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Discussion: Migrants

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    Re : Migrants

    Et oui les migrants ne sont pas toujours de vraves gents, lItalie s'attends a un attentats, ils savent avoir recueillis des terroristes venant de sirye avec les sauvetages en mer des migrants

    Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse

    Woody Allen

    Non rispondo a cose che gia hanno la loro risposta nelle FAQ
    LE FAQ LEGGETELE


    Mutant HD51 - GT Media V8UHD

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    Post La traversée meurtrière

    La traversée meurtrière

    Flux migratoires vers l’Europe

    le 01.09.16 | 10h00

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    A partir de 2014, les premiers flux de Syriens fuyant les affres de la guerre ont été reçus à bras
    ouverts en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en France et en Grande-Bretagne. Cette situation
    a ouvert une brèche dans la forteresse Europe.
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    Un flux ininterrompu de réfugiés fuit le conflit syrien pour trouver asile en Europe

    Même si la pression médiatique est tombée ces dernières semaines,
    le phénomène migratoire n’en demeure pas moins que les gardes-côtes
    de l’autre rive de la Méditerranée ne chôment pas. Lundi et mardi derniers
    ont été des jours laborieux pour la Guarda italienne qui a lancé des
    opérations de sauvetage de migrants au large de la Libye.
    Rien d’inédit,
    sauf des chiffres «record» dans cette vague de migration qui s’est accentuée
    ces deux dernières années en raison du conflit syrien.«Environ 3000 migrants
    ont été secourus mardi au cours de 30 opérations de secours coordonnées
    par les garde-côtes», a indiqué dans la soirée un communiqué officiel. De
    nombreux navires ont participé à ces opérations, dont un remorqueur, ont
    précisé les garde-côtes. Après quelques semaines relativement calmes,
    «plus de 1100 personnes ont été secourues dimanche et 6500 lundi, avec
    l’aide des navires des garde-côtes et de la Marine italienne, de l’opération
    européenne antipasseurs Sophia, de l’agence européenne Frontex ou
    d’organisations humanitaires», a rapporté l’AFP.
    Au-delà des chiffres qui sont incontestablement effarants, il est question de l’accueil de ces migrants.
    A partir de 2014, les premiers flux de Syriens fuyant les affres de la guerre
    ont été reçus à bras ouverts en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en
    France et en Grande-Bretagne. Ce flux humain, qui tombe sous le coup de
    la Convention de Genève, a été réparti en quotas.
    L’Allemagne a accepté de
    «prendre» plus d’un million de réfugiés. Son allié, la France, pays des droits
    de l’homme, s’est contentée de quelque 12 à 13 000 cas, invoquant les
    difficultés économiques qu’elle traverse. Cette situation a ouvert une brèche
    dans la forteresse Europe. Un appel d’air, selon certains politiques européens,
    qui voient dans ces arrivages un envahissement et auraient préféré une
    «immigration choisie».Une vision d’ailleurs véhiculée grâce à la montée du
    nationalisme sur le vieux continent.
    L’extrême droite, qui s’est décomplexée,
    est revenue sur la scène politique avec parfois des représentations au sein
    des Parlements favorisée par une conjoncture économique mondiale sévère.
    Si elle n’a pas réussi son coup, elle a fait fléchir certaines positions
    gouvernementales, particulièrement en ce qui concerne la crise des réfugiés.

