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Discussion: Sante

  1. #101
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    Re : Sante

    8 aliments qui contiennent de l’arsenic

    L’arsenic est un élément semi-métallique lourd qui se retrouve dans des pesticides, et dont sa consommation est très toxique pour les humains. Il peut être utilisé comme poison, c’est pourquoi lorsqu’il est retrouvé dans des aliments il peut être dangereux pour la santé. Ces huit aliments ont été scientifiquement prouvés comme étant des sources non négligeables d’arsenic, et sont donc à surveiller.

    Vin blanc
    Le vin blanc est une source importante d’arsenic, plus que le vin rouge. Une personne qui consommerait du vin blanc quotidiennement serait plus à risque de ressentir les effets de l’arsenic, qui peuvent inclure des nausées, des vomissements graves et de la diarrhée.


    Riz
    L’apport en arsenic dans le riz a été très médiatisé dernièrement. Une étude avait prouvé qu’en comparant les urines de personnes qui avaient mangé un produit du riz une fois ou plus avaient entre 40 et 70% plus d’arsenic dans le corps que quelqu’un qui n’en avait pas mangé. L’arsenic est un élément cancérigène, souvent la cause des cancers de la vessie et de la prostate, entre autres.


    Eau
    L’eau du robinet est la source principale d’arsenic dans notre alimentation. Le niveau n’est pas toujours élevé, mais c’est que même une faible exposition à l’arsenic est dangereuse à long terme. Dans certaines maisons aux États-Unis, le taux d’arsenic dans l’eau du robinet a été testé comme plus élevé que les recommandations gouvernementales.


    Choux de Bruxelles
    Les légumes verts sont ceux qui contiennent le plus d’arsenic, particulièrement les choux de Bruxelles. C’est que la plupart des légumes sont cultivés sur des sols qui ont été précédemment contaminés à l’arsenic. Puisque c’est un métal lourd, comme le mercure, l’arsenic reste longtemps dans les sols. D’ailleurs, un sol considéré comme organique n’est pas nécessairement sans arsenic.


    Thon
    Les poissons à chair foncée ont été prouvés comme source élevée d’arsenic. La meilleure façon de contrôler son apport en arsenic est de varier son alimentation. Il n’est pas nécessaire de couper ces aliments complètement de votre liste d’épicerie, seulement d’en manger moins et de choisir d'autres produits.


    Bière
    Selon une étude, les gens qui buvaient en moyenne deux bières par jour avaient un taux d’arsenic dans le corps 30% plus élevé que ceux qui ne boivent pas. Cette statistique est inquiétante lorsqu’on pense que l’arsenic peut aussi causer le développement du diabète de type 2 et de maladies cardiaques.


    Jus de pomme
    Les jus de pomme et de raisins ont été prouvés comme ayant une assez forte concentration en arsenic. Les personnes qui en consomment régulièrement ont environ 20% plus d’arsenic dans le corps que quelqu’un qui n’en boit jamais. On reconnaît une trop forte consommation d’arsenic par la décoloration de la peau à certains endroits.


    Saumon
    Comme le thon, le saumon est un poisson à surveiller. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de régulations spécifiques sur les produits contenant de l’arsenic au Canada. Seulement l’eau est régulée.

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  3. #102
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    Re : Sante

    Rougeole et rubéole éliminées des Etats-Unis



    Le Centre de contrôle des maladies avait annoncé il y a deux ans qu’il partait en lutte contre la rougeole et la rubéole. Ces deux maladies viennent officiellement de disparaître du territoire américain.

    Alors qu’en France, le virus de la rougeole est en nette recrudescence depuis trois ans, en raison d’un taux trop faible de couverture vaccinale, les Etats-Unis viennent d’annoncer, dans la revueJama Pediatrics, que cette maladie, ainsi que la rubéole, ont officiellement été éliminées du territoire d’Amérique du Nord. Le Centre de contrôle des maladies, qui avait annoncé en 2011, qu’il partait en guerre contre les virus de la rougeole et de la rubéole, semble donc être venu à bout de ces deux maladies contagieuses contre lesquelles il existe un vaccin.

    Des maladies éliminées ne signifie pas qu’elles ont totalement disparu et qu’il n’y aura plus quelques cas déclarés de façon sporadique. On parle d'élimination d’une maladie quand aucune transmission en chaîne n’a lieu pendant un an ou plus. C’est donc le cas aux Etats-Unis, où l’incidence de la rougeole est restée sous un cas pour 1 million d’habitants et où l’incidence de la rubéole est restée stable à un cas pour 10 millions d’habitants depuis dix ans.

    Un taux de vaccination de 67% en France

    En France, il faudrait parvenir à un taux de couverture vaccinale de 95% pour éliminer la maladie. Deux injections du vaccin "trivalent" rougeole-rubéole-oreillons (RRO) sont nécessaires pour être protégé efficacement, or le taux de vaccination à deux doses n’est que de 67% aujourd’hui en France.

    Ce vaccin gratuit (il est pris en charge à 100% par l’Assurance maladie)est administré aux tout-petits selon le schéma vaccinal suivant : une dose à 12 mois et une seconde dose entre 16 et 18 mois. Mais pour interrompre la transmission active du virus, toutes les personnes nées depuis 1980 qui n’ont pas été vaccinées ou qui n’ont reçu qu’une seule dose de vaccin (et qui n’ont jamais eu la rougeole) devraient procéder à une vaccination de rattrapage. Or, c’est loin d’être le cas, car la maladie ne fait pas peur, contrairement aux vaccins.

