholestérol LDL.
    D’autre part, les fibres insolubles favorisent la régularité intestinale et préviennent la constipation.
    Selon les Apports Nutritionnels de Référence (ANREF) datant de 2002, l’apport journalier recommandé est de 25 g pour une femme et de 38 g pour un homme1. Après 50 ans, les quantités requises diminuent quelque peu passant à 30 g pour les hommes et à 21 g pour les femmes. Une étude effectuée au Québec rapporte toutefois que la majorité des gens n’en consomment pas assez quotidiennement.
    Afin de profiter au maximum de toutes les fibres contenues dans les fruits et les légumes, il est préférable de les manger avec la pelure. Pensez néanmoins à bien les laver avant de les consommer afin d'éliminer les derniers résidus de pesticides, si les fruits et légumes en question ne sont pas d'origine bio.

    Bien qu’ils soient jugés bons pour la santé, les jus faits à 100 % de fruits ou de légumes contiennent moins de fibres que l’aliment entier, c'est pourquoi ces derniers restent à privilégier.

  6. #125
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Messages
    6 881
    Thanks
    0
    Total, Thanks 10 876 fois
    Pouvoir de réputation
    145

    Re : Sante

    Avec l’âge, le manque de sommeil augmente le risque de diabète

    Le sommeil est indispensable pour se maintenir en forme. Dans une nouvelle étude, des chercheurs états-uniens ont mis en lumière le lien entre l’âge, le diabète et le manque de repos. De quoi inciter les seniors à ménager leurs nuits…

    Le sommeil est essentiel pour se maintenir en forme. Il permet de récupérer d’une journée chargée et d’en redémarrer une nouvelle avec enthousiasme. Il joue également un rôle dans de nombreuses fonctions vitales comme la croissance, la maturation cérébrale, la régulation du poids et la consolidation de la mémoire. Chez les personnes âgées, un manque de sommeil augmenterait le risque de diabète.

    Le sommeil influence à peu près tous les aspects de la physiologie. Ces dernières années, les études ont tour à tour vanté ses louanges et ont montré qu’un manque de repos pouvait directement altérer le fonctionnement du cerveau et augmenter les risques de certaines maladies comme l’obésité et la maladie d'Alzheimer.Quand l’organisme manque de sommeil, les cellules sont en situation de stress et accumulent desprotéines mal repliées. Pour faire face à ce problème, elles ont mis en place une réponse adaptée, appelée UPR (Unfolded Protein Response), ce qui leur permet de réparer ou d’éliminer les protéines nocives. En effet, lorsqu’elles s’accumulent, ces protéines deviennent toxiques et peuvent provoquer certaines maladies comme Alzheimer ou Parkinson.Cependant, avec le temps, la réponse UPR s’essouffle et devient de moins en moins performante. Il y a cinq ans environ, des chercheurs de l’université de Pennsylvanie (États-Unis) ont montré qu’elle ne marchait pas correctement chez les souris âgées. En d’autres termes, plus on vieillit et moins les conséquences du manque de sommeil sont prises en charge et réparées par les cellules. Cela pourrait expliquer pourquoi certaines pathologies neurodégénératives se développent préférentiellement à un âge avancé.

    Les personnes diabétiques doivent aujourd'hui mesurer leur glycémie à l'aide d'un glucomètre. Ainsi, ils s'injectent la dose adéquate d'insuline, de manière à retrouver des taux de sucre sains. Mais ce traitement quotidien doit être suivi toute la vie et devient donc très contraignant. Pourra-t-on limiter les risques en dormant mieux ? © Amanda Mills, CDC, DP


    Les cellules du pancréas ont besoin de dormir

    Mais le manque de sommeil n’affecte pas uniquement le cerveau. Dans une étude récente, publiée dans la revue Aging Cell, les scientifiques états-uniens se sont penchés sur l’effet d’un repos insuffisant sur le fonctionnement des cellules du pancréas. Ces dernières régulent la glycémie en produisant l’insuline, une hormone peptidique qui contrôle le taux de sucre dans le sang. Chez les personnes atteintes de diabète de type 2, elles fonctionnent mal ce qui conduit à des hyperglycémies et peut altérer les nerfs et les vaisseaux sanguins.Des études précédentes ont suggéré un lien entre le mauvais fonctionnement des cellules du pancréas et un stress au niveau du réticulum endoplasmique (RE), un compartiment cellulaire où sont modifiées, repliées et transportées les protéines. Or, la réponse au stress au niveau du RE est en partie contrôlée par UPR. Ce résultat intriguant a amené les scientifiques à s’interroger sur le lien entre le développement du diabète et le manque de repos.