    En février dernier, l’Union européenne et à sa tête la chancelière allemande,
    Angela Merkel, a lancé un ultimatum à la Turquie, pays de transit, pour
    intervenir et «réduire le flux de migrants traversant la mer Egée». C’était
    aussi un avertissement adressé à d’autres capitales européennes, dont
    Athènes, qui ont laissé remonter les flux migratoires vers le Nord, culminant
    à 20 000 réfugiés par semaine. Il est de notoriété publique que la crise
    migratoire a divisé l’Europe.
    Quand les décideurs se réunissent pour tenter de
    trouver une issue à ce problème de taille, ce sont les divergences d’opinions
    et de perspectives qui en ressortent. Un dialogue de sourds s’est installé entre
    les pays en première ligne, à savoir l’Italie et la Grèce, et les pays de destination, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Autriche et la Suède. D’aucuns ne sont arrivés
    à accorder leurs violons et prendre des dispositions communes. Conséquence
    d’autres pays se barricadent. A l’exemple de la Norvège, du Danemark, de
    l’Autriche, de la République tchèque, de la Slovaquie, pays de transit qui ont rétabli
    les contrôles frontaliers.
    La Hongrie et la Slovénie, principaux pays d’entrée dans
    la zone Schengen, érigent des clôtures de barbelés. La politique de la porte ouverte
    aux migrants est de facto mise entre parenthèses par la majorité des membres de
    l’UE. Les frontières entre les Etats de l’UE sont tombées par la force de la
    convention de Schengen, mais elles ne sont pas virtuelles. Elles existent grâce au
    Frontex, cette agence pour la gestion et la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres de l’Union européenne, opérationnelle depuis le
    1er mai 2005. En termes plus simples, l’agence en question est censée garantir
    un meilleur contrôle des frontières.
    Le dispositif Frontex a été réactionné pour
    contribuer à l’endiguement du phénomène migratoire ou, du moins, canaliser au
    mieux un flux discontinu. Cette agence qui facilite «l’application des mesures communautaires existantes et futures, relatives à la gestion de ces frontières et
    de coordonner la coopération entre Etats membres» dispose de moyens
    conséquents pour mener sa mission un budget moyen de 85 millions d’euros et
    des équipements et matériels (navires, hélicoptères, avions patrouilleurs) ainsi
    que des experts et les gardes-frontières.
    Son intervention a-t-elle pour autant été probante ?

    C’est peut-être aussi en raison de ce durcissement des gouvernements que les
    flux de migrants se poursuivent ces derniers jours. Les conditions climatiques
    aidant, des milliers de migrants embarquent à partir des côtes libyennes, pour
    tenter de franchir le Rubicon avant l’automne où les frontières passoires
    deviendront hermétiques.

    Migrants africains et harraga
    En Norvège, la police est autorisée à refouler toute personne se présentant à
    la frontière pour demander l’asile, qu’elle soit en situation de crise ou qu’elle
    vienne d’un autre pays nordique. Si cette mesure n’épargne pas les Syriens,
    elle est implacable avec les migrants africains et subsahariens dont le périple
    est motivé par des conditions économiques.
    L’UE, dans ce dossier, change de
    fusil d’épaule et s’attaque à la racine du mal en jouant la carte de l’aide au
    développement et des avantages commerciaux. Il est brandi «l’arme de la
    rétorsion économique pour contraindre les dirigeants du continent africain à
    coopérer à la lutte contre l’immigration clandestine». L’UE n’en est pas à son
    premier essai. D’autres pays ont été approchés auparavant pour la même finalité,
    à l’instar des pays du Maghreb ou la Turquie. Les résultats, fussent-ils
    encourageants, n’ont pas réussi à assener le coup de grâce à cette mobilité
    humaine indésirable. Pour preuve, les côtes libyennes sont une plaque tournante
    de tous ces migrants souhaitant atteindre l’Italie, via l’île de Lampedusa.

    Depuis lundi, 10 000 personnes ont été secourues au large de la Libye dans des opérations coordonnées par les gardes-côtes italiens. «Beaucoup d’entre eux
    n’avaient jamais vu la mer, il y avait à bord des femmes âgées, des personnes
    malades et de nombreux enfants de 13 ou 14 ans qui voyageaient seuls. Ils se
    battaient pour être secourus en premier, ils sautaient dans l’eau, c’était difficile
    de contrôler la situation», selon Médecins sans frontières (MSF).

    L’Algérie, qui connaît ce phénomène sous l’appellation «harga», a renforcé ses
    patrouilles sur le littoral national. Ce qui n’a pas dissuadé ces jeunes qui tentent
    la traversée de la Méditerranée, bravant tout danger.Régulièrement,il est rapporté
    par des canaux d’information officiels que des dizaines de harraga ont été
    interceptés au large de Annaba, Skikda, Oran, etc.Point de chiffres exhaustifs pour
    cerner l’ampleur du phénomène. Entre 2009 et 2015,ils seraient 13 272 Algériens
    à avoir traversé la Méditerranée, dont 620 ont disparu, selon la LADH.