  4. #103
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    Re : Sante

    CES PRATIQUES MÉCONNUES POUR LUTTER CONTRE LE FROID



    Exit les bains brûlants et les soirées passées prostrés près du radiateur. On vous a trouvé quelques pratiques, qui certes demandent un peu de courage, mais sont très efficaces pour apprivoiser le froid. On vous explique !

    Le yoga toumo

    Pratique d’origine tibétaine importée en Europe par Maurice Daubard, le toumo, qui signifie chaleur intérieure, consiste à repousser les limites de résistance au froid grâce à des techniques basées sur la respiration, qui améliorent la circulation et provoquent ainsi le réchauffement du corps. Cette méditation se pratique en maillot de bain ou tenue légère lors de stage d’hiver en montagne.

    La natation en eau froide

    Encore peu expérimentée, la natation en eau froide comporte pourtant des vertus thérapeutiques avérées. Aussi appelée « nage hivernale », elle permet, en faisant pénétrer l’eau dans tous les pores de la peau, de régénérer le corps et l’esprit des « mauvaises graisses » et de la « mauvaise humeur ». Très répandue en Finlande, elle est encore peu expérimentée chez nous mais ses adeptes sont formels : la nage en eau froide rend accroc tous ceux qui l’ont testée.

    Le bain dérivatif

    Technique vieille de plusieurs milliers d’années, très pratiquée en Chine, le bain dérivatif consiste à refroidir quotidiennement (20 minutes par jour) la région du périnée en y apportant de la fraîcheur à l’aide d’une compresse froide et humide. Tout le reste du corps doit être au chaud. France Gillain, pionnière en la matière explique : « Le choc thermique entraîne des contractions du système fascias-intestins (les fascias sont les tissus qui enveloppent les muscles et les organes), qui peut ainsi vibrer, faire travailler les graisses chargées de déchets et les expulser par les voies naturelles ». Les effets positifs sur la forme et notamment le sommeil devraient être ressentis dès les premiers jours.

    La cryothérapie

    Utilisée en médecine, la cryothérapie consiste à s’exposer à des températures comprises entre -110 °C et -140 °C pendant trois minutes. Elle permet en créant un choc thermique de soulager les douleurs corporelles et agit comme un stimulateur psychique. Ouverte d’abord aux grands sportifs, elle est désormais accessible au grand public dans certains centres de thalassothérapie.

    Le froid ne présente donc pas que des inconvénients. Agissant positivement sur notre santé et notre bien-être, on dit que par extension, il a des effets positifs sur notre moral. Vous n’avez plus aucune excuse pour rester enfermé !

  5. #104
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    Re : Sante

    Aliments riche en fer
    Le sésame
    8-aliments-riches-en-fer.jpg

    La graine de sésame entière est une très bonne source de fer non héminique. Puissant antioxydant, le sésame apporte aussi à l’organisme de la vitamine E, une vitamine au rôle cardio-protecteur.

    100 g de sésame = 14 mg de fer

  6. #105
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    Re : Sante

    8 poissons que vous devriez éviter de manger

    Une association à but non lucratif, Food And Water Watch, a entrepris un travail colossal : examiner toutes les variétés de poissons qui pourraient se retrouver dans l’assiette des consommateurs. Les différentes équipes ont décidé d’étudier les nombreux types de pêches, d’élevages, ou encore les niveaux de toxicité dus à certaines pollutions. Alors, qui sont les mauvais élèves ?

    • 1/ Le caviar
      Ce n’est pas un poisson à proprement parler, mais les œufs de béluga et d’esturgeon sauvage sont très prisés. Ainsi, pour capturer ces poissons, certains n’hésitent pas à construire des barrages qui polluent l’eau dans laquelle ils vivent. Toutes les formes de caviar proviennent de poissons qui prennent beaucoup de temps pour arriver à maturité, aussi on peut s’inquiéter de la menace qui
      pèse sur ces espèces…











    2/ La morue d’atlantique
    Elle est plus connue des ménagères sous le nom de cabillaud. S’il est essentiel à la survie économique des pêcheurs de la Nouvelle Angleterre, le cabillaud n’en demeure pas moins une espèce en danger. En effet, le cabillaud est désormais dans la catégorie qui précède celle des espèces en voie de disparition à cause d’une mauvaise gestion des stocks maritimes. Optez plutôt pour la morue du pacifique, qui a encore de beaux jours devant elle.


    3/ L’anguille d’Amérique
    On la connaît aussi sous le nom d’anguille jaune ou d’anguille argentée, généralement mise en avant dans les restaurants japonais quand vous dégustez votre chirashi ou vos sashimis. Mais comme ses habitats naturels souffrent particulièrement de la pollution, elle est généralement fortement contaminée par les PCB et le mercure. Et si vous vous mettiez aux calmars plutôt ?


    4/ Les crevettes importées
    Vous aimez les crevettes ? Alors privilégiez la vente directe sur les marchés. Les crevettes d’élevage importées sont contaminées par de nombreux produits, comme les antibiotiques, les résidus de produits chimiques utilisés pour nettoyer les outils, poils de rats et autres morceaux d’insectes. L’association Food And Water Watch a même retrouvé des traces de E. Coli. Cela est dû au fait que moins de 2% des produits de la mer importés font l’objet d’une inspection. Privilégiez les produits des pêcheurs locaux !