    Vieillir sans dormir, un risque élevé de diabète

    Pour ce faire, les chercheurs ont examiné les cellules pancréatiques de quatre types de souris : jeunes ou vieilles et manquant ou non de sommeil. Leurs résultats montrent que, quel que soit leur âge, les animaux contiennent des protéines mal repliées dans leurs cellules. Cependant, cela ne les empêche pas de sécréter correctement de l’insuline et de contrôler leur taux de sucre dans le sang. En revanche, chez les rongeurs en carence de sommeil, l’âge est un facteur crucial pour maintenir la glycémie. Chez les souris âgées en manque de repos, les auteurs ont observé une augmentation importante de CHOP, une protéine impliquée dans la mort cellulaire. Selon eux, cela reflète une faiblesse de la réponse contre le stress dû au défaut de sommeil chez les vieilles souris.« Nos données montrent que la combinaison de l’âge et du manque de sommeil altère le fonctionnement des cellules du pancréas et augmente le risque de diabète chez la souris », explique Nirinjini Naidoo, le principal auteur de ces travaux. Cette étude confirme les bénéfices du sommeil sur la physiologie et devrait inciter les individus, et plus particulièrement les personnes âgées, à le ménager le plus possible. Elle ouvre aussi la voie vers le développement de thérapiesvisant à améliorer le repos pour limiter le risque de diabète.




    Dernière modification par sindbad001 ; 17/12/2013 à 14h12.

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

  7. #126
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Messages
    6 881
    Thanks
    0
    Total, Thanks 10 876 fois
    Pouvoir de réputation
    145

    Re : Sante

    Sida: pour vaincre le VIH, sauvons les lymphocytes T4

    Malgré les nombreuses recherches, le virus du Sida n’est pas encore vaincu. Dans une nouvelle étude, une équipe états-unienne a mis le doigt sur une protéine eucaryote impliquée dans la mort cellulaire suite à l’infection par le VIH. En bloquant cette protéine, les chercheurs ont réussi à sauver des lymphocytes T contaminés. Cette stratégie ouvre la voie vers un traitement alternatif contre le Sida qui vise à protéger les cellules infectées, plutôt que de détruire le virus.

    Le virus du Sida (VIH) est un rétrovirus du genre lentivirus. Il peut se fixer sur les cellules possédant un récepteur de type CD4 et pénétrer dans la cellule. Une fois à l’intérieur, il se multiplie puis induit la mort de la cellule infectée. Dans cette étude, les chercheurs ont identifié les acteurs responsables de la destruction des lymphocytes T4

    L’organisme possède un système de défense très complexe qui lui permet de lutter efficacement contre les envahisseurs. Certains d’entre eux sont cependant particulièrement pernicieux et réussissent tout de même à le mettre à mal. Le virus du Sida en est un bon exemple. Il n’infecte pas n’importe quelles cellules mais s’attaque directement aux globules blancs, les principaux acteurs de l’immunité. En l’absence de médicaments, le corps devient progressivement vulnérable aux infections et finit par tomber à la merci de n’importe quel agent étranger. Heureusement, les antiviraux permettent aujourd’hui de réduire la charge virale à un seuil très bas, pour lequel levirus n’altère plus le système immunitaire. Les personnes séropositives doivent cependant poursuivre leur traitement toute leur vie car si elles l’arrêtent, le VIH reprend rapidement le devant de la scène et redevient nocif.Les cellules cibles du virus du Sida portent à leur surface le CD4, un récepteur qui peut s’apparier à une glycoprotéine d’enveloppe du VIH, appelée gp120. Parmi elles, on trouve les macrophages, les cellules dendritiques et les lymphocytes T CD4+ (T4). Ces derniers ont un rôle prépondérant dans l’initiation et la mise en place de la riposte face à un agent infectieux. Ils régulent en effet la réponse immunitaire en interagissant avec certains acteurs cellulaires, notamment les lymphocytesB sécréteurs d’anticorps, afin qu’ils s’activent et combattent les intrus.