    Naïma Djekhar


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    Post Canal+ évacue le calvaire de Calais du doc "Exode"

    Canal+ évacue le calvaire de Calais du doc "Exode"

    Dimanche 09 Octobre 2016
    Pièce jointe 18394Pièce jointe 18395Pièce jointe 18396Pièce jointe 18397
    Au moment où Amnesty International dénonçait l'hypocrisie des
    10 pays riches d'Europe et des Amériques qui représentent moins
    de 2,5% du PIB mondial, et qui n'accueillent que 56% des réfugiés
    de la planète, Canal+ a diffusé un documentaire «Exode», qui relate
    le parcours du combattant des réfugiés qui quittent leur pays en
    guerre pour rejoindre à tout prix l'Europe. Malgré la force émotive
    de ce documentaire qui nous a fait vivre de l'intérieur le plus grand
    drame migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale, le documentaire,
    qui est présenté par Canal+ comme une bouée de secours aux réfugiés,
    notamment syriens, est en réalité une évacuation des territoires français.
    On découvre parfois avec tristesse, le destin bouleversant de migrants,
    de leur point de départ à leur point de chute en Europe. Dans cette
    production de Canal+, les téléspectateurs ont pu découvrir le douloureux
    trajet d'une famille syrienne, dont le père lutte pour sauver sa fille de la
    misère. «Un missile a fait exploser notre maison» témoigne Isra'a la petite
    fille syrienne en larmes, devenue la mascotte du DOC.Le documentaire
    «Exode» de James Bluemel, est avant tout un documentaire britannique
    produit par la BBC et Canal+ qui suivent le parcours du combattant des
    migrants. Des migrants venus de Syrie, d'Afghanistan, de Gambie et même
    d'Irak. A travers les histoires émouvantes d'Isra'a Syrienne de 11 ans et sa
    famille, Alaigie, Gambien sans emploi, Hassan, prof d'anglais syrien, ou
    encore Karima, Afghane qui veut fuir l'oppression et les lapidations, on
    découvre un autre visage de l'exode que les médias nous ont transmis durant
    plusieurs mois de l'année 2015. Ce documentaire qui montre la souffrance
    de ses familles qui fuient la guerre et la misère, dépeint un visage négatif de
    la Turquie, de la Libye et même de la Grèce et de la Hongrie, mais évacue
    toute critique contre la France et la Grande-Bretagne. Aucune image des
    blocages et des souffrances subis à Calais ou à la frontière française n'a été
    retracée dans ce documentaire qui se distingue comme une aide, à la fin, de
    la misère des migrants. La majorité des migrants qui ont quitté leur pays dans
    ce documentaire a évité la France: le prof syrien a choisi la Grande-Bretagne,
    la famille syrienne a élu domicile en Allemagne, le réfugié afghan est parti en
    Suède, les filles afghanes sont restées en Turquie, alors que les patineurs
    irakiens ont choisi de rester en Allemagne. Aucun d'eux n'a été choisi pour
    rester en France, considérée il y a quelques années comme la terre des droits
    de l'homme. Canal + a ainsi confirmé que la France a cessé d'être une terre
    d'accueil pour les migrants venus de la rive sud de la Méditerranée.

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    Post Chypre-Plus de 120 migrants sauvés Chypre

    Plus de 120 migrants sauvés

    Chypre
    le 10-11-2016

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    Plus de 120 migrants dont la plupart seraient des Syriens fuyant la guerre
    ont été secourus alors que leur bateau dérivait au large de Chypre,
    ont annoncé jeudi les autorités de l'île méditerranéenne.
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    Parmi les 123 personnes secourues figurent 42 enfants, 19 femmes
    et 62 hommes, selon la défense civile. Elles ont raconté aux sauveteurs
    que le capitaine du bateau où ils avaient pris place les avait abandonnées
    en pleine mer, prenant la fuite sur un scooter des mers.Une femme qui a
    accouché sur le bateau a été hospitalisée par précaution, a indiqué la
    défense civile. L'embarcation serait partie de Mersin en Turquie, un pays
    où fuient de nombreux Syriens en raison de sa frontière commune avec
    leur Etat. Membre de l'Union européenne, l'île de Chypre est située à
    seulement 100 kilomètres de la Syrie en guerre, mais n'a jusqu'ici pas
    enregistré d'afflux massif de réfugiés. La guerre en Syrie qui fait rage
    depuis 2011 a fait plus de 300.000 morts et poussé la moitié de la
    population à quitter son foyer pour échapper aux violents combats.
    La majorité d'entre eux ont trouvé refuge en Turquie et dans des pays du
    Moyen-Orient (Liban, Jordanie) mais beaucoup tentent de rejoindre l'Europe.