    5/ Les poissons plats d’Atlantique
    La sole ou le flétan sont capturés au large de la côte atlantique. Ils souffrent non seulement de contaminations diverses, mais également d’un problème de surpêche. Selon l’association Food And Water Watch, les populations de soles et de flétans sont en dessous de 1% du nombre nécessaire de poissons qu’il faut pour garantir une pêche durable et viable à long terme.


    6/ Le saumon d’Atlantique
    L’élevage de saumon est très polluants : des milliers de poissons sont entassés dans des enclos, ce qui conduit à la croissance de maladies et de parasites qui nécessitent des antibiotiques et des pesticides. Actuellement, la majorité des poissons étiquetés « Saumon de l’atlantique » proviennent de fermes piscicoles. Optez pour le saumon sauvage d’Alaska !


    7/ Le requin
    Manger du requin est original et atypique, mais c’est aussi dommageable à plusieurs niveaux. D’une part, ces poissons prédateurs sont riches en mercure, ce qui est dangereux pour la santé des consommateurs. Mais les écosystèmes océaniques en souffrent aussi, car moins il y a de requins dans une zone, plus certaines espèces, comme les méduses par exemple, prolifèrent et appauvrissent les océans. Croyez-nous, les requins sont plus utiles dans les océans que dans votre assiette !


    8/ Le thon rouge
    Une étude parue récemment dans le très sérieux New York Times constatait que le thon rouge présente les plus hauts niveaux de mercure de tous les types de thon. Il est aussi surexploité, au point d’atteindre des niveaux proches de l’extinction de l’espèce.

  7. #106
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    Re : Sante

    Aliments riches en fer.....

    Les céréales
    9-aliments-riches-en-fer.jpg

    En cas de carence en fer, les céréales complètes non raffinées peuvent être une bonne alternative. Mais il faut quand même rester vigilant(e) : les céréales que l’on trouve dans le commerce sont souvent très riches en sucre. Préférez plutôt les céréales complètes sans sucres ajoutés et vérifiez bien les étiquettes nutritionnelles.

    100 g de céréales = 13 mg de fer

  8. #107
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    Re : Sante

    Aliments riches en fer.....
    Les épinards

    10-aliments-riches-en-fer (1).jpg
    Les épinards sont eux aussi une bonne source de fer. Peu caloriques (22 kcals pour 100 g), ils ont l’avantage d’être de puissants antioxydants, riches en vitamine A. Bouillis, les épinards ont une teneur en fer plus importante que crus.

    100 g d’épinards bouillis = 3,6 mg de fer

  9. #108
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    Re : Sante

    Une cure de bactéries intestinales pour soigner l’autisme ?

    Les personnes autistes souffrent souvent de problèmes gastriques. Pourquoi ? En voulant répondre à cette question chez la souris, des chercheurs états-uniens ont incriminé la flore intestinale. Cette découverte prometteuse pourrait conduire au développement d’un traitement contre l’autisme à base de bactéries bénéfiques.

    Les souris autistes sont moins sociables et plus anxieuses que les autres. Leur flore intestinale est également différente

    Maladie complexe et mal comprise, l’autisme est un trouble du développement qui se traduit par des difficultés à communiquer avec les autres et à évoluer dans la société. Selon l’Inserm, elle toucherait plus de 100.000 personnes en France. Pour le moment, il n’existe pas de remède miracle. Certainesthérapies comportementales ont été mises en place mais leurs performances sont encore limitées. Très récemment, des chercheurs de l’université Yale à New Haven (États-Unis) ont obtenu des résultats encourageants avec l’ocytocine, une hormone connue pour favoriser les relations humaines.Malgré les nombreuses recherches sur le sujet, les causes de l’autisme et plus généralement des troubles du spectre autistique (TSA) restent obscures, même si la génétique semble être lefacteur de risque prédominant. Grâce aux techniques d’imagerie modernes, les spécialistes ont pu analyser en détails le cerveau des autistes et ont montré que son activité était différente de celle du reste de la population.

    De nombreux probiotiques entrent dans la composition de certains produits lactés, comme les yaourts. Ils ont un effet bénéfique sur la santé physique et mentale. Pourraient-ils aider à lutter contre l'autisme ? © gyroscopio, Flickr, cc by 2.0
    En plus de leurs troubles comportementaux, les autistes souffrent très souvent de problèmes gastriques. Cette condition intrigue les spécialistes du domaine. Une équipe de l’institut de technologie en Californie (États-Unis) s’est penchée sur le sujet chez la souris. Ses résultats, publiés dans la revue Cell, révèlent à nouveau l’influence importante du microbiote intestinale sur la santé.