    La caspase-1, dont la structure est représentée ici, est une enzyme qui clive d’autres protéines et notamment certaines impliquées dans les réactions d’inflammation. Elle active la pyroptose, une forme de mort cellulaire programmée. © Emw, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0
    De nombreux laboratoires à travers le monde s’intéressent à la façon dont le VIH infecte leslymphocytes T4. Bien que les recherches aient permis de décrypter une partie des mécanismes mis en jeu, certains restent à éclaircir, notamment en ce qui concerne la destruction des cellules immunitaires. Une équipe du Gladstone Institutes à San-Francisco (États-Unis) vient de faire une avancée sur ce sujet. Leur étude, publiée dans la revue Nature, pourrait conduire à une stratégie destinée à protéger les lymphocytes T4 de la mort cellulaire.


    VX-765, un nouveau médicament pour lutter contre le Sida ?

    Une fois fixé sur le récepteur CD4, le VIH peut pénétrer dans le cytoplasme et utiliser la machinerie cellulaire à son avantage pour se multiplier. Il lui faut ensuite détruire la cellule afin de s’échapper dans l’organisme et partir à la conquête d’autres cellules. Des études précédentes ont montré que le virus pouvait activer une protéine eucaryote, appelée caspase-3, ce qui déclenche l’apoptose, c’est-à-dire la mort programmée de la cellule.En analysant le phénomène d’un peu plus près sur des tissus lymphoïdes humains contaminés, les chercheurs ont montré qu’en réalité seuls 5 % des lymphocytes T4 infectés par le VIH mouraient suite à l’activation de la protéine caspase-3. Les 95 % restants sont détruits par un autre mécanisme conduisant aussi à la mort cellulaire, appelé pyroptose. Ils ont montré que le VIHstimulait cette réponse en activant une protéine de la même famille, appelée caspase-1. Cette réaction engendre une cascade d’événements nocifs puisque les cellules ainsi détruites libèrent desmolécules inflammatoires dans l’organisme, comme des cytokines, qui attirent puis induisent la mort d’autres cellules.Pour finir, les auteurs ont traité les lymphocytes T4 infectés avec un inhibiteur de la caspase-1, appelé VX-765, déjà testé et déclaré sans risque pour la santé humaine. Ils ont montré que cette molécule pouvait inhiber la pyroptose ainsi que la réponse inflammatoire associée. En protégeant les cellules immunitaires de la mort cellulaire, le VX-765 pourrait donc représenter un médicament thérapeutique prometteur contre l’infection par le virus du Sida.




    Dernière modification par sindbad001 ; 20/12/2013 à 19h39.

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

  8. #127
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    83 507
    Thanks
    287
    Total, Thanks 42 505 fois
    Pouvoir de réputation
    222

    Re : Sante

    L’aspirine, utile contre les accès de colère ?




    Si vous avez le sang chaud et tendance à vous emporter trop vite, il se pourrait qu'une aspirine calme vos accès de colère. C'est ce que suggère une étude publiée dans la revue Jama Psychiatry qui n'établit pas de relation directe de cause à effet.

    Les anti-inflammatoires tels que l'aspirine peuvent-ils avoir un effet apaisant sur la colère ? Des chercheurs des Universités de Chicago et du Colorado suggèrent que cela pourrait être le cas sans en avoir fait la démonstration de manière empirique.

    Leur hypothèse relève en effet davantage d'une déduction scientifique : ils ont découvert que les troubles explosifs intermittents résultaient d'une inflammation dans le corps. Les troubles explosifs intermittents (TEI), communément appelés "syndrome de la colère", désigne une incapacité à résister aux impulsions agressives. Ces épisodes agressifs qui surviennent de façon incontrôlable et de courte durée peuvent apparaître à la fin de l'adolescence et concernent davantage les hommes que les femmes.

    En comparant les niveaux de marqueurs de l'inflammation chez un groupe de personnes souffrant de TEI et un groupe témoin, les chercheurs américains ont observé que le groupe "colérique" présentait deux marqueurs de l'inflammation plus élevés que chez les autres. “Ces deux marqueurs entrent en corrélation avec l'agression et l'impulsivité mais pas avec d'autres problèmes psychiatriques”, explique le Dr Emil Coccaro, directeur de l'étude et chercheur à l'université de Chicago.

    Les scientifiques reconnaissent ne pas pouvoir déterminer si c'est l'inflammation qui déclenche la colère ou bien si c'est le sentiment d'agressivité qui provoque l'inflammation. Mais ces résultats fournissent “une bonne indication", assurent-ils.

