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Vue hybride

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    Pendant Ce Temps Là......Amérique du Sud

    La Bolivie d'Evo Morales veut « décoloniser » le temps



    Les aiguilles de la grosse horloge du Parlement bolivien, qui domine la place Murillo, au cœur de La Paz, ne tournent plus de droite à gauche mais de gauche à droite.

    Depuis une semaine, les aiguilles de la grosse horloge du Parlement bolivien, qui domine la place Murillo, au cœur de La Paz, ne tournent plus de droite à gauche mais de gauche à droite. Erreur de mécanisme ? Il n'en est rien. Même les chiffres ont changé de côté : si le douze et le six conservent leur place, le trois et ses voisins se trouvent désormais sur la partie gauche du cadran, le neuf sur la droite.

    Pour les autorités, cette horloge ne tourne pourtant pas à l'envers. Au contraire, elle tournerait enfin correctement à en croire le président du Sénat, Eugenio Rojas, à l'origine de ce changement. « Nous sommes de l'hémisphère Sud et avons une manière de penser différente, a-t-il justifié. Il existe dans le monde des comportements et des pratiques imposés par le Nord aux pays du Sud. »

    « ON A ÉTÉ “FORMATÉ” COMME SI ON ÉTAIT AU NORD »
    Parmi ces pratiques se trouverait le sens des aiguilles d'une montre. « Qui a dit que l'horloge devait toujours tourner de l'autre côté ? Pourquoi devons-nous obéir ?

    Au Belize, on rase une pyramide pour en faire du gravier



    Colombie : 13 blessés dans l'attaque d'installations pétrolières

    Une attaque à l'explosif contre des installations pétrolières dans le nord-est de la Colombie a fait 13 blessés, une action attribuée à la guérilla de l
    'Armée de libération nationale (ELN), a annoncé l'armée, dimanche 29 juin.

    Le secteur pétrolier et minier, en pleine expansion en Colombie, figure parmi les cibles principales des attaques, prises d'otages et autres actes de sabotage menés par les rebelles.
    L'ELN, qui a initié un processus de dialogue avec le gouvernement dévoilé il y a quelques semaines, est la seconde rébellion d'extrême gauche après celle des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), qui mènent de leur côté des négociations de paix depuis dix-neuf mois. Fondées dans les années 1960, l'ELN et les FARC sont les dernières guérillas en activité en Colombie, où elles comptent encore respectivement 2 500 et 8 000 combattants, selon les autorités


  2. #2
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    Re : Pendant Ce Temps Là......Amérique du Sud

    Le Venezuela déchiré par les héritiers d'Hugo Chavez




    Le président vénézuélien Nicolas Maduro, le 21 octobre à Caracas. | AFP/LEO RAMIREZ

    Alors que le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), fondé par l'ancien président Hugo Chavez (1999-2013), tient son congrès du 26 au 29 juillet, le chef de l'Etat, Nicolas Maduro, tente de surmonter les déchirements du chavisme.
    Il a chargé un Cubain, Orlando Borrego, de faire des propositions en vue d'une restructuration du gouvernement vénézuélien, qui compte une centaine de ministres et vice-ministres.

    « Nous voulons faire une révolution totale et profonde dans l'administration publique, une révolution dans la révolution »,

    a assuré le président dans son programme radio télévisé « En contact avec Nicolas Maduro », le 2 juillet.
    Pour justifier son choix, il a expliqué qu'Orlando Borrego avait été un proche collaborateur d'Ernesto Guevara.

    La publicité donnée à ce Cubain contraste avec le silence et l'embarras, à Caracas et à Paris, au sujet des « conseillers français » du gouvernement vénézuélien.
    L'opposition a beau dénoncer l'omniprésence de « coopérants » cubains à tous les niveaux de l'Etat, le président vénézuélien préfère s'adresser à sa propre base, dans l'espoir de la rassurer et de resserrer les rangs. Depuis juin, la polémique fait rage.
    Pour les radicaux, le Fonds monétaire international (FMI), honni, ou des banquiers européens avec le coeur à gauche, socialistes ou sociaux-démocrates, c'est du pareil au même.

    Les seules alliances admissibles, à leurs yeux, sont celles tissées par le Venezuela avec Cuba, la Russie et la Chine, l'ancien bloc communiste.






    Argentine


    Scènes de violence à Buenos Aires après la défaite





    Des violences ont éclaté dimanche 13 juillet à Buenos Aires, en
    Argentine, après la défaite de l'équipe nationale face à l'Allemagne en finale de la Coupe du monde.


    Alors que des dizaines de milliers de supporteurs s'étaient rassemblés en ville pour célébrer le titre de vice-champions du monde, des pierres ont été jetées sur les policiers anti émeute, qui ont répondu avec des balles en caoutchouc, des gaz lacrymogènes et des canons à eau.
    Plusieurs dizaines de hooligans ont alors brisé des vitres et mis le feu à des poubelles.
    La télévision a montré des pillards transportant des objets volés, dont les tables et les chaises d'un restaurant.
    Huit policiers ont été blessés, et une cinquantaine de personnes arrêtées.






  3. #3
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    Re : Pendant Ce Temps Là......Amérique du Sud

    MEXIQUE.

    458 enfants trouvés dans des conditions inhumaines dans un foyer



    La chef et fondatrice de cet internat créé il y a 40 ans, Rosa del Carmen Verduzco, a obligé les enfants à mendier, à dormir par terre, entourés de rats et d'insectes, et à subir des violences sexuelles.




    Des enfants dans "La gran Familia", un foyer dans lequel il vivait en quasi-esclavage dans des conditions inhumaines et insalubres, au milieu de rats et d'insectes dans l'Etat de Michoacan, dans l'ouest du pays, le 15 juillet 2014.Des enfants dans "La gran Familia", un foyer dans lequel il vivait en quasi-esclavage dans des conditions inhumaines et insalubres, au milieu de rats et d'insectes dans l'Etat de Michoacan, dans l'ouest du pays, le 15 juillet 2014.

    Les autorités mexicaines ont trouvé mardi 15 juillet environ 600 personnes, des enfants pour la plupart, vivant en quasi-esclavage dans des conditions inhumaines et insalubres, au milieu de rats et d'insectes dans l'Etat de Michoacan, dans l'ouest du pays.
    La police a effectué un raid dans ce foyer, appelé "La gran Familia", dans la ville de Zamora, après que cinq personnes eurent déclaré que cinq enfants y étaient retenus prisonniers.
    La police a trouvé les cinq enfants mais bien plus encore : 450 autres mineurs, dont six bébés, et 138 adultes, âgés de 18 à 40 ans, tous prisonniers, victimes de mauvais traitements, et vivant dans des conditions insalubres, a indiqué à la presse Tomas Zeron, directeur des enquêtes criminelles de la police judiciaire.
    Il n'a pas donné de précisions sur les raisons de leur présence dans ce lieu ou de leur détention contre leur gré. Selon les premiers témoignages, la chef et fondatrice de cet internat créé il y a 40 ans, Rosa del Carmen Verduzco, a obligé les enfants à mendier, à dormir par terre, entourés de rats et d'insectes, et à subir des violences sexuelles. Ces enfants recevaient de la nourriture avariée pour toute pitance.

    Une déposition vieille de plus d'un an
    Les enfants nés dans le foyer étaient enregistrés comme étant ceux de Verduzco, et leurs parents biologiques n'avaient pas l'autorisation de les élever, ont indiqué les autorités.
    L'une des victimes a déclaré que lorsqu'elle a eu 18 ans, elle a demandé à Verduzco la permission de partir, mais cette dernière a refusé, l'obligeant à rester encore 13 ans sur place, a indiqué Zeron. La femme a eu deux filles qui n'ont pas été déclarées officiellement comme étant les siennes, a-t-il précisé.
    Verduzco et huit personnes qui travaillaient pour elle ont été arrêtées, a déclaré Rodrigo Archundia, un procureur spécialisé dans le crime organisé. Le gouverneur de Michoacan, Salvador Jara, a indiqué que la déposition relatant l'enlèvement des cinq enfants, avait été remise aux autorités plus d'un an auparavant...
    Les parents des 458 enfants espéraient mercredi pouvoir les récupérer rapidement. "Je viens pour récupérer ma fille", a dit visiblement en colère, à la chaîne Televisa, Rosalba Karina Contreras, mère d'une adolescente de 13 ans, qui vivait dans le foyer.
    Les proches venus devant l'établissement soulignaient la responsabilité de la directrice. Rosalba Karina Contreras a indiqué que la directrice du foyer changeait les jours de visite sans prévenir et qu'elle l'empêchait parfois de voir sa fille. Verduzco infligeait "des mauvais traitements, des violences, proférait des menaces et donnait des coups aux enfants", selon elle.

    "Si je ne la payais pas..."
    Bertha Saucedo, autre mère d'interne, a expliqué à Foro TV qu'elle avait vécu dans le foyer et y avait eu une fille, retenue de force par la directrice.
    "On m'a enlevé ma fille à l'âge de trois mois. Quand elle a eu six ans, j'ai commencé à venir la voir et elle [la directrice] me m'y autorisait jamais parce que ma fille avait le syndrome de Down (trisomie) et que si je ne la payais pas, jamais elle ne me la rendrait", a dit Bertha Saucedo. Elle a ajouté qu'elle n'avait pas déposé plainte de peur qu'ils maltraitent sa fille, la battent ou la privent de nourriture.
    Mercredi matin, les jeunes gens étaient toujours à l'intérieur du foyer, assistés par des fonctionnaires de l'Institut pour le développement intégral de la famille (DIF), organisme fédéral d'assistance familiale.
    Un historien et intellectuel renommé au Mexique, Enrique Krause, a pris la défense de la directrice du foyer affirmant, sur son compte Twitter qu'elle était "harcelée" par les autorités alors qu'elle avait consacré sa vie "à recueillir des orphelins".










    Le Nicaragua veut couler le Panama avec un canal à 40 milliards de dollars



    Le gouvernement du Nicaragua a approuvé le projet de 278 km reliant les océans Pacifique et Atlantique. Un projet piloté par un magnat chinois.

    Une commission composée de représentants du gouvernement du Nicaragua et d’hommes d’affaires a approuvé lundi le trajet du canal qui devrait relier les océans Pacifique et Atlantique et se poser en concurrent du canal de Panama. Une fois achevée, pour un coût estimé à 40 milliards de dollars (29,4 milliards d’euros), la nouvelle voie navigable devrait être longue de 278 km de l’embouchure du Rio del Brito, côté Pacifique, à celle du Rio Punto Gorda sur la côte de la mer des Caraïbes.

    Le projet est porté par HK Nicaragua Canal Development Investment Co (HKND Group), basé à Hong Kong et dirigé par Wang Jing, également président de la société chinoise Xinwei Telecom Enterprise Group. Selon un ingénieur de HKND, Dong Yunsong, le canal qui passera par le lac Nicaragua, la plus grande étendue d’eau d’Amérique centrale, fera 230 à 520 mètres de large et sera profond de 27,6 mètres.
    Des études sur l’impact environnemental et sociétal du projet, susceptibles de modifier légèrement son parcours, doivent être achevées d’ici la fin de l’année, a précisé un membre de la commission, Telemaco Talavera. Les travaux devraient débuter en décembre et se terminer en 2019 pour une mise en service l’année suivante, a-t-il ajouté.
    Les adversaires du projet dénoncent le risque de pollution du lac Nicaragua, une importante source d’eau potable pour le pays, et les conséquences de la construction du canal sur les communautés défavorisées. Le canal du Nicaragua ferait plus de trois fois la longueur de celui du Panama (77 km) et surpasserait les 163 km (195 km en comptant les chenaux d’accès) de celui de Suez







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    Re : Pendant Ce Temps Là......Amérique du Sud

    Des millions d'euros de dons à la Croix Rouge détournés au Brésil



    La Croix-Rouge brésilienne a détourné 8,3 millions d'euros de dons et de fonds publics destinés à des campagnes humanitaires de 2010 à 2012. Les détournements de ces 25 millions de reais ont été faits essentiellement par trois filiales dans les Etats du Maranhao et Ceara (nord-est) et de Rio de Janeiro (sud-est).

    La Croix-Rouge précise, vendredi 25 juillet, que les traces de ces détournements sont apparues dans les résultats d'un audit international, effectué par la compagnie anglaise Moore and Stephens. Ils ont été remis au parquet pour qu'une enquête soit ouverte au Brésil.

    L'organisation humanitaire explique dans un communiqué :

    « La direction de la Croix-Rouge va demander des sanctions
    contre les responsables de ces filiales à l'époque où ont eu
    lieu les détournements de fonds. La Croix-Rouge envisage
    aussi des mesures judiciaires pour
    tenter de réparer les
    dommages causés à l'image de l'organisation auprès de l'opinion publique. »

    L'argent détourné était destiné notamment à des campagnes d'aide aux victimes du tsunami au Japon, à celles des inondations et glissements de terrain à Petropolis et autres villes de cette région montagneuse de Rio de Janeiro et aux victimes du conflit en Somalie.
    « Ce sont des personnes qui n'ont pas compris le principe de base qui guide l'esprit de la Croix-Rouge, qui est l'aide humanitaire et l'intérêt du prochain », a souligné le président de l'organisation au Brésil, Paulo Roberto Costa e Silva.

    D'après le quotidien Folha de Sao Paulo, quelque 15,8 millions de reais (5,29 millions d'euros) ont été versés sur le compte d'une ONG du Maranhao, dénommée Humanus, qui était dirigée par la mère du vice-président de la Croix-Rouge de l'époque, Anderson Choucino.
    M. Costa n'a pas voulu
    commenter cette information, « parce que l'affaire est maintenant aux mains des autorités ».




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    Re : Pendant Ce Temps Là......Amérique du Sud

    Equateur : la pollution imputée à Chevron estimée à 5 millions de mètres cubes de terre



    Le gouvernement équatorien a dénoncé l'ampleur de la pollution par la compagnie pétrolière américaine, qui a, elle, balayé ce « show médiatique ». | AFP/RODRIGO BUENDIA


    Le gouvernement d'
    Equateur a estimé mercredi 30 juillet que la pollution imputée à la compagnie pétrolière américaine Chevron concernait environ cinq millions de mètres cubes de terre dans les provinces d'Orellana et Sucumbios, en Amazonie.


    L'entreprise américaine a rejeté les accusations de Quito et les a qualifiées de« show médiatique ». « Les autorités équatoriennes ont pour unique objectif de fuir leurs responsabilités face à leur peuple et à leur environnement », a réagi James Craig, porte-parole de Chevron pour l'Amérique latine.


    Les dégâts dans la forêt amazonienne remontent à l'exploitation pétrolière par la compagnie américaine Texaco, qui a opéré en Equateur entre 1964 et 1990, avant d'être rachetée en 2001 par Chevron. Quelque 30 000 indigènes et agriculteurs amazoniens déplorent des cas de cancers et de maladies dus à la pollution de l'eau par du pétrole.


    « Nous allons continuer à mesurer la pollution dans l'eau, l'air et le sol, ainsi que les questions de santé », a prévenu la ministre de l'environnement équatorienne, Lorena Tapia, dont le gouvernement a lancé une campagne de boycottage contre le groupe pétrolier et réclamé le gel de ses actifs à l'étranger.





    A la suite d'un procès en Equateur, Chevron a été condamné en 2011 à une amende de 9,5 milliards de dollars (6,9 milliards d'euros) pour des dégâts environnementaux. Mais la compagnie conteste sa responsabilité et a porté le cas devant les tribunaux internationaux, dont la Cour permanente d'arbitrage de La Haye. Cette amende est l'une des plus fortes dans l'histoire du droit de l'environnement, dépassant celle de 4,5 milliards de dollars (3,3 milliards d'euros) infligée à ExxonMobil pour la marée noire de l'Alaska en 1989.
    En mars, la justice américaine avait donné raison à Chevron, qui estimait en outre entaché d'irrégularités le jugement équatorien.



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    Re : Pendant Ce Temps Là......Amérique du Sud

    En Amazonie, la violence des chercheurs d'or contre les indiens Yanomami s'intensifie



    Le porte-parole des Yanomami, Davi Kopenawa,



    Dans le nord de l’Amazonie brésilienne, la violence des chercheurs d’
    or clandestins contre les indiens Yanomami s’intensifie. Leur porte-parole, le chaman Davi Kopenawa a été contraint, mardi 29 juillet, de demander une protection policière après avoir reçu des menaces de mort répétées.



    Les orpailleurs ont à nouveau investi depuis quelques mois les terres indigènes de la région de Roraima, frontalière du Venezuela et du Guyana. Le gouvernement brésilien en concertation avec les Yanomami a lancé une vaste opération de répression pour expulser les centaines de mineurs qui détruisent la forêt et polluent sols et eau en utilisant du mercure pour extraire le minerai précieux.


    « Ils veulent me tuer mais je continuerai à me battre car ma mission est de défendre le peuple Yanomami et sa terre », affirme le chef indien dans une déclaration diffusée en Europe par l'association Survival, engagée dans la défense des peuples indigènes.







    Les conflits entre les chercheurs d’or et les populations indiennes dans cette partie de l’Amazonie émaillent l’histoire des dernières décennies. La démarcation du territoire des Yanomami en 1992, après une longue lutte relayée par des campagnes internationales, n’assure pas la protection à laquelle les indiens pourraient prétendre. Les 96 000 km2 sanctuarisés de la réserve font l’objet d’incursions régulières des trafiquants pour l’or du sous-sol mais aussi pour y couper du bois.



    Davi Kopenawa est la figure emblématique de la lutte des Yanomami et son action pour la protection de l’Amazonie est reconnue par la communauté internationale. En 1991, il a été nominé parmi les 500 personnalités que récompense chaque année le Programme des Nations unies pour l’environnement par son prix « Global 500 ».


    CONQUETE DES RESSOURCES NATURELLES
    Le sort des Yanomami illustre la situation préoccupante de beaucoup de peuples autochtones d’Amérique du Sud confrontés à la convoitise que suscitent les ressources naturelles renfermées dans leur sous-sol. Qu’elle soit le fait de grandes entreprises minières ou d’officines clandestines, elle met en danger la survie de populations qui pour certaines d’entre elles n’ont, à ce jour, jamais eu de contact avec les sociétés modernes.
    Le Pérou est aussi confronté à un phénomène d'orpaillage illégal de grande ampleur dans la région de Madre de dios.






    La Commission inter américaine des droits de l’homme a rappelé, dans un rapport publié mardi à Washington, que l’exploitation des ressources naturelles représente« la plus grande menace » pour les peuples isolés du sous-continent.


    La demande de bois, de pétrole ou de minerais génère des incursions croissantes dans ces territoires indigènes, avertit l’organe indépendant créé en 1959 au sein de l’Organisation des Etats américains (OEA).

    Les Etats de la région ont placé sous protection 9 millions d’hectares où vivent des peuples indigènes en situation d’isolement volontaire ou de contacts sporadiques. Malgré cette protection, des autorisations d’accès sont accordées par les gouvernements en violation des droits des peuples indigènes, déplore le rapport, qui au nom de la défense de la diversité culturelle rappelle que des contacts involontaires peuvent
    conduire à la disparition de ces peuples, en raison de leur grande vulnérabilité à des maladies contre lesquelles ils ne sont pas immunisés. Environ 10 000 individus et 200 peuples seraient concernés, selon l'OEA qui souligne la difficulté de disposer de chiffres précis.


    L’étude publie une cartographie des concessions pétrolières accordées dans la région, montrant de fréquents chevauchements avec les réserves indigènes. D’autres exemples mettent en cause l’avancée des fronts agricoles ou les activités minières au Paraguay, en Equateur, au Pérou et bien sûr au Brésil.



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