    Une bactérie qui soigne l’autisme chez la souris

    Dans une étude précédente, les chercheurs avaient fabriqué des souris présentant des symptômes autistiques. Pour réussir cette prouesse, ils avaient injecté des produits chimiques mimant une infection virale dans des souris enceintes. Leur expérience avait fonctionné puisque les petits étaient nés moins sociables et plus anxieux que les autres souriceaux.Comme c’est le cas chez l’Homme, ces souris autistes présentaient des trous dans leurs intestins et étaient plus sujettes aux problèmes gastriques. Les scientifiques se sont alors demandé quel était le rôle du microbiote digestif dans le développement des symptômes autistiques. Pour répondre à cette question, ils ont récupéré les microbes intestinaux de souris autistes et les ont analysés par des technologies de génomiques. Ils ont alors montré que les souris malades possédaient moins debactéries de l’espèce Bacteroides fragilis dans leur système digestif que les animaux sains. Encore mieux : en nourrissant les rongeurs autistes avec la bactérie en question, les auteurs ont pu améliorer leurs comportements et leurs troubles digestifs ! « Il est incroyable de voir qu’en ajoutant uniquement cettebactérieon peut inverser les symptômes de l’autisme », explique John Cryan, un pharmacien de l’University College Corken Irlande.

    4EPS, la molécule qui rend autiste

    Mais comment les bactéries du tube digestif peuvent-elles influencer l’activité du cerveau ? Ce n’est pas la première fois que de telles observations sont faites. Des expériences ont par exemple suggéré que la flore intestinale influençait les comportements des humains et des animaux. Une étude récente a même dévoilé les bénéfices des probiotiques dans le traitement de la dépression. Cependant, jusqu’ici personne n’avait vraiment creusé la question plus profondément.Pour comprendre le phénomène, les chercheurs ont analysé des échantillons sanguins provenant de souris saines ou autistes. Ils ont découvert qu’une molécule appelée 4-ethylphenylsulphate (4EPS), était présente à des taux 46 fois plus élevés chez les animaux souffrant de troubles autistiques. Ils ont également montré que ce composé chimique possédait une structure similaire à celle du para-cresol, une molécule retrouvée en quantité importante chez les personnes autistes. Les scientifiques l’ont alors injecté dans les souris saines. Ce traitement a eu l’effet escompté puisque les souris ont commencé à se comporter comme les souris autistes, répétant plusieurs fois le même mouvementou couinant de manière inhabituelle.Ces travaux sont très encourageants et méritent d’être explorés plus en détail. « À mon avis, les résultats sont assez solides pour que l’on voit lesprobiotiquescomme une nouvelle solution thérapeutique, indique Stephen Collins, chercheur à l’université McMaster en Ontario (Canada). La prochaine étape sera de comprendre comment les bactéries de la flore intestinale interagissent pour produire 4EPS et influencer le cerveau. »








    Le BCG protégerait-il de la sclérose en plaques ?

    Notre bon vieux vaccin contre la tuberculose sera-t-il utilisé pour prévenir ou limiter les dégâts causés par la sclérose en plaques ? Une étude italienne vient de fournir des résultats préliminaires intéressants, même s’il est encore un peu tôt pour s’enthousiasmer.





    La sclérose en plaques est une maladie qui touche principalement des femmes jeunes, entre 20 et 40 ans. Mais peut-être pourra-t-on limiter son incidence grâce au classique BCG, vaccin contre la tuberculose qui n'est plus obligatoire en France depuis quelques années
    La sclérose en plaques (SEP), qui frappe plus de 2 millions de personnes à travers le monde, reste une maladie bien mystérieuse. Ce trouble neurologique aboutit à la perte progressive de la myéline, la gaine protectrice entourant les neurones, au niveau du système nerveux central. La cause de ce dysfonctionnement est inconnue. On plaide pour un mélange de facteurs génétiques et environnementaux, avec un élément déclenchant, comme une infection. Il est intéressant de noter que certains vaccins (hépatite B, et dernièrement le Gardasil) ont été accusés d’avoir engendré la maladie chez certaines personnes, mais l’imputabilité n’a pas été avérée.Pourtant, les patients pourraient tirer des bénéfices d’un autre vaccin : le BCG. Utilisé en France (et ailleurs dans le monde) en prévention de la tuberculose depuis des décennies, son efficacité réelle est débattue depuis longtemps dans cette indication. Une étude menée par Giovanni Ristori, de l’université de La Sapienza, à Rome, vient de démontrer l’intérêt de ce vaccin contre la SEP. Des résultats à lire dans Neurology.Le BCG protège partiellement contre la sclérose en plaques

    Ce travail reste préliminaire, puisque seules 73 personnes y ont pris part du début à la fin. Tous présentaient pour la première fois des symptômes qui laissent suggérer une SEP, comme des engourdissements ou des troubles visuels ou de l’équilibre. Des signes inquiétants confirmés par uneIRM. Dans cette situation, qualifiée de syndrome clinique isolé, 50 % des patients développent le trouble neurologique dans les deux années suivantes, et 40 % plus tardivement. Seuls 10 % donc sont finalement épargnés.
    La sclérose en plaques est une maladie chronique qui affecte le système nerveux central et du nerf optique, qui conduit progressivement à des troubles sensitifis, moteurs et visuels. © _DJ_, Flickr, cc by sa 2.0