    Si l'hypothèse des chercheurs de Colorado se vérifie, on pourrait imaginer soigner ces accès de colère à l'aide d'anti-inflammatoires tels que l'aspirine. Reste à tester leur efficacité dans des essais cliniques.
    Dernière modification par soltan009 ; 21/12/2013 à 09h07.

  9. #128
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Localisation
    https://t.me/pump_upp
    Messages
    2 936
    Thanks
    128
    Total, Thanks 6 341 fois
    Pouvoir de réputation
    0

    Re : Sante

    La sinusite

    La sinusite désigne l’inflammation des muqueuses qui recouvrent l’intérieur des sinus. Les sinus sont des cavités osseuses (réparties en 4 paires) situées dans les os du visage (voir schéma). Chaque sinus communique avec les fosses nasales grâce à de petites ouvertures, par lesquelles s’écoule normalement le mucus produit dans les sinus.
    L’inflammation de la muqueuse des sinus, aussi appelée rhinosinusite, est habituellement causée par une infection virale ou bactérienne. Lorsqu'un virus ou une bactérie se propage dans les sinus, la muqueuse s'irrite et enfle, ce qui risque d'obstruer les sinus. Le mucus n'est alors plus drainé normalement vers le nez et, dans ce milieu fermé, les microbes se multiplient librement.
    La douleur et la sensation de pression au visage, bien connues des gens atteints de sinusite, proviennent de l’accumulation de mucus à l'intérieur du ou des sinus. La sinusite est une affection fréquente, mais dont la prévalence est difficile à estimer. Selon certaines études, elle toucherait de 10 à 15 % de la population , adultes comme enfants.
    Note. Chaque sinus porte un nom différent en fonction de sa position. Ainsi, selon le sinus infecté, on parlera de sinusite frontale, maxillaire, sphénoïdale gauche (si un seul côté est touché), etc.
    Types de sinusite
    Sinusite aiguë
    . Elle ne dure pas plus de 4 semaines et ne réapparaît pas plus de 3 fois par an. Dans la plupart des cas, elle suit une infection virale des voies respiratoires supérieures, le plus souvent un rhume. Au Canada, de 0,5% à 2&% des personnes enrhumées contractent une sinusite.
    Autres causes ou facteurs possibles: une infection bactérienne ou fongique (par des champignons)
    Sinusite chronique.
    La sinusite devient chronique lorsqu’elle persiste au-delà de 12 semaines (on parle de sinusite subaiguë entre 4 et 12 semaines). Si la sinusite aiguë ne répond pas aux traitements habituels ou si elle n'est pas soignée, elle risque d'évoluer vers une sinusite chronique. En général, la chronicité s'installe après plusieurs poussées de sinusite aiguë (sinusites récurrentes), mais il arrive parfois qu'une sinusite aiguë évolue tout de suite vers la chronicité.
    Le plus souvent, la sinusite chronique est due à des allergies. Il peut s'agir d'allergies aux animaux familiers, aux acariens, au pollen, aux champignons ou à d'autres substances qui provoquent une inflammation des parois du nez et des sinus. Ainsi, de 50 % à 80 % des personnes atteintes de sinusite chronique sont allergiques ou ont une rhinite allergique.
    D’autres facteurs peuvent être en cause:
    le tabagisme actif ou passif ;
    un système immunitaire faible;
    la fibrose kystique;
    une anomalie anatomique: une forme anormale des petits canaux permettant aux sinus de communiquer avec les fosses nasales ou une déviation de la cloison nasale;
    la natation (irritation due au chlore;
    l’usage de cocaïne par voie nasale;
    un traumatisme facial provoquant l'obstruction d'un ou de plusieurs sinus;
    l’exposition à des produits chimiques irritants (comme le formaldéhyde);
    le reflux gastro-œsophagien non traité (surtout chez les enfants).
    Complications possibles:
    Dans de très rares cas, l'infection des sinus peut se propager vers les yeux ou le cerveau, ce qui peut notamment causer les problèmes suivants:
    une méningite;
    un abcès au cerveau;
    une thrombophlébite des veines des yeux;
    une ostéomyélite des os frontaux (surtout chez les enfants).
    En outre, les sinusites non traitées ou chroniques risquent d’aggraver les troubles respiratoires chez les personnes souffrant d’asthme, en particulier chez les enfants.
    Dernière modification par rachidbeo55 ; 22/12/2013 à 07h19.

