Actif sur ce marché hivernal avec Kadir, Samba, Sougou et Romao, l’OM s’était penché sur d’autres pistes, sans succès. Tour d’horizon.



En première ligne, lors de ce mois de janvier, Moussa Sissoko, en fin de contrat avec Toulouse au mois de juin, a été ciblé comme une piste prioritaire par la cellule de recrutement des Phocéens. Pour récupérer l’international français, l’OM s’était mis d’accord avec Toulouse (2,5 millions d’euros pour l’indemnité de transfert) et avec les représentants du joueur. Il ne restait plus qu’à convaincre le milieu défensif de continuer sa carrière en Ligue 1.
En charge de cette mission, Elie Baup s’est beaucoup investi pour faire pencher la balance en faveur de son équipe. Il voulait faire du Toulousain le patron de son milieu de terrain. En vain, ses dizaines de coup de fil, passés de Marrakech lors du stage de l’OM, sont restés sans réponse. Moussa Sissoko a préféré filer à l’anglaise… comme Massadio Haïdara. Contacté par les dirigeants phocéens, le latéral gauche de Nancy aurait pu venir concurrencer Jérémy Morel. Profitant des bonnes relations avec le président Jacques Rousselot, les Marseillais s’étaient mis d’accord avec les différents parties. Newcastle, en concurrence aussi avec plusieurs anglais, a finalement remporté la mise. Sur le côté gauche, l’OM a cherché.
Avant de se voir proposer le profil du Roumain Razvan Rat, l’Olympique de Marseille s’est intéressé à celui du champion de France, Henri Bedimo. Mais ces deux dossiers se sont avérés trop compliqués à finaliser, ils pourraient toutefois se réchauffer dès cet été. Plus à l’aise économiquement avec le départ de Loïc Rémy pour Queens Park Rangers, les dirigeants de l’OM se sont également renseignés sur le profil du Stéphanois, Josuha Guilavogui. Sans succès, les Verts ne s’imaginaient pas une seule seconde perdre l’une des plus belles perles de leur centre de formation.