    Parmi ces patients, 33 d’entre eux ont reçu une injection du BCG à ce stade, les 40 sujets restants se voyant inoculer un placébo. Tous étaient suivis et subissaient un scanner cérébral une fois par mois pendant six mois. Ensuite, ils devaient se soigner durant un an à l’aide d’un médicamentutilisé classiquement contre la SEP : l’interféron bêta-1a. Après cette période, ils étaient pris en charge par un neurologue qui leur proposait les traitements les plus adaptés. Le diagnostic était finalement posé cinq années après le début de l’expérience.Au bout de six mois déjà, les participants ayant reçu le BCG manifestaient moins de lésions caractéristiques de la SEP : en moyenne 3 contre plus de 7 pour le groupe contrôle. Finalement, 42 % des sujets vaccinés ont développé la maladie 5 ans plus tard. Contre 70 % pour leurs homologues traités au placébo. Une différence significative qui suggère une efficacité du BCG pour réduire les lésions et limiter les risques de SEP.Des points marqués pour l’hypothèse hygiéniste

    Les auteurs précisent qu’il est encore trop tôt pour le recommander, car ils veulent augmenter l’échantillon après avoir vérifier l’innocuité sur le long terme. Pour l’heure, ils n’ont relevé aucun effet secondaire majeur, et les quelques événements indésirables répertoriés étaient les mêmes dans les deux groupes.Cet article a été accompagné d’un éditorial rédigé par deux scientifiques états-uniens, dont Dennis Bourdette, de l’Oregon Health & Science University. Ils y expliquent que cette découverte va dans le sens de l’hypothèse hygiéniste, qui considère que les allergies et les maladies auto-immunes (parmi lesquelles on classe la SEP) explosent depuis que notre mode de vie limite notre exposition aux microbes. En effet, la généralisation des antibiotiques, la stérilisation du matériel, l’assainissementdes eaux, etc., s’accompagneraient de dommages collatéraux.Il a précédemment été montré que l’infestation par des vers parasites contribuait à atténuer les symptômes de la SEP, parce que ces corps étrangers entraîneraient, selon l’hypothèse des chercheurs, les cellules immunitaires à mieux distinguer le soi du non-soi et à arrêter de dégrader la gaine de myéline. Le BCG, constitué d’une bactérie vivante mais atténuée, pourrait donc jouer le même rôle. Une affaire qui demande à être creusée.





    NT219, le futur traitement des maladies neurodégénératives ?

    Face au vide thérapeutique contre les maladies neurodégénératives, comme Alzheimer ou Parkinson, de nombreuses pistes sont explorées. Des chercheurs israéliens pensent avoir trouvé un composé qui empêcherait l’agglomération des protéines caractéristiques de ces pathologies et, ainsi, en préserverait. Des résultats concluants… chez le ver. Pour l’instant

    Peut-on croire à un médicament miracle capable de combattre à lui seul plusieurs maladies neurodégénératives ? Les scientifiques NT219 pourraient avoir cette ambition

    Les maladies d’Alzheimer, de Parkinson et d’Huntington ont deux points communs : d’une part elles apparaissent dans la très grande majorité des cas à des âges avancés et, d'autre part, elles se caractérisent par une accumulation anormale de protéines particulières dans le cerveau(différentes dans chacune de ces pathologies). Les chercheurs considèrent que les mécanismes mis en place durant la jeunesse se dérégulent, et perdent ainsi l’effet protecteur qu’ils procuraient.Le laboratoire d’Ehud Cohen, chercheur à l’université hébraïque de Jérusalem, travaille en ce sens depuis plusieurs années. Son équipe a par exemple inhibé une des voies impliquées dans levieillissement, liée aux réactions en chaîne qu’induisent l’insuline et l’hormone de croissance IGF1. D’abord chez le ver Caenorhabditis elegans. Aucune trace de l’agglomération de bêta-amyloïdes, typiques de la maladie d’Alzheimer. Même chose chez la souris. Cette piste semble donc prometteuse. Seul hic, et non des moindres : les animaux testés avaient été modifiés génétiquement, ce qu'il est impossible de reproduire chez l’Homme. Il faut donc trouver un autre moyen pour parvenir aux mêmes résultats.En compagnie d’Hadas Reuveni, directrice de la firme TyrNovo, ils ont collaboré à la découverte d’un composé qui pourrait jouer ce rôle. Plusieurs sont sortis du lot. Mais le principal, nommé pour l’instant NT219 et d’abord conçu pour lutter contre le cancer, semble le plus approprié. Les scientifiques viennent désormais de le tester, comme ils le décrivent dans la revue Aging Cell, sur leurs fameux vers, et sur des cellules humaines. Avec succès.

    Le cerveau, comme tout organe, vieillit. Mais lorsqu'il est rongé par des maladies qui accélèrent sa sénescence, la médecine est dans l'impossibilité de lutter : pas de greffe possible, ni de traitement efficace disponible. Pour le moment... © Spooky Pooka, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0


    Un médicament miracle contre les maladies neurodégénératives ?

    Après administration du médicament, les cellules humaines et les animaux de laboratoire n’ont pas présenté les blocs protéiques retrouvés normalement chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’Huntington. Une piste sérieuse, mais encore loin d’aboutir. Car des nématodes à l’Homme, il y a de nombreux paliers à franchir.S’il est difficile de croire en la molécule miracle, le NT219 entre finalement dans l’air du temps. De plus en plus de spécialistes s’interrogent sur le lien entre le métabolisme et les maladies neurodégénératives. Il existerait une relation entre le diabète et la maladie d’Alzheimer. Et un certain nombre de scientifiques pensent que l’insuline pourrait indirectement y contribuer. En revanche, les plaques séniles pourraient finalement ne pas être toxiques à ce stade, mais le mal apparaîtrait plus tôt, lorsque les bêta-amyloïdes forment de petits regroupements sous la forme d’oligomères solubles.Bref, le concept est encore assez flou dans l’esprit des chercheurs, et ils avancent un peu à tâtons, parfois dans des directions qui ne mèneront peut-être pas bien loin. Mais c’est aussi en se trompant qu’on apprend, et qu’on finira par trouver un moyen de ralentir, voire de guérir, tous ces troubles neurologiques contre lesquels on ne peut, actuellement, pas lutter efficacement.