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    Post Deux morts d'hypothermie et plus de 730 migrants secourus en 24 heures

    Deux morts d'hypothermie et plus de 730 migrants
    secourus en 24 heures

    Méditerranée
    le 05.12.16|10h00

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    Plus de 730 migrants ont été secourus en 24 heures
    au large de la Libye, et deux femmes sont mortes d'hypothermie après quelques heures en mer, ont annoncé
    les gardes-côtes italiens et des ONG.


    Les opérations de secours ont eu lieu auprès de cinq gros canots pneumatiques
    et de cinq petites embarcations en bois ou pneumatiques, entre samedi et
    dimanche, dont plusieurs en pleine nuit. Samedi, les équipes de l'Aquarius, navire
    de secours affrété par SOS Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF), ont secouru des migrants tombés à l'eau. Malgré plusieurs cas d'hypothermie, tous
    ont eu la vie sauve. Dans la nuit en revanche, ces mêmes équipes n'ont rien pu
    faire pour deux femmes retrouvées inanimées dans un autre canot qui prenait
    l'eau et en partie dégonflé. «Deux femmes sont mortes d'hypothermie malgré les efforts colossaux de l'équipe. Nous avons le cœur brisé, encore une fois», a
    annoncé MSF sur twitter.
    Parti dans la soirée, le canot a été secouru vers 4h, et
    même si les températures restent clémentes dans la journée au large de la Libye,
    les deux femmes trempées n'ont pas survécu dans le froid de la nuit. Parmi les migrants secourus samedi figurent plusieurs familles syriennes d'Alep, voyageant
    avec de jeunes enfants. Migrants et secouristes, tous épuisés, faisaient route hier
    vers l'Italie qui, selon les autorités, a déjà vu débarquer sur ses côtes plus de
    173 000 migrants cette année, soit déjà 12% de plus qu'en 2015 et 1% de plus
    que le record de 170 000 arrivées enregistré en 2014

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    Post Les spécialistes soulignent l’absence d’une politique de migration en Algérie

    Les spécialistes soulignent l’absence d’une politique de migration en Algérie

    Conférence-débat au Créad
    le 18.12.16|10h00

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    Aborder la question de la migration en Algérie tout en mettant
    un l’accent sur l’être humain et le respect de l’égalité entre
    hommes et femmes, devient un impératif pour les académiciens
    algériens, d’autant que le pays est devenu non seulement une terre
    d’asile mais aussi un pays pourvoyeurs de migrants.
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    Un phénomène complexe qui se pose avec acuité aux pays du Maghreb


    La problématique est d’actualité et intéresse de très près la communauté des académiciens.
    Raison pour laquelle le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement
    (Créad) a organisé, hier à l’université de Bouzaréah, à Alger, une conférence-débat animée par
    Musette Mohamed Saib, directeur de recherche, devant une assistance de chercheurs en
    sociologie et en psychologie, ainsi que des représentants d’acteurs impliqués dans la prise en
    charge, des représentants d’associations et d’institutions internationales à l’image de
    l’Organisation internationale des migrations, ou du CICR.
    Le choix de la date n’est pas fortuit,
    puisque celle-ci coïncide avec les manifestations de la Journée internationale des migrants.
    Pour Musette Mohamed Saib, il est question de faire une pause «tout en interpellant les
    gouvernements à respecter leurs engagements en mettant l’accent sur l’être humain sous l’angle
    du respect de l’égalité entre hommes et femmes aussi bien en ce qui concerne les migrants vivant
    sur le sol algérien que les Algériens vivant à l’étranger.
    C’est ce regard porté sur les deux côtés qui
    nous interpelle et qui a déjà fait l’objet d’une ébauche de réflexion il y a une année, lors d’une
    réunion institutionnelle qui a fait sentir la nécessité d’avoir une politique de migration». M. Musette
    estime que la problématique du genre en matière de migration est nouvelle ; elle a apparu à la
    faveur de la mondialisation, dit-il.
    La démarche du Créad, souligne-t-il, repose sur trois principes qui
    «permettent de travailler sur le sexe au lieu que ce soit sur le changement». L’orateur rappelle les
    différentes études faites en Algérie et qui constituent une base de connaissances qui mériterait
    d’être approfondie. «Les principes d’équité et d’égalité ne sont pas suffisants s’ils ne sont pas
    accompagnés d’une chance égale d’accès aux mesures de cette équité», révèle le chercheur, qui
    précise que la mesure des distinctions entre les deux sexes se fait au niveau international sur la base
    d’indicateurs autour de l’accès à la politique, l’économie, la santé et l’éducation.

    l’éxil économique
    A ce titre, il rappelle que le dernier rapport Gender Gap pour l’année 2016 classe l’Algérie au 120e
    rang. Le pays est en outre 135e en matière d’accès à l’économie, 104e en matière d’éducation, 127e
    en matière de santé et 56e en matière d’accès à la politique. «Peut-on appliquer les mêmes mesures
    et établir les distinctions entre les migrants nationaux ? Que savons-nous de la place de l’Algérie dans
    les migrations internationales sur la base de ces trois principes», s’interroge le conférencier avant de
    revenir à la question du genre. Selon lui, sur les 243 millions de migrants dans le monde, les femmes
    représentent 77 millions, soit 48,2%, et la plupart ont opté pour l’exil pour des raisons économiques.
    «Qu’en est-il des étrangers vivant en Algérie», se demande le conférencier. «Les données restent
    muettes. En 2013, il y avait 270 000 migrants, sur les 40 millions d’Algériens, soit 0,6% de la
    population. Parmi ces derniers, 70% sont des Palestiniens et des Sahraouis et 45% sont des femmes
    bien établies depuis 1990. Les statistiques du ministère des Affaires étrangères pour 2016 évoquent
    77 000 migrants économiques, soit 0,75% de la population dont très peu de femmes», souligne
    M. Musette.
    Pour ce qui est des Algériens vivant à l’étranger, le conférencier affirme «En 2013, ils
    étaient un peu plus de 2,1 millions d’inscrits dans les consulats, mais les Nations unies évoquent un
    nombre de 1,4 million en 2000 et 1,8 million en 2013 avec un taux de 37% de femmes en 2000 et de
    47% en 2013. Dans les pays de l’OCDE, les Algériens sont au nombre d’un million dont 49% de femmes.
    Elles sont moins nombreuses à avoir le niveau scolaire du palier primaire, presque à égalité avec les
    hommes qui ont le niveau secondaire et un peu moins que les hommes à avoir le niveau supérieur. Mais
    elles sont à égalité des hommes à avoir des PhD.»
    Le chercheur note que ces données peuvent constituer
    des pistes de recherche et appelle à «une comparaison entre l’accès des nationaux et des migrants aux
    différents domaines avec une équipe pluridisciplinaire et mixte. Nous ne pouvons pas être dans l’analyse
    du genre si nous ne prenons pas en compte exclusivement les femmes. Nous pouvons créer nos propres
    outils et nos indicateurs à partir de nos bases cultuelles et culturelles». Il a conclu en soulignant «Depuis
    trois ans, je ne cesse de dire qu’il faut anticiper sur les problèmes de migration. Chaque année, à la même
    période, novembre-décembre, les autorités réagissent en pompiers, en opérant des rafles dans les rues
    pour ramasser tous les étrangers. Cela provoque des dégâts aussi bien chez nous qu’en Europe. C’est la
    même chose pour les harraga. Ilfaut un plaidoyer pour une politique de migrants respectueuses des droits
    de l’homme.»
    Un autre chercheur du Créad, Khaled Noureddine, va plus loin. Selon lui, les derniers
    événements liés au «ramassage» des migrants dans les rues d’Alger ont montré une absence totale de
    politique de migration en Algérie. Il regrette que les femmes soient invisibles dans cette masse de migrants,
    expliquant tout le mal qu’il a eu à en trouver une dizaine pour répondre à des questions entrant dans le
    cadre de sa recherche pour les années 2007 et 2008 : «Sur les 2000 migrants approchés, à peine quelques
    dizaines étaient des femmes. Les lieux de vie des migrants sont hiérarchisés et structurés. Dans cette
    organisation, les femmes sont invisibles parce que bien protégées de l’extérieur.»

