(CercleFinance.com) - Aucune tendance nette n'était de mise sur les marchés pétroliers ce midi après la chute de la veille. Ainsi, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en février reculait ce midi de 0,2% à 108,1 dollars, le WTI américain de même échéance prenant à l'inverse 0,3% à 95,2 dollars.

L'onde de choc produite par la “nouvelle libyenne” de la veille ne permet cependant pas aux barils de reprendre les deux à trois dollars perdus hier soir.

En effet, des officiels libyens ont confirmé que le champ pétrolifère d'Al Sharara était de nouveau exploité depuis le 1er janvier. Le retour sur le marché de cet important gisement pourrait permettre de pratiquement doubler la production de la Libye, qui devait être comprise entre 200.000 et 300.000 barils/jour en fin d'année dernière.

Rappelons que la Libye de l'après-Kadhafi est devenue un producteur pétrolier instable et imprévisible, au gré des violences et des querelles intestines qui minent le pays. Dans les meilleures conditions, ce membre de l'OPEP est en effet capable de produit 1,5 million de barils/jour environ, mais il n'y est plus parvenu depuis le début de l'été 2013.

La Libye produit un brut léger de bonne qualité qui est essentiellement destiné à l'Europe.

A suivre cet après-midi : le point hebdomadaire sur les stocks pétroliers américains que publiera l'Energy Information Agency. Les réserves commerciales de brut sont attendues en baisse de trois millions de barils environ, ce qui constituerait le cas échéant leur cinquième recul d'affilée.