    Traiter le cancer... à la bonne heure !

    L’efficacité et la toxicité des chimiothérapies varient selon l’heure de la journée. Mais tout le monde n’a pas la même horloge…





    Les médicaments utilisés dans les chimiothérapies contre les cancers n'ont pas le même effet selon les moments de la journée. Grâce aux mathématiques et à la génétique, les chercheurs tentent de trouver l'heure où leur utilisation serait optimale pour les patients

    La chronothérapie des cancers, vous connaissez ? Il s’agit d’administrer les traitements à une heure optimale. L’efficacité des médicaments anticancéreux pourrait ainsi doubler, et leur toxicitédiminuer selon l’heure d’administration. C’est ce que viennent de montrer les auteurs d’une étude internationale dont les conclusions ont été publiées dans la revue Cancer Research.« Le métabolisme de l’organisme est rythmé sur 24 heures par l’horloge circadienne, expliquent les auteurs de ce travail, coordonné par l’Inserm, le CNRS et l’université Paris-Sud. De ce fait, à certains moments précis de la journée ou de la nuit, un médicament donné peut s’avérer plus toxique pour les cellules cancéreuses et moins agressif pour les cellules saines. »
    Les cellules du cancer du pancréas sont plus sensibles à l'irinotécan à une heure particulière de la journée chez les souris. Le meilleur moyen d'optimiser l'efficacité des traitements contre le cancer. © Anne Weston, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

    Les chimiothérapies sous la dépendance de la pendule

    Bien entendu, les rythmes biologiques peuvent changer d’un individu à l’autre. « Pour 50 % des patients, l’heure optimale est la même. Les 50 % restants sont soit en avance soit en retard sur cette heure. » Pour comprendre les facteurs qui jouent sur ces différences dans les rythmes biologiques, les équipes du chronothérapeute Francis Lévi ont étudié la toxicité de l’irinotécan. Ce médicament est très utilisé dans le traitement du cancer du côlon et du pancréas. Ils ont ainsi observé sur des souris que l’heure de meilleure tolérance au traitement variait jusqu’à 8 heures d’un groupe de rongeurs à l’autre, selon leur sexe et leur patrimoine génétique.Grâce à un modèle mathématique complexe (en mesurant l’expression de 27 gènes dans le foie et le côlon au cours des 24 heures), les chercheurs ont pu prédire précisément l’heure à laquelle l’irinotécan est le moins toxique. Ils souhaitent à présent valider ce modèle pour d’autreschimiothérapies.Au-delà de l’expression des gènes, ils voudraient aussi trouver d’autres paramètres physiologiques liés à l’horloge biologique. Objectif : prédire l’heure optimale des traitements pour chaque patient. Ces travaux devraient permettre d’accroître l’efficacité et la tolérance des traitements, mais aussi améliorer considérablement la qualité de vie des malades.





    Science décalée : le cannabis ferait grossir les seins... des hommes

    Les spécialistes pensent depuis longtemps que fumer du cannabis fait pousser les seins des hommes. Aux États-Unis, un chirurgien plasticien rappelle dans la presse nationale l’ampleur du phénomène : l’opération a concerné près de 23.000 hommes de son pays en 2012. Si le lien n’a jamais pu être avéré, la marijuana abaisserait les niveaux de testostérone…

    Le cannabis est une drogue illégale dans la plupart des pays, mais reste néanmoins très consommé. Un rapport de l'ONU de 2008 estimait à 166 millions les utilisateurs durant l'année 2006. Quelques-uns d'entre eux auraient alors pu souffrir de gynécomastie.

    Une fois n’est pas coutume. La chronique Science décalée ne s’intéresse pas cette semaine à une étude publiée dans une revue prestigieuse, mais au texte d’Anthony Youn, chirurgien plasticien à Détroit (Michigan, États-Unis), paru sur CNN. Il rappelle, chiffres à l’appui, que la consommation decannabis peut avoir des effets secondaires particulièrement gênants pour les hommes : voir leurs seins pousser…


    Le contexte : les opérations de réduction mammaire en hausse

    Ce trouble a un nom scientifique : gynécomastie. Bien que les personnes atteintes s’en vantent peu, elles sont nombreuses à être concernées. Aux États-Unis, en 2012, la Société américaine dechirurgie esthétique plastique (ASAPS) comptabilisait près de 23.000 hommes qui passaient sous le bistouri pour une réduction mammaire, faisant de cette opération plastique la cinquième plus pratiquée du territoire : + 30 % en l’espace d’un an, entre 2011 et 2012. Dans son article, Anthony Youn précise qu’entre 33 et 41 % des hommes entre 25 et 44 ans sont concernés. Pire : chez lesadolescents, le score s’élève à 60 %, et atteint des taux similaires chez les plus de 50 ans.Quelles sont les causes ? Plusieurs ont été identifiées. Certains cancers (à commencer par celui destesticules), des maladies, des troubles hormonaux ou la prise de substances actives contribuent à faire chuter le taux de testostérone. L’équilibre entre testostérone et œstrogènes se rompt : la balance penche en faveur des hormones sexuelles féminines. Et les caractères secondaires associés se manifestent : les seins poussent. La plupart du temps, le trouble se résorbe tout seul mais, parfois, l’opération est préconisée.Le chirurgien plasticien s’intéresse quant à lui à une autre cause jugée plausible : le cannabis.

    Avant et après. La gynécomastie est relativement fréquente chez les adolescents, surtout lorsqu'un pic d'œstrogènes se produit avant le pic de testostérone, lequel permet le retour à la normale. © David Andrews Copeland, Wikipédia, cc by sa 3.0


    Les données scientifiques : le cannabis, probablement mauvais

    Anthony Youn recourt à la littérature scientifique afin de servir son argumentaire. En réalité, les chercheurs pensent depuis longtemps que la marijuana entraîne une diminution des sécrétions detestostérone. Mais dans l’espèce humaine, les études sont difficiles à mettre en place, du fait de l’illégalité de la drogue. Une recherche de 1972 montrait un lien direct mais une autre, parue cinq ans plus tard, n’établissait aucune relation de cause à effet. Difficile d’être affirmatif donc.Les travaux qui comparent les niveaux d’hormones chez les fumeurs réguliers de cannabis avec les autres suggèrent malgré tout un effet délétère de la marijuana. Les résultats chez les animaux sont moins équivoques, d’après Anthony Youn. La drogue abaisse bien les concentrations de l’hormone virile, diminue la taille des testicules et engendre un sperme de mauvaise qualité. Des modifications physiologiques qui peuvent donc avoir des répercussions sur la croissance des glandes mammaires.Pour lui, si le lien n’est pas avéré, il est tout à fait plausible. Et invite donc les gros consommateurs de cannabis à mettre le joint de côté s’ils veulent s’éviter une déformation physique gênante et une éventuelle opération chirurgicale derrière.

    L’œil extérieur : des hommes aux gros seins dans certains États ?

    Le discours tenu par Anthony Youn n’est pas nouveau, et repose sur des bases scientifiques assez solides. Le site MedlinePlus, tenu par les National Institutes of Health états-uniens, évoque bien la drogue parmi les causes possibles. Et des nouvelles réponses pourraient être apportées dans les années à venir.En effet, outre-Atlantique, les lois d’un État à l’autre varient. Certains sont moins répressifs que d'autres et, récemment, deux d’entre eux (le Colorado et Washington) ont autorisé l’utilisation ducannabis à titre thérapeutique et récréatif. Si bien que les scientifiques disposeront de sujets d’études pour mener plus en profondeur les investigations.--------------------------------Pourquoi une rubrique Science décalée ? Cette chronique hebdomadaire a pour ambition de montrer que la science peut aussi être drôle et inattendue, et surtout qu’elle brasse vraiment tous les domaines possibles et imaginables. Ainsi, on peut faire du sérieux avec du farfelu, et de l’humour avec des sujets à priori peu risibles. Chaque semaine donc, nous sélectionnons l’info la plus étrange ou surprenante pour vous la faire partager le dimanche, entre le fromage et le dessert.








    Dernière modification par sindbad001 ; 09/12/2013 à 15h09.

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

  10. #109
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    Re : Sante

    Aliments riches en fer pendant la grossesse

    1. Risques d'une carence en fer

    Un apport suffisant en fer est nécessaire, en particulier en fin de grossesse. Un manque de fer peut entrainer une baisse des globules rouges à l'origine d'une anémie, situation qui pourrait augmenter les risques de prématurité et de faible poids du bébé.


    2. Quels aliments contiennent du fer?

    Consommer régulièrement les aliments qui contiennent du fer devrait suffire en général : les oeufs, le poisson et la viande et les légumes secs, lentilles, haricots blancs, pois chiche, les oléagineux, les épinards... Manger du poisson au minimum deux fois par semaine, sous différentes formes y compris sous la forme de conserve, comme le thon, les sardines, le maquereau...

    Consommer des agrumes (citrons, oranges, pamplemousses) contenant de la VIT C, qui permet l'absorption du fer. Le brocoli est considéré comme un des aliments qui apporte le plus de vitamine C.


    3. Quand prendre un traitement à base de fer?

    Un traitement à base de fer peut être prescrit si l'apport en fer est insuffisant. Le médecin ou la sage femme peuvent prescrire un supplément en fer si une anémie est constatée.


    4. Compléments alimentaires contenant du fer

    Ne pas prendre de fer sous la forme de médicament ou d'aliments enrichis ou de compléments alimentaires. Cet apport peut être néfaste en cas d'hypertension artérielle, de diabète ou si le tabac n'a pas été interrompu.
    Dernière modification par rachidbeo55 ; 10/12/2013 à 06h54.