    Un observatoire pour la migration
    Le débat suscite plusieurs interventions. D’abord celle du représentant de l’OIM, Pascal Reyntjens, chef de
    mission à Alger, qui plaide pour un partenariat entre les politiques, les associations et les décideurs, tout en
    appelant à intégrer les questions des migrations dans le développement durable ainsi que les indicateurs
    agrégés comme l’accès au travail, à la santé et à l’éducation en matière de genre. Karim Khaled, chercheur
    au Créad, renvoie pour sa part le débat à l’aspect historique «très important pour comprendre pourquoi nous
    avons construit un Etat national et non pas un Etat-nation».
    Le représentant de l’association Caritas, qui
    s’occupe des migrants, appelle à une enquête très profonde sur les migrants et à développer un observatoire
    de la migration. «Il faut comprendre pourquoi 90% des migrants qui sont au Maroc ou en Tunisie ont
    d’abord traversé l’Algérie avant leur dernière escale. Nous travaillons dans l’urgence. Il faut prendre en charge
    ce phénomène de manière profonde», dit-il.
    M. Musette estime que cette problématique n’est pas propre à
    l’Algérie puisque l’Europe aussi y fait face. L’aspect historique n’est pas des moindres, dit-il «L’Algérie a vécu
    des étapes douloureuses et l’étranger, dans la conscience collective, renvoie à l’occupant français, venu prendre
    les richesses.»
    Des intervenants ont abordé certains comportements racistes que subissent les Subsahariens qui
    vivent en Algérie, en insistant sur le quotidien très difficile des femmes, surtout celles qui viennent sous la
    protection d’un des hommes de leur communauté et qui, au fil du temps, subissent violences et mauvais
    traitements. Certains témoignages sont poignants, surtout ceux de jeunes mineurs, abandonnés par des parents
    qui les ont loués pour traverser des milliers de kilomètres puis les ont abandonnés une fois arrivés au nord du pays.

    La problématique de la prise en charge de la scolarisation a été également au centre des discussions, tout autant
    que la stigmatisation en raison de la religion qui pousse beaucoup de migrants chrétiens à se convertir à l’islam,
    ou à faire semblant, pour trouver du travail et s’intégrer. Des jeunes de l’association Rencontre et développement,
    mais aussi d’autres agissant dans le secteur de la prise en charge mettent en exergue la difficulté à assurer un
    minimum de «dignité» aux migrants en raison des stéréotypes et des mentalités souvent réfractaires à l’autre.

    Certains n’hésitent pas à évoquer le statut de la femme algérienne dans la société pour comprendre cette violence
    dont souffrent les migrantes en Algérie, notamment les mères célibataires, confrontées à des réactions brutales et
    extrémistes dans certaines structures sanitaires.D’autres,par contre, relèvent une évolution positive par rapport aux
    années précédentes dans le comportement non seulement de la société civile, mais aussi des institutions étatiques
    qui assurent aujourd’hui la scolarisation des enfants et l’accès des migrants aux soins gratuits.

    Salima Tlemçani
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    Post L'Italie veut accélérer les opérations

    L'Italie veut accélérer les opérations

    Publié le 05-01-2017

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    Expulsion et rapatriement de migrants

    L'Italie veut “accélérer les expulsions et les rapatriements” de migrants hors de ses frontières, a insisté hier le ministre des Affaires étrangères italien, Angelino Alfano, après de nouvelles tensions dans le pays. Une révolte a éclaté en début de semaine dans un centre d'accueil pour migrants à Cona, au sud-ouest de Venise, suite au décès d'une jeune femme ivoirienne de 25 ans, les migrants accusant les secours d'être arrivés trop tardivement. “Nous agissons avec rigueur et humanité : nous avons sauvé beaucoup de vies mais nous ne pouvons pas accepter de quiconque des violations des règles”, a réagi M. Alfano hier dans un entretien au journal La Stampa. “C'est pour cela que nous devons accélérer les expulsions et les rapatriements. Je travaille pour conclure des accords qui diminuent les arrivées et empêchent les départs”, a-t-il souligné. “Il y a un triangle de pays fondamentaux : le Niger, avec qui nous sommes proches de conclure un accord, la Tunisie et la Libye”, a-t-il précisé. Le ministre de l'Intérieur italien, Marco Minniti, s'est rendu précisément en Tunisie cette semaine pour renouveler un accord bilatéral de rapatriement, en échange d'aides diverses. Il était hier à Malte, qui assure la présidence tournante de l'UE au premier semestre, pour parler aussi d'immigration et de sécurité.
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