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    La Russie peut étouffer tous les moteurs de l’Europe




    Les représentants du business européen sont au bord de la panique. Si le paquet de sanctions suivant devait être accepté, même dans la situation actuelle pour de nombreuses entreprises européennes ce sera la catastrophe.

    Peu nombreux sont ceux qui savent que la Russie est le principal et fondamental fournisseur de palladium. C’est actuellement un métal qui se négocie quatre fois plus cher que l’or, et dont la pénurie pourrait bloquer l’industrie automobile en Europe. Le fait est que cepalladium est un des composants des pots catalytiques pour automobiles ; et même à ce stade, alors que la Russie remplit ses engagements en matière de fourniture de ce métal, il y a dans le monde en la matière un déficit de plusieurs tonnes.

    Et c’est -parmi d’autres- une position qui, de par son interruption, permettrait à la Russie de porter un coup de grande envergure, constatent les experts et businessmen européens. Et la guerre des sanctions n’apporte rien de bon aux entrepreneurs.

    C’est pourquoi l’association des entreprises européennes (AEE) s’est adressée aux dirigeants et chefs de gouvernements des 28 pays de l’UE, ainsi qu’aux présidents de Russie et d’Ukraine, avec la demande de préserver des effets des sanctions les entreprises qui s’activent dans les secteurs exposés à ces sanctions.

    La mise en place de telles mesures mèneront à de sérieuses chutes de production, la diminution de postes de travail, et nuiront tant aux entreprises qu’aux fournisseurs et distributeurs des secteurs concernés. Les effets négatifs se prolongeront dans les dépenses budgétaires du fait de la diminution des perceptions de taxes et impôts. Tel est le message de l’AEE.

    L’AEE spécifie que le monde des affaires doit servir de lien entre les gouvernements, et ne doit pas être soumis à quelques limitations spécifiques. Dans cet esprit la direction de l’AEE demande « avec insistance » aux dirigeants de l’UE et de Russie de protéger de part et d’autre le monde des affaires de la poursuite de quelques sanctions que ce soit.
    La veille la Commission Européenne a annoncé avoir complété le projet de sanctions complémentaires à l’égard de la Russie. Le paquet de documents est adressé pour examen au Conseil de l’Europe, dans lequel agissent les chefs d’état et de gouvernement de tous les pays membres de l’UE. Document qui pourrait être entériné dès le 5 septembre

    Les nouvelles limitations complètent celles prise le 31 juillet, et concernent l’accès aux marchés des capitaux et des technologies, ainsi que l’export vers la Russie d’armements et produits mixtes civils-militaires.





    Auparavant, il fut annoncé que l’UE peut interdire à ses citoyens et entreprises d’acquérir des bons d’Etat russes, d’étendre la limitation à la fourniture de technologies pétrolières à l’industrie gazière. Et renoncer à l’exécution des contrats d’armement en cours.

    Le premier ministre slovaque Robert Fico a menacé d’opposer un veto à la prise de nouvelles sanctions contre la Russie, si ces sanctions devaient menacer l’économie de son pays.


    S’exprimant devant les journalistes après une rencontre avec les dirigeants européens, Fico a qualifié les nouvelles sanctions de « stupides et contre-productives ». « Je ne vois aucun sens dans ces nouvelles limitations, tant que nous n’aurons pas observé l’effet sur la Russie du précédent paquet de sanctions » a t-il déclaré.


    Plus tôt l’Association nationale des industriels US (NAM) a exprimé sa « déception de ce que les USA pratiquement développent des sanctions à sens unique, ce qui mine l’activité commerciale des USA ».

    Quant à lui, le Wall Street Journal a annoncé que les organisations entrepreneuriales américaines expriment leur inquiétude quant au fait qu’elles pourraient se trouver confrontées à des mesures réciproques russes, si Washington initiait de nouvelles sanctions plus dures que celles de l’UE.


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    Re : La Russie peut étouffer tous les moteurs de l’Europe

    Le principe de Newton, version russe : Moscou se prépare aux appels guerriers de l’Occident








    La Russie doit être prête à toute provocation guerrière. On a discuté au Kremlin des armes futures dont va disposer l’armée dans un avenir proche. Vladimir Poutine a tenu une réunion à propos du programme gouvernemental d’armement d’ici à 2025. L’Otan rapproche ses infrastructures militaires des frontières de la Russie. Moscou n’a pas l’intention d’observer ce mouvement les bras croisés, comme dans les années 90. Le président va désormais diriger personnellement le travail du complexe militaro-industriel.

    Spectacle fascinant : le missile balistique de 30 tonnes, Boulava, s’élance de dessous la mer et disparait à l’horizon. C’est le premier lancement depuis le sous-marin « Vladimir Monomaque », qui effectue ses essais militaires dans la Mer Blanche. Et le premier lancement est réussi. Comme annoncé par l’État-major, après quelques minutes les ogives du missile avaient atteint leur cible au Kamtchatka.

    « Dans le cadre des essais du sous-marin stratégique lance-missiles ‘Vladimir Monomaque’ a été effectué avec succès le lancement de missile stratégique depuis la Mer Blanche », a annoncé avec fierté le commandant en chef de la marine de guerre Victor Tshirkov.

    Ceci a servi d’introduction à la grande réunion tenue au Kremlin à propos du nouveau programme gouvernemental d’armement. En vue d’évaluer le nombre de missiles dont a besoin la Russie, sous-marin, tanks et armes diverses, Vladimir Poutine a rassemblé les militaires et les financiers. Il a débuté par cette nouvelle:

    « Le décret relatif à la création de la nouvelle commission militaro-industrielle de la Fédération de Russie est signé. Cette commission réfère directement au Président. Nous avons discuté de cette question avec le gouvernement et le chef de gouvernement. Nous avons convenu que de cette façon le travail sera plus efficace, si l’on considère que la commission va s’occuper, pour une part significative, de la substitution des sources d’importation. Car sur ce point il faudra s’accorder entre structures non seulement du gouvernement, mais aussi de structures diverses qui relèvent directement de l’autorité du Président » a expliqué le Président aux participants à cette réunion.







    Le vice-président de cette commission sera le vice-premier ministre Dmitri Rogozin. Il veillera au travail courant du complexe militaro-industriel. Et son premier souci sera le nouveau programme gouvernemental d’armement, sur la période 2016 > 2025. Ce programme dispose d’une solide base financière; l’armée a reçu 2.5 trillions de roubles dans les années 2000. Et ce sera plus de 20 trillions d’ici à 2020. En plus de quoi 3 trillions seront attribués séparément à l’équipement des entreprises de production militaire. Le Président a souligné que ce sont des dépenses colossales, non superflues, mais indispensables.


    « Une telle concentration de ressources s’explique par le fait qu’il faut rééquiper l’armée et la marine, moderniser l’industrie d’armement. Ce n’est pas lié à une quelconque course aux armements. C’est dû au fait que nos principaux systèmes d’armement, notre système défensif et nos éléments d’attaque, sont au bout de leurs ressources, ou les ont épuisées. Et s’il faut les remplacer, remplaçons-les par des éléments perspectifs, contemporains, et qui offrent un usage à long terme. Il faut rattraper le temps perdu les années précédentes, lorsque la nouvelle technologie passait en production réduite, alors que les usines perdaient leur capacité de production, et leurs cadres » a poursuivi le Président russe.

    Le chef d’état-major apporte les chiffres quant à la situation en aout. L’arméea reçu 3.600 éléments d’armement de base et 241.000 échantillons divers. Mais lesquels exactement, il ne l’a pas précisé. Les détails chiffrés relevaient sans doute de la partie à huis-clos de la réunion.


    Vladimir Poutine fixe à la nouvelle commission du complexe militaro-industriel ses missions, et les points auxquels elle doit prêter attention avant tout :


    « Il faut évaluer de façon fiable et complète les menaces potentielles à la sécurité militaire de notre pays. A chacune de ces menaces il faut définir la réplique adéquate et suffisante. Comme on le sait, il y a quelques années les USA ont rompu unilatéralement le traité sur les ABM, pour lancer activement leur système de bouclier antimissiles. Les pourparlers à ce sujet ne donnent aucun résultat, à tel point que ce système se développe en Europe, en Alaska, c’est-à-dire à proximité de nos frontières » a prévenu le chef d’état.


    « L’extension de l’Otan vers l’Est suscite une inquiétude grandissante. Quant à leurs promesses à ce sujet, les Usa et leurs alliés les ont oubliées.








    Vous savez que la décision a été prise récemment de renforcer le potentiel de l’Otan en Europe orientale. La crise ukrainienne, qui fut provoquée et créée par certains de nos partenaires occidentaux, est maintenant utilisée pour réanimer le bloc militaire de l’Otan. Tout ceci doit être pris en considération, et sera pris en considération dans la prise de décisions pour assurer la sécurité de notre pays. Nous devrons faire tout ce qui est nécessaire pour que cette sécurité soit fiable et totalement garantie. Et nous avons déjà annoncé, répété, que nous serons obligés, je dis bien obligés, de prendre les mesures adéquates pour assurer notre sécurité. Nous l’avons dit tant et plus, et ne voudrions aucunement que s’ensuivent des réactions hystériques lorsque ces décisions seront définitivement prises, et entreront en action. Je veux souligner que tout ce que nous entreprenons est entrepris en riposte » a répété le Président.


    « Et une menace potentielle supplémentaire pour la Russie est un système de frappe planétaire rapide (Prompt Global Strike), qu’étudient et développent activement les USA, et devrait être capable d’annihiler tous les centres de commandement des forces stratégiques. La Russie ne restera pas simple spectateur de cette situation ». Comme l’a annoncé le vice-ministre de la défense, et secrétaire de la nouvelle commission, la Russie peut concevoir son propre système de riposte.


    « Nous pouvons et serons obligés de le faire si la menace se concrétise. En premier lieu nous élaborerons les systèmes de riposte à ce type nouveau d’armes ». Telle est la réponse aux journalistes du vice-ministre russe de la défense Youri Borissov.


    « Le financement de ces programmes se fera en fonction des possibilités de l’économie russe. Pas au détriment de son développement. »


    « Certains aimeraient relancer la course aux armements, nous ne tomberons évidemment pas dans ce panneau, c’est absolument exclu. Nous agirons en fonction des perspectives réelles de développement de l’économie », a souligné Vladimir Poutine.


    « Si le programme gouvernemental antérieur était fondé sur la modernisation de l’armement existant, le nouveau programme fonctionnera par anticipation », est convaincu Dmitri Rogozin. « L’enjeu, c’est un armement intelligent de haute technologie ».


    « Ce programme d’armement doit assurer la possibilité de défendre intégralement notre immense territoire national, par le recours à un armement ‘intelligent’. Par armement intelligent on entend, poursuit-il, un armement capable de transformer le soldat et l’officier en opérateur de l’armement, cet armement sera actif à distance de l’opérateur, distanciant le soldat de la zone de combat. Il faut que -de fait- nous voyions l’ennemi avant qu’il ne nous voie, qu’on l’entende avant qu’il ne nous entende, le détecter, le fixer et l’anéantir. » Ainsi s’est exprimé Dmitri Rogozin à propos des nouvelles armes intelligentes.






    Une autre tâche à ce jour est la substitution de nouvelles sources d’importation en réponse aux possibles sanctions économiques initiées par les occidentaux.


    « Nous n’avons pas l’intention de rompre indûment la coopération avec nos partenaires étrangers, mais nous devons inclure les risques existants, notre industrie doit être prête à fournir les équipements absolument indispensables, les équipements et matériaux, disposer des forces de productions en conséquence, des technologies, des possibilités de développement et des bases techniques. » Tel est la tâche spécifiée par Vladimir Poutine aux collaborateurs du complexe militaro-industriel.


    Outre l’indépendance, cela donnera un stimulus à l’industrie, et alimentera les entreprises industrielles du secteur de l’armement. De telles commandes sont attendues depuis longtemps par ce secteur.


    La seconde réunion s’est tenue à huis clos, constituant la première réunion de la toute nouvelle commission militaro-industrielle sous la direction de Vladimir Poutine. C’est ici au Kremlin que fut définitivement approuvé le nouveau principe des forces armées russes, principe de non-agression et de non-intervention, mais d’autosuffisance militaire.




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