  10. #129
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Localisation
    https://t.me/pump_upp
    Messages
    2 936
    Thanks
    128
    Total, Thanks 6 341 fois
    Pouvoir de réputation
    0

    Re : Sante

    L'obésité responsable d'une puberté précoce ?
    Dernière minute
    Un indice de masse corporelle plus élevé est un facteur de risque de puberté précoce plus important que l'origine ethnique ou géographique, concluent des chercheurs.

    Alors que l'âge moyen de la maman ne cesse d'avancer et que l'apparition des seins avant l'âge de 8 ans et des règles avant 10 ans n'est plus si rare, une nouvelle étude publiée dans la revue , vient apporter une nouvelle précision.

    En effet, selon cette étude, menée auprès de 1239 fillettes américaines entre 2004 et 2011, le résultat le plus marquant est que la précocité de la puberté serait davantage corrélée à l'indice de masse corporelle des jeunes filles plutôt qu'à leur origine ethnique.

    Même si ces résultats sont à confirmer, les chercheurs concluent que l'apparition précoce de la puberté chez les jeunes filles blanches est probablement causée par l'obésité croissante dans cette population. "Une maturité avancée chez les filles a des implications cliniques importantes tant au niveau psycho-social que biologique", explique le Dr Frank Biro, de la division de médecine de l'adolescence à l'hôpital des enfants de Cincinnati (Ohio), principal auteur de cette recherche.

    Des filles connaissant une maturité précoce courent le risque d'être confrontées à de multiples problèmes comme un manque de confiance en soi, la dépression, l'échec scolaire et des comportements asociaux, commente-t-il. Par ailleurs, les auteurs suggèrent de redéfinir l'âge précis de la puberté précoce et même tardive au vu de ces évolutions.
    Dernière modification par rachidbeo55 ; 22/12/2013 à 07h21.

  11. #130
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    83 507
    Thanks
    287
    Total, Thanks 42 505 fois
    Pouvoir de réputation
    222

    Re : Sante

    Bronchiolite : comment la tenir à distance ?

    Chaque année, surtout de novembre à mars, la bronchiolite malmène les poumons de nos bébés. Un enfant sur trois de moins de 2 ans est touché. Peut-on prévenir la maladie ? Et sinon, quel traitement va la guérir ?


    Comment reconnaître une bronchiolite ?

    Avant, il y a généralement un rhume accompagné d'une fièvre peu élevée. Puis le nourrisson commence à tousser, respire de plus en plus difficilement, avec un sifflement. Plus il est jeune, plus ce sifflement est discret et n'est parfois audible qu'à l'auscultation. Mais le bébé est toujours gêné pour téter ou s'alimenter normalement. S'il prend moins de la moitié de son biberon sur trois biberons d'affilée, c'est un signe d'alerte pour les parents. Cela signifie que leur bout de chou doit faire des efforts respiratoires pour s'alimenter.

    Quelle en est la cause ?

    C'est une infection virale, due au virus respiratoire syncytial (VRS) dans 70 à 80 % des cas. Il pénètre dans les poumons et crée une inflammation, entraînant une hypersécrétion de mucus qui a tendance à obstruer les bronches. Les symptômes (toux, sifflements) ne sont que des réactions de défense contre l'envahisseur.

    Où les bébés l’attrapent-ils le plus souvent ?

    À l'évidence, dans tous les endroits où il y a beaucoup de monde, qu'il vaut mieux éviter. Le virus se transmet par les sécrétions nasales et les gouttes de salive. Il suffit qu'une personne (adulte ou enfant) ayant une infection respiratoire (rhinite, rhinopharyngite ou bronchite) soit en contact avec le bébé, et le tour est joué. Il risque d'être contaminé !

    Peut-on la prévenir ?

    Pas de sortie dans les magasins, les supermarchés, les transports en commun. Les rendez-vous médicaux se prennent aux heures creuses : ainsi, bébé risquera moins de côtoyer une personne malade. Il faut être particulièrement prudent avec un prématuré ou un enfant atteint d'une maladie chronique (maladie cardiaque, déficit immunitaire…). Pour ces petits fragiles, une règle d'or : pas de garde en milieu collectif et des contacts extrêmement limités avec les autres enfants pendant l'hiver.

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •