Si Manchester United et le Bayern Munich ont déjà trouvé la perle rare, plusieurs grands clubs européens s’activent à la recherche du technicien de leurs rêves.




Le grand mercato des entraîneurs ne fait que débuter. En annonçant lundi soir le licenciement de l’Italien Roberto Mancini, son manageur depuis quatre saisons, Manchester City (où l’on parle de Manuel Pellegrini) a officiellement donné le départ d’un gigantesque jeu de chaises musicales. Les participants? Les figures dominantes des grands championnats, ni plus ni moins.

A titre d’exemple, trois des quatre clubs les plus riches du monde vont changer d’entraîneur l’année prochaine : Manchester United, le Bayern Munich et le Real Madrid.
Pour les deux premiers nommés, les affaires ont été réglées sans éclats de voix. A Manchester, sir Alex Ferguson s’est lui-même chargé de sa succession et son choix s’est finalement arrêté sur l’Ecossais David Moyes (ex-Everton). En Bavière, l’arrivée de Pep Guardiola, en remplacement de Jupp Heynckes, a été négociée dès l’hiver dernier.
Au Real, le départ de José Mourinho n’est pas encore officiellement acté mais ce n’est qu’une question de semaines. La star mondiale des bancs de touche doit, selon toute vraisemblance, retrouver l’un de ses anciens clubs, à savoir Chelsea. L’actuel titulaire du poste en personne, l’Espagnol Rafael Benitez, n’en a fait (presque) aucun mystère. « Je ne serai plus là prochainement. Je pense que tout le monde sait qui sera là », a-t-il déclaré publiquement la semaine passée. Une prise de parole rarissime à cet instant de la saison, quand les principaux intéressés se retranchent derrière la langue de bois et l’intox.

Ancelotti et le PSG sont surveillés par toute l’Europe

Avec ses trois meilleurs clubs concernés (Manchester United, Manchester City et Chelsea), l’Angleterre fait donc cette année figure de plaque tournante européenne. Sans compter Arsenal qui a déclaré, au moins officiellement, Arsène Wenger « intransférable ».
Les sortants certains, Mancini et Benitez, n’ont pas encore trouvé preneur. Le premier nommé, vainqueur de la Premier League en 2012 avec City, bénéficie pourtant d’une très bonne cote. Selon des sources anglaises, il se serait déjà entendu depuis belle lurette avec l’AS Monaco, fraîchement promu en Ligue 1, où il remplacerait son compatriote Claudio Ranieri. Mais après son éviction lundi soir, Roberto Mancini a confié à des proches qu’il envisageait de prendre une année sabbatique. Qui croire? Les principaux intéressés eux-mêmes ignorent parfois de quoi leur avenir sera fait.
Dans ce contexte, Carlo Ancelotti et le PSG sont surveillés du coin de l’œil par toute l’Europe. L’Italien souhaite ardemment rejoindre le Real Madrid en remplacement de Mourinho mais le club parisien, par la voix de son président, s’accroche au contrat qui court jusqu’en juin 2014. Selon le journal espagnol « As », très proche de la direction du club madrilène, l’affaire serait déjà réglée à la faveur d’un départ d’Ancelotti. Une manière d’intimider le PSG? Les charmes et les vicissitudes du mercato sont sans limites.



Source Le Parisien