  11. #110
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    Re : Sante

    Le cannabis ferait grossir les seins... des hommes

    Les spécialistes pensent depuis longtemps que fumer du cannabis fait pousser les seins des hommes. Aux États-Unis, un chirurgien plasticien rappelle dans la presse nationale l’ampleur du phénomène : l’opération a concerné près de 23.000 hommes de son pays en 2012. Si le lien n’a jamais pu être avéré, la marijuana abaisserait les niveaux de testostérone…
    le cannabis ferait grossir les seins... des hommes.jpg
    Le cannabis est une drogue illégale dans la plupart des pays, mais reste néanmoins très consommé. Un rapport de l'ONU de 2008 estimait à 166 millions les utilisateurs durant l'année 2006. Quelques-uns d'entre eux auraient alors pu souffrir de gynécomastie.
    Une fois n’est pas coutume. La chronique Science décalée ne s’intéresse pas cette semaine à une étude publiée dans une revue prestigieuse, mais au texte d’Anthony Youn, chirurgien plasticien à Détroit (Michigan, États-Unis), paru sur CNN. Il rappelle, chiffres à l’appui, que la consommation decannabis peut avoir des effets secondaires particulièrement gênants pour les hommes : voir leurs seins pousser…
    Le contexte : les opérations de réduction mammaire en hausse

    Ce trouble a un nom scientifique : gynécomastie. Bien que les personnes atteintes s’en vantent peu, elles sont nombreuses à être concernées. Aux États-Unis, en 2012, la Société américaine dechirurgie esthétique plastique (ASAPS) comptabilisait près de 23.000 hommes qui passaient sous le bistouri pour une réduction mammaire, faisant de cette opération plastique la cinquième plus pratiquée du territoire : + 30 % en l’espace d’un an, entre 2011 et 2012. Dans son article, Anthony Youn précise qu’entre 33 et 41 % des hommes entre 25 et 44 ans sont concernés. Pire : chez lesadolescents, le score s’élève à 60 %, et atteint des taux similaires chez les plus de 50 ans.
    Quelles sont les causes ? Plusieurs ont été identifiées. Certains cancers (à commencer par celui destesticules), des maladies, des troubles hormonaux ou la prise de substances actives contribuent à faire chuter le taux de testostérone. L’équilibre entre testostérone et œstrogènes se rompt : la balance penche en faveur des hormones sexuelles féminines. Et les caractères secondaires associés se manifestent : les seins poussent. La plupart du temps, le trouble se résorbe tout seul mais, parfois, l’opération est préconisée.
    Le chirurgien plasticien s’intéresse quant à lui à une autre cause jugée plausible : le cannabis.
    hommes aux gosq seins.jpg
    Avant et après. La gynécomastie est relativement fréquente chez les adolescents, surtout lorsqu'un pic d'œstrogènes se produit avant le pic de testostérone, lequel permet le retour à la normale. © David Andrews Copeland, Wikipédia, cc by sa 3.0
    Les données scientifiques : le cannabis, probablement mauvais

    Anthony Youn recourt à la littérature scientifique afin de servir son argumentaire. En réalité, les chercheurs pensent depuis longtemps que la marijuana entraîne une diminution des sécrétions detestostérone. Mais dans l’espèce humaine, les études sont difficiles à mettre en place, du fait de l’illégalité de la drogue. Une recherche de 1972 montrait un lien direct mais une autre, parue cinq ans plus tard, n’établissait aucune relation de cause à effet. Difficile d’être affirmatif donc.
    Les travaux qui comparent les niveaux d’hormones chez les fumeurs réguliers de cannabis avec les autres suggèrent malgré tout un effet délétère de la marijuana. Les résultats chez les animaux sont moins équivoques, d’après Anthony Youn. La drogue abaisse bien les concentrations de l’hormone virile, diminue la taille des testicules et engendre un sperme de mauvaise qualité. Des modifications physiologiques qui peuvent donc avoir des répercussions sur la croissance des glandes mammaires.
    Pour lui, si le lien n’est pas avéré, il est tout à fait plausible. Et invite donc les gros consommateurs de cannabis à mettre le joint de côté s’ils veulent s’éviter une déformation physique gênante et une éventuelle opération chirurgicale derrière.
    L’œil extérieur : des hommes aux gros seins dans certains États ?

    Le discours tenu par Anthony Youn n’est pas nouveau, et repose sur des bases scientifiques assez solides. Le site MedlinePlus, tenu par les National Institutes of Health états-uniens, évoque bien la drogue parmi les causes possibles. Et des nouvelles réponses pourraient être apportées dans les années à venir.
    En effet, outre-Atlantique, les lois d’un État à l’autre varient. Certains sont moins répressifs que d'autres et, récemment, deux d’entre eux (le Colorado et Washington) ont autorisé l’utilisation ducannabis à titre thérapeutique et récréatif. Si bien que les scientifiques disposeront de sujets d’études pour mener plus en profondeur les investigations.
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    Pourquoi une rubrique Science décalée ? Cette chronique hebdomadaire a pour ambition de montrer que la science peut aussi être drôle et inattendue, et surtout qu’elle brasse vraiment tous les domaines possibles et imaginables. Ainsi, on peut faire du sérieux avec du farfelu, et de l’humour avec des sujets à priori peu risibles. Chaque semaine donc, nous sélectionnons l’info la plus étrange ou surprenante pour vous la faire partager le dimanche, entre le fromage et le dessert.
    Dernière modification par rachidbeo55 ; 11/12/2013 à 08h42.

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